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    Sale temps à l'hôtel El Royale
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Déjà le seul titre de ce film a de quoi interpeller. Qui se risque encore aujourd’hui à ce genre de formulation ? Dès le départ on comprend qu’on va avoir affaire à un film en total décalage avec les codes du moment, pour le meilleur ou pour le pire. Et franchement, quand j’ai vu les premières minutes, je me suis vite mis à espérer. Et c’est fou comment une intro peut dire beaucoup de choses sur un film. Ici, on se retrouve avec un plan d’ensemble qui ouvre sur toute une chambre d’hôtel. L’écran est littéralement le quatrième mur (et quand on apprend par la suite la nature de ces chambres, cela se révèle riche de sens). Dans cet espace on voit un personnage rentrer, surveiller nerveusement l’extérieur revolver à la main, déplacer le mobilier, retirer le plancher, y planquer quelque-chose, puis le remettre, attendre dehors sous la pluie, revenir, attendre à nouveau, puis spoiler: laisser rentrer un complice qui l’abat froidement dans le dos
    . Tout ceci se fait dans une atmosphère travaillée, aussi bien dans la construction de l’espace que dans celle du rythme. Le cadre est fixe, mais le décor et ce qu’y font les personnages sont riches de sens. L’action se déroule en continu, mais la musique et un usage maitrisé du jump cut donnent à cet ensemble une unité et une fluidité plus qu’appréciables. Coup de feu. Annonce du titre. Ça y est : tout a pratiquement été dit. Tout a été dit en termes de présentation de l’intrigue et du lieu, mais tout a aussi été dit sur la démarche du film. C’est manifeste : « Sale temps à l’hôtel El Royale » entend renouer avec la sophistication et l’atmosphère des bons vieux films à l’ancienne. On ne s’agite pas pour rien. On travaille chaque cadre au millimètre. On travaille chaque scène à la seconde près. Il faut chercher à optimiser au maximum chaque élément du film. Prendre le temps quand c’est nécessaire. Ellipser quand au contraire l’histoire l’impose. Retirer le superflu. Bref, chercher à atteindre un degré de maitrise et d’exigence pour chaque détail. C’est l’antithèse même du cinéma actuel. C’est un décalage osé et assumé en faveur d’un cinéma qu’on pourrait juger aujourd’hui comme désuet et dépassé, et le tout construit autour d’une intrigue qui suggère quelque-chose de simple et de sophistiqué à la fois. Autant vous dire qu’en affichant de telles exigences d’entrée, Drew Goddard m’a plus que caressé dans le sens du poil. Et d’ailleurs – pour être honnête avec vous – ce « Sale temps à l’hôtel El Royale », il a su me séduire plus d’une heure durant sans me décevoir. Un quasi-sans-faute face auquel je me délectais goulument. Chaque scène était pensée comme un tout qui s’exprimait en plusieurs dimensions. La découverte d’une pièce de l’hôtel était aussi la découverte d’un personnage. La découverte d’un personnage était également la découverte d’une partie de l’intrigue. Et c’était en enchainant la découvertes des pièces une à une que le film nous promettait de compléter ce gigantesque puzzle narratif que constituait l’hôtel El Royale. Seulement le problème donc, c’est que cette promesse dure difficilement plus d’une heure car, à partir de la moitié du film, ce « Sale temps à l’hôtel El Royale » commence à révéler ses fissures. Premier problème : il peine à justifier convenablement les actes forts qu’il a posé dans la première partie ( spoiler: Pourquoi Darlene fracasse le crâne du père Flynn ? Est-ce qu’elle le connaissait ? Est-ce qu’elle a vu quelque-chose de particulier qui lui a mis la puce à l’oreille ? Eh bah non. Elle est juste tellement habituée à être filoutée qu’elle reconnait les filous… C’est tout ? Pourquoi nous serine-t-on au départ avec des histoires de meurtres à la télé ? Est-ce que cela concerne un personnage ? Si oui, et si c’est Darlene, pourquoi on n’en entend plus parlé par la suite ? Pourquoi Emy se risque à ligoter sa sœur et à flinguer quelqu’un de sang froid ? A-t-elle commis un crime atroce qui justifie de tels extrêmes ? Bah en fait on ne saura jamais… De même, rien de tangible ne nous permet de comprendre pourquoi Rose se retourne à ce point contre sa sœur. Qu’elle ait ses petites hormones en ébullition à la vue de Billy Lee passe encore. Mais Emy ne semble même pas en compétition avec sa sœur dans la conquête du bel éphèbe ! D’où nait la rivalité ? Et comment justifier qu’elle puisse aller jusqu’à renier totalement cette sœur qui l’a pourtant sauvée d’un père violent ?
