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Clémentine K.
Un film dont le thème n’est pas original étant en vogue, mais dont les circonstances, elles, sortent de l’ordinaire. Un thriller qui nous fait réellement nous enfoncer dans le siège. Un début un peu lent et dont le silence surprend car ce n’est pas habituel, mais au final l’effet est bien là et réussi.
Audrey L
Une belle surprise de film d'horreur davantage tourné sur l'ambiance glauque (et silencieuse) que sur des sursauts incessants sans intérêts que nous offrent la plupart des films horrifiques actuels. Le silence devient vite pesant, et l'on s'entend même souvent hurler (intérieurement) : "Tais-toi !" (en version courtoise), on peut dire que la mise en scène est réussie. John Krasinski (notre cher Jim mal peigné de The Office) a fait du chemin, et nous présente un troisième film réalisé vraiment propre sur le décor, les musiques, les dialogues (en langage des signes) et surtout un excellent jeu d'acteurs (on s'attache très vite à cette famille soudée dans une situation monstrueuse...). Seule la fin m'a déçue :
spoiler:
le sacrifice du père pour sauver ses enfants
nous promet son absence s'il y a un "Sans un bruit 2" (déjà en pourparlers, succès de celui-ci oblige), ce qui est beaucoup moins intéressant (un personnage fort et émouvant comme celui-ci nous manquera à coup sûr), de même que spoiler: le coup de fusil en pleine poire de la créature nous fait dire que, s'ils sont tués en une balle, les forces armées sont vraiment des tocards ici...
Et on aimerait voir le combat épique effleuré dans les dernières secondes, mais il est réservé à la potentielle suite, qui intéresse d'autant moins que spoiler: Krasinski
n'y sera pas, et que l'effet de surprise sera passé tout comme l'originalité du scénario. Dernier reproche : les facilités narratives et les incohérences (on ne comprend pas bien pourquoi les enfants s'embêtent à faire du feu pour être vus alors qu'ils ont une lampe torche...). Néanmoins, les situations effrayantes s'enchaînent sans longueur et avec intelligence ( spoiler: avoir fait une petite fille sourde avec la créature qui approche par derrière, l'accouchement catastrophique, le monstre qui plonge sous l'eau dans laquelle la mère a les jambes
...). Il rappelle à coup sûr les anciens films d'horreur (dont le couple d'acteurs est d'ailleurs fan), et franchement ça n'est pas plus mal car il devient plus mature que la flopée de films d'horreur pour ados qui veulent sursauter en mangeant du popcorn (dans le cinéma où il a été vu, le popcorn était remplacé par des chamallows pour ne pas faire le moindre bruit, et la salle entière a été d'un silence exemplaire tout le film. Un régal). John Krasinski signe un film par moments maladroit, mais follement entraînant, intelligent et même (soyons fous) émouvant. Un film basé sur l'ambiance angoissante à l'ancienne, une réussite.
nous promet son absence s'il y a un "Sans un bruit 2" (déjà en pourparlers, succès de celui-ci oblige), ce qui est beaucoup moins intéressant (un personnage fort et émouvant comme celui-ci nous manquera à coup sûr), de même que spoiler: le coup de fusil en pleine poire de la créature nous fait dire que, s'ils sont tués en une balle, les forces armées sont vraiment des tocards ici...
Et on aimerait voir le combat épique effleuré dans les dernières secondes, mais il est réservé à la potentielle suite, qui intéresse d'autant moins que spoiler: Krasinski
n'y sera pas, et que l'effet de surprise sera passé tout comme l'originalité du scénario. Dernier reproche : les facilités narratives et les incohérences (on ne comprend pas bien pourquoi les enfants s'embêtent à faire du feu pour être vus alors qu'ils ont une lampe torche...). Néanmoins, les situations effrayantes s'enchaînent sans longueur et avec intelligence ( spoiler: avoir fait une petite fille sourde avec la créature qui approche par derrière, l'accouchement catastrophique, le monstre qui plonge sous l'eau dans laquelle la mère a les jambes
...). Il rappelle à coup sûr les anciens films d'horreur (dont le couple d'acteurs est d'ailleurs fan), et franchement ça n'est pas plus mal car il devient plus mature que la flopée de films d'horreur pour ados qui veulent sursauter en mangeant du popcorn (dans le cinéma où il a été vu, le popcorn était remplacé par des chamallows pour ne pas faire le moindre bruit, et la salle entière a été d'un silence exemplaire tout le film. Un régal). John Krasinski signe un film par moments maladroit, mais follement entraînant, intelligent et même (soyons fous) émouvant. Un film basé sur l'ambiance angoissante à l'ancienne, une réussite.
