Mon compte
    Le Locataire
    Note moyenne
    3,9
    1630 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Locataire ?

    157 critiques spectateurs

    5
    44 critiques
    4
    59 critiques
    3
    33 critiques
    2
    15 critiques
    1
    3 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Sildenafil
    Sildenafil

    76 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2011
    On ressent l'atmosphère étrange du film quasiment dès le début, ça ne fait pas peur mais il y a une tension latente, c'est ce qui nous tient jusqu'au bout sans que l'on s'ennuie.
    En revanche, concernant le basculement dans le délire, on attend peut-être plus d'explications et moins de démonstrations factuelles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    Il faut attendre un sacré moment avant que le film commence à explorer les sentiers de l'étrange. Mais sitôt qu'on entre dans le délire paranoïaque, c'est pour mieux s'y perdre et finir par ne plus faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. "Le Locataire" est un film difficile à cerner, doté d'une fin vraiment surprenante qui m'échappe un peu... Et même si l'ambiance se veut inquiétante, il y a parfois de quoi rire ! L'ensemble est plus délirant qu'angoissant; pas de quoi se ronger les ongles jusqu'au sang... Je trouve que le film est quand même assez longuet et je n'envisage pas de le revoir de si tôt. Même si je lui reconnais des qualités, je le perçois comme un film vieillissant qui pourrait avoir tendance à ennuyer un certain public... Pour ma part, je l'ai bien aimé, mais je ne reste pas particulièrement marqué. À essayer !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 décembre 2011
    Un film hors du commun qui déstabilise vraiment le spectateur. Bien que le film traîne un peu en longueur, l'intrigue est bien filé, le héros est perturbant, trahïsant le spectateur, lui mettant le doute spécifique au genre fantastique. Une atmosphère très étrange ce dégage de ce film.
    Ce long métrage est très bon thriller psychologique, donc si vous avez le temps de le voir ...
    Timdu26
    Timdu26

    91 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Dans la lignée de Rosemary's Baby, Polanski nous met encore une claque avec ce film. J'adore complètement ce genre de long métrage ! L'histoire est énorme, le scénario est parfait. Dès le début, il y'a quelque chose d'étranges : tout le monde parle anglais à Paris. Et je ne pense pas que ce soit juste comme ça, non. Polanski a voulut dès le début nous rendre confus avec ce mélange. Et plus on avance dans le film, plus l'étrange apparait grâce au travail du montage, du son, de la lumière et de la réalisation. On commence à s'inquiéter, on commence à se poser des questions sur cet appartement sordide et sur ses habitants. Puis vient le tournant où l'on sombre dans la folie. Sombrons-nous avec lui ? Dur à dire. Quelque part oui, quelque part non. On ne sait plus quoi penser jusqu'à la fin où nous sommes témoins d'un acte digne d'une personne atteinte d'une maladie causée par des petits détails qui peuvent prendre une dimension incroyable. Cette dimension angoissante, paranoïaque. Une dimension sublimement bien rendue par ce maître, Polanski. Un classique, un chef d'œuvre aussi bon que Rosemary's Baby.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Roman Polanski est un cinéaste à part parce que les oeuvres qu'il élabore sont souvent liées au pessimisme de son triste et célèbre passé. En effet, depuis la mort de Sharon Tate, le réalisateur n'a signé que des longs-métrages sombres et celui-ci semble être son point extrême. Le réalisateur s'était déjà filmé dans "Le bal des vampires" mais ce film était tout ce qui pouvait réjouir le spectateur grâce à l'humour de Polanski. Dans "Le locataire", Roman Polanski affiche clairement sa rupture avec la société, il se met en scène dans un film psychologiquement très dur puisque le principe consiste à voir comment un homme normal commun à tous les autres peut subitement changer et devenir un dépressif paranoïaque. Le scénario rédigé par Polanski est riche, dense et également très profond, en effet chacune des paroles des personnages et chacune des actions du protagoniste importe dans le cheminement du long-métrage. Le réalisateur s'entoure d'acteurs qui à l'époque étaient