Tout l'argent du monde
Note moyenne
3,4
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228 critiques spectateurs

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Coxwell 51
Coxwell 51

37 abonnés 37 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 janvier 2018
Le stakhanoviste Ridley Scott a encore - mal - frappé. Convaincu qu'enchaîner les films lui permet de se maintenir en vie, il nous gratifie d'une autre de ses productions de cinema lisse et fade. Pas de prise de risque dans la narration, propos pré mâché, récitation plate d'un petit écolier qui se satisfait de poser benoîtement un propos bien sur-signifié et peu interrogatif. Malheureusement, Ridley Scott n'est plus un petit écolier. Triste contentement que de se satisfaire d'un Benjamin Button du cinéma, auteur jadis de films incarnés, réflexifs et visuellement forts.
Yves 4.
Yves 4.

112 abonnés 637 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 décembre 2017
magnifique , superbe , thriller haletant , 2 heures palpitantes , le genre de scénario ou l'espace-temps n'existe pas.
Clémentine K.
Clémentine K.

203 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 janvier 2018
Un très bon film. Je ne connaissais pas cette histoire bouleversante mais je reconnais qu’en voici une bonne adaptation car on ne peut rien lâcher du début à la fin. C’est d’autant plus difficile à croire que toutes les scènes de Getty ont été retournées ces deux derniers mois !
Ricco92
Ricco92

241 abonnés 2 181 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 janvier 2018
Film ayant hélas beaucoup plus fait parler pour ses problèmes extra-cinématographiques (John Paul Getty était interprété à la base par Kevin Spacey et les accusations d'harcèlements sexuels le concernant sont apparues un mois et demi avant la sortie du film, ce qui obligea Ridley Scott à retourner en 9 jours toutes ses séquences avec Christopher Plummer à la place de Kevin Spacey) que pour son aspect purement artistique, Tout l’argent du monde est une belle surprise. En effet, cette histoire vraie est prenante, l’interprétation est magnifique (Michelle Williams en particulier est impressionnante en mère désespérée et on est surpris de découvrir un Romain Duris très convaincant dans son premier rôle hollywoodien alors qu’il interprète un gangster italien !!!) et la réalisation d’un classicisme rappelant celui de Thelma et Louise est pleine de force et ne laisse à aucun moment deviner les reshoots de dernières minutes (certains plans peuvent donner l’impression que Christopher Plummer a tourné en fonds verts et été incrusté par la suite avec un détourage légèrement plus marqué mais cette sensation, peut-être fausse, n’apparait que si on cherche absolument à les repérer connaissant les vicissitudes rencontrées en post-production). À 80 ans, Ridley Scott prouve qu’il est encore capable de livrer de grands moments de cinéma.
patosud26
patosud26

111 abonnés 240 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 décembre 2017
J'ai beaucoup aimé ce film d'abord parce qu'il nous raconte une histoire vraie assez incroyable, survenue à la famille de l'un des hommes les plus riches et sans doute les plus avares du monde et que je ne connaissais pas cette histoire. Les acteurs sont tous très bons, notamment Mark Wahlberg, que j'ai l'habitude de voir dans des rôles plus musclés, aux dialogues un peu moins importants que le taux de testostérone du héros qu'il incarne. Je ne sais pas comment était l’interprétation de Kevin Spacey pour le rôle de J. Paul Getty II, (vous non plus d'ailleurs), mais celle de Christopher Plummer est remarquable. J'ai quitté la salle de cinéma en détestant ce gros radin et tout ce qu'a subit sa famille à cause de son avarice. Romain Duris, qui ne fait pas juste une apparition, dans ce film, mais a un vrai rôle, est excellent. Sans oublier bien sur Michelle Williams. J'aime l'ambiance du film et son évolution. Familiale, conviviale, dramatique, estivale et de plus en plus stressante au fur et à mesure que le temps de captivité de l'héritier s'allonge. Le point faible, c'est le rythme. Le film en manque et sans doute qu'il aurait gagné en énergie en étant plus court. Maintenant, il n'est pas facile de dire quelles scènes coupées. J'ai d'abord pensé à l'enfance, mais la scène où papy radin donne la statuette à son petit fils est importante pour la suite. Donc finalement, je ne sais pas trop. Surtout que je trouve dommage que les frères et sœurs du kidnappé n'apparaissent pas davantage au moment du drame.
Ufuk K
Ufuk K