Une belle expérience! Étant un grand adepte du genre post-apocalyptique, ce film d'épouvante m'a rapidement attiré et je suis vraiment content de l'avoir vu. Si on peut relever quelques flagrantes incohérences ou facilités scénaristiques permettant d'amplifier l'intention du spectateur, ce qui fait que le film n'est pas parfait à mon sens, "Sans un bruit" est très sympathique et j'ai passé un super moment. C'est ultra captivant, on ne voit clairement pas le temps passé et on est collé au fond de son siège pendant du début à la fin. John Krasinski montre une maîtrise brillante pour son premier film dans le genre horrifique. Son personnage ainsi que celui d'Emily Blunt (ils sont d'ailleurs en couple dans la vraie vie) sont très bons et ils aident à contribuer au côté réaliste face aux événements du film. La manière de vivre des personnages est assez crédible pour s’adapter à ce mode de vie où il ne faut pas faire de bruit sauf si on veut mourir dans la minute qui suit. Il y a surtout un gros travail sur le son et c'est surement la plus grosse force du film et ce qui fait sa personnalité. Le moindre bruit va venir capter le spectateur et cela va en même temps nous aider à nous mettre à la place des personnages. La bande son de Marco Beltrami ("Logan") est parfaite je trouve pour amplifier la tension. L'ambiance est aussi remarquable, et le film m'a, à ce titre, fait penser à "Je suis une Légende". Tout ce travail sur le son va permettre une énorme immersion chez le spectateur. Au passage, il y a aussi les décors qui m'ont rappelés "The Walking Dead" et c'est plutôt cool. J'ai également été agréablement surpris par le fait que je ne m'attendais pas à voir les créatures dans autant de scènes, sachant que je les trouve, en plus, très bien faites du point de vue des effets spéciaux et visuels, malgré le budget modeste du long métrage. Bref, je suis pressé de voir la suite, car oui un second opus est prévu suite aux scores au box-office qui marque déjà le film comme l'un des plus gros succès surprises du cinéma de 2018.
Jolie surprise et réussite. John Krasinski réussit son passage derrière la caméra avec une vraie maitrise du genre, des scènes flippantes, un ton et un style visuel originaux. Des maladresses et facilités scénaristiques
spoiler:
- pourquoi sacrifier le paternel dans une émotion surfaite? -
. Il y a même des pics de stress dantesques spoiler: (scène de l'accouchement hallucinante - culte déjà !)
.
N'en déplaise à certaines critiques, pas besoin de savoir le pourquoi du comment de l'arrivée de ces bestioles (visuellement aussi parfaites). On entre au contraire dans le vif su sujet. On devine et cela suffit. Le rythme peut déstabiliser au début avec un silence presque pesant. On se demande ce que cela peut donner sur 1h30 ? L'originalité vient de là en partie : traiter les sons autrement, jouer sur les lumières, les couleurs, les souffles, les chuchotements. C'est parfaitement rendu. La musique est présente quand il le faut. La partition est bonne.
Les acteurs sont tous géniaux avec bien sur Emily Blunt, époustouflante de douceur et force pour faire survivre ses enfants, y compris celui à naitre. Car c'est avant tout un film sur l'amour filial, le sens du sacrifice et l'importance des liens plus que sa vie même. Cela donne des scènes puissantes ou parfois maladroites, assez sentimentales.
Les enfants sont eux aussi formidables. On vibre réellement avec cette famille. Le script tient la route et la distance. Enfin une durée raisonnable qui va droit à l'essentiel spoiler: (petit bémol sur la mise en route, avec la "présentation" du quotidien, après la scène d'introduction juste horrible)
.
Un bon petit film d'horreur sans esbroufe ni trop d'hémoglobine. Un vrai film à sensation réfléchi, qui prend le temps tout en accélérant au bon moment, qui prend en compte les personnages en traitant de leurs valeurs et de leur amour. N'en déplaise encore à pas mal de critiques de "base" parfois, pas besoin de toujours voir des films d'horreur remplis de scènes violentes pour être violentes, sans idées, ni potentiel artistique. Et si on pouvait oser avoir peur en pleurant et réfléchissant sur le sens de la vie ?
. Il y a même des pics de stress dantesques spoiler: (scène de l'accouchement hallucinante - culte déjà !)
