Ava
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Dionys C.
Dionys C.

13 abonnés 89 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 24 décembre 2020
Très déçu par ce film qui parait en fait un cours-métrage... d'1h30 ! Cela fait amateur dans le mauvais sens du terme, bourré d'incohérences et notamment le choix d'une actrice de 18 ans pour incarner une ado de... 13 ans ! On n'y croit pas une seconde. Tout sonne faux, on passe chaque fois à côté de tout ce qui pourrait être intéressant comme la réaction à sa maladie, l'éveil des sens, la relation fille-mère : tout sonne faux ! Un navet bien que certains intellos de bas étage y verrons un film d'auteur, moi je ne vois qu'un film brouillon et parfois de mauvais goût. Il ne suffit pas d'exhiber la nudité pour en faire un film sensuel ou érotique : ça manque de classe !
SansCrierArt
SansCrierArt

54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 juin 2017
Ava est atteinte de rétinite pigmentaire, son champs visuel se rétrécit peu à peu et finira par se fermer totalement. Dans les Landes, au bord de l'océan, sa mère lui promet de lui offrir les plus belles vacances de leur vie.

Léa Mysius offre, avec Ava, une vraie proposition artistique, riche de ses références cinématographiques et de son propre univers. Une richesse qui peut, sur certains aspects, s'avèrer surabondante. Ainsi, le scénario, très ou trop riche - récompensé par le prix de la SACD à La Semaine de la Critique - nous égare un peu dans la multitude des messages qu'il porte. Tout comme la diversité des tonalités adoptées par la réalisatrice pour donner corps à son récit. Que ce soit celle de la comédie, du drame, du western, du road movie ou du surréalisme, elle brouille un peu plus le propos. 

Mais Ava marque.
Par la beauté de sa photographie et de sa mise en scène. Par les belles et créatives idées dont regorge son récit. Et par ses deux comédiennes, Noée Abita et Laura Calamy, toutes deux magnifiques.
Un premier film au final plutôt bluffant.
Dois-Je Le voir ?
Dois-Je Le voir ?

374 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 22 mars 2020
Je n’attendais pas rien de ce drame et pourtant, je me suis quand même beaucoup ennuyé. Il ne se passe pas grand-chose. Tout part de cette pré-adolescente dont l’histoire a un fort potentiel bouleversant. Perdre la vue à son âge, c’est terrible. Pour autant, ce filon ne va pas être véritablement exploité. Le récit va se transformer en une histoire banale d’une jeune qui se révolte contre sa mère. Sa future cécité n’a pas d’incidence sur le film. C’est certes un élément déclencheur de sa crise d’autorité, mais ça n’a pas d’autre impact. On va donc nous balancer la classique histoire d’amour qui bouleverse le comportement. L’actrice Noée Abita n’est pas mauvaise pour son premier film, tout comme son compagnon d’un moment Juan Cano. Par contre, cela m’a dérangé quand le sujet commence à tourner autour de la sexualité de celle-ci. Certes, dans la réalité elle avait 18/19 ans au moment du tournage, mais il ne faut pas oublier que dans le film elle est censée avoir 13 ans. Alors montrer des gros plans sur ses premiers ébats sexuels, ça m’a dérangé. Chacun son point de vue sur ce sujet, mais me concernant c’est carton rouge. En dehors de ce point, concernant la réalisation en elle-même, j’ai trouvé cela dommage qu’on ne se met pas à la place d’Ava. Voir sa vue diminuée au fur et à mesure du film, ça aurait été fort.
 Kurosawa
Kurosawa