539 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 décembre 2017
" tout l'argent du monde " dernier film de ridley scott ayant obtenu 3 nomination au dernier golden globes est un thriller classique mais efficace. En effet le film qui a défrayé la chronique suite aux accusations d'harcelement sexuelle de kevin spacey et tire d'un fait divers authentique des années 70 est selon moi un peu long , plusieurs questions reste sans réponse hélas cependant le film doit tout à michelle williams dans le rôle d'une femme brisée et christopher plummer en miliardiaire avare .
Jean-Claude L
Jean-Claude L

48 abonnés 289 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 décembre 2017
Un bon film sur l'histoire de Paul Getty à massant des fortunes en achetant des oeuvres d'art mais très avaricieux et quand il va s'agir de payer une rançon quand son petit fils se fait enlever ça va être dur à voir
24titouille
24titouille

43 abonnés 754 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 décembre 2024
Ce thriller psychologique est tiré d’une histoire vraie, celle de l’enlèvement en Italie de John Paul Getty III ( petit fils de l’homme le plus riche du monde) par la mafia italienne en 1973.
Dans ce long métrage Ridley Scott s’attarde sur l’enquête menée par la police italienne et l’homme de main ( ancien de la CIA) de John Paul Getty. Le réalisateur n’utilise pas ici le levier de la scène d’action, il reste sobre et réaliste pour s’attarder sur l’effet psychologique de l’enlèvement que ce soit sur le grand-père, la mère, le petit fils, le ravisseur Cinquanta ou l’homme de main Chester. Le tout est plutôt bien monté et traité même si le film a un peu de mal à démarrer.
Cependant il y a un autre sujet que le réalisateur traite en plus du thriller, c’est la valeur de l’argent que peu avoir chacun des protagonistes, avec en tête John Paul Getty le grand-père. Chacun pourra se faire un avis mais Plummer incarne avec intelligence la froideur et le côté impérieux de cet homme richissime qui ne jure que par l’argent. Mais le réalisateur et l’acteur arrivent à en sortir une certaine humanité ce qui peut déstabiliser le spectateur mais cré aussi la surprise.
Enfin Ridley Scott s’est magistralement impliqué dans la reconstitution des décors et des costumes des années 1970. Ceci apporte encore plus de poids à la narration.
En somme Ridley Scott nous offre un thriller psychologique plutôt efficace dans l’ensemble malgré une ou deux longueurs et bien réalisé.
Fanadri123
Fanadri123

30 abonnés 116 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mars 2020
Tout L’Argent Du Monde raconte la manière dont une mère va se battre pour récupérer son fils, kidnappé par des ravisseurs déterminés. L’enfant n’est tout autre que le petit fils du magnat du pétrole J. Paul Getty, l’homme le plus riche du monde. Ce dernier, connu pour son avarice, est loin de céder un seul centime pour payer la rançon de 17 millions de dollars.
Réalisé par Ridley Scott, le long-métrage se révèle être une enquête haletante portée par un casting à la hauteur. Michelle Williams excelle en mère forte et dévouée. Mark Wahlberg est toujours juste bien qu’un peu en retrait dans le film. Romain Duris, qui trouve son premier rôle dans un blockbuster hollywoodien, campe un ravisseur italien, et je dois dire qu’il est très bon. Il échappe à la caricature et l’écriture de son personnage réussit même à provoquer de l’empathie pour ses actions.
Maintenant venons en au cas de Christopher Plummer, qui remplace Kevin Spacey, dans le rôle titre du grand-père milliardaire. Suite aux accusations de harcèlements, l’acteur de House of Cards a tout simplement été effacé du film et ses scènes ont toutes été retournées avec le vétéran Christopher Plummer pour la modique somme de 10 millions de dollars. Et cette décision prise par le réalisateur et la production se révèle être un choix judicieux tant le choix de Plummer est aujourd'hui évident. Une performance remarquable ! L’exploit de retourner toutes les scènes dans un délai de 10 jours à six semaines de la sortie est un évènement en soi, et qui, admettons le, crée une bonne publicité. Il a fallu réorienter toute la communication et la promotion en toute urgence. Au final, le film gagne beaucoup en authenticité. Ridley Scott, qui pour sauver son film, a su relever un défi prouvant qu’il est tout de même un maître dans le milieu. Chapeau !
Le rythme est soutenu, l’image est impeccable, les rebondissements sont nombreux, tout est juste et l’enquête demeure prenante de bout en bout.
A noté que le film a obtenu trois nominations aux Golden Globes dans la catégorie meilleure actrice (M. Williams), meilleur acteur dans un second rôle (C. Plummer) et meilleur réalisateur (R. Scott).
Tout L’Argent Du Monde est un thriller efficace qui a le mérite de s’interroger sur le pouvoir de l’argent tout en prenant une dimension quasi-mythologique.
L'Info Tout Court
L'Info Tout Court

