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Gentilbordelais
327 abonnés
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2,0
Publiée le 1 avril 2018
basé sur l'histoire vraie d'un enlèvement, ce récit traité à plat et sans grande surprise n'atteint pas l'intensité et l'émotion attendues. un thriller dramatique d'abord lent, bavard avec de nombreux flashbacks que le beau casting ou R. Scott ne rendent guère passionnant.
Un film qui revient sur la célèbre affaire de l'enlèvement de John Paul Getty III en 1973 en Italie et qui s'avère symptomatique du style coutumier de Ridley Scott avec un talent évident, inutile à démontrer au regard de la réputation du réalisateur britannique, de mise en scène et de photographie basée sur des clairs-obscurs somptueux mais également de sérieuses difficultés dans l'écriture, dans le rythme et l'ampleur dramatique. Si les scènes de captivité sont plutôt intéressantes en tension psychologique mais aussi dans les relations humaines entre le prisonnier et ses geôliers et notamment le personnage interprété brillamment par Romain Duris, les séquences de négociation entre les personnages de Michelle Williams, toujours aussi impeccable en jeune femme tiraillée, écrasée, et Christopher Plummer, excellent dans son incarnation d'un vieux et détestable magnat avare, sont assez répétitives, plates et reposent un peu trop sur les atermoiements misanthropes de J. Paul Getty même si ce portrait se révèle être fascinant, intrigant. Sans être absolument mauvais, loin d'être un long-métrage majeur ou mémorable dans la filmographie de Ridley Scott, vite oubliable.
Ah la la j’ai beaucoup apprécié ce film, on a du mal à croire que c’est du ridley scott. Le film nous raconte l’histoire de la famille Guetty le petits fils se fait kidnappé et les ravisseurs demandent une rançon colossal au grande pere de la famille Paul Getty un homme réputé pour être extrêmement riche, c’est le premier à dépasser le milliard de dollar. On le dit radin, moi je le dis économe, le personnage était joué par Kevin Spacey mais suite au scandale d’affaire sexuelle il fut retiré du film et remplacé en un temps record par Plummer quelques temps avant la sortie du film. Je trouve cela dommage car Kevin Spacey aurait fait certainement une grande performance! Le film se retrouve à faire dans une dans une scène dans un désert à retirer numériquement la tête de Spacey par celle de Plummer et c’est vraiment moche ça se voit carrément que c’est raté, ça gâche la scène. Mais sinon j’ai apprécié la performance de l’acteur français Romain Duris qui joue le ravisseur, en version originale il parle en anglais avec un accent italien et il le fait très bien, on peut reprocher également au film de manquer d’âme et c’est ce qu’a reproché la presse mais moi ça ne m’a pas dérangé. En bref j’ai beaucoup apprécié ce film que j’ai trouvé beau et intéressant
Encore un potentiel d'histoire totalement gaspillé par une adaptation mollassonne et une réalisation sans talent. Les personnages sont d'une épaisseur de crêpe. Les caractères sont gravés dans de la ROM caricaturés à outrance. Aucune empathie pour quel que soit l'acteur. Des acteurs qui sont d'ailleurs contractualisés au minimum syndical : dis ta réplique et fais moyennement semblant d'y croire. Il doit manquer dans les studios USAF le petit monsieur qui vérifie si ce n'est pas de la pure daube qui sort de l'usine et qui met les rebuts au rebut. L'histoire est au début découpé en petites séquences façon Nolan (ou Dolan je sais jamais) sauf que sans le talent (et donc le travail) c'est encore plus incompréhensible. Ensuite, changement de ton, on retrouve un déroulé chronologique. Pourquoi pas... sauf que manifestement il ne se passe RIEN pendant plus de 2 heures. Quant aux plans à la Hitchcock, (ou à la Kubrick qui semble hanter ce diable de Ridley), ils sont académiques et pathétiques. Et pourtant, on a au moins 5 caractères absolument fous dans cette histoire au cordeau. Possible de voir un combat d'acteurs. Mais non. Néant. On rage. Quel drame... surtout si on a payé 10 balles.