    ) Et à dire vrai, tout le problème va vite résider dans ce grand manque : l’écriture de Drew Goddard n’est pas à la hauteur de ses ambitions. Toutes les promesses posées ne sont pas satisfaites. On nous annonce un habile jeu de puzzle qui, non seulement n’est pas habile, mais qui en plus n’est pas vraiment un puzzle. Pour qu’un puzzle soit réussi il faut qu’à la fin, en additionnant toutes les pièces, une image se dégage. Là, il n’y a pas d’image. Il y a juste une juxtaposition de pièces, d’histoires, qui ne parviennent pas à faire un tout. Et le problème, c’est qu’à juxtaposer ainsi de telles histoires toutes plus extraordinaires les unes que les autres, leur accumulation finit par nuire à la crédibilité de l’ensemble. Parce que, pour un hôtel paumé au milieu de la cambrousse, on y retrouve quand même une sacrée concentration d’embrouilles cheloues ! ( spoiler: Il a fallu que se retrouvent par hasard au même endroit : des propriétaires qui font chanter leurs clients, un vétéran du Viet-Nam totalement frappé, des braqueurs qui ont décidé d’y planquer leur magot, un agent du FBI qui fait une enquête sur une grosse affaire, deux filles en cavale prêtes à tout et – excusez du peu : John Fitzgerald Kennedy ! Ça fait quand même beaucoup de coïncidences !
    ) Et autant dire que dans l’édification de cette intrigue brinquebalante, il y a clairement un élément de trop qui est venu tout faire s’écrouler comme une vulgaire tour de Kapla, c’est l’arrivée du personnage de Billy Lee. Dès qu’est arrivé son arc narratif, j’ai compris qu’il n’y aurait plus rien à sauver. Toute vraisemblance s’écroule. Le film a l’air de nous dire : « Je finirais avec ce que je veux, comme je veux, et qu’importe si ça ne tient debout ou pas. » spoiler: Parce que Billy Lee, c’est quand même le gars qui débarque en moins d’une heure après qu’on l’ait téléphoné alors qu’il vit le long de la côté californienne et que l’hôtel se trouve à la frontière avec le Nevada ! Quand on sait qu’à vol d’oiseau la plage la plus proche de Tahoe se trouve à 240 kilomètres, que dans les années 1970 il n’y avait toujours pas d’autoroute, et que le Billy n’est pas du genre à vivre à côté de son téléphone fixe, tu te dis que le gars il doit être du genre à avoir des superpouvoirs et qu’il doit certainement se téléporter en bifrost pour arriver aussi vite à destination ! Et puis d’ailleurs, quand l’ami Billy arrive, il est accompagné d’hommes de mains avec des flingues et des bagnoles, alors qu’on nous dit en parallèle qu’il est une sorte de gourou de secte dans laquelle il est le seul mec et qu’il est plutôt du genre à se déplacer à pied au milieu des champs plutôt qu’à stocker des fusils à pompe dans des coffres de berlines. Et puis aussi : pourquoi se met-il à menacer et buter des gens comme ça, sans raison valable ? Ce gars là on ne connait même pas ses motivations ! En gros, ce personnage, c’est juste l’agrégation de tout ce qui manquait à Drew Goddard pour conclure son film. Il fallait un final tonitruant avec un méchant capable de monter dans les excès. Et comme il ne l’avait pas, il a décidé de le sortir de son chapeau-sans-logique. Goddard aurait pu essayer à la place de rassembler les fils de son intrigue, notamment en faisant intervenir les fameux propriétaires dont on nous gave depuis le début de l’intrigue, ou bien les gens du FBI, mais non. Visiblement, Goddard n’entendait pas faire le boulot jusqu’au bout.
    Et franchement ça me déçoit beaucoup un final comme celui là. On prend la peine de faire un film soigné qui pose un paquet d’inconnues et de mystère, et toutes ces promesses là, on les benne par une deuxième moitié de film qui a décidé de ne pas faire l’effort d’une résolution. Du coup, l’un dans l’autre, j’ai une impression mitigée. D’un côté je ne peux quand même pas renier le plaisir que j’ai globalement eu face à un film qui s’est risqué à beaucoup de choses, notamment en termes d’ambiance et d’esthétique, de l’autre j’ai encore la gueule de bois face à cette retombée progressive du soufflé ; une retombée qui ne peut s’expliquer que par une forme assez avérée de fainéantise narrative. Alors l’un dans l’autre j’ai envie de privilégier l’audace par ma note, mais autant dire qu’en faisant le boulot à moitié, Drew Goddard est vraiment passé à côté de quelque-chose ; quelque-chose qui aurait pu faire de lui un auteur prometteur… Tant pis pour lui, après tout. Mais surtout, tant pis pour nous… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    175 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2019
    Sale temps à l hôtel El Royale ressemble fortement à du Tarantino notamment aux 8 salopards . Des personnes solitaires se retrouvent dans une unité de lieu et on sent que ça va partir en vrille assez vite .