606 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 7 juillet 2017
Quand on lit le synopsis de "Ava" et quand on voit sur quelles bases se lance le film, on imagine plutôt un objet sensoriel; pour la jeune fille de 13 ans en train de perdre la vue, il s'agit de travailler ses autres sens en même temps que de découvrir l'amour. Si Léa Mysius réussit avec une cruauté aucunement complaisante car rivée au point de vue de son personnage principal à évoquer le rejet qu'éprouve Ava face à la sexualité de sa mère, elle ne parvient que partiellement à rendre singulière la relation entre l’adolescente et Juan, un garçon vagabondant sur les plages. Le film se penche vite sur le projet de fuite des deux personnages et passe trop rapidement sur une relation sensuelle pourtant représentée par quelques belles scènes audacieuses. Abandonner les sens pour foncer vers une idée narrative assez laborieuse (Ava qui doit récupérer les affaires de Juan), c'est le regret qu'on a devant un film en fin de compte très timide, qui se dépêche de rétrograder alors que sa mise en route est prometteuse. Pour son prochain long-métrage, on espère que Léa Mysius se posera moins de questions et optera pour des choix d'écriture et de mise en scène plus radicaux.
Clef en or Dulac
Clef en or Dulac

4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 juillet 2017
L’argument original d’Ava, premier film de Léa Mysius, donne d’abord au film sa gamme visuelle : l’héroïne éponyme, à treize ans, est à la veille de perdre progressivement la vue, ce qui se traduit à l’image par une palette de couleurs saturée, usant de filtres qui donnent au décor balnéaire familier un aspect étrange, entre image d’Épinal et paysage fantastique au zénith. La dégénérescence de la vision d’Ava est encore figurée par la couleur noire, qui envahit le quotidien de la jeune-fille. Ainsi, dès les premières secondes du film surgit un chien noir, beau, inquiétant, tache noire dans le paysage ensoleillé, surgissement de la sauvagerie animale dans l’environnement estival peuplé de touristes, il est aussi le guide qui nous mène à l’héroïne endormie. Symbole sexuel, peut-être convoqué en rêve par l’inconscient-même de la jeune-fille, il est en tout cas doué d’une force d’évocation qui va encore s’épaissir par la suite.

L’été de ses treize ans, pour Ava, l’éveil des sens se conjugue avec le deuil de celui de la vue. Et cela va décupler la rage adolescente du personnage, qu’on apprend à connaître dans la première partie du film grâce à la lecture de son journal intime, en voix-off, ou face caméra. Sombre, à l’opposé de sa mère charmeuse, la jeune-fille va éprouver son corps et sa nouvelle donne : un corps tout juste pubère, un corps sans la vision. Voulant s’aguerrir, elle multiplie les expériences sensorielles, comme se baigner nue dans l’océan ou marcher sur un toit les yeux bandés. Le film joue avec le medium-même de la représentation cinématographique. Les contre-jours, les plans sous-éclairés et de nuit nous rappellent d’ailleurs constamment la cécité prématurée d’Ava.

Malgré sa frayeur, celle-ci ne se dérobe pas lorsque apparaît l’amour, le premier, chargé de désir et d’absolu, sous les traits d’un beau Gitan ténébreux, hors-la-loi qui vit sur le sable chaud. Bien au contraire, la jeune-fille fonce et va jusqu’au bout, petite sœur précoce des mythiques créatures Bonnie-Faye Dunaway d’Arthur Penn1 ou Lili-Isild le Besco de Benoît Jacquot2 : elle épouse la cause du rebelle et entre dans l’illégalité et la fugue. Léa Mysius n’a pas peur des clichés, peut-être parce qu’ils nous parlent des premières fois. Comme son héroïne, elle les prend à bras le corps et par la force de sa volonté et de sa singularité, les rend siens et totalement originaux. Séquence split-screen aux allures de comics, qui croise Bonnie and Clyde avec Robinson Crusoé chez les nudistes, jouissive ; séquence clip sur le tube électro-pop Sabali d’Amadou et Maryam, aussi intense que drôle ; virée en territoire gitan qui module in-extremis le genre du film et flirte avec le documentaire engagé : le film de la jeune réalisatrice sait maintenir l’intérêt et l’émotion du spectateur de bout en bout.

A l’instar de son personnage féminin, jeune et vulnérable mais dépeint en guerrière, le premier film de Léa Mysius s’impose et vivifie.