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N'en déplaise à certaines critiques, pas besoin de savoir le pourquoi du comment de l'arrivée de ces bestioles (visuellement aussi parfaites). On entre au contraire dans le vif su sujet. On devine et cela suffit. Le rythme peut déstabiliser au début avec un silence presque pesant. On se demande ce que cela peut donner sur 1h30 ? L'originalité vient de là en partie : traiter les sons autrement, jouer sur les lumières, les couleurs, les souffles, les chuchotements. C'est parfaitement rendu. La musique est présente quand il le faut. La partition est bonne.
Les acteurs sont tous géniaux avec bien sur Emily Blunt, époustouflante de douceur et force pour faire survivre ses enfants, y compris celui à naitre. Car c'est avant tout un film sur l'amour filial, le sens du sacrifice et l'importance des liens plus que sa vie même. Cela donne des scènes puissantes ou parfois maladroites, assez sentimentales.
Les enfants sont eux aussi formidables. On vibre réellement avec cette famille. Le script tient la route et la distance. Enfin une durée raisonnable qui va droit à l'essentiel spoiler: (petit bémol sur la mise en route, avec la "présentation" du quotidien, après la scène d'introduction juste horrible)
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Un bon petit film d'horreur sans esbroufe ni trop d'hémoglobine. Un vrai film à sensation réfléchi, qui prend le temps tout en accélérant au bon moment, qui prend en compte les personnages en traitant de leurs valeurs et de leur amour. N'en déplaise encore à pas mal de critiques de "base" parfois, pas besoin de toujours voir des films d'horreur remplis de scènes violentes pour être violentes, sans idées, ni potentiel artistique. Et si on pouvait oser avoir peur en pleurant et réfléchissant sur le sens de la vie ?
Sans un bruit et plus un film plus angoissant que gore; une ambiance pesante, stressante, sans dialogue, et nuancée et rythmé plus pas des bruits des silneces des soufles, des expressions des visages, que par une musique dosée. Un mélange de Walking Dead et des films post apocalyptiques une idée originale un thriller efficace, des effets spéciaux réussis.;
je n'avais pas vu de bande annonce préférant me préserver l'effet de surprise, et j'ai bien fait, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, j'ai été impressionnée, angoissée. ctotché au siège en haleine du début à la fin, avec de scènes marquantes, au paroxisme de la tension du stress, on en a le souffle coupé. C'est extrêmement bien interpété, autant par les adultes que les enfants. c'est surprenant et prenant du début à la fin. flippant et réussi;
je n'avais pas vu de bande annonce préférant me préserver l'effet de surprise, et j'ai bien fait, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, j'ai été impressionnée, angoissée. ctotché au siège en haleine du début à la fin, avec de scènes marquantes, au paroxisme de la tension du stress, on en a le souffle coupé. C'est extrêmement bien interpété, autant par les adultes que les enfants. c'est surprenant et prenant du début à la fin. flippant et réussi;
Chapeau pour ce film, un peu sur le fond de la guerre des mondes, mais en beaucoup plus effrayant ! La tension et la surprise sont incessantes tout le long du film. Vraiment excellent.
Paris risqué de proposé un film avec quasiment aucune parole , aucun dialogue et pourtant celui ci va au bout de son idée et l'exploite parfaitement ! ça dégage une ambiance et une tension indescriptible ! les moindres bruits sont accentués et les apparitions de ces créatures mortellement agressif au moindre son sont réussis . Les acteurs sont au top un très bon film à voir dans de bonnes conditions 16/20
Si j'avoue avoir été un peu déçu par le dernier acte et notamment de la dernière séquence du film, "Sans un bruit" m'a tout de même fait passer un excellent moment de cinéma. L'histoire assez ambitieuse est vraiment très novatrice, la mise en scène comporte beaucoup de suspense et de scènes flippantes
spoiler:
(la séquence de l'accouchement dans la baignoire est une très belle preuve)
, les effets spéciaux sont réussi et le casting est franchement à la hauteur des attentes. Mention spéciale d'ailleurs concernant la performance tout en justesse d'Emily Blunt.
, les effets spéciaux sont réussi et le casting est franchement à la hauteur des attentes. Mention spéciale d'ailleurs concernant la performance tout en justesse d'Emily Blunt.
