« Le Poulain » est une comédie française qui traite d’un sujet encore rare au cinéma, la politique. Le comédien de 28 ans, Finnegan Oldfield, intègre l’équipe de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle. Il devient alors l’assistant de la directrice de la communication jouée par Alexandra Lamy. Il va alors découvrir les rouages et coups bas dans cette quête du pouvoir. Non sans clichés, le film nous transporte dans les coulisses de la politique et délivre des situations drôles et bien construites sans forcément chercher à faire réfléchir le spectateur. On aurait en effet apprécié un peu plus de contenu et d’ambition dans l’écriture, mais « Le Poulain » reste un bon divertissement. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
sur un scénario improbable et truffé d’invraisemblances , Alexandra fait ce qu'elle peut pour être crédible malgré son personnage d'un cynisme caricatural et peu crédible, face à Finnegan Oldfield, beaucoup trop falot. On y croit pas franchement et le film se déroule avec ennui, sans saveur, sans réelle surprise. dommage...
La présence de quelques bons comédiens comme Alexandra Lamy, délicieuse en communicante perverse, ne suffit pas à sauver ce navet franchouillard. Quelques sketches sont drôles, d'autres très mauvais, voire franchement ridicules, comme celui du politicien démoralisé qui reprend du poil de la bête quand on lui parle de "la France" avec des trémolos dans la voix. Le monde des politiciens n'est vu qu'au travers de quelques aspects anecdotiques déjà utilisés mille fois. De sorte que ce film est lisse, gentillet et politiquement ultra correct. Jamais il n'est pas fait allusion à la corruption et aux intérêts que servent ces politiciens, ceux des banquiers et capitalistes. On reste à la superficie des choses.
Moins théâtral qu’un Quai d’Orsay, moins cynique que La Conquête, cette comédie sur l’ascension par en politique d’un novice apporte un regard pas dénué de critique mais pas dépourvu non plus d’une certaine empathie ce qui est plus rare. Ses nombreuses punchlines qui font mouche et des interprétations très convaincantes en font un film plutôt agréable mais pas exceptionnel.
Un film gênant par son sujet et par le traitement qui en est fait: Le mépris des gens par des politiques (politiques que, d'ailleurs, le réalisateur ne semble pas porter dans son cœur). Ceci dit c'est très bien fait et, surtout, Alexandra LAMY y est éblouissante. A voir surtout pour elle.
Honnête comédie politique, nous présentant l'image du monde de requins et de manipulations qu'on se fait de la politique. Abordé sous l'angle d'un jeune assistant de la directrice de com' d'un candidat lors d'une campagne, on suit ici une partie des rouages d'une élection. Même si certains scènes restent assez exagérées (nous sommes ici devant un film, et non un documentaire) de plus pas toujours très drôle, le flm n'est pas déplaisant, à l'image d'Alexandra Lamy, excellente en garce manipulatrice.
Avec une mise en scène sans surprise et une photographie très conventionnelle, cette prétendue "Comédie" de Mathieu Sapin évoque les coulisses d'un parti politique en campagne pour les élections présidentielles. Il nous montre les magouilles, le jeu des alliances, les luttes internes, les coups bas et l'importance des "nègres" écrivant les discours. Le tout est parfaitement réaliste mais tout aussi désolant que inintéressant. A l'affiche, une bonne prestation de la pétillante Alexandra Lamy, une composition honorable de Finnegan Oldfield (le poulain) et la présence rafraîchissante de Philippe Katerine.
Difficile de ne pas penser à « Quai d’Orsay » (2013) en voyant « Le Poulain ». Pourtant, ce premier film de Mathieu Sapin est plus âpre et moins dans le second degré. Cette campagne présidentielle fictive se laisse suivre sans déplaisir – certains dialogues sont même assez fins - mais laissera moins de souvenirs que des films plus engagés comme « Féroce » (2002) ou « Président » (2006). La faute peut-être à une mise en scène très pauvre, digne d’un simple téléfilm, ou à un scénario manquant de profondeur et de scènes marquantes ?