Bonjour. Le biopic a toujours été un exercice difficile et le résultat souvent ennuyeux et sans imagination car oscillant en permanence entre liberté de création et fidélité à l'histoire. Ridley Scott tout grand qu'il soit s'y est également brûlé les ailes et le résultat est particulièrement décevant. Tant au niveau du jeu des acteurs : Mark Wahlberg assure le minimum dans un rôle qui ne lui convient pas du tout, pour Christopher Plummer il est temps de tirer sa révérence et Romain Duris essaye désespérément à être et à jouer le méchant ; qu'au niveau du déroulé de l'histoire relatée et jouée sans âme, sans force et sans conviction. À oublier bien vite ... mais difficile toutefois quand on connaît de quoi est (était ?) capable le réalisateur.
Je dois reconnaître être assez partagé après avoir vu ce film. Gros point positif qui m'a amené à juger ce film "bien" : je n'ai pas vu le temps passer malgré les 2h15 que durent ce film... J'ai trouvé intéressants les différents niveaux de lecture qu'offre ce film : le portrait croisé d'une femme qui se bat pour récupérer son fils et d'un homme richissime totalement phagocyté par son obsession pour l'argent ; l'intrigue en elle-même, l'aspect polar du film. Pour autant, je ne peux aller au-delà des 3.5 points car un élément m'a profondément dérangé : une interprétation assez poussive et caricaturale notamment dans "le camp des méchants". Je décerne à ce sujet la palme de plomb malgré toute la sympathie que je lui porte, à Romain Duris. En conclusion je dirais que ce film est un bon divertissement qui n'arrive pas à s'ériger au-delà : un bon divertissement donc, mais un mauvais Ridley Scott... !
Un film bien tourné, pépère. Haletant ? Non pas du tout. De gros moyens ont été donnés à ce film soigné mais il manque quelque chose qui en ferait un film d'auteur. Certaines attitudes restent un peu molles, en retrait, notamment celle de la mère qui n'est pas toujours crédible dans son manque d'émotion ou de révolte.
Il y avait la méfiance d'assister à un autre Scott anecdotique (peurs légitimées par deux mois de prises de vues en direction d'un emballage pour les Oscars plus l'habitude du vieux grincheux à bien faire comprendre qu'il râle dans son coin, Alien : Covenant en a payé le prix fort) mais Tout L'Argent du Monde s'avère être un de ses thrillers les plus intéressants, avantagé par deux éléments de poids. Christopher Plummer est impérial dans la peau de J. Paul Getty, milliardaire possessif aux allures patriarcales. En lui fusionnent les fascinations de Ridley Scott pour l'Histoire (la marche dans les ruines de Rome, sa collection personnelle), le rôle du père (son envie d'avoir la mainmise sur la famille) et l'inhumanité (son refus de payer la rançon mais ses dépenses entre-temps pour enrichir sa gamme), l'acteur dégage une présence inouïe, son ombre planant sur les deux heures d'enquête même hors-champ. Il incarne le second point fort du récit, son humour noir, typique du réalisateur mais pas envahissant et cohérent (Gail Harris confondant les ravisseurs avec les policiers, son fils capturé après une mise en garde, l'inconscience des kidnappeurs), placé de façon à ne pas ternir le sérieux des négociations au fil du chantage. Il y a quelques hics évidemment, un premier tiers monté un peu n'importe comment (Pietro Scalia n'en a exceptionnellement pas la charge), le truand joué par Romain Duris plus limité que prévu mais le reste du film fonctionne très bien. Et Michelle Williams est fantastique, comme à chaque fois.
Après deux films de science-fiction, Ridley Scott revient vers quelque chose de plus terre à terre avec l'histoire de l'enlèvement du petit-fils de J. Paul Getty. Une histoire vraie qui n'a sûrement pas eu besoin d'être trop romancée pour être captivante tant les anecdotes sont nombreuses sur cette affaire et surtout sur ce fantasque J. Paul Getty qui ne cesse de nous surprendre avec ses choix vraiment douteux. "All the Money..." est autant un film de kidnapping qu'un film qui dresse le portrait de ce vieil homme très riche. Christopher Plummer qui a remplacé Kevin Spacey est vraiment excellent dans ce rôle. Il est montré d'une telle façon que c'est quasiment lui le "méchant" numéro 1 du film, car pour ce qui est des kidnappeurs ce n'est pas trop ça. Il y a le premier chef qui change au fil des minutes et le second n'est pas assez présent pour vraiment prendre le rôle du méchant qui est nécessaire dans ce genre d'histoire. Pour ce qui est du kidnapping et de l'enquête, c'est raconté de manière classique, mais l'histoire est captivante. Il n'y a certes aucune surprise, encore moins quand on la connait, mais l'intrigue m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière minute. Le récit manque parfois de passion et quelques scènes de tension, mais c'est un très bon film avec un bon casting et une superbe reproduction d'époque.