420 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 décembre 2017
Si Scott sait montrer, il peine à raconter. Le film est d’une longueur interminable et on ne ressentira que très peu de tension, le cinéaste filmant, certes bien, mais sur un rythme totalement monotone. Vu le potentiel des scènes et des dialogues, on regretterait presque de ne pas voir un David Fincher à la barre. Malgré la durée du métrage, le personnage ô combien fascinant de Getty n’a paradoxalement pas assez de temps pour exister.
Shephard69
Shephard69

350 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 mars 2018
Un film qui revient sur la célèbre affaire de l'enlèvement de John Paul Getty III en 1973 en Italie et qui s'avère symptomatique du style coutumier de Ridley Scott avec un talent évident, inutile à démontrer au regard de la réputation du réalisateur britannique, de mise en scène et de photographie basée sur des clairs-obscurs somptueux mais également de sérieuses difficultés dans l'écriture, dans le rythme et l'ampleur dramatique. Si les scènes de captivité sont plutôt intéressantes en tension psychologique mais aussi dans les relations humaines entre le prisonnier et ses geôliers et notamment le personnage interprété brillamment par Romain Duris, les séquences de négociation entre les personnages de Michelle Williams, toujours aussi impeccable en jeune femme tiraillée, écrasée, et Christopher Plummer, excellent dans son incarnation d'un vieux et détestable magnat avare, sont assez répétitives, plates et reposent un peu trop sur les atermoiements misanthropes de J. Paul Getty même si ce portrait se révèle être fascinant, intrigant. Sans être absolument mauvais, loin d'être un long-métrage majeur ou mémorable dans la filmographie de Ridley Scott, vite oubliable.
Stephenballade
Stephenballade

