Agréablement surpris par ce très bon petit polar et qui de plus est très bien joué. Tous les acteurs sont vraiment bons. C'est assez court 1 h 26, mais ce film est très efficace. Je le recommande! VU à 22h45 & personne n'est sorti de la salle. Juste quelque(s) invraisemblance(s) mais légère au final.
Bon film policier mené intelligemment avec simplicité et efficacité. Quelques petits clins d'œil à la référence du genre "Heat" n'envahissent absolument pas l'originalité de cette réalisation. Les acteurs sont dans le ton et crédibles. L'intrigue politico-policière n'est pas vraiment approfondie mais fournit les bases nécessaires à une histoire qui tient la route et sert parfaitement le choix du réalisateur à maintenir un enchaînement bien rythmé. La fin du film semble se précipiter vers un dénouement un peu rapide mais cette accélération reste, somme toute, cohérente avec l'ambiance générale du film.
Vétéran du grand banditisme, Frank Valken (Olivier Gourmet) organise méticuleusement un ultime casse avant de prendre sa retraite. Le braquage se déroule parfaitement jusqu'au départ de la bande de Valken et à l'arrivée d'un trio d'assassins qui exécutent froidement les témoins, parmi lesquels la juge Pirotte (Natacha Régnier) qui instruisait une affaire vieille de trente ans aux ramifications politiques. Arrêté, emprisonné, Valken comprend qu'il a été instrumentalisé. Pour s'innocenter, il doit s'évader.
Après le flic Olivier Marchal et ses polars nerveux ("Gangsters", "36 quai des Orfèvres", "MR73") nous viennent d'outre-Braibant l'ex-gangster François Trouken et son premier film qui l'est tout autant. "Tueurs" - un titre bien mal choisi mais qui a le mérite d'annoncer la couleur - utilise les recettes efficaces du film de gangsters : un braquage chronométré, quelques échanges de coups de feu, une course poursuite. Mais "Tueurs" n'est jamais meilleur que quand il s'intéresse à ses héros : des truands ténébreux, courageux et entiers. Olivier Gourmet, qu'on a rarement vu aussi affûté (il a perdu du poids et pris du muscle pour le rôle) est toujours aussi excellent. À noter auprès de lui la présence d'une femme, Bérénice Baoo, dont on reparlera à coup sûr.
Face à cette bande organisée, des flics qui leur ressemblent. Comme chez Melville, la frontière qui sépare les forces de l'ordre des criminels qu'ils traquent est ambigüe, arbitraire et fluctuante. On comprend bien vite que Bouli Lanners est un ripou de la pire espèce et Luban Azabal, au contraire, une vraie pure de la même trempe que Valken.
"Tueurs" ne révolutionnera pas le genre. Mais c'est un premier film impeccablement réalisé et dirigé qui se regarde sans déplaisir.
Performance à saluer dans un genre dont Olivier Marchal se voudrait le seul fabriquant made in France. Ici direction la Belgique pour un spectacle qui n’a pas l’impact et l’ampleur des films du réalisateur précité mais un long métrage qui surprend par la densité de ses scènes d’action comme de son interprétation (excellent Olivier Gourmet), et surtout s’abstient du pittoresque stéréotypé du genre, pour un peu plus de véracité. Intrigue un peu labyrinthique et tirée par les cheveux cependant, surtout au regard d’un film un peu court (pour une fois) et qui aurait demandé plus de temps dans son développement. En résulte un premier film co-réalisé avec engagement et vécu (Jean-François Hensgens est un ancien braqueur) mais quelques maladresses, dont un final un peu expédié et surtout qui se perd dans une mise en scène beaucoup plus commune que ce que l’ensemble du film avait délivré jusque-là. Un film honnête, mais qui manque de panache sur la durée. requiemovies.over-blog.com
Une belle surprise avec une bonne dose de violence une histoire vraiment captivante et des acteurs qui jouent presque parfaitement dommage qu’il soit un peu court
La pub annonce un polar brut de décoffrage ..c'est malheureusement vrai le bon jeu des acteurs ne sauve pas la balourdise de l intrigue simplette et incohérente aucune psychologie juste l amoncellement des cadavres.....on est très loin du polar noir des années 60.... en bref c'est nul on s ennuie comme mes voisins de siège qui rallument leurs portables
les acteurs sont excellents ,le rythme est soutenu mais le scénario est simple .on devine la fin et surtout les ressorts de l'histoire après je braquage.