Si Ridley Scott réussit sa reconstitution visuelle de l’Italie des années soixante, il aurait gagné à ne pas faire de cette judicieuse réflexion sur le pouvoir de l’argent et la transmission, un film trop clinquant, vide de nuances et d’émotions, porté par des acteurs peu inspirés, Mark Whalberg, Michelle Williams et Romain Duris notamment. Si le personnage de J. Paul Getty impressionne, en revanche, c’est grâce à la performance hallucinée de Christopher Plummer, acteur appelé à la dernière minute pour effacer une autre star déchue, qui emporte le tout sur son passage, dans sa folie asociale et sa volonté de faire passer l’art avant l’amour paternel.
Une histoire vraie traitée de manière captivante. Le pouvoir de l’argent face aux sentiments , l’emprise d’un patriarche sur sa famille. Les acteurs sont excellents. Je n’ai pas vu passer les 2h15.
Un bon thriller réaliste qui décrit bien le histoire de Paul Getty III enlevé et dont le grand père Picsou ne veux pas payer la rançon un drame qui le marquera à vie
Si on ne peut rien reprocher à l’interprétation sans failles de Christopher Plummer et Michelle Williams, on ne peut que ressentir une certaine déception en sortant de la projection de Tout L’Argent Du Monde. La faute a un scénario qui ne rentre pas assez dans les détails malgré une durée du film dépassant les deux heures sans arriver à installer durablement la tension nécessaire à tout bon thriller. Quand on pense à tous les bons films que Ridley Scott a pu réaliser, on se dit devant Tout L’argent Du Monde que l’heure de la retraite a peut être sonné. [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Comme dans toute histoire d’un fait divers authentique, même romancée, le suspense n’existe guère – ce qui n’empêche certain critique en mal de vocabulaire de « Haleter » ! La tension ne vient alors que du rythme, sens que Ridley Scott maîtrise très bien, et de la vivacité des dialogues, eux aussi pas mal écrits. Remarquons chez ce bon faiseur de films un peu fatiqué, un montage nerveux, une direction d’acteurs solide et de belles images. En revanche le déroulement du scénario nous laisse bien frustré : à part la cupidité et l’orgueil démesurés du milliardaire superbement interprété par Christopher Plummer, rien ne fait authentique, les piètres performances des autres acteurs n’y étant pas pour rien. L’accent de Romain Duris en VO m’a fait éclater de rire et Mark Wallberg en caniche m’a bien amusé. On retrouve ici le défaut quasi permanent du cinéma américain actuel : du superficiel pour mieux étaler du sensationnel infantile – l’échange de rançon est un summum de ridicule et d’invraisemblances – et de l’aseptisé chic — aucun poncif ne nous sera épargné. Encore un ancien qui s’essouffle dans « le dur besoin de durer » !
Bonjour à tous en allant voir ce film je n'imaginais pas qu'une histoire vraie pouvait être portée au cinéma à la façon d'un film hollywoodien d'action et de suspense. Forcément lorsque l'on sait que c'est une histoire vraie peut-être qu'on s'attache d'autant plus au personnage et lorsqu'il arrive quelque chose à l'un des protagonistes on souffre pour lui on a mal on a envie que tout s'arrange... Bref l'empathie que 100 % des humains sont censés avoir lol! Donc oui j'ai beaucoup aimé ce film et le fait qu'il ait fallu retoucher des scènes ne se voit absolument pas bien sûr, certains seront peut-être déçu de ne pas voir l'acteur original Kevin Spacey... Comme quoi les goûts et les couleurs...