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Ykarpathakis157
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 16 décembre 2020
Au début de Woodshock nous voyons Theresa s'occuper d'une femme dont nous apprenons plus tard qu'elle est sa mère. Plus tard lorsque nous voyons la pièce vide nous comprenons que Theresa est en deuil de sa mère. Pendant ce temps nous faisons la connaissance de Nick le petit ami de Theresa et de Keith le collègue de Theresa au magasin de distribution de marijuana médicale. À ce stade nous sommes à 10-15 min. du film mais je ne vais pas en dire plus sur l'intrigue telle qu'elle est ce qui gâcherait votre expérience de spectateur il vous suffit de voir par vous-même comment tout cela se passe. La réalisation est bien faite et c'est tout pour les aspects positifs car dans l'ensemble le film est un je veux être un film d'art très lent mal écrit et qui évolue lentement vers une fin déprimante exagérée et déroutante avec peu ou pas de sens. Kirsten Dunst est une actrice formidable mais il n'y a absolument rien dans ce scénario qui lui permette de travailler...
Si je devais décrire ce film sous forme d'allégorie ce serait un joli gâteau exposé en vitrine, d'un glaçage lisse et immaculé avec quelques ornements délicats, et une fois dans l'assiette pour y plonger la cuillère on se rend compte que ce n'était qu'un objet de déco non comestible. Du vide de A à Z, pourtant le pitch annonçait une sorte de trip oppressant et fantasmé, on passe l'éponge de la lenteur de la première demi heure pour s'attendre à quelque chose de l'ordre du Répulsion de Polanski où Kirsten Dunst combattrait des formes invisibles relatives à sa névrose, mais rien ne vient. C'est marrant d'un sens parce que c'est aussi un peu comme ce pétard qu'elle fume et qui ne fait jamais effet, inévitablement une sensation de frustration, et tout ce que les réalisatrices ont à nous offrir ce sont des images qui raviront nos âmes de techniciens en colorimétrie, passion Instagram. On s'emmerde puissance 1000, les personnages ne s'engagent en rien,les thèmes de la mort et du regret s'enlisent dans une espèce de divagation nébuleuse, Dunst parait éteinte, bref c'est d'une fadeur assez hors normes, pour en plus se terminer sur une scène qui semble sortir tout droit d'une pub Yves Saint Laurent, plus ridicule tu meurs.