connus surtout au théâtre comme Gérard Jugnot, Michel Blanc et Josiane Balasko mais il choisit tout de même une star du cinéma qui l'accompagne dans sa douleur tout le long du film alias la splendide Isabelle Adjani. Que retient-on de ce film? Que la société des années 1970 ressemble bien à la nôtre, en effet rien n'a changé, les voisins ne s'entendent pas, ils se disputent, ils fomentent des complots les uns contre les autres bref les Français ne sont pas montrés sur leur meilleur jour mais au contraire Polanski à travers son personnage devient une victime de cette société pourrie et égoïste dans laquelle il vit. Si on devait poser une problématique dans une dissertation à propos de ce film, ce serait "Comment la normalité d'un homme peut-elle se transformer en folie?" et le film de Polanski apporterait toutes les réponses. Perdant peu à peu goût à la vie, il se transforme en une autre personne sans s'en rendre compte, il pert toute notion de la réalité, pour lui la vie est devenue un cauchemar sans dénouement. Thriller psychologique brillant avec un réalisateur-acteur exceptionnel, ce film mérite d'être classé parmi les meilleurs de Polanski qui signe une merveille du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 août 2011
    Les nombreux échos que j'ai eu à propos de ce film m'ont donné suffisamment de curiosité pour me saigner sur l'achat du DVD (très rare en occasion donc c'est neuf et c'est chère) et quelle fût mon plaisir ! je dirais proportionnel au prix que j'y ai mis.
    Juste après Chinatown, Polanski complète sa trilogie du huit clos angoissant. Celui ci me plaît en particulier parce que je lui trouve plus d'humour (humour noir et grotesque).
    Le film réunit un casting très riche aussi bien chez les techniciens que chez les acteurs (Jacques Audiard à l'assistanat montage, Sven Nykvist à l'image, Sarde a la composition musicale, chez les acteurs une partie du splendid, rufus, Adjani...), bref beaucoup de nom connu.
    Les personnages qui entourent Trelkowski, un locataire timide et malmené joué par Polanski sont biens construits, chacun jouant son rôle de mauvais voisin. Trelkowski est à la fois énigmatique et drôle. Le rythme est lent et je ne serais pas surpris si il en décourageait plus d'un mais pour moi il est nécessaire à l'immersion.
    Le travail sonore est très intéressant, il contribue au côté pesant du film, il y a une multitude de son parasite, la musique est lancinante, un autre exemple marquant le cri final poussé par Trelkowski est vraiment surréaliste, j'ai entendu une remarque pertinente au sujet de cette scène, il ressemble vraiment au tableau de Munch « le cri ».
    Le jeu de la lumière accentue l'ambiance oppressante, les figures figées dans les toilettes inquiétantes, sont autant de procédé efficace au point qu'il est difficile de différencier cauchemar et réalité.
    Je donnerai comme seul bémol est la chute du film qui sort de nulle part et qui n'apporte pas grand chose, je dirais que le scénario n'est pas d'une grande originalité.
    Le film réunit beaucoup de procédé simple et efficace, les évènements sont bien amenés, c'est bien filmé, le jeu des acteurs est très bon. A voir !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2011
    Un film d'horreur de Polanski ? Il faut que je vois ça !

    Je pensais que le film ferrait vraiment peur, ayant ouïe dire qu'il avait réfléchit sur la façon de créer la peur, de technique qui pourrait l'accentuer, mais en fait je n'ai pas eu peur, juste quelques tensions (et encore, pas non plus énormément).
    Polanski utilise donc à escient la musique et quelques bruitages (note aiguë, horloge, goutte d'eau et autre percussion sec), beaucoup de plan sur des miroirs (j'ai trouvé ça pas mal, toujours la peur de voir quelque chose apparaitre sur ces miroirs (d'ailleurs il a du en ch*er pour placer ces caméras)), des plans fixe sur des personnages eux aussi fixe, de loin (un peu comme Halloween, je trouve que ça fait un bel effet).
    Il n'y a pas d'explication donné par le réalisateur et pour une fois je trouve ça dommage. Il n'y a pas assez de mystère, je trouve, pour nous faire notre propre interprétation et pourtant il ne nous donne pas assez d'information pour en tirer quelque chose. Du coup on doit juste accepter ce que l'on voit, sans chercher à comprendre.
