Derniers Avis : Sans un bruit - Page 22

J'ai aimé car largement différent de tous les aures films il se démarque vraiment dans le sens où justement comme dans les 3/4 des films la bande sonore créee le suspens ainsi que la musique les bruits etc et là il s'est mis un vrai challenge en vous tenant en haleine avec le silence , l'idée est originale et on demande qu'à voir la suite. On en redemande !

Une première partie qui m'a plongé dans une ambiance rare au cinéma : un film silencieux sans être muet.
On partage la vie de cette famille dans un silence quasi total, on admire les ingéniosités mises en place pour vivre sous cette occupation silencieuse.
Bon, il y a toujours un élément ou 2 que hollywood a du mal à oublier de faire, qui est de faire passer un ou 2 personnages pour des cons au début du film, où l'un meurt et l'autre s'en veut...

La deuxième partie est beaucoup plus inégale...c'est la partie action.
On découvre les envahisseurs qui sont de magnifiques machines à tuer aveugles...mais qui,lorsqu'elles courent, ne se prennent jamais de troncs d'arbres et sont même capable de grimper...vous pensiez que les aveugles avaient besoin canne blanche et ne pouvaient pas faire les Yamakasi? que nenni.

Et je pose une question qui n'est pas un spoiler : combien de temps faut-il pour remplir une piscine avec un tuyaux d'arrosage?...réponse dans le film...
pour info, dans la vraie vie, vous auriez le temps de revoir plusieurs fois le film avant de vous baigner...

La magie hollywoodienne certainement.

Ce n'est pas la film de l'année mais il est pas mal. Déjà un point positif : on est directement plongé dans l'ambiance. Pas besoin d'attendre 1h pour comprendre.
L'idée est bonne mais le scénario est un peu light spoiler: les protagonistes doivent survivre face à ces créatures sans faire de bruit et ... c'est tout. Ils ne cherchent pas la cause ni d'autres survivants
.
On trouve quelques incohérences : spoiler: concernant les bruits par exemple, marcher même sans chaussures fait du bruit, attraper des affaires pour les ranger dans un sac aussi donc s'ils peuvent faire ça, pourquoi ne peuvent-ils pas chuchoter ? Ils ont toujours l'électricité dans un monde post apocalyptique, ....

A défaut de se montrer inoubliable, "Sans un bruit" est un bon film de genre, associant un minimum de considération au scénario en plus de son concept malin. En sous-main, le thème de la parentalité est bien traité. Ajoutons un casting solide, et cela en fait une oeuvre tout à fait recommandable.

C’est un film d’une grande intensité, où les émotions sont justes, honnêtes, transmises sans voix, avec le cœur et le regard des acteurs sublimes.

Le scénario est simple mais efficace. Dans la lignée des films d’horreur, le monstre est omniprésent malgré son absence, toute la narration repose sur ce qu’ils sont (des êtres dotés de capacités de perception auditive bien plus élevées que les nôtres). Nous rentrons dans le film directement dans le feu de l’action pour donner une unité à l’histoire. On entre face à un problème, on en sort avec la résolution et rien d’autre. spoiler: La découvert de la faiblesse des créatures clôt l’histoire, aucun intérêt de montrer la bataille qui en découle, cela casserait l’unité du film.
Le film est entier, rien n’est superflu.

On assiste à un survival assez classique avec des enfant naïfs qui se mettent en danger sans le savoir, qui apprennent à leur dépend et pour lesquels leurs parents sont prêts à tout pour les protéger jusqu’au sacrifice ultime. La tension grimpe jusqu’à l’opposition entre le monstre (atteint d’hyperacousie on pourrait dire et aveugle) et Regan (la jeune fille atteinte de surdité et, elle, bien voyante).

Pourquoi le son de Sans un bruit présente-t-il un intérêt ? Pourquoi est-il si différent ?

Déjà, beaucoup d’éléments narratifs reposent sur le son, ce qui en soit est assez rare :

– les monstres entendent nos bruits et se repèrent grâce à ça : c’est le point de départ du film

– les humains et toute être vivant font le moins de bruit possible

– un bruit fort couvre tous les autres plus faibles (fusée, coup de feu, cascade, etc), c’est le phénomène de masquage

– la transmission du signal sonore ou visuel brouille la perception des créatures

– la jeune Regan est sourde et rate des événements car elle ne les perçoit pas (le déclenchement de l’avion de son jeune frère ou encore la découverte de leur faiblesse grâce à son appareil

Le choix de faire ce film dans un silence construit est un acte audacieux qui a d’autant plus sa place dans un film d’horreur . . .

Lire la suite sur le blog : https://lepouvoirdessons.wordpress.com/2018/07/31/sans-un-bruit/
Bonne lecture !

