Une Valse dans les allées
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70 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 août 2018
avec un brin de Kaurismaki en esthétique et surtout une énorme tendresse pour les" petites gens", le film dépeint la vie au travail d'un groupe de travailleurs de nuit en grande distribution en ex-RDA. Echoués et enfermés dans cette grande surface, elle-même au mileu d'un no-man's land qu'on appellerait zone d'activités, les personnages évoluent dans l'espace découpé en géométrie industrielle. On passe du camion routier au chariot élévateur, on se nourrit dans les poubelles des invendues, on récupère la corde d'emballage pour finir par se pendre avec ... la solitude, la pauvreté, la perte de la fierté et le désespoir sont réunies pour décrire la condition humaine.
La mise en scène est très maitrisée tout comme le travail d'images. seule réserve est la necessité du chapitrage du film par personnage.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 août 2018
FrancoisAix
FrancoisAix

2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 août 2018
Un petit bijou de film. Les acteurs sont merveilleux, les images originales et de grande qualité, la bande son très originale. Et l'on apprend, si besoin était, qu'il n'y a pas les problèmes de gens importants et ceux des gens moins importants, il y a LES problèmes. C'est fou comme on s'attache à Marion...
Yves G.
Yves G.

1 574 abonnés 3 592 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 16 août 2018
Christian est embauché comme manutentionnaire dans un supermarché. Bruno, le chef du rayon des boissons, prend en charge sa formation. Marion travaille au rayon confiseries. Christian s'en rapproche vite.

"Une valse dans les allées" n'est pas sans qualités. Il est d'abord servi par l'interprétation toute en nuances des deux comédiens en vogue du cinéma allemand : l'héroïne de "Toni Erdmann" (Sandra Hüller) et le héros de "Transit" (Franz Rogowski). Il raconte ensuite dans l'espace clos d'un supermarché sans âme, qui ne constitue a priori pas le cadre idéal d'une romance poétique, une histoire d'amour minimaliste. Il dépeint en filigrane une société est-allemande, ballottée entre précarité et déclassement, qui n'a toujours pas cicatrisé les plaies de la réunification.

Mais "Une valse dans les allées" a un défaut rédhibitoire : sa durée excessive. L'adaptation d'une courte nouvelle de vingt-cinq pages s'étire inutilement pendant plus de deux heures. Rien dans le scénario ou dans la mise en scène ne justifiait une telle longueur - à la différence par exemple du "Poirier sauvage" dont la durée participait de la raison d'être. Plus ramassé, plus dense, "Une valse dans les allées" aurait été un joli pas de danse. Inutilement dilué, il se condamne à n'être qu'une ennuyeuse pantomime.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 16 août 2018
Franchement, je dois pas être assez intello. Quand je lis les critiques, notamment de la presse : "positif, optimiste,..." C'est juste long, glauque, sombre, déprimant, un grand vide.... Alors oui sans doute un beau jeu d'acteur et une maitrise de l'image mais il en ressort une bonne quantité d'ennui, de lourdeur.....et de peu d'intérêt de voir ces quelques personnages aux vies bien tristes échanger trois phrases en 2h pour expliquer comment faire fonctionner un gerbeur ou ranger un entrepôt....
poet75
poet75