408 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 décembre 2017
Les tous premiers avis des spectateurs n’étaient pas des plus chaleureux vis-à-vis de ce second film 2017 signé Ridley Scott. J’ai donc temporisé un peu, le temps de voir l’évolution de la tendance générale trahie par la note. C’est donc avec une certaine appréhension que je suis allé voir ce film qui relate un fait divers. Sans attendre, Ridley Scott nous emmène à Rome, là où cette affaire hors du commun a commencé au beau milieu de l’année 1973. Nous sommes invités à suivre le jeune Paul Getty en train de déambuler tranquillement dans la capitale italienne, plus précisément pour les curieux sur la Piazza Navona au centre de laquelle trône la magnifique Fontaine des Quatre-Fleuves, située à proximité de la Place Farnèse, là où eut lieu le véritable enlèvement. En lisant quelques avis publiés ici et là, on peut remarquer que certains n’ont pas adhéré au film simplement parce que le refus catégorique du grand-père à verser le moindre centime pour honorer la rançon parait inconcevable, alors qu’il a de l’argent comme les chiens ont des puces. En pire. C’est justement là que c’est intéressant : parce que malgré la somme colossale demandée, on trouve ce refus tout bonnement scandaleux. C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Pour bien comprendre le pourquoi, Ridley Scott et son scénariste ont choisi de développer dans un premier temps la psychologie du grand-père, alors décrit comme la plus grande fortune mondiale ayant jamais existé jusque-là. Tout de suite, Christopher Plummer fait sentir son énorme présence, et son charisme lui permet de jouer ce vieil homme qui ne pense qu’à l’argent, ne vivant qu’à travers l’argent et pour l’argent. Tout au long du récit, l’acteur suscite chez le spectateur une certaine admiration, dans le sens que nul n’ignore que ce comédien a remplacé au pied levé Kevin Spacey, ce dernier étant accusé d’harcèlement sexuel. Une sacrée performance, d’autant plus que remarquable que l’intégralité des scènes avec le vieux bonhomme à l’écran a dû être re-tournée, et cela sans changer la date de sortie initialement prévue, ce qui constitue une véritable performance. Mieux, Christopher Plummer est si convaincant qu’on ne voit pas comment Kevin Spacey aurait pu faire mieux… ou aussi bien. Son personnage est… comment dire ? Détestable à souhait. spoiler: Si détestable que lorsqu’il se fait enfin rentrer dedans, ça en est jouissif.
Après tout, c’est bien lui qui détient dans ses mains le dénouement de cette histoire pas comme les autres. Alors oui, il est superbement détestable, et pourtant son argument qui le pousse à ne pas verser le moindre kopeck est d’une logique implacable. Quant au récit, au vu du pitch, on pense toutefois se diriger vers l’affrontement entre les ravisseurs et la famille du jeune Paul Getty. Il est certes présent (bien qu’il prenne une tournure quelque peu curieuse spoiler: en regard du temps qui passe et du comportement de l’un des ravisseurs
), mais dans une moindre mesure puisque l’attention va très habilement peu à peu se focaliser principalement sur l’affrontement que cette mère démunie va livrer à son beau-père, que ce soit de façon directe ou à distance. Il en découle un thriller psychologique, saupoudré d’un inévitable soupçon de dramaturgie, sans entrer de trop dans le monde très fermé des affaires et de la finance. Cette approche est la bienvenue et a le mérite de servir au spectateur quelque chose de différent en matière de kidnapping. La mise en scène, bien que sophistiquée et sobre à la fois, y est pour beaucoup puisqu’elle installe comme on peut s’y attendre une ambiance tendue, une ambiance lourde servie par la bonne (bonne parce que très à propos) partition de Daniel Pemberton. Et c’est avec un grand intérêt que nous suivons ce combat pour la survie d’un jeune innocent, dont le seul tort est d’être le petit fils d’un homme immensément riche. Et surtout, le spectateur se surprendra lui-même à détester très fort le doyen que rien ne semble émouvoir, au point de ne pas tenir en place dans son fauteuil tant ce comportement interpelle et scandalise au plus haut point. Bien que ne connaissant pas l’œuvre littéraire à partir de laquelle ce film a été imaginé, d’autres aspects n’ont pas été oubliés. A commencer par les médias, avec ces journalistes qui risquent pour ainsi dire leur vie pour avoir la meilleure photo, la meilleure sonorité sur le moindre éventuel commentaire. Et ça se dit opérer dans le simple but d’informer… C’est honteux mais c’est ainsi, et ça ne manque pas d’évoquer un certain dégoût pour la profession de journaliste, des journalistes stigmatisés ici comme de vrais rapaces prêts à s’abattre sur leur proie, en l’occurrence une proie de choix. En plus de ne pas être anodin, le récit se fait plus précis encore en mettant en scène un autre personnage, coiffé pour le coup d’une double casquette, en la personne de Fletcher Chase, joué par Mark Wahlberg. Cependant, on pourra regretter que ce rôle ne soit pas plus exploité, tant par moments il semble étrangement en retrait, au point de le reléguer en ces instants presque au rang de simple spectateur par rapport à cette épineuse affaire. C’est assez curieux d’ailleurs, je dois dire… Curieux, oui c’est le mot qui convient aussi à cette étrange affaire. Oui, étrange, voilà le mot parfait en regard des ravisseurs spoiler: , et de cette forme d’empathie qui naît entre l’un d’entre eux et la victime
. Parmi ces ravisseurs, on a du mal à reconnaître dans un premier temps Romain Duris, littéralement transformé pour les besoins du rôle. Mais une fois qu’on s’est fait à sa nouvelle apparence, il est franchement convaincant. En effet, il porte cette apparence avec un tel naturel qu’on croirait aisément qu’il a l’habitude de vivre dans ce train de vie. Et pour le coup, il constitue la sale bobine la plus marquante du film ! Même s’il tombe un peu dans le cliché du sombre voyou typé arrière-pays avec ses belles dents blanches qui contrastent avec le teint hâlé et buriné de son visage. Cependant n’attendez pas de scènes d’action. D’abord parce que l’histoire ne s’y prête pas vraiment, ensuite en raison de la nature des différents personnages. De plus, il faut reconnaître qu’elles ne sont pas vraiment nécessaires, tant c’est captivant de bout en bout (les 2h15 passent à une vitesse grand V), à condition toutefois de ne pas se rendre en salle plus ou moins fatigué, auquel cas vous vous exposez à ne pas tout capter et à décrocher de façon irrémédiable pour trouver ce film finalement plutôt pompeux. En revanche, l’immersion dans les années 70 est parfaitement rendue par les véhicules et les tenues vestimentaires, en particulier sur Gail Harris. En somme, "Tout l’argent du monde" est un excellent film qui se termine sur une sorte de pirouette visant à expliquer l’avarice (et encore, le terme n'est pas assez fort) de ce vieux monsieur. Mais toutes les questions ne sont pas pour autant résolues, en particulier une spoiler: : John Paul Getty (Christopher Plummer) a-t-il tenté quelque chose de son côté, ou avait-il vraiment les mains liées par le statut de la gestion de son patrimoine ? Voilà la question qui me reste en tête..
.
cinéman
cinéman

