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elriad
441 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mars 2018
Filmé sans concession, clinique, froid, anxiogène, ce premier film court préfigure une réalisatrice et actrice à surveiller de près. Nos amis ibériques ont maintes fois déjà prouvé la bonne santé de leur cinéma, et "Most Beautiful Island" n'épargne pas le spectateur. Sans bande son, ultra réaliste, le scénario pervers et difficilement supportable tant la tension est forte est totalement assumé. Une jolie réussite à ne pas manquer.
À la manière d'un documentaire, Ana Asensio, qui est la réalisatrice et scénariste en plus de tenir le premier rôle, dresse le portrait d'une immigrée clandestine qui a beaucoup de mal à vivre correctement à New York et qui va par la suite se laisser entraîner dans une situation assez dérangeante et particulière. Tout d'abord, on a vraiment affaire à un portrait avec la caméra qui suit au loin la jeune femme qui semble préoccupée par les problèmes qu'elle a laissés chez elle ce qui a des répercussions sur sa santé et on la suit également lors de ses petits boulots puis lorsque la caméra se rapproche, le gentil documentaire se transforme en un thriller assez mystérieux. Il ne se passe rien d'extraordinaire et pourtant grâce à une très bonne ambiance et une tension omniprésente, l'histoire devient vraiment captivante et intense lors de certains moments. La situation est poussée à l'extrême seulement ce film cherche à montrer une certaine réalité avec ces gens qui pour s'en sortir sont prêts à tout même faire des choses assez folles comme on le voit ici. "Most Beautiful Island" est l'anti american dream, c'est un drame intéressant et surtout une sorte de survival percutant qui est porté par une superbe Ana Asensio qui assure devant et derrière la caméra.
A la fois principale comédienne et réalisatrice, Ana Asensio s’appuie ici sur des faits réels pour construire son histoire. Most beautiful island reprend le bon vieux concept du rêve américain, moteur d’une immigration représentée ici par les personnages de Luciana & Olga. C’est dans l’arrière-décor de New York en plein frémissement, toujours polluée par les bruits et la lumière que l’on découvre une autre facette bien plus sombre de la ville qui ne dort jamais. Le film réussit à nous tenir en haleine grâce à cette fameuse soirée que l’on devine loin d’être ordinaire. Un suspense qui tient pendant plus de la moitié du film jusqu’à cette scène jouant avec notre tension toutefois la révélation finale pourrait aussi en décevoir plus d’un.
Très, très étrange bobine que ce Most Beautiful Island. L'histoire nous narre celle d'une immigrée acceptant, contre une somme d'argent confortable, de participer à une mystérieuse soirée, dont de jeunes femmes étrangères semblent être les têtes d'affiche. Si la première partie, au grain particulier mais réaliste, est souvent ennuyeuse, la seconde est elle nettement plus intrigante, et parfois anxiogène. Mais la brièveté du film et sa conclusion très abrupte et vide de sens nous laisse clairement sur notre faim. Le souffle coupé quelques instants, mais pas grand chose de plus.
Étrange et ténébreux ce suspense glaçant, quasiment statique, mais où l’intensité dramatique ne faiblit jamais. Une vision de la survie à News York qui fait froid dans le dos. Actrices parfaites et réalisation sans faille. Mérite une plus large audience.
Moyen. Une histoire assez banale d'une immigré à New York, qui a du mal à joindre les deux bouts. Elle se laisse embarquer dans un plan qui s'annonce bien glauque : aller à une soirée, habillé en robe noire, recevoir une grosse enveloppe à la fin. Les scènes de fin sont surprenantes, c'est plutôt de la perversion spectaculaire. Mais je ne suis pas sûr que ça justifie l'attente. Le début du film n'a que peu d'intérêt, mis à part la scène dans la baignoire, qui jouera son rôle plus tard. Côté ambiance, c'est pas vraiment le New York carte postale qu'on a l'habitude de voir, mais plutôt du Chinatown underground, et autres quartiers peu touristiques. Par contre pourquoi autant de plans où l'on voit le personnage traverser la rue. J'ai pas compris le concept.