    Le casting est excellent avec des acteurs divers et variés dans leur composition .

    On ne sait pas ce qu il va se passer entre ces acolytes à la gâchette facile .

    Chris henworth en tête d affiche n arrive pourtant que dans les derniers instants pour relancer une crise de dialogues et de tension .

    Sale temps à l’hôtel el’royale aurait mérité un meilleur titre qui aurait permis de mieux correspondre avec cet excellent film au scénario tarantinesque
    Maxime F
    Maxime F

    41 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Ça fait plaisir de revoir Jeff Bridges dans un bon film, car les derniers que j'ai vu avec lui n'étaient pas terrible. Étrange huit clôt qui fusionne le sérieux avec le rocambolesque des situations. Le casting est bon et la mise en scène également. Mon plus gros reproche serait la durée, car le film est pas mal long et serait embelli par quelques petites coupes ici et la.
    Laurent A.
    Laurent A.

    38 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Un thriller palpitant qui réunit tous les bons ingrédients du genre : lieu isolé et improbable, mensonges, dissimulations, trahisons, terreur et rédemption, où lorsque le rêve d’une vie meilleure et d’un El Dorado se heurte à une âpre réalité et à l’urgence de faire tomber les masques pour agir et finir par sauver sa peau… Le tout est servi avec un soupçon d’humanité dont le message est exempt de toute naïveté dans l’action et le propos, alors on est embarqué dès le début par cette histoire bien ficelée et rondement menée au rythme des chapitres qui s’égrènent au fil du film et qui nous fait penser à du Tarantino… Les concours de circonstance et les personnages nous présentent tour à tour des facettes susceptibles de faire rebondir l’action dans tous les sens et bien malin est qui saura en deviner le dénouement. Un film qui dénonce aussi les manipulations mentales dont tout un chacun peut un jour faire l’objet et qui entre en résonance avec de célèbres faits divers ayant eu lieu aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde; croire à son rêve pour ne jamais se trahir et faire preuve de davantage d’humanité envers son prochain sont les messages qui sous-tendent ce thriller de tout premier ordre.
    tony-76
    tony-76

