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this is my movies
702 abonnés
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3,5
Publiée le 2 mai 2018
Depuis quelques années, depuis la mort de son frère Tony en fait, R. Scott en a gros sur la patate. Son cinéma, en plus de devenir de plus en plus quelconque voire robotique, devient de plus en plus nihiliste. Si sa maestria technique lui permet encore et toujours de trousser des séquences brillantes, son ton de plus en plus désabusé tout comme se propension à ne pas préparer suffisamment ses films, aboutit généralement à des produits certes clinquants et bien foutus, mais invariablement bâclés voire bancals. C'est encore le cas ici, où en plus, il a pris la décision (enfin, le studio et l'équipe de production) de gicler K. Spacey et de retourner toutes les scènes en question avec son personnage avec C. Plummer. Il en résulte un film parfois fascinant, quand il s'attaque à la figure Getty, mais aussi clairement trop dogmatique, avec un M. Walhberg trop moyen, presque inutile à l'histoire, quand la face à face entre M. Williams et C. Plummer est bien plus captivant. L'intrigue policière est trop reléguée au 2nd plan, le faux rythme rend le film un peu pénible à suivre, le scénario se contente de relater les faits sans aucune mise en perspective, c'est un peu plat et on reste trop sur la bas côté. Dommage, dans sa hâte à vouloir tout faire, Scott a oublier de rester un simple conteur, au lieu de nous livrer sa sempiternelle vision désenchantée de notre monde. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Inspiré de faits réels passionnants, un thriller divertissant et plein de cynisme mais très artificiel et sans tension ni émotions, porté par une interprétation très inégale. 2,75
Ridley Scott relate un fait divers questionnant notre rapport à l’argent. S’il n’évite pas toujours le manichéisme et quelques facilités (notamment dans sa façon assez simpliste de décrire John Paul Getty), il gère parfaitement l’aspect thriller du récit parvenant à créer la tension.
Si on ne peut rien reprocher à l’interprétation sans failles de Christopher Plummer et Michelle Williams, on ne peut que ressentir une certaine déception en sortant de la projection de Tout L’Argent Du Monde. La faute a un scénario qui ne rentre pas assez dans les détails malgré une durée du film dépassant les deux heures sans arriver à installer durablement la tension nécessaire à tout bon thriller. Quand on pense à tous les bons films que Ridley Scott a pu réaliser, on se dit devant Tout L’argent Du Monde que l’heure de la retraite a peut être sonné. [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Et si le sujet de ce film était son problème ? L'enlèvement du petit fils du milliardaire Getty par des mafieux italiens et les méandres de la négociation de la rançon entre l'homme "le plus riche du monde" et une poignée de pauvres idiots méritaient-ils un film hollywoodien ? On comprend vite l'histoire mais on a du mal à marquer de l'empathie tant pour le jeune homme capturé que pour ses parents, oisifs milliardaires pauvres. On a bien sûr beaucoup parlé de ce film mais davantage pour de sombres raisons d'effacement de l'acteur principal que pour ses qualités cinématographiques. L'acteur principal, Christopher Plummer, en vieillard hypocondriaque et avaricieux, tire son épingle du jeu mais écrase le reste du casting sur son passage. Romain Duris, grimé comme pour un carnaval calabrais, frise le ridicule en bandit au grand cœur qui se prend d'amitié pour un captif pourtant peu aimable. Bref, un film trop long !
Sans doute pas un des Ridley Scott les plus connus, même parmi les récents (surtout parmi les récents), mais j'ai positivement adoré ce film relatant un fait divers réel survenu au début des années 70 : le rapt, en Italie (à l'époque des "années de plomb"), du petit-fils de Paul Getty, milliardaire et magnat du pétrole, par des truands plus ou moins amateurs, en échange d'une rançon de plusieurs millions de dollars. Oui mais voilà, Getty est du genre Picsou, et aussi du genre sans coeur, et il refuse de payer la rançon. La situation va s'enliser, déraper, la mère du kidnappé (et ex-belle-fille de Getty) s'en mêle forcément, Getty s'obstine... Christopher Plummer est remarquable dans le rôle de ce vieux con pété de thune refusant de payer pour qu'on libère son dandy de petit-fils, les autres acteurs sont excellents, Romain Duris notamment, dans le rôle d'un des kidnappeurs, et Mark Wahlberg, dans celui du responsable de la sécurité de Getty qui va intervenir pour tenter de résoudre la situation du mieux possible. Excellente réalisation, on ne s'ennuie pas durant les presque 140 minutes du film, qui a plutôt bien reconstitué l'époque. A noter qu'initialement, Ridley devait faire ce film avec Kevin Spacey dans le rôle de Getty, le tournage avait démarré, mais le retentissant scandale sexuel autour de l'acteur et sa mise au ban ont fait annuler le tournage et Ridley a failli foutre complètement le projet à la benne, avant de se reprendre et de le reprendre avec un nouvel acteur. Il a bien fait. Et il aurait dû penser à Plummer dès le départ, car je ne pense pas que Spacey était l'acteur idéal (je parle de lui en tant qu'acteur, et uniquement en tant qu'acteur) pour le rôle.
