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Kubrock68
42 abonnés
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3,5
Publiée le 1 mai 2018
Le braquage d'une société de transport de fonds dérape. Le film de gangster et de braquage dans ce qu'il a de meilleur avec en plus un complot politique de haut niveau. C'est original et bien réalisé, et comme toujours ces acteurs que l'ont connait nous font vivre leur rôle. On ne s'ennuie pas un instant et les personnage sont plutôt bien dessinés. Le film d'action par excellence.
La juge (interprétée par Natacha Régnier) en charge de l’enquête sur des tueurs fous ayant terrorisé la Belgique 30 ans auparavant, est tuée selon un mode opératoire similaire. Lucie (Luna Azabal) est en charge de l’enquête qui la mène rapidement sur les traces de braqueurs de banque (Olivier Gourmet à leur tête). Ces derniers nient leur implication dans la tuerie. Tout les accuse si nettement qu’on comprend vite que c’est un piège. On suit avec intérêt la cavale du chef des braqueurs, celui-ci cherchant à prouver son innocence. Il y a du rythme, l’enquête est pleine de rebondissements, prenante et intrigante. L’affrontement Olivier Gourmet / Bouli Lanners est intéressant, parfois amusant. En revanche, j’ai été déçue de la fin : les explications sont rapides, on ne précise pas les intérêts ultimes de tous les commanditaires, c’est un peu décevant d’autant que le reste du film tenait assez bien en haleine.
De l'action, un début sur les chapeaux de roues et de la violence on vous avez prévenus ;-) aussi de bons acteurs, mais le scénario intéressant se perd dans des situations peu crédibles. On ne s'ennuie pas pour autant et c'est le seul intérêt de ce film.
Vétéran du grand banditisme, Frank Valken (Olivier Gourmet) organise méticuleusement un ultime casse avant de prendre sa retraite. Le braquage se déroule parfaitement jusqu'au départ de la bande de Valken et à l'arrivée d'un trio d'assassins qui exécutent froidement les témoins, parmi lesquels la juge Pirotte (Natacha Régnier) qui instruisait une affaire vieille de trente ans aux ramifications politiques. Arrêté, emprisonné, Valken comprend qu'il a été instrumentalisé. Pour s'innocenter, il doit s'évader.
Après le flic Olivier Marchal et ses polars nerveux ("Gangsters", "36 quai des Orfèvres", "MR73") nous viennent d'outre-Braibant l'ex-gangster François Trouken et son premier film qui l'est tout autant. "Tueurs" - un titre bien mal choisi mais qui a le mérite d'annoncer la couleur - utilise les recettes efficaces du film de gangsters : un braquage chronométré, quelques échanges de coups de feu, une course poursuite. Mais "Tueurs" n'est jamais meilleur que quand il s'intéresse à ses héros : des truands ténébreux, courageux et entiers. Olivier Gourmet, qu'on a rarement vu aussi affûté (il a perdu du poids et pris du muscle pour le rôle) est toujours aussi excellent. À noter auprès de lui la présence d'une femme, Bérénice Baoo, dont on reparlera à coup sûr.
Face à cette bande organisée, des flics qui leur ressemblent. Comme chez Melville, la frontière qui sépare les forces de l'ordre des criminels qu'ils traquent est ambigüe, arbitraire et fluctuante. On comprend bien vite que Bouli Lanners est un ripou de la pire espèce et Luban Azabal, au contraire, une vraie pure de la même trempe que Valken.
"Tueurs" ne révolutionnera pas le genre. Mais c'est un premier film impeccablement réalisé et dirigé qui se regarde sans déplaisir.
Avec sa traditionnelle scène d'attaque de fourgon blindé, un polar qui s'inscrit dans la lignée de "Heat", l'oeuvre culte de Michael Mann, la référence absolue dans le genre tout en étant très solidement proche des longs métrages d'Olivier Marchal par son côté âpre, nerveux, ultra réaliste pour finalement s'en détacher et offrir un scénario plus étoffé qu'une simple confrontation entre policiers et braqueurs. Dans un imposant casting européen, un superbe face-à-face entre Olivier Gourmet et Bouli Lanners, tous deux grandioses de noirceur, d'électricité. Magistral, une vraie claque.
A défaut d'un titre original, Tueurs parvient à nous livrer un policier/thriller saupoudré d'action relativement bon et travaillé.
Le côté sombre qui est mis en place dans le film notamment grâce une bonne bande son et un scénario pas trop mal ficelé, permet de créer cette ambiance de polar que les français maîtrisent bien globalement, dans la même catégorie que 36 Quai des Orfèvres et Les Lyonnais par exemple qui traitent également du grand banditisme
Concrètement c'est un bon film.) il a le mérite de servir un scénario correct sans aller trop dans le cliché et la banalité dans la manière dont il est traité, à savoir avec du rythme et quelques rebondissements ). Il ne fait certes qu'une petit heure et demi mais il vaut mieux parfois ça plutôt qu'une demi heure supplémentaire qui créerait un ennui évident. En résumé, sans être un film révolutionnaire, Tueurs peut se targuer d'être maîtrisé.