    1 070 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Scénariste des longs-métrages de science-fiction tels que les Cloverfield et The Martian, Drew Goddard revient à la réalisation six ans après l'indigeste The Cabin in the Woods avec ce film noir intitulé Bad Times at the El Royale. Tout se déroule dans un motel à la fois kitch et dangereux où quelques clients mystérieux se montrent présents pour assister à un séjour... Enfin c'est ce que le public croyait ! Digne d'un roman d'Agatha Christie, Bad Times at the El Royale s'amuse aussi à déjouer les attentes des spectateurs (à l'envers du décor !) spoiler: puisque on peut accéder à un passage secret et ainsi espionner les gens grâce à un miroir dans chaque chambre.
    Brian De Palma aurait adoré ! Et pour couronner le tout, une tempête fait rage à l'extérieur comme l'avait fait si bien Quentin Tarantino devant son brillant The Hateful Eight. D'ailleurs, Goddard rend souvent hommage à son maître sur spoiler: un éclatement de la chronologie et de plusieurs chapitres,
    avec ces personnages (pourtant peu nombreux) et de pincées d'humour noir. Surtout que la trame sonore est choisie avec un soin irréprochable et une superbe photographie ne manque pas de charmer. Les dialogues se veulent très bavards, beaucoup trop long (2h20), l'ensemble est parsemé de hauts jouissifs spoiler: (avec des morts violentes et inattendues)
    et de bas plus soporifiques spoiler: (sur des conversations n'allant jamais droit au but)...
    Il faut avouer cependant, que les personnages sont des clichés ambulants d'une Ancienne Amérique spoiler: - Vietnam, christianisme, sectes et autres mouvements hippies -
    qui s'avèrent malgré tout, assurés par leurs interprètes. Jeff Bridges excelle en prête, Jon Hamm crédible en soit disant vendeur d'aspirateurs et Chris Hemsworth (retrouvant le réalisateur) qui assure à nouveau avec son charisme certain. Peut-être pas Dakota Johnson qui est aussi fade que dans les Fifty Shades... Mais on peut compter sur Cynthia Erivo, celle qui campe une touchante chanteuse perdue. A noter aussi une apparition plus qu'inutile de spoiler: Xavier Dolan... !
    Pour conclure Bad Times at the El Royale aurait dû être l'une des claques de cette fin d'année mais le cinéaste est trop dans ses références, n'arrivant pas à la cheville d'un Reservoir Dogs. Il offre tout de même un divertissement correct dans l'ensemble. Un semi ovni !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    Après le film d'horreur "La cabane dans les bois" réalisé en 2012, on retrouve un nouveau huis-clos signé Drew Goddard mais cette fois-ci empreint de mystère digne des polars d'antan. C'est avant tout une intrigue de personnages, une enquête imprévisible et étonnante qui séduit par sa singularité, sans nous perdre par son côté bavard.
    Dans les années 60, l'Hôtel El Royale est atypique car il est traversé par la frontière entre la Californie et le Nevada. Autrefois réputé par les riches et les puissants de ces états, il est désormais vide et froid. Renfermant bien des secrets, il sera le lieu de scènes de crimes lorsqu'un ensemble d'inconnus viennent y passer la nuit. Cette nuit promet d'être longue...
    Ce huis-clos est séduisant, inclassable et barré. Entre film noir, décalage total et thriller, cet hôtel révèle un lot de surprises imprévisibles, réussissant toujours à nous re-captiver par ses twists suite à une scène un peu trop bavarde. C'est personnellement l'intrigue de personnages qui m'a emballé, donnant l'impression d'être en pleine partie de Cluedo : en effet, le mystère plane lorsque une chanteuse, un faux-prêtre, un commercial et une hippie séjournent dans le même hôtel... Découpé en segments se focalisant sur chaque personnage, le scénario use des flash-backs et change de points de vue pour une même situation. C'est rythmé par la violence de l'action soudaine tout comme étonnamment émouvant via des scènes très sensibles. Jeff Bridges et Lewis Pullman offrent des petites pépites d'émotions qui détonnent et font du bien dans un thriller tandis que Cynthia Erivoest nous envoute quand elle chante. Tout ça participent au décalage très charmeur du long-métrage. Un plateau de jeu intriguant, une atmosphère 60's dépaysante et ses musiques soul, des pions aux personnalités opposés, des passages secrets et des meurtres : "Sale temps à l'hôtel El Royale" a tout pour plaire et la mise en scène de Goddard ne fait que rendre cet univers plus insolite et trépident qu'il ne l'est déjà visuellement.
    Tout parait parfait voire brillant. Mais une fausse note a totalement diminué mon engouement ; et cette fausse note s'appelle Chris Hemsworth. L'acteur en soit ne me dérange pas mais son personnage, un assassin hippie, leader d'une secte et accompagné de ses sbires, ne m'a pas paru à la hauteur de toute la montée de tension fabriquée par l'ensemble des rouages du film. C'est vraiment bête car au lieu de continuer à jouer avec nos attentes de spectateur sans cesse contournées, la scène finale est servie sur un plat d'argent oubliant tout suspense et enjeux. Personnellement, je n'y ai pas cru et bien que l'imprévisibilité est toujours de mise, cette fin découd tout ce qui précède. Alors, il y a sûrement une explication dramaturgique avec la fin du mandat du président Nixon aux Etats-Unis, mais sorti de son contexte, on ne voit qu'un blond bien foutu, chemise ouverte, qui fait son petit chef malsain gratuitement. Dommage, c'était si bien parti...
    William Dardeau
    William Dardeau

