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    Une Valse dans les allées
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    70 critiques spectateurs

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    Richard...
    Richard...

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2020
    Une belle découverte pour son coté humain dans un lieu (supermarché) où l'on n'aurait pas l'impression de le trouver. Pour ses personnages, cette "famille", leurs attentions aux autres, la musique. Bref, on s'attache à ses personnages... mais attention, c'est un film qui prend son temps... donc vous voilà prévenus
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un couple d'acteurs (Rodowski/Sandra Huller avec son sourire esquissé de Tony Erdmann et ses jambes inélégantes) est l'épatant signe du renouveau allemand, dirigé par le jeune Stuber, originaire de l'est. Film rempli de couleurs artificielles, reflet de vies sans aspérité ni horizon. La cohésion des bosseurs invisibles se délite au long des nuits passées dans les rayons et le glauque de logements décrépis. Peu de dialogues, quelques images fortes (bouffer les restes hors limite de péremption dans les poubelles, le réveillon de noël ), un final tragique inattendu (voir le suicide dans Drunk). Le scénario parait léger, mais n'est-il pas le reflet de vies vides de sens? Comment échapper à son passé de jeune délinquant et des anciens copains peu recommandables? Stuber dirige habilement le ballet autour d'un thème social rarement exploré, plein d'humanité, mais dont on aurait pu espérer qu'il aille plus en profondeur. TV vo novembre 2020
    Min S
    Min S

    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2020
    Un film tendre et bienveillant mais aussi dépriment, j'ai bien aimé le côté humble et les personnages dégagent sincérité.
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Une valse dans les allées coche pratiquement toutes les cases de la liste des défauts qu'on prêtera bêtement à un film d'auteur allemand : glauque, lent, minimaliste.

    Pourtant, on ne s'ennuie pas vraiment en regardant le film de Thomas Stuber.

    Les acteurs sont d'abord très attachants. Le physique atypique de Franz Rogowki (devenu l'acteur fétiche de Petzold avec Transit et Ondine) sert bien son personnage borderline d'ex-délinquant lunaire. Sandra Hüller, inoubliable Ines de Toni Erdmann, est très touchante en employée maltraitée par son mari.

    La romance distanciée entre ces deux oubliés de la vie est un exercice de style, certes un peu téléphoné, mais finalement conté de façon délicate et même poétique par instant.

    Une autre des qualités du film est l'exploitation remarquable du décor que constitue un supermarché, ses parties ouvertes au public comme ses locaux techniques. La photographie, précise et blanchâtre, est très belle. La mélancolie attachée aux nombreux seconds rôles, détails et accessoires du film, par exemple l'irrésistible bruit de la mer que produit le chariot élévateur, rend le film définitivement sympathique.
    Niceloj N.
    Niceloj N.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Plus que de la poésie, c'est une impression d'austérité et d'ennui qui se dégagent.
    La personnalité et la psychologie des protagonistes ne sont que qu'effleurées et on ressent une frustration devant les relations entre chacun qui n'évoluent pas. spoiler: Est-ce une volonté du réalisateur qui veut montrer que tous ces employés qui se côtoient chaque nuit au fond ne se connaissent même pas ? Alors pourquoi ne pas creuser davantage le personnage de Marion et l'attirance qu'éprouve Christian à son égard puisque ce dernier cherche à s'en approcher ?

    De plus, la mise en scène, la lumière, les couleurs, le rythme du film, malgré la cadence censée être assez soutenu dans la grande distribution, sont fades.
    Enfin, est-ce la VF, (mais je n'en suis pas sûr), je ne comprends pas le jeu de Franz Rogowski, son personnage ressemblant plus à un associable aux capacités intellectuelles limitées ou frôlant l'autisme qu'à une ancienne petite frappe repentie.
    C'est pas totalement raté bien sûr, mais l'ensemble est décevant.
    labadens
    labadens

    19 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Pénombre : les allées d’un supermarché ; une valse de Strauss retentit soudain, diffusée par la sono nasillarde du lieu ... Des images de couples fastueux, issus d’un autre âge, viennent à l’esprit, glissant soyeusement sur des parquets cirés... Ce sont des chariots-élévateurs qui surgissent soudain, filant ou pivotant au rythme de la musique. Alliance de deux siècles, par la distorsion qui s’établit entre le son et l’image, étrange alliance de deux univers si éloignés : les palais et les supermarchés. Le ton est donné !
    Ce troisième long-métrage de Thomas Stuber ne cessera pas de travailler cet écart entre un lieu, prosaïque et humble au possible, et la grandeur de ce qui s’y joue. Dostoïevski, Tchekhov, Wiechert n’auraient pas procédé différemment...
    Nous pouvons songer à nombre d’autres films allemands, à commencer par « L’Assureur-Vie » (2006) de Bülent Akinci, « Valerie » (2013) de Birgit Möller, ou plus récemment « Nuits claires » (2017), de Thomas Arslan...