Un bon gros polar comme on les aime. C'est bien joué, bonne intensité, on est pris dans le scénario du début à la fin. Mais par contre les scènes s'enchaînent trop vite, le film laisse pas la place à l'immersion, on est transporté d'un endroit à l'autre faut pas perdre le fil. Il aurait mérité une 20taines de minutes en plus pour maintenir une tension plus dense
Bon thriller belge. Un scénario assez classique, un dernier casse pour un vieux truand, mais ça tourne mal, car s'y ajoute des ripoux tueurs de la bande des tueurs du Brabant. C'est bien réalisé, rapide, parfois obscur dans le déroulement des actions, mais c'est efficace et ne procure aucun ennui.
Une belle surprise avec une bonne dose de violence une histoire vraiment captivante et des acteurs qui jouent presque parfaitement dommage qu’il soit un peu court
Le dialogue semble se résumer au dialogue des armes. Ca tire tellement dans tous les sens qu'on ne sait plus trop qui tire sur qui et surtout pourquoi... Et puis, il y a des longueurs terribles où on s'ennuie direct spoiler: notamment la scène en voiture avec les deux braks ou la scène de la touillette en voiture... Purée quel ennui... comme si le réalisateur avait des trous de scénario et rajoutait des morceaux vides de sens pour faire une longueur normale. Bref, un film qui m'a fatiguée avec ses non-sens, ses dialogues qui débarquent sans qu'on en comprenne le sens dans le film. A l'image d'un Marchal bas de gamme (déjà que les originaux ne volent pas haut) lent, mou et des armes, beaucoup d'armes... Peut-être qu'en format court-métrage, ca serait passé, mais là, non. Ah pardon, j'avais oublié, c'est un film français nouvelle génération... donc il est vrai qu'il ne faut plus s'attendre à de la qualité. Et là, on touche le fond.
Film d'action sans temps mort avec un scénario solide... Toutefois, on déplore des personnages trop "effleurés" dont on ne connaitra pas grand chose, si bien qu'on a de l'action pour l'action et peu d'enjeu à la suivre... On ne se sent pas vraiment impliqué.
Comme je l'ai déjà souligné sur Imdb, ce film souffre sur la forme du même syndrome que COLT 45 ou BRAQUEURS, il est beaucoup trop court en durée pour l'histoire qu'il est censé véhiculer. Maintenant ici, contrairement à COLT 45, on ne sent pas particulièrement de coupure au montage, bien qu'il y en a certainement eu, comme souvent. Mais cet imbroglio politico criminel est haletant, et encore une fois aurait mérité un développement bien plus approfondi. Maintenant, comme pour LE FIDELE le mois dernier, les attaques de fourgons blindés ont HEAT pour référence et on ne va pas bouder son plaisir. Mais autant le FIDELE montrait des longueurs inhérentes au propos d'une histoire somme toute bien différente de celle-ci, autant dans ce film, on aurait aimé trente minutes supplémentaires. L'attaque de la prison me semble un peu invraisemblable, car peut-on de nos jours pénétrer de force dans une maison d'arrêt comme dans une laverie automatique? cela me rappelle le film de Robert Enrico: LES CAÏDS. Ce polar est cependant d'excellente facture et je le qualifierai volontiers de grande série B. Mais ce n'est pas HEAT non plus. Gourmet fabuleux, comme d'hab. Et Bouli Lanners en flic borderline encore plus.
Alors que Frank Valken réalise un casse fabuleux, un commando de tueurs entre en action et exécute tous les témoins. On relève parmi les cadavres celui de la magistrate qui enquête sur l’affaire des Tireurs fous.
C'est une réalisation de Jean-François Hensgens et François Troukens, un gangster repenti ayant appris les métiers du cinéma durant son séjour en prison. Ce dernier a écrit le scénario avec Giordano Gederlini (Les Misérables). Ils se sont inspirés de faits divers s'étant réellement passé dans les années 80 en Belgique, et jamais élucidé depuis.
À la recherche d'un film rapide à regarder sur Netflix, j'ai été satisfait de tomber sur celui-ci. C'était avant tout par la présence d'Olivier Gourmet que j'ai décidé de le lancer. J'adore cet acteur Belge qui a un panache fantastique. Il le montre encore une fois dans ce polar. Ce n'est pas par de grands phrasés qu'il se fera remarquer, mais par la précision de ses interventions. Tout est méticuleux et s'impose.
Par contre, il n'est pas spécialement bien entouré. Alors ce n'est pas catastrophique, mais clairement pas de son niveau. Seul Bouli Lanners m'a laissé une bonne impression mais il n'a pas le second rôle le plus visible.
Le rythme va être soutenu. La courte durée ne donne pas le temps de s'ennuyer car il va toujours se passer quelque chose. Les scènes d'action sont bien travaillées. Je pense notamment au braquage du convoi. Le réalisateur s'est inspiré de son passage en prison, et des histoires qu'il a pu entendre, afin de nous proposer des passages réalistes mais aussi intenses. Pour le coup cette partie est totalement réussite.
Ma grosse déception a été du côté de l'histoire. Le film est ambitieux car en plus de la partie braqueur, il veut développer un scénario plus complexe en un temps limité. Malheureusement, cela se ressent avec un manque de développement handicapant.
En effet, la base du gang des tueurs pour alimenter l'intrigue, est une brillante idée. Elle ne sera cependant à aucun moment bien exploitée. Plus on avance, plus l'histoire va commencer à devenir confuse. Les explications doivent se faire à la va-vite et les informations balancées à la pelle. Le nombre de personnages se multiplie et au bout d'un moment j'étais un peu soulé de cela.
Finalement, j'ai arrêté d'y prêter attention pour me consacrer uniquement aux péripéties d'Olivier Gourmet et c'est bien suffisant.