    31 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Plutôt bonne surprise que ce thriller un peu déjanté, qui lorgne furieusement vers Tarantino. Passé le premier quart d’heure poussif, les personnages et le scénario se mettent en place. Les rebondissements sont malins et imprévisibles, les scènes d’action bien tournées, les acteurs impeccables (Jeff Bridges bien sûr, mais aussi une nouvelle jeune femme Cailee Spaeny sorte de clone de Juliette Lewis), et la bande son à la hauteur ( Ah cette vieille version de Hush par Deep Purple, il fallait y penser !, sans parler du Bernadette des Four tops) ) . Soyons honnête, ce n’est pas Reservoir dogs, mais l’effort est louable
    Arno M.
    Arno M.

    9 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    En 1969, sept étrangers, qui ont tous en commun un secret à enterrer, se retrouvent au El Royale, un hôtel autrefois luxueux mais désormais miteux, à cheval entre la Californie et le Nevada. Ils ont une nuit pour se racheter... avant d'être envoyés en enfer.

    A mi chemin entre le thriller, le drame et une comédie noire, ce huit clôt déjanté dans un hôtel miteux surprend à plus d’un titre. Un peu comme si les 10 petits nègres d’Agatha CHRISTIE étaient adaptés par Quentin TARANTINO.

    Qui du spoiler: faux
    prêtre, de la chanteuse de Soul, du spoiler: faux
    VRP, de la hippie et sa soeur ou du réceptionniste va survire ? Le scénario implacable et plein de rebondissement déjoue les prognostiques en nous tenant en haleine jusqu’à la fin spoiler: il ne faut pas trop s’attacher aux personnages… beaucoup de mort violentes !


    La filiation avec Quentin TARANTINO, se retrouve également, dans la construction du film par chapitre ou l’utilisation des flash-back.

    Mais les comparaisons s’arrêtent là. SALE TEMPS … manque de punch, du moins jusqu’à l’ultime demi-heure. Beaucoup trop de longueurs, et de dialogues poussifs ralonge inutilement le film (de 2H20 tous de même)
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    39 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Sympathique, une manière de monter le film et de le présenter qui rappelle Tarantino, mais ça s'arrête là.

    Ca ne restera pas un film mémorable, mais bien joué, bien filmé avec une bonne ambiance.

    Quelques références historiques contribuent à cela.

    On a de plus en filigrane des questions qui se posent sur notre société bien que le film se déroule dans les années 70.

    Après le côté à cheval sur deux états n'est pas assez exploité j'ai trouvé et est purement gadget au final.
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Il y avait matière à faire un bon film avec une idée plutôt originale et un très bon Jeff Bridges. Malheureusement le film est beaucoup trop long et la dernière partie est complètement ratée et jamais crédible. Le film est construit comme un véritable Juxe Box où on joue à tour de rôle tous les grands tubes de la Motown et l'histoire de chacun des protagonistes. Le film s'arrête avec l'arrivée de Billy Lee (Helmsworth) avec une prestation pitoyable et une fin d'histoire très bête. C'est dommage car en raccourcissant les scènes pour rendre le film plus nerveux et en squeezant la dernière partie, on aurait eu droit à un thriller mémorable dans la lignée de "Identity". Donc à retenir la première partie, la performance de Jeff Bridges et la BO.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Le scénariste Drew Goddard avait surpris son monde grâce à son premier film « La Cabane dans les bois » il y a quelques années. Un long-métrage qui démarrait comme un simple film d’horreur pour adolescents et qui déconstruisait le genre par le biais d’une dimension méta dans sa seconde partie totalement délirante. Surprenant mais un peu trop déconcertant. Si « Sale temps à l’hôtel El Royale » bénéficie d’un scénario tout aussi retors et qui sort des sentiers battus, il ne prend pas pour autant le même chemin introspectif avec le polar que son aîné. Et c’est tant mieux car l’originalité a ses limites dans certains cas. On pense un peu à l’excellent « Identity » de James Mangold avec ces inconnus coincés dans un motel avec un secret mais le déroulement sera moins psychologique et plus classique en dépit de nombreux rebondissements bien sentis. Cependant, on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu par une oeuvre au postulat doté d’un gros potentiel et qui le gâche par quelques petites sorties de route.