1Bonnie and Clyde, Arthur Penn, Etats-Unis, 1967

2A Tout de suite, Benoît Jacquot, France 2004
Temps off zemovieblog.wordpress.com
Kiwi98
Kiwi98

275 abonnés 238 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 juin 2017
En relatant l’histoire d’une adolescente découvrant le désir en même temps qu’elle perd la vue, la jeune cinéaste issue de la Fémis, Léa Mysius, déclare la guerre des stéréotypes, en mettant en scène un film qui sous sa carapace diaphane dissimule une noirceur brulante, enveloppée au sein d’un cadrage sensoriel intense. Pour faire plus bref, « Ava » est une comète : solaire sur la forme, glacé dans le fond, et portée par une jeune actrice implosive : Noée Abita.

Tourné en 35mm, « Ava » narre un voyage initiatique sur les sentiers de la vie d’adulte, tout en racontant l’histoire d’un corps, celui d’Ava, qui s’ouvre aux sensations au même titre que le film nous ouvre les portes d’un intense univers sensoriel, rendu crédible par des images illuminant via leur pureté. Il s’agit là de consumer sa vie, de profiter des derniers jours de liberté, avant de perdre la vue. Et à ce titre, « Ava » parvient sans mal à cristalliser une atmosphère fougueuse, aussi fataliste que libertaire, et non sans évoquer « La Balade Sauvage » de Terrence Malick, et « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard. S’articulant autour de la colère et du désir, Léa Mysius réussit donc haut la main son paris en nous faisant entrer au sein de cette éclatante fugue, ludique, décomplexée, et éclatante, mais aussi destructrice. D’ailleurs, le film n’est pas sans faire penser à « Grave », de Julia Ducournau, qui avait également une manière particulièrement frontale d’aborder la sexualité féminine. On songe également au moins récent « Nocturama » de Bertrand Bonello, où le désir est une question centrale, directement liée à l’adolescence.

Néanmoins, « Ava » trouve une certaine singularité en se targuant d’un naturalisme à toute épreuve, brisant de nombreux tabous et rejetant les figures autoritaires, qu’il s’agisse de la mère ou de la police montée. Le long du métrage, on sent se hisser une forme d’intolérance, encerclant les personnages. Si les policiers sont mis en scène comme des troubles fêtes intolérants, la mère d’Ava est intrusive, et étouffante malgré la sensualité de Laure Calamy. Bref, Ava est coincée dans un monde hyper-sécuritaire, et violement conformiste, et dans lequel elle ne peut être heureuse. En se jetant corps et âme dans une relation avec Juan, un gitan solitaire, Ava fait entrer dans le film dans une sorte de road movie à la « Bonnie and Clyde ». On le sent notamment lors de la séquence des braquages, burlesque mais aussi symbolique, puisqu’elle montre à quel point Ava est prête à tout pour suivre ses désirs. Mais in fine, peut-on dire que la jeune fille est justement aveuglée par le réveille de son corps ?

Indiscipliné, « Ava » est une ode à la jeunesse mutique s’axant aussi bien sur l’intimité que sur le cinéma social. Liberté et sensualité au service de cette audacieuse romance bigger-than-life totalement improbable malgré de nombreuses maladresses propres à un premier film. À la fois douce et pleine d’amertume, Ava foudroie les yeux, et c’est peu dire.
Lil0uche75
Lil0uche75

4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juillet 2017
La bande annonce etait plus attrayante que le film en lui même. Je trouve qu'Ava est trop jeune pour le role qu'on lui donne et surtout l histoire d'amour avec ce garcon. Quelque moment sympathiques mais rien d'un chef d'oeuvre
rogerwaters
rogerwaters

