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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 septembre 2018
Un très très beau film (et très belles images) remplissant de poésie les allées du hangar vidées de leurs clients lors de la ronde de nuit isolante... Le tout est porté par de magnifiques acteurs, magnétiques, extrêmement attachants, et au jeu tout en finesse.
Ils tentent de vivre leur vie, (leurs amours..), et leur travail répétitif du mieux qu'ils peuvent malgré les difficultés politiques et sociales ambiantes, accentuées par la relativement récente réunification allemande, ((les gains) et les pertes de chacun face à ces grandes réadaptations nationales...) [Donc bien sûr qu'entre les lignes il y a un ancrage politique et social très palpable dans ce film, contrairement à ce que dit la critique négative sur ce site ! Ce n'est pas un film d'action non...] spoiler: Que va-t-il se passer lorsqu'un nouvel individu débarque avec sa vitalité et ses espoirs encore entiers dans ce hangar blafard ?
La bande son est choisie avec délicatesse et ne prend jamais toute la place de façon superflue.)
Un très bon film fait de petites touches, de regards, de silences qui met en valeur les " petites gens" et place l'amitié et la chaleur humaine au cœur des liens entre les personnages. Quelques longueurs ou scènes inutiles, comme la visite chez Marion, mais vite pardonnées par le jeu des acteurs et l'art de leur langage non verbal.
je voulais absolument voir ce film car l'acteur de transit m'avait époustouflée. La encore il joue à merveille le mec un peu perdu rêveur qui peut aussi dérangé. Mais le film est plat long lent on s'ennuie sans jamais s'émerveiller. Je me suis sentie déprimée par les vies menées par les personnages et étouffée par la routine. Donc peut être que pour ces deux émotions on peut dire que le film n'est pas si mal mais quand même j'étais très déçue...
.J'ai trouvé ce film touchant :par sa poésie suggestive,musicalement ,bien sûr avec le beau Danube bleu qui ouvre le ballet " en diables" .Comment te livrerais-je mon coeur ma chère Marion ?Semble dire notre manuntentionnaire empaqueté dans son passé de bad boy.Tatoué d'inhibition toute germaine.Saluons l'immense prestation de Rogowski comme celle de son formateur ,quels jeux!Une logistique pas si DHL que ça:)Die Hüller rayonne de taquineries en tragédie personnelle.
Je pense que ce film est révélateur des rapports hommes femmes comme des potins d'entreprise de cette chère république fédérale.Où le féminisme ne laisse pas toujours l'espace désiré à la drague masculine comprimé dans les corsets du féminisme.Gott,qu'il est bon d'être latin pour cela parfois:)Où les gens se repaissent en bien et en mal de potins...Evidemment en passant quatre ans sous ces cieux :on ne peut que sourire, dès lors qu'on retrouve ces éléments ,finalement typiques."Good Old Germany", comme diraient nos autochtones.
Très révélateur de cette ambiance "Ossi",est allemande.Stuber démontre par ces thèmes que c'est bien un gars du cru en exprimant le fatalisme ou la résignation.On est à L.E,Leipzig, pansant ces blessures de la réunification.Joli portrait de prolos ;mais aussi employés à tenir sous le coup de la morosité et le politiquement correct local.Mais finalement,tout cela finit par éclater pas comme on voudrait...A défaut de Mallorca all inclusive, on décryptera le sens du bruit de la mer sur les plages de l'entrepôt...C'est peut-être cela aussi la poésie du quotidien ou comment le sublimer.A voir absolument pour apprendre à relativiser et re-apprendre à s'émouvoir.Gratulierungen,félicitations Herr Stuber Regisseur.
Un supermarché façon Métro au Danemark. Tout est dans l'ambiance, les sons, les gestes. C'est une histoire simple joliment filmée, juste un peu trop longue pour moi.
Un petit bijou de film. Les acteurs sont merveilleux, les images originales et de grande qualité, la bande son très originale. Et l'on apprend, si besoin était, qu'il n'y a pas les problèmes de gens importants et ceux des gens moins importants, il y a LES problèmes. C'est fou comme on s'attache à Marion...
La mise en place est très joli magnifiée par une belle photo cuivré. Montrer l'entreprise comme un lieu d'épanouissement est aussi une bonne idée. Mais le film finit par rester prisonnier de ses situations qui n'évoluent que trop peu. Le dénouement final qui se tourne ver la dramaturgie en est l'illustration, on ne ressent pas assez les enjeux. Reste les deux acteurs principaux qui concourent au charme de ce film qui manque un peu d'apreté
Film d'une grande élégance et tellement rempli d'émotions l ! Deux gueules d'anges et des solidarités quotidiennes qui forment un monde rassurant, bienveillant, un cocon face à un extérieur inquiétant, déstabilisant et peuplé de solitude. Le monde du travail, ici devient ambiance protectrice et sublimée dans laquelle chaque être a sa place dans le cœur de l'autre. Grande originalité dans le propos et BO sublime !
