Silence radio ou mort assurée : la survie version ASMR hardcore
Dans Sans un bruit, on a des extraterrestres qui n'ont clairement pas fait la paix avec le bruit. Sérieux, ces bestioles sont plus susceptibles qu’un militant vegan au McDo. Tu fais tomber une fourchette, et bam ! ils te pulvérisent avant même que t'aies pu ramasser tes céréales. Bref, si t’as un gosse qui aime jouer avec des casseroles, c’est foutu pour toi. L'idée est simple : tout le monde doit la fermer, sinon c’est l’apocalypse. Niveau tension, t'es en PLS dès le début, genre Dark Souls mais version chuchotements.
Fini les dialogues stylés façon Pulp Fiction, ici, tout se passe en mode charades version hardcore. La famille communique en langue des signes, et là tu te dis que t'aurais dû bosser ton alphabet des sourds en classe, parce que si ça t’arrive, t'es mort. Le truc cool, c'est que ça rajoute une tension de malade, chaque son devient ton pire ennemi. Un éternuement ? Game over. Et crois-moi, quand t'as des mômes dans le coup, l’angoisse est multipliée par mille. Ils peuvent pas s’empêcher de faire du bruit ces petits monstres.
Emily Blunt gère son rôle à la perfection, et là, oublie la nana fragile qu’on a l’habitude de voir dans les films à l’eau de rose. Non, là elle est en mode survival, prête à accoucher dans le silence total avec des créatures de l’espace prêtes à lui arracher la tête. Pas d’épidurale, pas de cris, juste des larmes de terreur et une détermination que même John McClane pourrait envier. John Krasinski est là aussi, mais soyons honnêtes, c’est Emily qui vole la vedette.
Sans un bruit n’est pas là pour réinventer le cinéma d’horreur, mais il t’attrape dès les premières minutes et ne te lâche plus. C’est comme regarder une vidéo YouTube en plein volume la nuit quand tu veux pas réveiller tes parents, mais en version apocalyptique. Les créatures sont violentes et ne te laissent aucune chance. C’est un peu comme si t’avais fait un faux pas dans Among Us, mais sans la possibilité de te rattraper. Tu te sens tendu du début à la fin, chaque bruit étant potentiellement le dernier.
Et évidemment, on termine avec un cliffhanger, parce que sinon, ce serait trop simple. Juste quand tu crois que tout va se calmer, t'as un twist qui te donne envie de hurler. Mais non, pas de hurlements ici, sauf si tu veux finir en charpie. Krasinski te laisse en plein stress, la gorge serrée, et t’as plus qu’une envie : la suite, bordel !
Sans un bruit, c’est l’horreur à l’état pur, où chaque bruit peut te foutre en l’air. Tension maximale, créatures flippantes, et des scènes de survie qui te laissent sans voix (littéralement). Si t’aimes les films où tu passes ton temps à serrer les fesses à chaque son, fonce. Mais attention, ici, on rigole pas : un seul bruit, et c’est le game over.
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