Plus connu pour ses rôles comiques et plus particulièrement pour son personnage de Jim Halpert dans la série "The Office", John Krasinski revient pourtant derrière la caméra pour nous offrir un film d'horreur original et soutenu, aussi déstabilisant que puissamment maitrisé. S'octroyant le rôle principal en compagnie de sa femme Emily Blunt, l'acteur-réalisateur nous entraine dans un monde légèrement post-apocalyptique où seules quelques photos et des décors désolés nous font comprendre l'atmosphère : des créatures ont décimé la population, des créatures aveugles et extrêmement rapides qui ne se basent que sur le bruit pour attaquer et faucher leurs proies. Nous suivons ainsi comment la petite famille lambda du film va tenter de survivre à travers moult stratagèmes muets, en commençant par utiliser le langage des signes. Sans un bruit est donc un film quasi-muet qui ne flanche jamais sur son concept, le tient du début à la fin et arrive ainsi à nous garder en haleine plus 1h30 durant. Un exploit pour Krasinski qui, au-delà d'un sujet maitrisé, d'une mise en scène impeccable et de moments forts glaçants, nous livre lui et ses comparses une interprétation bluffante. Grosse surprise de cette année 2018 mais surtout grosse surprise de la dernière décennie en matière d'originalité, Sans un bruit nous prouve que le cinéma de genre en a encore sous le capot pour nous impressionner.
Précieux est le silence dans notre quotidien assourdissant. Mais, dans cette nouvelle mise en image des conséquences apocalyptiques d'un débarquement extra-terrestres, il est devenu vital.
John Krasinski maîtrise pleinement son sujet dès la scène d'introduction de son film et il en sera ainsi jusqu'au point de non-retour lorsque la menace se précise enfin sur cet endroit pas si paisible que cela.
Le son du silence
Avec une mise en scène faisant la part belle au mutisme, le réalisateur/acteur et mari à la ville d'Emily Blunt s'applique d'abord à créer une véritable atmosphère en jouant avec tout ce qu'implique la nouvelle situation de cette famille survivante. L'absence de bruit est primordiale, on le comprend très vite, et même si la menace n'a pas encore de forme, le début est d'une efficacité sans faille et sans concession pour nous dépeindre les enjeux de cette nouvelle vie. L'événement qui survient permet de mettre le film sur les rails de ce qu'il sera vraiment, et il est à saluer pour ça, un pur moment de stress et de tension.
Mais chuuuuuuuttttteuuuuuux
L'énorme point positif qui occultera presque l'ensemble des petites coquilles que compte le film, c'est la mise à rude épreuve de vos nerfs pour peu que vous vous laissiez emporter par la peur communicative qu'inspire à nos héros ordinaires cette menace impitoyable. Éprouvant à mesure que l'étau dans lequel se débattent les personnages se resserre, le film provoque de véritable pics de nervosité. Il joue avec justesse sur l'attente oppressante provoquée par l'immobilisme, l'attention portée à chaque geste et, la lenteur nécessaire à la survie de chacun de membres de cette famille, attachante car soudée malgré les non-dits. Une latence décidément bienvenue qui rappelle Don't breathe sorti il y a deux ans.
Et dans ce jeu du chat et de la souris au ralenti, même si certaines choses manquent de subtilité et nous interpellent sur l'absence de discernement des personnages qui ont pourtant réussi à survivre jusque là (l'accès aux piles, le clou de Tchekhov), il ne s'agit finalement que d'incohérences pardonnables car nécessaires à la montée en puissance de cette tension presque palpable.
Certes, la subtilité initiale s'estompe avec la présence grandissante de la bande son et quelques jump scare à mon sens inutiles qui ramène le film vers les ficelles plus conventionnelles du genre jusqu'à une fin bien trop aguicheuse mais pour autant, malgré ces quelques défauts, A quiet place mérite amplement le détour tant le contrat est rempli.
Un agréable moment passé à me demander qui sortirait vivant de cette confrontation dans lequel les relations parents-enfants sont malmenées par l'absence totale de parole et la difficulté à communiquer dans les vestiges d'une société dystopique où le bruit est votre pire ennemi.
John Krasinski maîtrise pleinement son sujet dès la scène d'introduction de son film et il en sera ainsi jusqu'au point de non-retour lorsque la menace se précise enfin sur cet endroit pas si paisible que cela.
Le son du silence
Avec une mise en scène faisant la part belle au mutisme, le réalisateur/acteur et mari à la ville d'Emily Blunt s'applique d'abord à créer une véritable atmosphère en jouant avec tout ce qu'implique la nouvelle situation de cette famille survivante. L'absence de bruit est primordiale, on le comprend très vite, et même si la menace n'a pas encore de forme, le début est d'une efficacité sans faille et sans concession pour nous dépeindre les enjeux de cette nouvelle vie. L'événement qui survient permet de mettre le film sur les rails de ce qu'il sera vraiment, et il est à saluer pour ça, un pur moment de stress et de tension.
