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Philippe G.
24 abonnés
168 critiques
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4,0
Publiée le 7 décembre 2017
Comme je l'ai déjà souligné sur Imdb, ce film souffre sur la forme du même syndrome que COLT 45 ou BRAQUEURS, il est beaucoup trop court en durée pour l'histoire qu'il est censé véhiculer. Maintenant ici, contrairement à COLT 45, on ne sent pas particulièrement de coupure au montage, bien qu'il y en a certainement eu, comme souvent. Mais cet imbroglio politico criminel est haletant, et encore une fois aurait mérité un développement bien plus approfondi. Maintenant, comme pour LE FIDELE le mois dernier, les attaques de fourgons blindés ont HEAT pour référence et on ne va pas bouder son plaisir. Mais autant le FIDELE montrait des longueurs inhérentes au propos d'une histoire somme toute bien différente de celle-ci, autant dans ce film, on aurait aimé trente minutes supplémentaires. L'attaque de la prison me semble un peu invraisemblable, car peut-on de nos jours pénétrer de force dans une maison d'arrêt comme dans une laverie automatique? cela me rappelle le film de Robert Enrico: LES CAÏDS. Ce polar est cependant d'excellente facture et je le qualifierai volontiers de grande série B. Mais ce n'est pas HEAT non plus. Gourmet fabuleux, comme d'hab. Et Bouli Lanners en flic borderline encore plus.
film mené "tambour battant".On ne s'ennuit pas une seconde.De très bons acteurs et actrices.Dommage que le film n'ait pas approfondi l'aspect politique.
"On est scotché… et on le reste… car cette descente aux enfers de truands entraînant avec eux du beau monde (un ex-ministre pas tout blanc qui prend l’air attaché sur une voiture fugitive, par exemple) est jusqu’au-boutiste, sur la terre comme au ciel. Car hélicoptères et gros moyens sont déployés pour sublimer ce Bruxelles de gangsters. Comme jamais. Comme pour nous rappeler qu’il n’y a pas de bandit sans ville, à l’instar de Ben Affleck dans sa « Town » ou du Los Angeles de Michael Mann. Et le Bruxelles de Troukens avec toutes ses aspérités et ses aspirations titubantes(celui qu’on a rédécouvert, dans d’autres quartiers, dans le Black de Adil el Arbi et Bilall Fallah) ne fait pas pâle figure. Les deux réalisateurs ont le souci du détail, on sent le vécu de Troukens quand on entre dans la prison, cette ruche bouillonnante dans laquelle les grillages n’empêchent pas l’impossible."
Un polar belge très efficace. Très bien filmé, le film qui s'inspire de l'histoire des tueurs fous du Brabant nous offre quelques scènes d'action palpitante. Servi par un casting au top (Olivier Gourmet est impérial en braqueur), le scénario nous happe dès les premières minutes. Un premier film sec, tendu et rythmé. A voir
Ça a de la gueule le cinéma belge ! Tueurs est le premier film de François Troukens, épaulé par le directeur de la photographie Jean François Hensgens (un habitué du genre : Antigang, Go Fast). Troukens reprend explicitement de nouveaux éléments concernant l'affaire des Tueurs du Brabant, des braquages sanglants qui ont terrifié la Belgique dans les années 80. Un réalisateur qu connaît bien ce milieu (était un ancien braqueur et a fait de la prison) ! Le résultat en est surprenant ! Dès les premières minutes écoulées, Tueurs nous donne froid dans le dos parce que spectateur est directement plongé dans cette histoire noire et assez angoissante spoiler: entre ces braqueurs et ces flics qui se mélangent... La tension demeure omniprésente et spoiler: on ne sait plus qui croire ! Des scènes d'action prenantes spoiler: - celle dans l'autoroute - mieux réalisées que Braqueurs (sorti en 2015) et dont une en forme de spoiler: casse bien mis en scène. Evidemment, Troukens n'est pas Olivier Marchal (Les Lyonnais, Carbone) mais on voit qu'il s'en inspire à de multiples reprises. Ce qui est aussi à souligner est que Tueurs n'a pas les clichés habituels du polar violent spoiler: - voir de l'argent, des prostituées ou encore toutes sortes de drogue - ces éléments n'apparaissent pas dans le long-métrage et s'en est plutôt étonnant. Après, il y a peut être quelques maladresses au niveau du scénario vers la deuxième moitié du film, ce qui lui retire son charme et s'avère prévisible... L'acteur Olivier Gourmet s'est entraîné dur (physiquement) pour incarner ce braqueur désespéré, voulant savoir qui se cache tout ça... A saluer ! Bouli Lanners est vraiment excellent, ses apparitions offrent de très moments pour le public ! Le face à face entre Gourmet et Lanners fait des étincelles ! A noter la caméo du réalisateur dans son propre film dans la peau d'un garde... Néanmoins son long-métrage reste très court (1h25) et tout s'enchaîne rapidement, nous avons pas de pause à prendre et spoiler: il en est dommage que sa finale soit expédiée à la va-vite... On reste sur nos questionnements... Et puis la fameuse musique de Damso fait sourire ! Donc, Tueurs est un polar belge nerveux, rythmé, bien réalisé et bien interprété. On en a si peu des films de ce genre, prenez exemple sur François Troukens !