151 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 juin 2017
Tous les amateurs de ce nouveau cinéma français qui voit le jour depuis l’arrivée de Céline Sciamma doivent venir découvrir cette Ava plutôt réussie. Tout d’abord la réalisatrice a un grand sens de la réalisation et de la création d’une atmosphère étrange. Ensuite, elle décrit avec beaucoup de pertinence les émois d’une adolescente en pleine crise existentielle, en restant toujours juste et à hauteur de gamine. Son film est sensuel, proche des corps qui se dévoilent sans fausse pudeur et l’ensoleillement constant contraste avec le sujet, finalement assez sombre. Toutefois, il se dégage de l’ensemble une sorte de romantisme noir qui enchante. On peut trouver la seconde partie (en mode polar road-movie) un peu moins réussie et tirant un peu à la ligne, mais le métrage reste agréable grâce au charisme de l’actrice Noée Abita qui nous fait songer aux premiers pas de Charlotte Gainsbourg ou encore de Sandrine Bonnaire époque Sans toit ni loi. Ce n’est donc pas qu’un petit compliment. A voir.
Daniel G.
Daniel G.

8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 18 août 2017
Joli album de photo. Mais Scenario maigre comme une tranche de biscottes. On sent l'amateurisme de la cineaste. Toutefois laissons lui le temps de grandir. On verra dans quelques années. Avec un peu de bouteille. Pour que ses histoires racontées a l'écran deviennent enfin crédibles.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 8 juillet 2017
On s'ennuie ferme pendant ce film. Quelques idées et quelques élans qui ne parviennent cependant pas à sauver une histoire trop mince et assez mal racontée.
WutheringHeights
WutheringHeights

115 abonnés 930 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 juillet 2017
Si le scénario se perd un peu dans les vingt dernières minutes, ce premier film est plein de promesses et la jeune Noée Abita est une véritable révélation.
Serge K
Serge K

15 abonnés 351 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 février 2019
Un chef d'oeuvre, je mets 5 stars sans hésiter, voilà un film poétique, original, intense, très bien joué, voilà un film qui aurait mérité un oscar,
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 2 juillet 2017
Prétentieux et poussif, ce pseudo film d'art est surtout un film d'essai. Qu'ils essaient encore ...
La jeune actrice rattrape un peu le film avec un jeu frais et intriguant mais ce n'est pas suffisant. On est contents quand cela s'arrête
Pascal
Pascal

176 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 9 octobre 2022
Avant de réaliser " les cinq diables " (2022), qui tient la route, la scénariste Lea Mysius entama sa carrière de cinéaste avec "Ava" (2017).

Munie d'un scénario qui donne l'impression d'avoir été écrit en cinq minutes ( on ne parle pas des dialogues, presque inexistants et souvent très creux lorsqu'ils sont ecoutables), Mysius parvient pendant 60 minutes à nous garder vaguement éveillés.

Dans le midi de la France Une adolescente élevée seule par une mère pas très au point, apprend qu'elle va devenir progressivement aveugle.

La cinéaste nous invite sans doute ( certes en cherchant bien) à profiter intensement de l'existence pendant qu'il est temps, à prendre conscience de la chance de vivre sans handicap et l'importance de l'amour dans une vie.

La dernière demi-heure est complètement ratée et d'une pauvreté telle, qu'on éprouve de la peine pour la réalisatrice de laisser son nom au générique.

A mes yeux, un exemple parmi d'autres de cinéma qui détourne les spectateurs des salles, fatigués d'être pris pour des idiots.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 27 février 2018
Au cours de l’été qui amène avec lui les ombres et la lumière, Ava s’affirme et se découvre. Quand ses yeux perdent de plus en plus la vue, Ava, elle, devient de plus en plus lumineuse.

Léa Mysius pose un regard tendre sur cette jeune fille à la personnalité bien trempée, interprétée par l’éclatante ténébreuse Noée Abita. Pour son premier long métrage, la réalisatrice mêle sensualité et sensorialité. Elle se joue des sens, de la signification et des corps grâce à une photographie étonnante, une bande son percutante et un scénario brillant. A travers la cécité progressive d’Ava, ce sont l’adolescence, la sexualité, l’identité ou encore le rapport à l’autre qu’évoquent Léa Mysius.

Ava est un film beau, rafraichissant, porté par une héroïne forte et attachante que l’on suit, comme envoûté, dans son appropriation brûlante du monde et sa quête romanesque de liberté.

de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
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