282 abonnés 703 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 août 2018
Histoire d’amour et histoire d’amitié dans les allées d’un supermarché. Résumé ainsi, il n’est pas sûr que ce film allemand de Thomas Stuber soit très attractif. Il mérite cependant le déplacement. Malgré ses quelques défauts (en particulier ses scènes redondantes et, du coup, sa longueur excessive), malgré son cadre très peu romantique (mais qui devrait susciter l’étonnement et la curiosité plutôt que le rejet), le film est doté d’une galerie de personnages pour le moins attachants et d’une mise en scène tout de même assez inventive. Le titre français ne ment pas : il y a, dès le commencement du film, comme un mouvement de valse qui donne presque de la grâce aux chariots qui parcourent les allées. D’autres scènes procurent un effet semblable, insufflant dans la banalité du magasin quelque chose de lyrique et de poétique.
Pas besoin d’un grand sujet pour faire un film de qualité. Thomas Stuber réussit à créer un contraste étonnant entre la recherche d’insouciance des personnages et leur vie réelle. Trois d’entre eux se détachent : Christian (Franz Rogowski) qui vient d’être embauché en tant que manutentionnaire dans la réserve du magasin, Bruno (Peter Kurth) qui sert de mentor au nouveau venu, lui apprenant, entre autres, le maniement assez complexe des chariots-élévateurs, et Marion (Sandra Hüller), une employée du rayon « confiseries » dont Christian ne tarde pas à tomber amoureux. Il y a une sorte de légèreté chez ces personnages qui ne se soucient pas trop du respect des consignes émanant de la direction, se servant, par exemple, dans le lot des invendus jetés quotidiennement à la poubelle. Après tout, ne faut-il pas profiter, autant qu’il est possible, de tant d’heures passées entre les murs du magasin ? Le travail terminé, quand on rentre chez soi, c’est une autre vie.
Justement, cette autre vie, le scénario, petit à petit, la fait entrevoir. Elle n’a rien de reluisant. En fait, ce qui se révèle au cours du film, c’est que chacun des protagonistes de l’histoire est un être blessé, d’une manière ou d’une autre. Le réalisateur le fait comprendre assez habilement. Christian, avec son corps couvert de tatouages (qu’on lui a ordonné de dissimuler quand il évolue à l’intérieur du magasin), porte le poids d’un passé de mauvais garçon dont il veut se défaire. Marion non seulement n’est pas la femme libre qu’espérait Christian mais elle est nantie d’un mari violent. Quant à Bruno, dont l’amitié se manifeste de manière si précieuse à Christian, c’est en vérité un homme terriblement seul et terriblement malheureux.
L’environnement du supermarché dans lequel ils travaillent a beau ne pas être romanesque, il représente néanmoins comme une sorte d’îlot pour ces personnages, un lieu où l’on peut organiser l’une ou l’autre fête, un lieu où se nouent quelques relations, différentes et peut-être illusoires, qui aident à vivre… mais seulement jusqu’à un certain point. La parenthèse de solidarité qu’on trouve à l’intérieur du supermarché ne suffit malheureusement pas à éviter tous les drames.
ANDRÉ T.
ANDRÉ T.

87 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 août 2018
Toute la première partie du film,
j’ai beaucoup aimé la poésie que le réalisateur a su nous transmettre
de l’organisation matérielle de la partie cachée de l’hypermarché.
La musique de Strauss puis de Bach accompagne le ballet
du chariot élévateur dans les immenses travées du dépôt.
L’image, les éclairages, nous fascinent.

J’y ai vu aussi, toute la fraternité des équipes du dépôt que les clients voient à peine et pourtant chacun ignore, les blessures intimes de l’autre!!!

La chaleur humaine du travail est presque opposée aux failles de la vie privée..

Notre jeune héros Christian (Franz Rogowski) s’épanouit dans son travail;
des liens forts s’établissent et pourtant on ignore la vie de l’autre à l’extérieur
de l’hypermarché.

Des pans entiers de l’histoire de chacun, nous restent inconnus….
beaucoup de sensibilité…

c’est peut-être tout ce qui m’a échappé de la « vie privée » de Marion (Sandra Hüller)
qui m’a frustré…et laissé un goût d’insatisfaction?
soulman
soulman

100 abonnés 1 258 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 août 2018
Cette valse commence comme une comédie et finit en drame. Le cinéaste dépeint particulièrement bien l'univers de ces travailleurs nocturnes, isolés dans les rayons d'un hypermarché glacial. Si les trois personnages principaux, auxquels le réalisateur consacre une partie de son film, sont attachants, ils sont victimes d'un récit un peu trop étiré et de fils scénaristiques abandonnés en chemin. Autre regret : les apparitions trop parcimonieuses de la belle Sandra Hüller.
Guichard M
Guichard M

17 abonnés 29 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 août 2018
Une très belle découverte je suis allé un peu par hasard. J'ai bien aimé le film une très belle histoire, les comédiens sont formidables. Une belle surprise
Thom' A
Thom' A

7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 septembre 2018
.J'ai trouvé ce film touchant :par sa poésie suggestive,musicalement ,bien sûr avec le beau Danube bleu qui ouvre le ballet " en diables" .Comment te livrerais-je mon coeur ma chère Marion ?Semble dire notre manuntentionnaire empaqueté dans son passé de bad boy.Tatoué d'inhibition toute germaine.Saluons l'immense prestation de Rogowski comme celle de son formateur ,quels jeux!Une logistique pas si DHL que ça:)Die Hüller rayonne de taquineries en tragédie personnelle.

Je pense que ce film est révélateur des rapports hommes femmes comme des potins d'entreprise de cette chère république fédérale.Où le féminisme ne laisse pas toujours l'espace désiré à la drague masculine comprimé dans les corsets du féminisme.Gott,qu'il est bon d'être latin pour cela parfois:)Où les gens se repaissent en bien et en mal de potins...Evidemment en passant quatre ans sous ces cieux :on ne peut que sourire, dès lors qu'on retrouve ces éléments ,finalement typiques."Good Old Germany", comme diraient nos autochtones.