Le dernier Ridley Scott sorti en catimini pendant les fêtes n’offre peut-être pas l’effet attendu. Outre le buzz de changement de casting de dernière minute, les scènes de Kevin Spacey ont toutes été retournées avec Christopher Plummer dans le même rôle, Tout l’argent du monde s’avère un très bon thriller où Scott revient à une mise en scène simple et plus directe. Il délaisse la science-fiction et les films historiques pour s’attacher un peu plus à une réflexion globale sur l’argent et ses effets collatéraux. Bel exemple ici de cette histoire vraie, aux nombreux rebondissements, avec son aspect théâtral de légère tragédie grecque. Là où en surface s’écrit un thriller classique, se dessine en profondeur un récit vif, parfaitement rythmé où les personnages principaux restent comme les figures représentatives du peuple et des dirigeants du monde. Scott emmène alors son film là où le pouvoir et l’argent n’achète pas tout, où la maîtrise de la mise en scène de ce dernier traverse chaque séquence. Vu comme ça, le film est brillant. Plus en surface, le spectateur venu chercher un divertissement de qualité, loin de décortiquer la mise en scène, sera, il faut être objectif, confronté à un thriller classique, bien mené, mais au relief remis en cause. « Ce qui est bien, mais pas top ». Malgré la force de son casting, Tout l’argent du monde restera banal aux yeux de beaucoup, efficace, bien joué mais assez vite oublié malgré un final tendu. Difficile pourtant de terminer sur cette dernière note quand l’ensemble est bien plus que ça et assez fin, le genre de film qu’on a envie de défendre, comme on défendait Cartel à l’époque, film détesté de beaucoup et pourtant sans doute un des plus grands Ridley Scott à ce jour. Sur cette base…bonne séance !requiemovies.over-blog.com
basé sur l'histoire vraie d'un enlèvement, ce récit traité à plat et sans grande surprise n'atteint pas l'intensité et l'émotion attendues. un thriller dramatique d'abord lent, bavard avec de nombreux flashbacks que le beau casting ou R. Scott ne rendent guère passionnant.
"Tout l'argent du monde" n'est pas un mauvais film mais reste assez anecdotique bien que réalisé par Ridley Scott. Vu ce qu'il raconte il y avait de quoi faire, et pourtant il échoue à être captivant. Les personnages joués par Michelle Williams et Mark Wahlberg sont ternes, la narration est fade, il n'y a que les scènes avec Christopher Plummer qui créent de l'intérêt et amorcent une réflexion sur la thématique intéressante à la base du titre du film.
Un Scott mineur, principalement en raison d'enjeux manquant d'envergure. Cela se ressent notamment dans un premier tiers laborieux. La suite est plus plaisante, grâce à quelques rebondissements et des personnages intrigants.
La famille Getty, propriétaire de la Getty Petrol Compagny. Des milliardaires qui refusent de payer des impôts. Quitte à quitter les Etats-Unis pour s'installer en Irlande. Une histoire vraie, mais cela reste la moitié de l'histoire de Paul Getty. Après, il peut y avoir le deux. Par contre, c'est très bien réalisé, un film rapide. Très prenant.
Ridley Scott n'a plus rien à prouver. Ses films ne sont pas toujours une totale réussite, certains sont mauvais, mais toujours empreints d'idées de réjouissantes idées de cinéma. A partir d'un sordide fait divers des années 70, le réalisateur se penche sur l'univers de l'argent. Avec en arrière plan ce milliardaire obsédé par sa fortune et sa rationalisation à l'extrême même dans une situation où n'importe qui ne se poserait aucune question. Dans les années 90 le film aurait été un polar au sens strict du terme. Mais le contexte actuel ne peut être ignoré, et cette histoire est excuse pour Ridley Scott pour présenter sa vision des choses. Sombre et glaciale. Les personnages sont pris dans un engrenage qui les dépasse, contrôlé par l'avarice extrême de sentiments individualistes. Ce qui retire de l'intensité à l'aspect policier du film, et renforce l'intensité dramatique. Ce n'est pas très équilibré malheureusement car on sent que Scott est davantage fasciné par l'horrible grand-père que par le fait divers en lui-même.
Y a rien à dire, Ridley Scott sait comment réaliser un bon film. L'ambiance, la tension, la photographie, le montage, la musique, le casting royal (avec quelques très bonnes performances), tout y est pour que les 2h15 passent comme une flèche. Le film est raconté avec beaucoup d'aisance, de naturel, et la tension ne faiblit jamais. Moi qui ai de plus en plus de mal à rester concentré devant les films, celui-ci m'a absorbé entièrement. Après, et c'est fort malheureux, je n'ai pas trouvé l'histoire très intéressante. Des histoires comme celles-ci, on en a vu beaucoup au cinéma. Heureusement, il y a le personnage de Christopher Plummer, et le fait que le tout soit basé sur des faits réels, qui donnent un certain piment à une histoire qui autrement aurait été assez banale.
R.Scott serait-il devenu un réalisateur sans âme. La question se pose après ce thriller linéaire relatant un petit fait divers sans grand enjeu et donc sans rebondissements avec des personnages sans relief. Seule M.Williams sort un peu du lot. Au final c’est plutôt long et avec la saveur d’un plat de pâtes sans sel.