Mais chuuuuuuuttttteuuuuuux
L'énorme point positif qui occultera presque l'ensemble des petites coquilles que compte le film, c'est la mise à rude épreuve de vos nerfs pour peu que vous vous laissiez emporter par la peur communicative qu'inspire à nos héros ordinaires cette menace impitoyable. Éprouvant à mesure que l'étau dans lequel se débattent les personnages se resserre, le film provoque de véritable pics de nervosité. Il joue avec justesse sur l'attente oppressante provoquée par l'immobilisme, l'attention portée à chaque geste et, la lenteur nécessaire à la survie de chacun de membres de cette famille, attachante car soudée malgré les non-dits. Une latence décidément bienvenue qui rappelle Don't breathe sorti il y a deux ans.
Et dans ce jeu du chat et de la souris au ralenti, même si certaines choses manquent de subtilité et nous interpellent sur l'absence de discernement des personnages qui ont pourtant réussi à survivre jusque là (l'accès aux piles, le clou de Tchekhov), il ne s'agit finalement que d'incohérences pardonnables car nécessaires à la montée en puissance de cette tension presque palpable.
Certes, la subtilité initiale s'estompe avec la présence grandissante de la bande son et quelques jump scare à mon sens inutiles qui ramène le film vers les ficelles plus conventionnelles du genre jusqu'à une fin bien trop aguicheuse mais pour autant, malgré ces quelques défauts, A quiet place mérite amplement le détour tant le contrat est rempli.
Un agréable moment passé à me demander qui sortirait vivant de cette confrontation dans lequel les relations parents-enfants sont malmenées par l'absence totale de parole et la difficulté à communiquer dans les vestiges d'une société dystopique où le bruit est votre pire ennemi.
Napoléon
Une histoire qui innove, originale mais qui conserve tout de même certains codes du genre. L'ambiance est particulièrement oppressante avec quelques moments assez effrayants.
Lourd!!!!!!! Ce film est juste énorme je suis conquis et complètement fan. Scénario magique et qui fonctionne bien. Tout est présent dans ce film: amour, action, drame, peur, stresse effets spéciaux. Ce film figure parmi les films de l'année à voir absolument.
Absolument envoûtant et flippant. Le jeu des acteurs est excellent et le suspense est tel que l’on est totalement immergé dans le film. On s’imagine être à la place des personnages et à se demander comment nous nous ferions pour nous en sortir. Une belle surprise.
Yves G.
Dans un futur post-apocalyptique l'humanité a été quasiment détruite par des créatures mystérieuses, dont l'ouïe ultra-sensible permet de détecter le moindre bruit et dont la motricité et la force ne laissent à leurs proies aucun sursis.
La famille Abbott a réussi à survivre, sans faire un bruit, à force d'inventivité. Mais l'équilibre qu'ils ont patiemment construit dans leur maison est menacé par la grossesse d'Evelyn et l'arrivée au monde d'un bébé forcément bruyant.
"Sans un bruit" a fait un triomphe aux États-Unis. Triomphe mérité tant ce film est un chef d’œuvre qui m'a cloué (retenez ce verbe) à mon fauteuil de la première à la dernière minute, moi que pourtant terrifient les films d'horreur.
"Sans un bruit" n'est pas seulement un film d'horreur avec des grosses bestioles terrifiantes - façon "Alien" - jouant au chat et à la souris avec d'innocentes victimes. C'est un film d'horreur post-apocalyptique familial et intelligent.
Un film post-apocalyptique. L'adjectif est à la mode. Il est devenu un genre à part entière, dans la littérature puis au cinéma ("Je suis une légende", "World War Z", "L'Aveuglement", "Le Transperceneige", "Walking Dead", "La Route"...). Et c'est tant mieux. J'adore les interrogations que suscite le postulat de départ : que se passerait-il dans un monde détruit dans sa quasi-totalité ? quel sens métaphysique y conserverait le combat à mort que doit délivrer une poignée d'humains résilients pour survivre ? "La Route" de Cormac MacCarthy est, à cet égard, l'un de mes romans préférés, d'autant plus terrible qu'un père et son fils ne sont pas menacés par je-ne-sais-quelle violence surnaturelle mais par la dureté des éléments et la cruauté égoïste des autres survivants.
