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    The Nightingale
    Note moyenne
    3,6
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    65 critiques spectateurs

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    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Dur et violent, sur un contexte historique peu traité au cinéma, le film se révèle courageux et offre quelques morceaux de bravoure sans concessions! En plus d'afficher de belles ambitions et de proposer un beau duo de cinéma, les décors naturels sont un personnage à part entière et jouent un rôle fondamental dans la fascination que peut exercer le film (à la manière de "La leçon de piano"). Effectivement plus qu'un rape & revenge sanglant, le film s'appuie néanmoins sur quelques ressorts simplistes du genre (cruauté extrême et à répétition, personnages stéréotypés inhumains de méchanceté,...) pour ne laisser, finalement, aucun doute sur ses préoccupations autrement plus humanistes! Imparfait, mais singulier et courageux!
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Un assez beau western autralien, dur et sans concession. Parfois presque trop d'ailleurs, les 3 premiers quart d'heure d'exposition sont assez chargés dans le brossage d'un tableau très sombre, fait de diverses violences, aux limite du pathos et potentiellement rebutant, mais il c'est nécessaire pour poser l'équilibre du film (qui dure 2h12) et la cohérence psychologique de ce qui suit: c'est une histoire de vengeance et la réalisatrice prend tout son temps pour bien nous faire comprendre que le personnage principal a de très bonnes raisons d'avoir les nerfs contre ses agresseurs.
    Beaux paysages, beau personnage chez les aborigènes et chez l'héroïne, description solide, historique, de la colonisation anglaise de l'australie, acteurs investis, et le souffle rafraichissant de la spiritualité aborigène face à la violence absurde des colons, un beau film.
    traversay1
    traversay1

    3 626 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Présenté à Venise en 2018, sorti en Australie à la fin du mois d'août 2019, The Nightingale, le deuxième film de Jennifer Kent, après le très remarqué Mister Babadook, atteindra-t-il un jour les écrans français ? Il faut le souhaiter car le film est de ceux qui ne laissent pas indifférent, très violent et sans doute trop manichéen mais d'une puissance telle qu'il dépasse de loin son apparent statut de film de vengeance. L'histoire est celle d'une condamnée d'origine irlandaise, déportée en Tasmanie, dont la raison de vivre est d'éliminer les soldats anglais, ces diables, qui ont fait entrer la tragédie dans son existence. Le contexte est essentiel : en 1825, à la période de la "guerre noire" qui opposait Aborigènes et britanniques en Tasmanie. Certaines scènes de The Nightingale sont proches de l'insoutenable, n'épargnant ni les femmes ni les enfants, dans une ambiance qui rappelle les westerns sanglants de Sam Peckinpah. Le duo que forme l'héroïne et son guide, Aborigène, est l'une des bases de la réussite du film qui évite, autant que faire se peut, les raccourcis psychologiques, misant sur la lente évolution de deux mentalités que tout oppose et sans céder à un quelconque sentimentalisme. Jennifer Kent est radicale dans la mise en images de son propre scénario comme dans sa vision des colonialistes anglais dont la cruauté est sans doute fidèle à la réalité mais aurait pu cependant être un tantinet nuancé. La majeure partie du film se passe dans les forêts tasmaniennes et le rapport à la nature de même qu'une pincée d'onirisme viennent agréablement abaisser la tension de temps à autre. L'écriture brillante de The Nightingale, son efficacité d'exécution et la qualité de son interprétation confirment le talent d'une réalisatrice qui, à l'instar d'un grand nombre de cinéastes océaniens, ne devrait pas tarder à se voir proposer un sujet à Hollywood. Ce qui, forcément, ne serait pas une bonne nouvelle tant on l'attend surtout développer à l'avenir des sujets australiens et personnels.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    919 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Wow !

    Après la réussite de Mister Babadook, Jennifer Kent prouve qu'elle est une des réalisatrices actuelles les plus audacieuses et intelligentes en terme d'écriture, ainsi qu'une vraie auteure à suivre pour les prochaines années.


    Un second film qui cependant est pour public averti, qui remue, et qu'on oublie pas après le visionnage.

    On y suit Clare, une jeune et belle irlandaise travaillant en tant que domestique au sein d'un avant-poste britannique de la Tasmanie coloniale en 1825. Un drame horrible va survenir, et Clare se lance dans une quête de vengeance, à la poursuite de l'homme responsable. Lors de son périple dans un pays qui n'est pas le sien et en proie à des atrocités sans nom sur les locaux, elle fera route avec Billy, un Aborigène vendu comme esclave.