C'est beau, soigné, très plaisant à regarder. Les acteurs sont convaincants, les monstres propres. Le scénario, qui tient sur une feuille A4, m'a un peu dégouté. Aucune introduction, les incohérences fusent, les personnages sont totalement idiots ("c'est des gosses" non c'est pas une excuse), et au final mais si l'idée et le concept sont bons, l'absence de paroles rend le film assez plat. En dehors des longueurs, la plupart des scènes d'actions et de tensions, même si elles sont très bonnes et bien foutues, sont totalement téléphonées.
Correct, on passe tout de même un bon moment.

De temps à autre, le cinéma de science-fiction nous offre une petite perle inattendue qui vient agréablement illuminer nos écrans. C'est tout à fait le cas de « Sans un bruit », que personne n'a vu venir et qui se révèle vite tout à fait passionnant. Bien que le scénario soit ultra classique, il est construit autour d'une excellente idée qui fait toute la différence. Cette fois, notre pauvre monde qui a déjà été ravagé un nombre incalculable de fois, est menacé par de vilaines bestioles qui ne supportent pas le bruit. Il faut donc être parfaitement silencieux, sous peine de se voir irrémédiablement (et très violemment) pulvérisé par ces extra-terrestres belliqueux. On comprend sans peine à quel point il peut devenir stressant, pour une famille avec des enfants, de se terrer dans une maison sans faire tomber la moindre fourchette... Du coup, le suspense est intense dès les premières minutes et ne fait qu'enfler au fur et à mesure que le danger approche, tapis dans l'ombre. Par contre les amateurs d'Audiard seront amèrement déçus... Ici, peu ou pas de dialogues... idéalement remplacés par la langue des signes, beaucoup moins bruyante ! Il faut juste espérer que les héros, par ailleurs très bien interprétés, ne soient pas sensibles au rhume des foins, sinon...

Bon film sans plus, scénario vu et revu, la fin toujours la même, aucune explication de l'histoire avant , après, ça tourne en rond, sans fond ni âme, pas de réel message, dommage...

J adore ce genre de film, le scénario est vraiment bien réussi, le concept en lui même est hyper original, je reste juste un petit peu sur ma fin mais ça change car ce film reste de la première à la dernière minute surprenant et imprévisible.

Vraiment déçue, ils ont voulu faire bien mais au final, ils en ont trop fait!
Je pense que la fin est bien, je pense que certaines choses comme spoiler: le sacrifice du père
sont essentielles pour que ça ne fasse pas trop "cucu" mais trop de choses arrivent trop vite, on se pose trop de questions et le film n'apporte pas de réponse, c'est dommage.

Alors je suis partagée entre l'envie de baffer les persos spoiler: laisser le petit de 4 ans en fin de peloton, rien de mieux pour le perdre, être enceinte quand on ne doit pas faire de bruit, fausse bonne idée, vivre dans une maison courant d'air avec les portes ouvertes et non près d'un cours d'eau vu que visiblement l'eau couvre les bruits humains etc...
et les féliciter pour certaines bonnes idées spoiler: la farine sur le sol, le sarcophage pour le bébé même si c'est un brin glauque, le changement de couleur des lampes pour alerter du danger etc...
. Il y a de bonnes choses, une bonne réa, les acteurs sont bons eux aussi, ça reste sympa a regarder et on se laisse prendre dans le film...qui se conclue de manière franchement brutale. Sérieux c'est quoi cette façon de terminer un film ? ensuite même si l'idée de départ est sympa, j'ai du mal a comprendre comment l'humanité en est arrivée la, la solution étant pourtant super évidente... Bref un film qui veut bien faire, qui se laisse suivre, mais avec pas mal de trucs pas logiques qui peuvent plomber la crédibilité si on réfléchi un peu trop.

On n'attendait pas franchement l'acteur John Krasinski derrière la caméra au vu du projet, mais il faut reconnaître que celui-ci s'en sort plutôt bien. Même s'il y a fort à parier que ce dernier a su s'encadrer de professionnels pour l'occasion (ce qui est tout à fait normal, d'ailleurs), le résultat est (presque) à la hauteur des espérances, notamment concernant l'univers visuel. C'est sombre, inquiétant, instaurant bien l'atmosphère de fin du monde qui touche le pays dû à un ennemi quasiment invisible. Il y a une vraie ambiance, le choix des décors, la façon assez classique mais précise de filmer participant pleinement à cette impression. Pourtant, je n'ai pas été vraiment emballé. Est-ce dû à un scénario solide mais manquant parfois un peu de densité, à des personnages convaincants sans être aussi attachants que prévu ? Ou bien est-ce l'univers sonore légèrement appuyé devenant parfois envahissant ? Je n'ai pas été aussi impliqué que je l'aurais souhaité, venant presque à sortir du récit de temps à autre. Maintenant, dans le genre série B soignée et plutôt maligne, « Sans un bruit » fait vraiment le job, avec des idées (la fille sourde-muette, pour n'en citer qu'une) et surtout de proposer une œuvre en 2018 où quasiment aucune parole (ou si peu) sont proposés : tour de force évidemment justifié par le concept du film, offrant au passage quelques scènes vraiment réussies, dont un dénouement ayant une certaine gueule, à l'image d'un dernier plan claquant méchamment. Sans doute pas la claque fantastique espérée, mais un des titres valant clairement le déplacement cette année.

