Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal I
794 abonnés
4 157 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 avril 2018
Peut mieux faire. L'accroche n'y est pas, très linéaire, des acteurs assez moyens et servis pas une mise en scène trop poussive à mon goût. Entre drame te thriller sans trouver le bon équilibre. L'histoire en elle-même reste intéressante avec une belle reconstitution de l'époque, quelques clichés pénibles toutefois. 3/5 !!!
Il serait cruel quoique logique de soustraire le film au scandale qui l'a éclaboussé. Tout l'argent du monde ne dépareillera pas aux côtés de Cartel ou Alien Covenant, et plus précisément avec la tonalité quasi-misanthrope traversant sa filmo depuis quelques années. Ça fait maintenant plusieurs films que le cinéaste délaisse les figures héroïques pour les emblèmes négatives. Après l'avocat véreux ou l'androïde vicieux, Scott a jeté son dévolu sur le milliardaire avide. Pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit du magnat pétrolier J. Paul Getty. Qui s'est également rendu célèbre pour avoir refusé de payer la rançon réclamée par les ravisseurs de son petit-fils, John Paul Getty III. Dès que Ridley Scott filme ce vieil homme, roi d'un royaume qu'il a bâti pour se cloisonner de toute interférence humaine, il fascine. Christopher Plummer est à ce titre particulièrement glaçant d'immoralité. En contrepoint idéal à ce monument de monstruosité, Michelle Williams excelle dans le rôle de la mère du malheureux adolescent fait prisonnier. La confrontation entre ces deux figures contraires fait tout le sel du film. Parce que dès qu'on en arrive au personnage de Fletcher Grace (Mark Wahlberg), Tout l'argent du monde retombe lourdement dans l'académisme du film de prise d'otage. Ça se suit poliment mais c'est fade et ennuyeux. Je saluerai cependant la prestation de Romain Duris dans un rôle plus nuancé qu'attendu. Au final, le film reste bancal, parfois grand parfois anecdotique. Donc on va dire qu'il mérite la moyenne.
Ridley Scott ne nous livre pas un thriller de grande ampleur avec "Tout l'argent du monde". Avec son petit air de déjà vu, ce long-métrage traitant d'une simple histoire de kidnapping ne proposera rien de surprenant, aussi bien sur le fond que sur la forme. On ne retiendra donc pas grand chose, si ce n'est notre frenchie Romain Duris qui s'offre ici une expérience américaine sous la caméra d'un cinéaste d'exception.
Un bon film , mais peut-être un peu prétentieux, voulant utiliser ce fait divers , pour faire une réfléxion sur l'argent et le pouvoir . Au final beaucoup de poncifs éculés ( l'argent n'est pas tout, l'argent endurci, blabla..), mais pas grand chose de bien nouveau. Le personnage de Paul Getty est sûrement trop caricaturé. Reste une jolie technique cinématrographique, une Italie superbement filmée, , et certains moments mieux réussis que d'autres. Romain Duris est très bon dans son rôle de mafieux calabrais au grand coeur , dans cette grosse machine Hoolywoodienne, on y coirait, .
Porté par une distribution impeccable, (Romain Duris livre une prestation loin de ses rôles habituels avec brio), ce fait sordide d'enlèvement du fils d'un milliardaire réussit son pari en décortiquant avec soin la progression de l'enquête. Tous les points de vue sont offerts au spectateur: celui du grand-père cynique et déconnecté de la réalité, de la mère combative, des ravisseurs comme des policiers. La reconstitution est minutieuse, offrant un bon suspense jusqu'à la fin. Un enlèvement qui aura pour conséquences que ce jeune garçon poursuivra une vie dépressive, drogué et déphasé.