    The Nightingale est un film choc, un uppercut sans concession et osé qui n'épargne pas le spectateur. La première demi-heure pose admirablement le contexte et les enjeux, et offre par ailleurs une séquence extrêmement dérangeante qui sera motrice pour le reste des évènements. Néanmoins, durant les 2h10 de film, jamais cette violence n'est gratuite. Jennifer Kent dépeint une réalité historique et une cruauté ayant réellement existé lors de la Guerre Noire (conflit ayant duré une dizaine d'années entre lescolons anglais et les aborigènes australiens).


    Une leçon d'histoire qui ne caresse définitivement pas dans le sens du poil, d'une époque où la justice n'existait pas, où le racisme était légion, et où toute civilisation restait relevait plus d'un Far West sans foi ni loi. L'excellente mise en scène de Jennifer Kent (avec un format de 1:37) nous fait vivre l'action au plus près : point de glamourisation, c'est âpre et viscéral. La production design et la reconstitution d'époque participent très bien à l'immersion, tout comme le score très discret de Jed Kurzel.


    Mais si il y a clairement un élément qui ressort,c'est son casting, en particulier Aisling Franciosi (qui avait fait une brève apparition en Lyanna Stark dans Game of Thrones).

    Son personnage ne devient pas un archange vengeur en 2claquements de doigts, non, l'écriture est exemplaire, s'intéressant avant tout aux répercussions psychologiques et son évolution mentale, provoquant une empathie immédiate. La violence du métrage et du monde dans lequel elle évolue booste également Clare et contribue à son évolution.

    Proposant un jeu plein de maturité, recquérant une réelle sensibilité et une force de caractère, on tient ni plus ni moins qu'une révélation et la performance fféminine de l'année.


    A côté Baykali Gaynambarr (Billy) livre une interprétation impressionnante dans un tout premier rôle au cinéma, et Sam Claflin propose la peinture d'un être absolument détestable et machiavélique, également sa meilleure performance pour un rôle à contre-emploi (notamment dans des scènes que n'importe quel acteur aurait du mal à jouer).


    The Nightingale est donc la confirmation d'une grande réalisatrice en devenir, pronant également un empowerment absolument pas putassier ou niais. Un film dur, éprouvant, capable d'offrir des moments de rares moments de beauté saisissants (la fin ne va pas sur les sentiers battus ou sur ce qu'on est en droit d'imaginer d'un revenge movie), et qui ne laisse définitivement pas indemne.


    C'est excellent !
    FaRem
    FaRem

    8 748 abonnés 9 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Cinq ans après "The Babadook", Jennifer Kent qui s'était donc fait connaître avec ce célèbre drame horrifique est de retour avec un film différent. En quelque sorte, "The Nightingale" est encore un film d'horreur puisque le rape & revenge en est un sous-genre et que celui-ci montre ce qu'il y a de plus mauvais chez les gens. Un viol puis une vengeance, la réalisatrice ne déroge pas aux codes du genre. Elle garde le côté efficace et jouissif de la vengeance avec les scènes chocs en amont, mais ajoute un contexte historique et social intéressant et original pour le genre. L'histoire, qui se déroule en Tasmanie, ne s'attarde pas sur la persécution des aborigènes par les Anglais, ce qui n'est pas nécessaire, car on ressent cette tension et souffrance à travers le personnage de Billy. Clare, le personnage principal, est aussi victime de ces êtres qui se croient au-dessus des autres et qui sont dirigés par le lieutenant Hawkins qui refuse de lui rendre sa liberté. Comme on peut s'en douter, "The Nightingale" est un film très violent et graphique avec des moments d'une grande tension. La scène où tout bascule est insoutenable en terme de brutalité et d'intensité. C'est vraiment le point culminant du film, qui à part la suite, a du mal à nous faire revivre cela. On ne s'ennuie jamais seulement, le film est probablement un poil trop long, ce qui se ressent lors de la dernière partie qui traîne pas mal avant la conclusion. Un détail, mais quand même... Heureusement, la réalisatrice maintient une tension lors de cette longue traque qu'elle ponctue par d'autres décharnements de violence. Elle fait également évoluer ses personnages et instaure une dimension psychologique qui manque généralement à ce genre de film. Aisling Franciosi est excellente dans le rôle de Clare et Sam Claflin l'est tout autant dans la peau de ce lieutenant détestable. S'il aurait pu être plus haletant et oppressant en étant débarrassé de quelques longueurs, "The Nightingale" reste tout de même un bon film qui est particulièrement efficace.
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