    Le décalage est en effet l’arme principale du réalisateur allemand, qui adapte ici une nouvelle de son compatriote Clemens Meyer, également co-scénariste et auteur du roman adapté au cinéma par Andreas Dresen, « Le Temps des rêves » (2015).
    Décalage au niveau de l’image et grâce au travail du directeur de la photographie, Peter Matjasko : les couleurs volontiers criardes d’un supermarché sont adoucies, comme affadies, soulignant la monotonie désespérante dans laquelle évoluent les petits êtres en blousse bleues condamnés à gagner et à perdre leur vie en un tel lieu. Décalage dans le son, puisque le lien amoureux instantané et irrépressible qui prendra naissance dans ces allées entre Christian (Franz Rogowski), le nouveau préposé aux boissons, et Marion (Sandra Hüller), « Mademoiselle Confiserie », ainsi qu’il l’interpelle, provoquera dans la bande-son, à chaque fois que Christian posera sur Marion ses grands yeux tristes et rêveurs, un bruit de vagues déferlants doucement. Appel à un ailleurs, sinistrement figuré par le grand palmier en photographie jaunâtre qui orne tout un mur du local destiné à la pause des employés mais qui retrouve, ici, dans ce décalage du son, toute sa pureté. Décalage entre le caractère sinistre d’un lieu suprême d’exploitation de l’homme par une instance financière aussi tyrannique qu’invisible et le terreau paradoxal que peut devenir un tel lieu, espace qui pourra même se faire cocon pour protéger et encourager la naissance d’une nouvelle force de vie. Décalage, également, entre le mutisme arboré par Christian, aussitôt remarqué par son collègue de travail et mentor dans le maniement des chariots, Bruno (Peter Kurth), et la prolixité sensible que ce personnage développe en voix off, puisqu’il est le narrateur qui accompagne par moments les actions à l’écran, certains longs plans contemplatifs, et les nimbes de la nostalgie qui auréole les choses qui ne sont plus.
    Car, loin d’être uniquement la bluette que les annonceurs voudraient nous laisser imaginer, « Une Valse dans les allées » livre aussi, en mode mineur, toute une réflexion, sociétale, sur les dévastations causées chez l’homme par un travail sans âme, et historico-politique, sur les méfaits de la réunification des deux Allemagnes et du passage généralisé à une économie de marché. Sans aucun slogan, avec une grande sobriété dans les commentaires, Thomas Stuber montre comment certains pourront y perdre la vie et d’autres, presque miraculeusement, avec la complicité bienveillante d’une équipe qui veut préserver un fondement aux rêves, s’en échapper, par un duo nécessairement solitaire.
    Que dire de la mise en exergue du gaspillage institutionnalisé ( les poubelles , ah , ces poubelles ! ). La solitude vécue par chacun des protagonistes suinte au cours du récit ... Magnifique !
    Y Leca
    Y Leca

    34 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Un repris de justice mutique se fait embaucher dans un supermarché comme manutentionnaire. Triste quotidien de ces "derniers de cordée" en première ligne pour notre alimentation. Beaucoup de silences, de spleen ( quelques beau blues en fond sonore), même la romancé est triste. Déprimant malgré une fin qui laisse un peu d'espoir.
    Yves 4.
    Yves 4.

    109 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2020
    Sympathique mais film assez lent. La vie ordinaire des employés au sein d'un supermarché , à travers le regard du nouveau et l'amour qu'il porte à Marion , sa collègue , sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2019
    MAgnifique!!!!! La beauté du film, le contexte économique, la bande-son, le scénario et ce personnage masculin très touchant!! Wow! Vu dans un festival dans le Sud, je n'ai pas regretté!
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    Ca ressemble presque à un documentaire sur un supermarché hard discount avec le ballet des manutentionnaires sur leur chariot elevateur s' il n'y avait pas une idylle entre deux employés christian enferme dans un mutisme et marion plus gai malgré une vie conjugale difficile. Le petit groupe qui évolue dans ces locaux la nuit ne communique pas beaucoup sur leurs vies privées qui s' averent souvent bien tristes et solitaires mais les deux acteurs principaux se révèlent néanmoins attachants. Malgré tout l'ensemble parait bien long et répétitif avec toutefois quelques passages plein de poésie comme la lente descente de la chaine du chariot elevateur qui fait le meme bruit que la mer....
    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Du cinéma « réalité », portrait social de pauvres gens égratignés, usés par la vie qui trouvent un peu de réconfort, de solidarité, et d’espoir parmi leurs collègues dans les rayons d’un supermarché dans l’ex Allemagne de l’Est.... Un trop apre et un peu trop long pour éviter l’ennui....
    cortomanu
    cortomanu

    79 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Très proche du cinéma de Kaurismaki ce film peine à démarrer mais fini par emporter le spectateur grâce à la peinture d'une Allemagne de l'est en déshérence. Très visuel, avec peu de scénario, cette galerie de personnages en héros abandonnés et oubliés de la modernité étreint en beauté autant qu'elle mortifie par sa tristesse.
    mat niro
    mat niro

    365 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce film allemand dégage une certaine forme de poésie à travers les allées et venues des employés d'un supermarché. Ici, chaque rayon a son taulier et Christian, jeune homme peu loquace, va tomber sous le charme de Marion, femme mariée. C'est une vision de l'entreprise assez déroutante que nous sert ici Thomas Stuber, et l'on ne peut qu'être touché par la pudeur qui caractérise le personnage principal. C'est un film humaniste qui se laisse regarder avec bonheur et empathie pour ces ouvriers et notamment "le bleu".
    Revo67
    Revo67

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    C'est très très (trop!!) long. Sinon les personnages sont touchants , des histoires d'amitié et d'amour pudiques dans cet univers sombre de l'ex république d'Allemagne.
    gonin.robert
    gonin.robert

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Film un peu lent un peu monotone comme la vie de ces employés qui ont un travail peu gratifiant qui est cependant mieux que leur vie du dehors
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