    Et le problème principal de ce suspense rétro vient de sa durée. Deux heures et vingt minutes c’est beaucoup trop long! Une demi-heure de moins n’aurait pas été préjudiciable à sa qualité et aurait accouché d’un format plus adapté à un genre qui se doit d’être rythmé. Pourtant, et c’est paradoxal, un personnage ou deux en plus dans cet hôtel aurait ajouté du piment à l’affaire mais aurait aussi pu combler cette durée trop généreuse, qui se traduit parfois par trop de bavardages inutiles et des séquences étirées plus que de raison. Le bon côté des choses est que le film prend bien le temps de présenter ses personnages, ce qui s’avère de moins en moins courant à notre époque, tout comme son contexte en optimisant au maximum le lieu de l’action. Enfin, cette intrigue pour le moins intrigante retombe un peu comme un soufflé, l’épilogue étant un tantinet décevant au regard des pistes mises en branle et certaines zones d’ombres restant mystérieusement opaques (le meurtre dont on parle à la télé, les personnes sur le film gardé par le réceptionniste, …).

    Drew Goddard sait pourtant instaurer un climat empli de mystère et il parvient à maintenir notre attention grâce à son histoire pour le moins peu commune. Machiavélique et intelligente, elle ne prend pas le spectateur pour un idiot et le fait participer. On apprécie les astuces narratives employées tels que les retours en arrière, le chapitrage ou même le fameux procédé de la séquence vue de différents points de vue comme dans « Rashomon ». L’ambiance inquiétante et l’humour noir parfois présent nous font tout de même passer un bon moment pour une oeuvre hors des modes qui aurait gagné à pousser le concept encore plus loin et surtout en étant plus clair et concise. Ajoutons le plaisir d’une bande originale délicieusement rétro et on obtient un jeu de massacre imprévisible qui dresse le portrait d’une certaine Amérique sous Nixon moribonde.

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    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    un huis clos à la Tarentino où l'on sait que chaque personnage
    a un lourd passé et n'est pas celui qu'il essaye de faire croire.
    on va de surprise en surprise et certaines scènes sont vraiment bien trouvées.
    le suspense est entier jusqu'à la fin.
    bsalvert
    bsalvert

    405 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Un film surprenant par son scénario, son style et son casting. On reste intrigué par cette histoire et ses rebondissements.
    PLV : un film surprise
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    De Drew Goddard (2018).
    Que ce soit au niveau musique, décor couleur , le film va vous surprendre par son inventivité et créativité .
    Le dexième film de Drew Goddard ,nous donne à voir un thriller d'une rare violence assumée à laquelle on se joint volontier et une certaine complicité. Dès le début , on est happé par l'histoire entre comédie et polar des plus caustiques. Une histoire à rebondissements , passionnate et délirante. Ce servie par des acteurs tous aussi déjantés que remarquables.
    On s'amuse beaucoup à regarder, mieux à plonger dans cet hôtel dun gente (très) particulier;
    Jeff Bridges dans le rôle d'un prêtre vraiement truculent. , Cynthia Erivo délirante et campant bien le rôle de Darlène . On pourrait citer tout le monde . Une mention spéciale au bel Chris Hemsworth sensuel et doté d'un second degré décapant.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2018
    3,2 - Outre l'intrigue et le suspense assez captivant jusqu'à ce que ça devienne un peu n'importe quoi... ce qui nuit à l'intérêt global.. les points fort sont clairement la photographie, l'ambiance et la mise en scène globalement avec un montage très intéressant
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