Pas mauvais mais oubliable. L'ambiance est bonne, et les acteurs sont convaincants.
Et on voit les créatures bien comme il faut.

Mais bon, on ne sait pas le pourquoi du comment(à la rigueur ça passe).
Les personnages, sans être idiots commettent quelques erreurs grossière.
Et enfin, ce point faible...sérieusement, qui n' y avait pas pensé dès le début?

Pour l'absence de dialogues (remplacer par le langage des signes), cela ne m'a pas dérangé même si ça peut en rebuter plus d'un.
3/5

"Sans un bruit" aura été le succès surprise du box-office mondial de 2018. Plus de 300 millions de $ de recettes pour un budget inférieur à 20 millions de $. II est sûr que la Paramount a du se frotter les mains d'avoir laissé Michael Bay proposer la réalisation de ce projet dû à un duo de scénaristes (Scott Beck et Bryan Woods) venant de la télévision à John Krasinski son acteur de "13 Hours" (2016). spoiler: Sans doute le réalisateur/producteur madré, habitué à travailler avec la Blumhouse Production (la saga "American Nightmare", la saga"Ouija") dont la devise économique est de proposer le maximum d'effets avec le minimum de moyens, a t-il réussi à convaincre la Paramount que son propre cinéma fait de bruit et de fureur ne convenait pas à ce projet quasi muet, mais aussi que le renfort d'une star du rang d'Emily Blunt serait sans doute possible avec son mari à la réalisation
. Le pari a été gagné haut la main. La volonté de renouveler le genre horrifique s'exprime largement depuis maintenant une bonne quinzaine d'années à travers quelques petites sociétés de production qui doivent miser sur l'originalité pour se frayer un chemin à côté des blockbusters recyclant les comics Marvel. L'entreprise n'évite pas les emprunts aux codes traditionnels mais elle vise à les insérer dans un écrin qui bouscule les habitudes tout en n'abandonnant pas leur justification première qui est de donner le frisson. John Krasinski qui a réécrit en partie le scénario avec ses deux auteurs se positionne exactement dans ce créneau. Dans le contexte apocalyptique très en verve en ce début d'un XXIème siècle de tous les dangers pour la planète Terre et ses habitants rapidement exposé de manière classique (une ville désertée et dévastée et son supermarché ouvert à tous vents), une famille tente de survivre face à de terribles monstres invisibles qui surgissent au moindre son imperceptible qui les avertis d'une présence humaine. Comme c'est devenu la règle, les explications contextuelles qui pourraient créer une attente de la catastrophe chez le spectateur laissent la place à une immersion brutale dans un biotope inconnu et angoissant. Les moyens employés par Krasinski pour y parvenir sont certes un peu téléphonés mais relativement efficaces. Il faut ensuite passer sur une invraisemblance scénaristique majeure (comment imaginer l'arrivée d'un nouveau né alors que chacun marche sur la pointe des pieds et que les mots échangés se comptent sur les doigts de deux mains?) pour se laisser aller à suivre cette histoire bien dans la tradition américaine qui veut que la cellule familiale soit le bien le plus précieux pour lutter contre l'adversité. On mesure ici, les limites de cette recherche permanente de sujets au propos extrême qui génère des contradictions parfois difficiles à surmonter. Malgré cette réserve, la situation paroxystique extrême de "Sans un bruit" est parfaitement exploitée notamment grâce à la jeune Millicent Simmonds qui incarne la fille sourde muette (l'actrice est elle-même sourde) du couple, ajoutant encore à l'étrangeté de la situation par le fait que son handicap ajoute une dimension dramatique supplémentaire au drame qui se joue. Pour ce qui est d'Emily Blunt que dire d'autre que sa talentueuse présence cimente solidement l'ensemble de cette fratrie confrontée à l'indicible.

Moi qui crie facilement dans les films, je n'ai pas même osé là tant la pression du bruit qu'il ne faut pas faire est grande. Les paroles entendues sont presque même de trop, le film s'en serait passé, la densité de communication y est suffisamment bien présente. Étonnants trois les subterfuges pour garder le silence, c'est un film qui vaut le détour !