45 abonnés 824 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 août 2023
C'est difficilement supportable de constater durant 2h le pouvoir de l'argent, personnifié ici à travers un vieillard radin et cupide qui peut tout s'acheter, ou une rançon exigée en échange d'un gamin. Passé ce stade de l'argent-Roi (tout juste un peu critiqué à la fin), l'intrigue est moyenne et le suspens peu prononcé. L'amitié entre Romain Duris et l'adolescent prisonnier paraît un peu grotesque. Bref un film assez froid et cynique qui ne compense en rien sa froideur par de l'humour, des actions impressionnantes ou un rythme effréné. Seul l'aspect instructif sur les démêlés financiers d'un milliardaire dans les années 70 et un enlèvement (histoire inspirée de faits réels) semble donner un réel intérêt à ce film, qui ne restera certainement pas le meilleur de Ridley Scott.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 28 décembre 2017
en 1973 j'avais 2 ans... je suis allé voir ce film par hasard et sans connaître la véritable histoire de la famille Getty. Certaines scènes un peu longues parfois (2h15 en tout), la pression monte au fur et à mesure que le film avance et vous saisi d'une boule au ventre pour ceux fils enlevé dont la vie ne tient plus qu'à un fil.
Que dire de ce grand père plein au as ne pensent qu'à investir dans des œuvres d'art.
Une belle histoire qui se termine . . .
Un bon jeu d'acteurs, je n'ai pas reconnu de suite Romain Duris plus connu pour des rôles "comique"
cylon86
cylon86

2 599 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 décembre 2017
Cinéaste prolifique, Ridley Scott est comme Steven Spielberg : il semble multiplier les projets avec l'âge. Alors que son "Alien : Covenant" sortait en salles en mai dernier, voilà que débarque près de sept mois plus tard son nouveau film "Tout l'argent du monde", auréolé d'une sacrée polémique puisqu'à moins d'un mois de la sortie du film, Scott a du virer Kevin Spacey du film pour le remplacer par Christopher Plummer dans le rôle du milliardaire Jean-Paul Getty. Spacey, rattrapé par des casseroles qu'il traînait depuis des années, a vu sa carrière totalement flinguée et ce pour la plus grande joie de certains dont Ridley Scott en premier qui avait toujours voulu Christopher Plummer pour le rôle, Spacey lui ayant été imposé par les producteurs ! Avec un tournage express et une rallonge de budget pour insérer Plummer au film, Ridley Scott effectue un travail acharné et apporte avec Plummer l'un des gros points positifs. L'acteur, dès qu'il apparaît à l'écran, fait totalement oublier ce que la prestation de Spacey (qui était d'ailleurs lourdement maquillé) pouvait laisser espérer. Avec l'âge du rôle, Plummer compose un Getty parfaitement ignoble, égoïste se raccrochant à son argent sans penser un seul instant aux autres. A la tête d'une fortune dépassant le milliard de dollars, celui-ci refuse de payer la rançon de 17 millions que les ravisseurs de son petit-fils demandent ! Excepté Plummer, "Tout l'argent du monde" est cependant un film bien plat, presque expédié par dessus la jambe par un Ridley Scott qui n'a plus rien à prouver, qui sait faire son boulot correctement mais qui ne s'est vraiment pas foulé. Le film, maladroitement écrit, parvient seulement à ménager un faux suspense et ne fascine jamais vraiment dès qu'il s'éloigne de la figure de Getty, un homme totalement corrompu par l'argent. Totalement mou (un paradoxe pour un tel film !), "Tout l'argent du monde" manque d'ampleur et semble finalement passer à côté des thématiques qui auraient pu se montrer intéressantes. Si cela est en partie dû au scénario vraiment mal fagoté et terriblement banal, Scott aurait pu faire mieux du côté de la direction d'acteurs. Étonnamment, Romain Duris surprend en kidnappeur italien, se montrant crédible dans un rôle dont on se demande encore comment il l'a obtenu et si Michelle Williams s'en sort assez bien dans une partition qu'on commence à lui connaître, Mark Wahlberg a vraiment l'air mal à l'aise dans son rôle d'ancien agent de la CIA et peine à convaincre. L'intrigue, lente et tournant en rond, ne bénéficie jamais du traitement idéal et finit par lasser, offrant alors un résultat final intéressant et tout à fait correct mais manquant cruellement d'âme, de tension et de noirceur...
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