Foyer d’une culture hautement familiale, l’Italie et tout ce qui s’en rapproche laissent encore quelques exceptions à étudier. Ridley Scott espère donc réconcilier son public à son style, malgré les défauts qui l’arpente encore. L’intrigue œuvre essentiellement à faire ressortir ce qu’il y a de bon et de mauvais chez l’homme, contaminés par les vices et soumis au propre pouvoir qu’il s’autoattribue. La genèse de l’avarice est une source inépuisable de malveillance et plus le mal a de pouvoir et plus grand sera son exploitation sur l’écran. Si le bon scénario aide le réalisateur à revenir en force, ce dernier se laisse séduire par des caricatures trop académiques pour son salut.
L’argent est une plante carnivore qui se nourrit de l’envie et de la gourmandise de tous ceux qui le convoite. On le comprend rapidement à nos dépens. À la disparition du petit-fils de l’homme le plus fortuné du monde, sa réaction contre rançon est le silence, parole du sage ou bien alors du dragon qui dort sur son tas d’or. Ainsi, John Paul Getty Sr. (Christopher Plummer) endosse le masque du mal qui ignore tout de ce qu’il possède réellement, contrairement à la mère de Paul. Tout le monde finit par se disputer la chair de ce jeune garçon qui subit durement la misère dont il était censé être écarté. Paul constitue la poule aux œufs d’or qu’il faut exploiter à tout prix. Il fallait donc un arbitre impartial dans la résolution d’une enquête qui traîne. On le retrouve en la personne du chef de la sécurité du milliardaire, Fletcher Chase (Mark Wahlberg). Et bien que les interactions avec l’oncle Picsou semblent des plus attractives et des plus ambitieuses, le reste concernant la prise d’otage est plus fastidieux à contempler. On nous promène parfois sur des lignes qui ne font que gagner du temps. Puis dans ce froid, qui aurait pu rendre le combat de Paul plus intrigant, on observe une once de chaleur grâce à Cinquanta (Romain Duris). Membre des kidnappeurs et principal interlocuteur entre les deux camps, sa motivation reste à revoir, car elle n’aboutit pas à quelque chose de concret et de crédible.
Scott réduit un peu son film à un simple discours moral sans nuances. Ce sentiment de facilité n’est pas toujours présente, bien entendu. On en trouve tout de même, mais la plupart des tentatives sont rapidement désamorcées par le schéma qui se répète sans cesse. Les négociations butent sur un désaccord sans concession. Ce n’est qu’après un temps que la mère sera autonome. Avant cela, elle reste aussi bien enchaînée à la fortune de son beau-père, qu’à son fils par ses kidnappeurs. Michelle Williams donne pourtant du corps à son personnage et Abigail Harris gagne peu à peu en empathie. Mais ce travail perd en efficacité. Malgré tout, on finira par prendre conscience de la valeur de l’argent au détriment d’une vie, qui plus est au sein de sa propre famille.
Au bout d’un parcours rempli, Scott se relâche de nouveau dans ses réalisations mais il n’y a aucun mal à en relever que le meilleur de ce qu’il a à offrir. « Tout l’Argent du Monde » (All the Money in the World) sonne comme un bâillement de sa part, à la fois paresseux dans l’exécution, mais on retrouve toujours une certaine maîtrise dans l’art de manipuler le suspense et de travailler une mise en scène policière de qualité.
La bonne mise en scène et l'esthétique visuelle irréprochable de Ridley Scott permet à ce thriller de tenir en haleine !! La tension est là, les acteurs sont bons et certaines scènes assez choquantes que ce soit visuellement pendant la captivité de JP Getty III ou moralement de la part de l'infâme JP Getty interprété magistralement par Christopher Plummer !!
Une histoire vraie que je ne connaissais pas, assez hallucinante. Incroyable de se dire que la vie d'un jeune homme tenait entre les mains d'un oncle plus que cupide. "Tout l'argent du monde" nous plonge dans l'époque des années de plomb en Italie, ces années 70 marquées par l'émergence d'un terrorisme des deux extrêmes. Ridley Scott met tout son savoir-faire au service d'un film rythmé, porté par un casting intéressant. Et avec un certain sens du suspense. Jusqu'à ce final prenant, qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Ridley Scott ne se réinvente peut être pas avec Tout l'argent du Monde toutefois il retrouve enfin un scénario digne d’être mis en images. L'histoire tient debout, son petit monde s’attelle à la tâche, ses acteurs pour commencer. Un petit film honnête.