Très révélateur de cette ambiance "Ossi",est allemande.Stuber démontre par ces thèmes que c'est bien un gars du cru en exprimant le fatalisme ou la résignation.On est à L.E,Leipzig, pansant ces blessures de la réunification.Joli portrait de prolos ;mais aussi employés à tenir sous le coup de la morosité et le politiquement correct local.Mais finalement,tout cela finit par éclater pas comme on voudrait...A défaut de Mallorca all inclusive, on décryptera le sens du bruit de la mer sur les plages de l'entrepôt...C'est peut-être cela aussi la poésie du quotidien ou comment le sublimer.A voir absolument pour apprendre à relativiser et re-apprendre à s'émouvoir.Gratulierungen,félicitations Herr Stuber Regisseur.
gonin.robert
gonin.robert

5 abonnés 73 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 septembre 2018
Film un peu lent un peu monotone comme la vie de ces employés qui ont un travail peu gratifiant qui est cependant mieux que leur vie du dehors
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 août 2018
Je mettrais pas 5 étoiles sûrement un vieux reste de l’école mais enfin que dire , juste une pépite et une leçon pour notre cinéma français, et si l’on devait faire un cesar européen je pense que la france ne s’y trouverai pas , quel est donc le mystère d’un beau film comme celui ci ? Que nos cinéaste en prenne de la graine et je pense au pitoyable «  la loi du marché «
cinono1
cinono1

323 abonnés 2 094 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 août 2018
La mise en place est très joli magnifiée par une belle photo cuivré. Montrer l'entreprise comme un lieu d'épanouissement est aussi une bonne idée. Mais le film finit par rester prisonnier de ses situations qui n'évoluent que trop peu. Le dénouement final qui se tourne ver la dramaturgie en est l'illustration, on ne ressent pas assez les enjeux. Reste les deux acteurs principaux qui concourent au charme de ce film qui manque un peu d'apreté
Caine78
Caine78

7 011 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 31 août 2021
Très apprécié à la Berlinale où celui-ci a reçu un prix prestigieux, je ne serais probablement pas aussi enthousiaste, même si cette « Valse dans les allées » a indéniablement des atouts pour séduire. Elle sait d'ailleurs s'y prendre pour nous mettre tout de suite dans le bain, cette manière de présenter le lieu de l'action sans aucun commentaire, « uniquement » portée par le sublime spoiler: « Beau Danube bleu »
, c'est vraiment une très belle idée, aussi délicieuse qu'aérienne. Le reste sera un peu plus terre-à-terre, donnant un peu trop souvent une impression télévisuelle, l'équilibre entre gravité des conditions de travail et légèreté de ton concernant l'histoire d'amour (du moins au début) n'étant pas toujours évident, même s'il tient en définitive pas mal la distance.

Ce qui m'agace un peu (et ce constat pourrait prendre en compte 80% des films actuels), c'est parfois cette incapacité à trancher dans le vif tant le résultat apparaît parfois longuet voire légèrement ennuyeux : je pense qu'il y avait moyen d'enlever vingt bonnes minutes sans aucun souci. Maintenant, il serait injuste d'écrire que le film n'est pas sans charme : ce ton décalé, collant bien à des personnages ayant parfois du mal à échanger, à se faire la place qu'ils souhaiteraient, joliment interprétés par le trio Franz Rogowski - Sandra Hüller - Peter Kurth.

Surtout, Thomas Stuber exploite merveilleusement son décor auquel on devient très rapidement familier, faisant de cette grande surface un protagoniste à part entière, semblant presque guider l'action de chacun et gardant, presque jusqu'au bout, une part de mystère. Pas d'extase pour une œuvre où je ne suis pas forcément le spectateur auquel on s'adresse en priorité, souffrant de quelques longueurs hélas très à la mode, mais se détournant d'un trop grand misérabilisme social sans pour autant l'ignorer : le faisant simplement avec plus d'habileté. Touchant, à défaut d'être enthousiasmant.
coperhead
coperhead

30 abonnés 474 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 15 novembre 2018
Ca ressemble presque à un documentaire sur un supermarché hard discount avec le ballet des manutentionnaires sur leur chariot elevateur s' il n'y avait pas une idylle entre deux employés christian enferme dans un mutisme et marion plus gai malgré une vie conjugale difficile. Le petit groupe qui évolue dans ces locaux la nuit ne communique pas beaucoup sur leurs vies privées qui s' averent souvent bien tristes et solitaires mais les deux acteurs principaux se révèlent néanmoins attachants. Malgré tout l'ensemble parait bien long et répétitif avec toutefois quelques passages plein de poésie comme la lente descente de la chaine du chariot elevateur qui fait le meme bruit que la mer....
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