Je sais c'est méchant. Mais seulement 1/3 du film est époustouflant.
Il perd ensuite en vivacité, frôlant presque la comédie musicale... Les profils féminins sont mal écrit. La chute est comment dire ça poliment, expédié.
Il est possible de mettre une note Moyenne si on adore tout ce qui est soporifique et redondant.
Le film se déroule essentiellement dans un hôtel : le elroyale, on suit au départ 5 personnes (un prêtre, une chanteuse, un vendeur d'aspirateur, une jeune femme et le receptionniste) on sent dès le début que l'hôtel abrite de lourd secrets tant l'intrigue est forte. J'ai adoré le film chacun des personnages est exploité jusqu'au bout,on va de mystères en mystères. Les scènes sont bien tournées et j ai aimé le fait comment l'histoire est racontée à travers chacun des personnages.
Scénariste des longs-métrages de science-fiction tels que les Cloverfield et The Martian, Drew Goddard revient à la réalisation six ans après l'indigeste The Cabin in the Woods avec ce film noir intitulé Bad Times at the El Royale. Tout se déroule dans un motel à la fois kitch et dangereux où quelques clients mystérieux se montrent présents pour assister à un séjour... Enfin c'est ce que le public croyait ! Digne d'un roman d'Agatha Christie, Bad Times at the El Royale s'amuse aussi à déjouer les attentes des spectateurs (à l'envers du décor !) spoiler: puisque on peut accéder à un passage secret et ainsi espionner les gens grâce à un miroir dans chaque chambre. Brian De Palma aurait adoré ! Et pour couronner le tout, une tempête fait rage à l'extérieur comme l'avait fait si bien Quentin Tarantino devant son brillant The Hateful Eight. D'ailleurs, Goddard rend souvent hommage à son maître sur spoiler: un éclatement de la chronologie et de plusieurs chapitres, avec ces personnages (pourtant peu nombreux) et de pincées d'humour noir. Surtout que la trame sonore est choisie avec un soin irréprochable et une superbe photographie ne manque pas de charmer. Les dialogues se veulent très bavards, beaucoup trop long (2h20), l'ensemble est parsemé de hauts jouissifs spoiler: (avec des morts violentes et inattendues) et de bas plus soporifiques spoiler: (sur des conversations n'allant jamais droit au but)... Il faut avouer cependant, que les personnages sont des clichés ambulants d'une Ancienne Amérique spoiler: - Vietnam, christianisme, sectes et autres mouvements hippies - qui s'avèrent malgré tout, assurés par leurs interprètes. Jeff Bridges excelle en prête, Jon Hamm crédible en soit disant vendeur d'aspirateurs et Chris Hemsworth (retrouvant le réalisateur) qui assure à nouveau avec son charisme certain. Peut-être pas Dakota Johnson qui est aussi fade que dans les Fifty Shades... Mais on peut compter sur Cynthia Erivo, celle qui campe une touchante chanteuse perdue. A noter aussi une apparition plus qu'inutile de spoiler: Xavier Dolan... ! Pour conclure Bad Times at the El Royale aurait dû être l'une des claques de cette fin d'année mais le cinéaste est trop dans ses références, n'arrivant pas à la cheville d'un Reservoir Dogs. Il offre tout de même un divertissement correct dans l'ensemble. Un semi ovni !
Ça y est, la Tarantino Academy est ouverte. Drew Goddard en est le premier lauréat. Dans les Huit salopards je me suis réveillé deux heures après la fin du film. Ici je dois dire que je n’ai pas eu vraiment le temps de me caler dans mon fauteuil. La tension s’installe dès les premières minutes, et même si le scénario y dévoile tout de suite le nœud de l’intrigue et le climax probable, le décor de l’hôtel suffit à lui seul à créer le mystère et l’angoisse. On patiente avec plaisir, sans être shootés aux blablas inutiles et soporifiques des 8S de Tarantino. Ici on n’a pas le temps de craquer des biscottes en buvant son thé, même si le disciple ne peut s’empêcher parfois de nous rappeler les mauvaises manières du gourou. Histoire de rentabiliser ses études, Drew Goddard pousse le mimétisme jusqu’à diviser son film en chapitres, leçon N°1 de l’Academy. Ça baigne aussi comme il se doit dans quelques flaques de sang, les balles des petits flingues étant les mêmes que celles des bazookas. Les acteurs sont tous au top, mais j’ai particulièrement apprécié la fausse ingénuité de la chanteuse (Cyntia Erivo), les cinquante nuances de noir de Dakota Johson, et l’œil aguerri du vieux briscard Jeff Bridges. La bande son restitue à merveille la fin des années 60, et un vieux truc de mise en scène nous montre Nixon sur un écran télé, juste pour confirmer l’époque. J’ai même écouté la chanson du générique de fin, ce que je ne fais jamais si je viens de me réveiller. Après les quelques comédies françaises à l’affiche, je voulais me donner encore une chance de ne pas jeter ma carte de cinéma. Du coup j’ai tendance à vite m’emballer dès qu’un film n’est pas nul. A 12€ la chambre, l’hôtel El Royale est une bonne affaire.