Très bon moment passé devant *Tout l'argent du monde*, je n'en attendais pas grand chose mais le guettait néanmoins du coin de l'oeil, appréciant les productions estampillées Ridley Scott. Et je dois avouer qu'il signe ici l'un de ses meilleurs films depuis longtemps. Devant même le réussi *The Martian*.
Le scénario est assez bien ficelé, déjouant de manière appréciable les sempiternels clichés du film de kidnapping. Ici, le sujet n'est pas l'enquête mais le tissu de relations qui s'établit autour de ce magnat financier en la personne de John Paul Getty. Et je dois dire que le personnage est fascinant. Dés les premières secondes, Christopher Plummer habite l'écran comme jamais et incarne son personnage à la perfection, et ce du début à la fin de manière remarquable. J'ai rarement eu autant envie de rentrer dans l'écran pour étrangler un personnage.
Le reste du casting s'avère tout aussi bon, Michelle Williams est comme à son habitude éclectique, Wahlberg est plus effacé que d'habitude mais reste correct, mention spéciale à Romain Duris, improbable dans son rôle de petite frappe cabranaise mais qui pourtant gagne le coeur du spectateur et arrive à camper un personnage ambigu, sans aucun doute le second plus intéressant du film, après Getty.
La composition originale signée Daniel Pemberton est magnifique, je le considère à présent comme l'un des plus grands compositeurs contemporains tant il est capable de se renouveler et de proposer des partitions originales, subtiles et variées.
Enfin, on ne présente plus les qualités visuelles et techniques des films de Ridley Scott. Ici, on est moins impressionné que pour un *The Martian* ou un *Alien Covenant* mais force est de constater que le cinéaste arrive à insuffler la part d'émotion et de "vie" qui manquait à ses derniers films tout en conservant une photographie singulière, sombre et désaturée.
Un très bon film donc, qui arrive à faire oublier la petite déception qu'était *Alien Covenant*. En espérant que son prochain film soit au même niveau !
Assez long à se mettre en place dans le rôle de chacun, ce polar se suit très bien grâce à une intrigue bien relevée, des rebondissements intéressants et la bonne interprétation des différents acteurs. Christopher Plummer a su faire oublier Kevin Speacey de belle manière en incarnant ce ploutocrate convaincu, cet homme pour qui rien ne compte plus que la possession. Belle surprise de voir Romain Duris en petite main de la mafia avec son accent italien parlant anglais. La réalisation est sobre, la mise en scène bonne, les costumes et décors réussis : un honnête policier qui aurait gagner avec 30 mn de moins. Pas mal....
Un thriller sur une rançon efficace, sobre certes non original mais basé sur une histoire vraie, dommage il manque une petite étincelle pour en faire un tres tres bon film
Si le film est excellent dans sa première moitié, la seconde essuie de nombreuses longueurs, des facilités et incohérences, et surtout une fin expéditive qui sent le manque flagrant d'envie d'en donner plus (à l'image de ce JP Getty). C'est dommage car tous les éléments d'un très bon film étaient réunis : d'excellentes interprétations des différents acteurs, une photographie léchée, un scénario prenant et complet; mais le sentiment au terme est que le travail a été bâclé. Un film qui rate clairement son objectif malgré ses nombreux points forts
La bonne mise en scène de Ridley Scott permet à ce thriller de tenir en haleine !! La tension est là, les acteurs sont bons et certaines scènes assez choquantes que ce soit visuellement pendant la captivité de JP Getty III ou moralement de la part de l'infâme JP Getty !!
Un très bon thriller qui mélange efficacement les flash back et l'action actuelle. Des comédiens vraiment bons, en particulier Michelle Wiliams et Christopher Plummer. Mark Wahlberg est un peu en dessous. On retrouve la patte de Ridley Scott , efficacité et professionnalisme de la mise en scène. Une résussite