Comme le livre de MacCarthy - et le film de John Hillcoat - "Sans un bruit" interroge le lien familial. Un lien familial mis à mal, dès les premières images du film, par un drame terrible dont on ne dira mot, mais qui nous souffle et nous glace. Sans qu'un seul mot soit prononcé, A quiet place nous fait comprendre l'amour immense qui unit Lee, Evelyn et leurs enfants. La circonstance que le couple Abbott soit interprété par John Krasinski et Emily Blunt (ah... Emily ... soupirs enamourés), unis à la ville, n'est pas sans impact. On frise parfois l'indigestion familialiste très US ; mais on n'y succombe pas.
Enfin, et c'est le plus important, "Sans un bruit" est un film intelligent. S'il parle à notre cœur en mettant en scène une famille aimante, il parle tout autant à notre intelligence avec ce père bricoleur prêt à tout pour sauver sa famille, cette mère enceinte dont le courage impressionnant au moment d'accoucher dans les pires circonstances nous cloue à notre fauteuil (encore ? y aurait-il une subtile allusion ?) et cette fille futée qui saura faire de sa surdité un atout paradoxal pour combattre des créatures hyperacousiques. Pas facile a priori de raconter l'histoire sans paroles d'une famille condamnée au silence pour survivre. Le scénario aurait pu faire du surplace. Il n'en est rien.
La famille Abbott a réussi à survivre, sans faire un bruit, à force d'inventivité. Mais l'équilibre qu'ils ont patiemment construit dans leur maison est menacé par la grossesse d'Evelyn et l'arrivée au monde d'un bébé forcément bruyant.
"Sans un bruit" a fait un triomphe aux États-Unis. Triomphe mérité tant ce film est un chef d’œuvre qui m'a cloué (retenez ce verbe) à mon fauteuil de la première à la dernière minute, moi que pourtant terrifient les films d'horreur.
"Sans un bruit" n'est pas seulement un film d'horreur avec des grosses bestioles terrifiantes - façon "Alien" - jouant au chat et à la souris avec d'innocentes victimes. C'est un film d'horreur post-apocalyptique familial et intelligent.
Un film post-apocalyptique. L'adjectif est à la mode. Il est devenu un genre à part entière, dans la littérature puis au cinéma ("Je suis une légende", "World War Z", "L'Aveuglement", "Le Transperceneige", "Walking Dead", "La Route"...). Et c'est tant mieux. J'adore les interrogations que suscite le postulat de départ : que se passerait-il dans un monde détruit dans sa quasi-totalité ? quel sens métaphysique y conserverait le combat à mort que doit délivrer une poignée d'humains résilients pour survivre ? "La Route" de Cormac MacCarthy est, à cet égard, l'un de mes romans préférés, d'autant plus terrible qu'un père et son fils ne sont pas menacés par je-ne-sais-quelle violence surnaturelle mais par la dureté des éléments et la cruauté égoïste des autres survivants.
Comme le livre de MacCarthy - et le film de John Hillcoat - "Sans un bruit" interroge le lien familial. Un lien familial mis à mal, dès les premières images du film, par un drame terrible dont on ne dira mot, mais qui nous souffle et nous glace. Sans qu'un seul mot soit prononcé, A quiet place nous fait comprendre l'amour immense qui unit Lee, Evelyn et leurs enfants. La circonstance que le couple Abbott soit interprété par John Krasinski et Emily Blunt (ah... Emily ... soupirs enamourés), unis à la ville, n'est pas sans impact. On frise parfois l'indigestion familialiste très US ; mais on n'y succombe pas.
Enfin, et c'est le plus important, "Sans un bruit" est un film intelligent. S'il parle à notre cœur en mettant en scène une famille aimante, il parle tout autant à notre intelligence avec ce père bricoleur prêt à tout pour sauver sa famille, cette mère enceinte dont le courage impressionnant au moment d'accoucher dans les pires circonstances nous cloue à notre fauteuil (encore ? y aurait-il une subtile allusion ?) et cette fille futée qui saura faire de sa surdité un atout paradoxal pour combattre des créatures hyperacousiques. Pas facile a priori de raconter l'histoire sans paroles d'une famille condamnée au silence pour survivre. Le scénario aurait pu faire du surplace. Il n'en est rien.
A condition d'accepter sans rechigner le postulat de base (des créatures monstrueuses qui tuent quand elles entendent du bruit) ce film est extrêmement efficace, jouant avec nos nerfs et faisant rapidement et presque sans arrêt monter l'adrénaline... Ceux qui aiment avoir peur seront comblés. Ce film est très réussi et de plus il sort des sentiers battus.
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