film intéressant dans le genre….Bon , il faut le dire, parce que cela a été souligné, on n'est loin de Tarantino ou des frères Coen….Et pourtant cela tient la route, grâce à l'originalité du scénario et la présence des acteurs , dont Jeff Bridges, impérial. dans un hôtel conçu bizarrement, on assiste à des règlements de compte peu ordinaire, entouré de psychopathes…..Le rythme est assez lent, et le film est dans des couleurs nocturnes et sombres (à part une ou deux séquences de quelques minutes)..cela crée une atmosphère de film noir, à la limite du film d'horreur…..Les dialogues ne sont peut être pas le point fort du film, car ils sont courts et peu imagés, sans philosophie, et c'est peut être regrettable….il faut parfois pour faire un grand film faire un zest de philosophie réaliste, propre à concerner le spectateur lambda ou élargir le public ….La technique est réussie et propose de belles lumières...la bande son propose aussi de belles chansons anglosaxonnes assez connues Si vous aimez les films noirs, un peu psychopathe et étrange, ce film peut vous plaire….Je conseille sans insister
La bande-annonce fait très envie.Au-final, à la sortie du film, la déception prime. C'est long, c'est lent et c'est sans intérêt. Certains ont parlé d'hommage aux films de Tarantino, on peut y voir plutôt une parodie de film de tarantino. Le pire est bien évidemment qu'on comprend assez vite de quelle façon les choses vont se terminer. Le caractère prévisible ne fixe qu'un enjeu au fait de ne pas sortir : cela t-il va finir comme je me le suis imaginé dès la 12 minutes du film ... Le filmspoiler: est chapitré comme ceux de Tarantino , mais cet effet de style ne sert à rien, n'apporte rien, si ce n'est donné l'impression de vouloir agir avec mimétisme. Il y a des bons et des moins "Tarantino"; mais même le plus mauvais d'entre-eux (une histoire des "salopards") est un chef-d'oeuvre à côté de ce "temps fade à l'hôtel el-.... tiens je suis déjà en train d'oublier le titre!
Pour son second film après l'excellent La Cabane dans les bois, Drew Goddard se lance dans un polar délicieusement pulp, très inspiré par Quentin Tarantino dans son écriture et sa générosité, animé par des personnages tous bien campés et tous détenteurs d'un secret. Au départ, on s'installe volontiers dans le somptueux décor, que Goddard prend le temps de filmer amoureusement sous toutes les coutures, avant que le film ne finisse par devenir malheureusement un peu trop bavard et statique...
Premier bon point est le contexte géo-politico-social des Etats-Unis en 1969 qui laisse l'Histoire s'imposer en filigrane, en toile de fond notamment avec l'élection de Nixon, le Viêt-nam, le fait divers Charles Manson et aussi la magnifique B.O. où s'impose la Soul Music. Le chapitrage est une bonne idée bien gérée par un montage judicieux à l'exception notable de flash-backs un peu lourdingue voir surperflue. Mais l'histoire reste prenante avec des séquences plutôt jouissives et fun, avec en prime des personnages vraiment très bien croqués. Malgré un grand final est un peu poussif, le cinéaste signe un film dense, très efficace qui n'est pas dénué ni d'humour ni de fond. Site : Selenie
un film de fou, décalé, Barjot, mais quel plaisir de voir ce huis clos dans un vieil hôtel de luxe sans client, quatre personnages aussi énigmatiques que dingues débarquent chacun avec sa petite histoire cachée. on en prend plein de yeux dans un décor kitch a souhait et une bande son excellente . la mise en scène et un montage délibérément lent rend le film encore plus angoissant ou la violence est omniprésente. le seul reproche , sa longueur, on aurait pu abréger certaines scènes un peu bavardes.
Ce film est un mélange de genres (noir, western, policier...), de styles (Tarantino, Hitchcock...) et d'ambiances (60's, hippies, angoisse...) tellement différents que cela permet de créer un vrai bijou de cinéma. On ne peut pas en ressortir déçu ! Les nombreux rebondissements, les moments de tensions et l'hôtel lui même rendent l'histoire crédible et on y plonge dedans. En sortant du film on a comme une impression d'avoir vécu les évènements avec les personnages...
Résumé : tension, angoisse, ambiance 60's, très bon jeu d'acteur, personnages attachants et machiavélique !
C'est une excellente surprise ce film bien troussé. Cela se passe essentiellement dans un motel, fin des années 60 aux USA. Chaque personnage présent cache quelque chose et la soirée va s'avérer surprenante et mouvementée. Ce que j'ai apprécié également c'est la beauté des lieux (décors magnifiques) et le fait que les chambres ont un miroir sans tain (un long couloir est caché derrière les chambres et il permet de voir l'intérieur de chaque chambre à l'insu des occupants). Ce n'est pas un spoiler car pratiquement dès le début on le sait. Ce film est intrigant et captivant du début à la fin. En revanche, il n'est pas destiné aux personnes qui ont envie d'action.