C'est un film absolument charmant et attendrissant sur le monde du travail, la solitude, les liens entre collègues, l'envers du décor d'un supermarché. J'ai été touchée et émue par cette histoire et ce monsieur. Il y a un message très clair et intelligent que fait passer ce film.
Les enjeux de ce film ne sont pas très clairs. S'ils l'étaient, ils auraient rendu acceptable la bonne demie heure de conduite de chariots en tout genre. Au début, quelques scènes prêtent à sourire, l'hypermarché est intriguant, la musique qui y résonne aussi...mais on en restera là. Les scènes semblent creuses, les minutes dans la maison de Marion ou chez Christian sont longues. Le film veut nous toucher, avec les bruits de mer, avec les mouvements naïfs et la curiosité Chaplinienne de Christian, mais ça ne semble pas sincère, et le réalisateur omet beaucoup de scènes pourtant capitales à notre adhésion. Comment tout le monde est il au courant de l'amour naissant entre les deux personnages? : on nous informe qu'ils boivent leur café ensemble, mais on n'en a pas la preuve. Tous évoquent la gentillesse de Christian, elle n'est pourtant pas évidente : ce n'est pas parce qu'une personne ne parle pas qu'elle est tendre. Et puis, les personnages n'évoluent pas, on ne sait pas qui ils sont et ça devient embêtant au point de nous désintéresser. Même à la fin, l'intrigue avec Bruno semble sortie de nulle part et n'a donc pas réussie à m'atteindre. Tout est trop facile pour que ça fonctionne, rien n'est approfondi. Ce film donnait envie, c'est dommage.
Je mettrais pas 5 étoiles sûrement un vieux reste de l’école mais enfin que dire , juste une pépite et une leçon pour notre cinéma français, et si l’on devait faire un cesar européen je pense que la france ne s’y trouverai pas , quel est donc le mystère d’un beau film comme celui ci ? Que nos cinéaste en prenne de la graine et je pense au pitoyable « la loi du marché «
Il y a les lenteurs et longueurs dont souffre souvent le cinéma d’auteur allemand contemporain, mais aussi un vrai soin apporté à l’image (une photographie chaude qui transcende la réalité blafarde où se déroule le film), au cadre, au son (le son des machines qui se transforme imperceptiblement en bruits de la mer) et à la BO, ce qui permet au film de s’élever au-dessus de l’anecdotique. Les deux acteurs sont géniaux, ce qui n’est pas une surprise pour Sandra Hüller, mais je ne connaissais pas Franz Rogowski, vraiment très bon. Le gros défaut du film à mon avis, c’est qu’il veut faire rentrer le drame social et la romance dans un même scénario et ici ça fonctionne mal. Les deux s’affaiblissent mutuellement, même si la volonté d’éviter la simple bluette ou la naïve fable sociale était plutôt une bonne chose au départ. Dans ses meilleurs moments, au début surtout, le film m’a rappelé la poésie désincarnée de la première partie du Wall-E de Pixar, où on retrouvait d’ailleurs la même valse de Strauss.
Attention cet avis des spoilers tel que :spoiler: les vidéos d'entreprise les plus drôles du monde. Le film s'ouvre sur les grands espaces d'un supermarché sur fond de "Grand Danube Bleu". La parodie n'est à peine voilée ; elle amorce le début d'une belle odyssée. Entre les allées prend aussi la forme récit initiatique quelque part entre un Drive qui aurait troqué sa voiture pour un chariot (personnage taiseux, violence latente, amour impossible) et les fantaisies toutes Kaurimäkiennes. Cette vision originale se départ malheureusement de son style très travaillé, grave et léger dès qu'on s'éloigne des allées pour s'aventurer dans une voie plus convenue et déjà vue. A quand la comédie musicale d'horreur inspirée de l'enquête Steak Machine ?
Malgré sa longueur soporifique, "une valse dans les allées" séduit par son sous texte social avec ses personnages en quête d'amour, d'insertion, de chaleur humaine... Dommage que le réalisateur ne traite pas mieux l'histoire d'amour et préfère multiplier les travellings et les perspectives géométriques dans les couloirs de cet entrepôt....
Comment dire...Il y a un message dans ce film ? Quelque chose que j'ai raté ? Je me suis endormi ? (j'aurai mieux fait) C'est le film le plus nul que j'ai regardé de toute ma vie.