    L'ambiance est là et c'est prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2011
    une critique féroce sur notre société véritable machine capable de broyer les incompris et les fragiles
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Polanski signe un film brillant regroupant beaucoup de ses thèmes de prédilection. On est littéralement happé par cette histoire de fou au dénouement génial . Du grand polanski.
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2011
    On sombre par procuration dans l'ambiance malsaine que Polanski arrive à merveille à retranscrire dans ses films.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2011
    Réalisé en France par Polanski avant son exil forcé des U.S.A, "le locataire" est une adaptation de l'univers sarcastique et torturé de Roland topor. Ce dernier s'est inspiré pour l'écriture de ses problèmes de voisinage. Les auteurs prennent plaisir à semer la confusion (kafkaïenne) dans un décor banal et quotidien. La logique perd lentement ses repères et la folie paranoïaque s'installe progressivement., aidée par une mise en scène qui joue sur le mystère et la claustrophobie, mais qui se permet aussi des plans-séquences inédits en 1976, filmés à la Louma. L'immeuble du locataire peut se voir comme un condensé de névroses sociales et une métaphore des angoisses de ceux qui ne trouvent pas leur place (dans la jungle urbaine et son théâtre d'ombres). En plus de Roman Polanski -amusant et touchant dans son personnage de polonais timide qui bascule peu à peu dans l'irrationnel- et Isabelle Adjani, le casting compte la présence de Josianne balasko et Gérard Jugnot en employés de bureau, Eva Ionesco en fillette maladive et Shelley Winters en concierge intrusive (en concierge, donc). J'aimerais voir un film de ce genre actuellement, qui n'a pas besoin d'effets spéciaux ni de budget faramineux pour susciter le malaise. Et je souhaiterais que Polanski retrouve cette veine, entre fantastique et ironie psycho-dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    excellent film sur la folie d'un homme une ambiance assez malsaine s'en dégage et de plus l'interprétation de polanski est très bonne
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2011
    une splendide définition de ce qu'est l'enfer, c'est superbement joué et mené comme toujours avec polanski. glaçant et plein d'humour.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Il s'agit incontestablement d'une oeuvre angoissante,doté d'un climat paranoïaque,où il est difficile de différencier réalité et imagination du personnage.Roman Polanski interprète lui-même ce timide archiviste qui emménage dans un appartement,d'où la précédente occupante s'est suicidée.Son jeu est loin d'être irréprochable,mais il parvient tout de même à retranscrire le malaise général.Pourquoi est-li harcelé par ses voisins?Pourquoi y a t-il des canines dans le mur?Pourquoi les gens restent debout fixement dans les toilettes d'en face?Autant de questions sans réponses,qui font basculer Polanski dans la folie pure.Si la première heure est particulièrement efficace,vu les mystères qui s'accumulent dans cet immeuble,le changement de cap rend la seconde partie plus granguignolesque et au final aisément devinable."Le Locataire" souffre par ailleurs d'un montage déficient,et par conséquent d'une tension irrégulière.Gênant.Cependant,Polanski possède indéniablement le talent pour rendre dérangeant cette lente plongée vers les abîmes.Et les personnages secondaires évoluent sur un fil entre ironie et effroi.La musique,enfin,appuit efficacement les effets voulus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 février 2011
    Film... moyen de Roman Polanski, décidément, je n'arrive vraiment pas à l'aimer celui-là. Juste un mot préalable tout de même pour souligner que j'ai vu ce film sur la recommandation de fredastair, lors d'une discussion engagée sur le Black Swan (donc finalement, cet article est un vrai appel, fredastair : que tu trouves-tu à ce film ? Qu'ai-je raté ? Comment peux-tu dire que le thème du double est mieux présent dans le Locataire que dans Black Swan ?). Bref ; c'est mieux que le bal des vampires, vu il n'y a pas si longtemps, mais ça ne casse toujours pas mille genoux d'hortensias, loin de là. Cela dit, le scénario est original, voire plaisant : Mr Trelkovski, interprété par cette crevette de Roman, donc, visite un appartement parisien et décide de s'y installer. Le seul petit encombrement ou obstacle, c'est l'histoire, c'est le passé immédiat de cet appartement, puisqu'on apprend très vite que l'ancienne locataire, celle à qui Trelkovsky succède, donc, s'est jetée par la fenêtre (et meurt assez vite, dans un état non de déchéance, mais de déchet humain, d'humain fracassé). Bref, emménagement, dans cet appartement assez laid, vieux, terne, grisâtre.