Monté comme une satire du monde politique français, "Le poulain" dépeint avec humour le noyau d'une élection et son art de fabriquer du vent avec conviction. A ce petit jeu, Alexandra Lamy excelle avec un rôle à contre-emploi - preuve qu'elle peut jouer autre chose que l'actrice populaire du lundi soir. Ce qui est toujours intéressant, c'est de s'immerger dans cet envers du décor qui donne matière à un film remplit de phéromone (dixit le succulent Philippe Katerine). Malheureusement, le récit se bride sur la seconde moitié du film comme si il était une anaphore de la politique : captivante mais décevante.
Agréable divertissement sur fond politique (sur lequel il n'y a pas trop besoin de s'attarder - mon propos restera en dehors...). Il met en valeur deux rôles excellents que sont le jeune Arnaud (Finnegan Oldfield) et la formidable Agnès ( Alexandra Lamy). Le premier parce que c'est la découverte du monde si particulier des alliances politiques. Sa naïveté se transforme petit à petit en technique, car il apprend vite. En effet aux côtés d'une Alexandra Lamy rayonnante, , bulldozer ou couteau Suisse des magouilles ou petits arrangements. Les dialogues font mouche, et cette tranche de campagne se laisse suivre avec facilité et amusement. Bien soutenue par certains rôles secondaires (Philippe Katerine, ou Valérie KarsentI), elle manque cependant de profondeur pour être convaincante. Prometteur pour Mathieu Sapin !! **
Le premier long-métrage de Mathieu Sapin, sorti en 2018, n’est pas franchement mauvais mais il ressemble à un plat de cassoulet qui serait servi sans un seul flageolet. C’est-à-dire qu’il manque la substance essentielle. L’histoire nous plonge dans les coulisses d’une direction de cabinet d’un candidat à la présidentielle. De la chargée de communication aux dents longues (Alexandra Lamy) au jeune stagiaire (le peu crédible Finnegan Oldfield), le récit brosse une galerie de personnages au plus proche du pouvoir. Malheureusement, le scénario tourne en rond ce qui entraîne de nombreuses longueurs. L’humour est téléphoné et comme l’investigation politique demeure superficielle, on finit par s’ennuyer. Bref, une comédie fade malgré son potentiel évident.
Film politique caricatural qui manque clairement de mordant. Alexandra lamy est intéressante dans ce rôle, tout le contraire de F.Oldfield que je trouve toujours aussi plat dans ses prestations.
Je n’ai pas accroché avec ce film qui n’arrive pas à prendre les dimensions de ce qu’il veut nous vendre. On est balancé en pleine campagne présidentielle mais pourtant l’histoire est assez plate en rebondissement. Alors qu’on devrait ressentir de la tension et des événements inattendus, le rythme est plutôt pépère. Sur l’instant, ce n’est pas désagréable à suivre car il y a un déroulement sans accrochage, mais voilà cela rend le scénario trop prévisible. Il y a un manque de surprise et on obtient un ensemble est trop fade. Un peu à l’image d’Arnaud joué par Finnegan Oldfield. J’avais déjà trouvé que son personnage dans MARVIN OU LA BELLE EDUCATION était assez pauvre. Il faut croire que je n’accroche pas avec son jeu. Cela était d’autant plus flagrant qu’Alexandra Lamy brille de mille feux. Ce rôle autoritaire m’a rappelé ses engueulades dans UN GARS, UNE FILLE. Ces deux personnages seront à l’image du milieu politique, certaines personnes font leur place en silence, alors que d’autre, avec leur grand sabot. Mais au final, les deux seront à l’image de cet univers : ingrats. Tout cela est décrit de manière assez réaliste avec des petites allusions à la politique française. Le ton utilisé pour nous montrer cela reste quand même assez gentil par rapport à ce que doit être la réalité. La présence (discrète) de Philippe Katerine par exemple apporte un côté comique. Après, on ne comprend pas vraiment ce que fait Arnaud ici. L’introduction est rapide et manque totalement de logique. Il débarque de nulle part, n’aime pas la politique, on le prend, on le traite mal, mais il reste… LE POULAIN est pour moi une déception car il est trop léger sans pour autant réussir à être drôle.