Très bon polar avec des acteurs charismatiques et crédibles. Le film ne communique pas assez sur le sujet mais il est inspiré de faits réels. Je vous invite à vous renseigner sur le réseau Stay Behind de l'OTAN qui a organisé dans le passé des attentats en Europe. Les tueries du Brabant qui servent de base au film, en serait un exemple parmis tant d'autres comme l'attentat de la gare de Bologne en 1980.
Ce film s'inspire directement de ces faits historiques puisque le titre initial du film était "Tueurs: la stratégie de la tension". Précisément, celle qui a été mise en place du temps de la guerre froide par la CIA et cette armée occulte (démantelée en Italie...mais pas en Belgique ni en France d'ailleurs). Ce film n'a rien a envier aux productions américaines si ce n'est qu'il manque parfois d'un peu de dynamique.
Inspiré d'une affaire non élucidée en Belgique depuis 35 ans. En octobre 2017, un ancien du GIGN belge particulièrement grand (l'un des tueurs masqués du Brabant, qui avait marqué les témoins par sa taille) a reconnu, avant de mourir, avoir participé aux tueries. A chaque fois qu'il y avait une attaque, il était en congé maladie. L'enquête est relancée, certains disent que le film y contribue en Belgique... François Troukens nous offre un premier film talentueux.
Qui aurait cru que le cinéma belge pouvait concurrencer le cinéma américain ou asiatique sur le terrain du film de gangsters musclé? « Tueurs » le prouve allègrement même s’il n’atteint pas la perfection de certaines des œuvres phares dont ces pays ont accouché telles que « Triple 9 » pour le pays de l’Oncle Sam ou « Sans pitié » pour le cinéma d’extrême orient, si l’on ne cite que des long-métrages très récents . En effet, il manque peut-être à cet essai venant du plat pays de l’ampleur et du coffre. Le film sacrifie souvent la profondeur psychologique des personnages et le développement de son intrigue à une efficacité qui ne donne pas une seule minute de répit au spectateur. Les différents protagonistes de l’histoire ne sont que des pièces sur un échiquier destinées à faire avancer l’intrigue. Cependant, bien que peu creusés, ils sont bien incarnés par une troupe d’acteurs chevronnés et investis. De la même manière, l’intrigue est convaincante et concise mais aurait pu avoir des ramifications plus étendues de manière à être plus fournie.
Si on pourrait donc reprocher au long-métrage d’être parfois trop court en ne s’embarrassant pas de digressions sur le contexte de l’histoire ou de détails musclant l’intrigue et le parcours de ses personnages, on ne peut lui retirer son rythme à cent à l’heure et le fait que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. Le sens du montage ici est un cas d’école car pas une scène n’est de trop et on ne peut pas dire non plus qu’il y a des trous, juste que le scénario aurait pu être plus étoffé. On trouve néanmoins intéressante l’idée de mêler fiction et réalité en liant ce qui se passe dans « Tueurs » à l’histoire vraie des tueurs fous du Brabant qui avait ensanglanté la Belgique au début des années 80. Beaucoup de théories avaient émergé face à l’impuissance de la police et du pouvoir politique à l’époque. Le scénario du film propose de donner une réponse intéressante à cette affaire non résolue. Cela amène un peu d’originalité dans une intrigue mécanique et classique mais bien troussée et parfaitement maîtrisée.
Mais là où ce polar musclé, très violent et qui aime se parer de réalisme surprend le plus c’est sur le terrain de l’action pure et dure. Le duo de réalisateurs François Troukens et Jean-François Hensgens connaît parfaitement ses classiques et nous offre des scènes de braquages, de courses-poursuites et de règlements de compte à faire pâlir bon nombre d’essais français dans le genre. Olivier Marchal n’a qu’à bien se tenir! Ces séquences d’action sont nombreuses, parfaitement lisibles et orchestrées de main de maître avec une photographie travaillée donnant à « Tueurs » une esthétique de film à gros budget. C’est tendu du début à la fin, on nous réserve quelques rebondissements prévisibles face à d’autres plus surprenants et tout est fait pour que le spectateur prenne son pied devant un film sérieux, brutal, mouvementé et pourvu d’un haut degré de testostérone. Une bonne surprise qui montre la naissance d’un cinéaste au sens de l’image aiguisé pour le genre et porté par un impeccable trio Gourmet/Lanners/Azabal dans des rôles à contre-emploi.
Quel film explosif ! Les scènes sont dignes du grand cinéma, les acteurs jouent leur rôle à merveille. Le scénario est très bien ficelé, j'ai été vraiment épaté par ce film et la qualité de ses scènes d'action.
Un scénario et une réalisation inspirée d'Olivier Marchal (flics ripoux, braquos, ambiance noire). Olivier Gourmet est très bon dans ce genre de rôle. Un polar qui envoie.