    Au niveau des idées, l'intention du film est claire : monter crescendo un huis-clos, de plus en plus angoissant, autour de cet appartement et de l'immeuble l'englobant. Pour ça, Polanski réa fait très bien passer cette atmosphère mi-absurde mi-dérangeante où voisins, propriétaire-voisin, et concierge apparaissent plus psychorigides et timbrés les uns que les autres. Tous les reproches se font finalement sur un axe en particulier : le bruit. Quoiqu'il fasse, Trelkovsky fait trop de bruit. Les voisins constituent alors une sorte d'instance de censure de tout volume sonore, de tout cri, de toute claquement de porte ou bruit de pas. Si bien que se développe alors en conséquence de tout ça, de toute cette contrainte venant des autres, venant d'autrui, une sorte de folie (qui est le vrai sujet du film), une sorte d'intériorisation, d'abord, psychologique (définie comme ce qui ne fait pas de bruit : on a là un couple qui se dégage, c'est le couple folie / silence : silence fou ou folie silencieuse), puis de déviance ou distorsion psychologique : plus les événements s'enfilent autour de la trame du film, plus Trelkovsky croit au complot contre lui, se pense persécuté, poussé à la folie, et au suicide, c'est-à-dire au sort réservé à la locataire précédente. Bref, ces voisins qui réclament sans cesse le silence, ce sont des assassins, et de doubles (je veux bien en convenir, ce thème du double est bien présent dans ce film) assassins : Simone, déjà morte, et Trelkovsky, à venir. Et contre la folie silencieuse, contre toute cette intériorisation forcée, il ne reste plus que le cri agonisant, sur le point de la mort, le cri déchirant de la Fin.
    On dit ce film absolument effrayant : faut quand même pas déconner ; à la limite, le Black Swan est autant frissonnant, c'est dire... Je dirais plutôt que Le locataire joue sur un étrange angoissant, ou un absurde angoissant : comme ces toilettes communes à tout l'immeuble ou toute la cour, que Trelkovsky peut voir de sa fenêtre, et dans lesquelles chaque voisin reste figé, comme un mort, immobile. Alors là, il y a un parallèle avec une sorte de mythe égyptien antique ou je ne sais pas quoi, thème représenté par la momie (symbole de l'immortalité, mais présent ici sous la forme du malade sur le point de mourir, du suicidé), que j'avoue ne pas avoir bien pigé... Ca doit jouer, si on veut, un peu le rôle des cimetières indiens chez Stephen King, sorte de mythe créateur de surnaturel et de folie... Côté son, puisque ça fait partie de l'ensemble [folie silence], c'est pas mal, des musiques bien choisies, et surtout des bruits, des répétitions, des tac tac tac obsédants, des flocs de gouttes d'eau revenant toujours avec le même absurde inquiétant. Tout ça est réussi, c'est vrai.
    Mais il faut tout de même dire ce qui est : ce film est d'une longueur implacable, d'une lenteur proprement effrayante, d'une mollesse accablante. Ca n'avance pas, et puis on n'est jamais vraiment pris par l'intrigue, par le suspense. On ne veut même pas chercher à savoir, à connaître, à avancer. La momie, c'est le spectateur : difficile moment d'éternité. Et puis bon jeu des acteurs, dans l'ensemble, mais on n'accroche vraiment à rien. Et puis le double OK, les miroirs OK, mais c'est quand même pas palpitant (même si on peut précisément apprécier la sobriété du Locataire sur ce point par rapport à l'exubérance du Black Swan)... Et puis la fin cliché, qui referme la boucle, avec dissociation de Trelkovsky et décalque puis substitution à Simone... Je trouve quand même ça un peu bâclé, mais enfin...
    Bon, pour la folie, le huis-clos quand même bien monté (la plus belle scène du film, c'est la scène assimilant folie et théâtre), 11/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's ciné :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top