Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 18 novembre 2018
Bon divertissement ! Une belle mise en scène avec des intrigues rondement menées ! Le film vous fait durer le suspens et vous garde accroché à son intrigue. Seul point faible, la fin est un peu plus lente que le reste du film mais le final rattrape le tout. Film à voir !
Quelle superbe B.O. et même si ça sent fort le Tarantino (pur sang frais), j'ai bien aimé ce film - ses protagonistes malgré la sempiternelle 1/2 heure de trop.
Un vrai bonheur que de voir ce film, scénario acteurs fabuleux. Ses 2h30 passent comme une lettre à la poste. Tout au long du film on est surpris. Je vais retourner le voir avant qu'il ne disparaisse.
Je me suis régalée avec ce polar à huis clos très stylisé et stylé ! La mise en scène est impeccable, les acteurs se régalent, l’histoire est farfelue et noire à souhait,la musique est au top. Un très bon divertissement dans la veine de Tarantino ou des frères Cohen ( sans être aussi bon quand même ).
Un film a la Tarantino, agréable à regarder mais sans un vrai fond, malgré la dure du film il est fluide et le temps passe bien. Je le conseille pour un dimanche sans réfléchir �
Ni un thriller, ni un polar ... un film d'action alors ? Encore moins. Drew Goddard s'aventure là où peu de réalisateurs ont osé mettre un orteil : dans le mélange des genres. Car, cet hôtel, il est tout de même très particulier, isolé et sordide, fantastique (mi-Psychose, mi-Shining). Il est le théâtre de sordides histoires et beaucoup d'actes ignobles s'y sont déroulées, le suspense est évident. Mais qui sont ces malheureux protagonistes ? Que viennent-ils faire ici ? Méritent-ils ce qui leur arrivent ? Drame, polar et même film musical s'enchevêtrent. Sale temps à l'hôtel Et Royale est un film complexe, obscur. On en sort craintif. Une expérience de cinéma rare actuellement.
Violent, drôle, barré, ce film coche de nombreuses cases. Les personnages hauts en couleurs et la folie des situations se mélangent pour un cocktail explosif et jouissif, magnifiquement portés par une réalisation impeccable, très graphique, jouant sur la symétrie et les plans séquences.
Attention cependant, un début assez lent et un rythme très particulier pourront en rebuter certains. Au final, on adore ou on déteste ce film.
Un huis clos plutôt sympa avec une première partie avec les chapitres par personnage très intéressant et la 2 ème quand tout le groupe est réuni en gros avec l arrivée de MR THor ça devient moins bien un peu déjà vu. Il reste le casting sympa avec cynthia erivo en tête une révélation. Petite plus avec les musiques qui collent bien au film et son époque
« Sale temps à l’hôtel El Royale » ou l’art d’une mise en scène très théâtrale ! Quel ingénieux dispositif à la manière d’un véritable décor de théâtre que le spectateur n’est d’ailleurs pas le seul à contempler de sa lorgnette ! On n’en dira pas plus sur ce détail, mais de découvrir cet hôtel sur le déclin à cheval sur la Californie et le Nevada, avec ces astuces qui évoqueraient presque une maison de poupée, est déjà une trouvaille remarquable de la part de Drew Goddard. Et quand on ajoute la panoplie de personnages, tous très curieux et même mystérieux au départ, au point de se demander à quelle sauce ils vont être mangés, on ne fait en réalité que d’aller de surprise en surprise ! Que ce soit Jeff Bridges, Lewis Pullman, Dakota Johnson, Cynthia Erivo, tous sont surprenants, différents dans des rôles assez déjantés ! Difficile de s’imaginer jusqu’où tous ces clients et leur réceptionniste, vont nous embarquer tant les événements vont virer au surréalisme le plus fou et autant dire qu’on n’est loin d’avoir encore tout vu ! Il ressort de cette histoire une montée en puissance, dont les conséquences vont nous laisser totalement béats et dépassés... Et comme Drew Goddard a aussi l’art de filmer ses acteurs, avec une lumière qui là aussi nous donne l’impression de les voir sur les planches, on est vraiment aux anges ! Chaque client au sein de cet hôtel a en effet sa part d’ombre plus ou moins avouable, en tous cas bien dissimulée, et tout ce décalage entre eux, va provoquer l’impensable jusqu’à la folie ! On aboutit à des moments délirants, complètement loufoques et bon nombre de scènes sont incroyables comme une certaine synchronisation parfaite entre un marteau et des battements de mains qui va faire des éclats ! Du cinéma plein d’inventivité à l’humour noir et grinçant, où l’Amérique de la fin des années 60 est formidablement retranscrite (avec son lot de réminiscences par rapport au contexte historique), que ce soit cette ambiance de motel, ces carrosseries de voiture, cette esthétique flamboyante d’une époque révolue ! Un pur régal !
Un peu à la sauce des "Huit salopards" sorti en 2016, nous voici ici plongés dans un huis clos hôtelier à la fin des années 60 avec 7 personnages ayant chacun des secrets plus ou moins lourds à porter. Ce "Secret Story" cinématographique possède vraiment beaucoup de charisme avec une réalisation soignée et un casting de très bonne facture. A part deux ou trois scènes inutiles et longuettes, j'ai vraiment adhéré à l'ambiance particulière de cet hôtel à cheval entre deux Etats. C'est donc plutôt bon et un brin violent, un vrai cocktail pétillant plein de surprises et de rebondissements. Même si Tarantino reste le maître du genre, ce film vaut le détour. --> Site CINEMADOURG <--
Sale Temps à l’hôtel El Royale fait clairement penser au film « les Huit Salopards » (de Tarentino, sortie en 2016), mais ça se passe à peu près 100 ans plus tard, forcément les Cowboys ont laissé la place aux hippies ! On retrouve une mise en scène lente, très centrée sur les personnages, tous aussi charismatiques qu’énigmatique. La bande originale est un sacré point fort du film : Rock, disco, très groovy, les années 70 dans toute leur splendeur ! On se laisse très facilement accrocher par l’intrigue, porter par les révélations, les retournements, l’ambiance est excellente ! Le casting aussi est très bien choisi pour ne rien gâcher du spectacle. Bref, On est dedans du début jusqu’à la fin, c’est bien fait, c’est classe, c’est donc à voir !
histoire à la tarentino, rebondissements intéressant.. et des morts en pagaille ... mais surtout, Cynthia Erivo est le diamant de ce film, ses passage de chant a capela font vibrer les tripes ! allez l'écouter au cine ! n'attendez pas ca en dvd ou netflix : vous passerez à côté de cette merveille
et en plus, c'est même pas une comédie musicale ! non, c'est du pur suspens meurtrier crapuleux... mais voilà, y'a Cynthia Erivo à capela presque 4 ou 5 fois
Après le film d'horreur "La cabane dans les bois" réalisé en 2012, on retrouve un nouveau huis-clos signé Drew Goddard mais cette fois-ci empreint de mystère digne des polars d'antan. C'est avant tout une intrigue de personnages, une enquête imprévisible et étonnante qui séduit par sa singularité, sans nous perdre par son côté bavard. Dans les années 60, l'Hôtel El Royale est atypique car il est traversé par la frontière entre la Californie et le Nevada. Autrefois réputé par les riches et les puissants de ces états, il est désormais vide et froid. Renfermant bien des secrets, il sera le lieu de scènes de crimes lorsqu'un ensemble d'inconnus viennent y passer la nuit. Cette nuit promet d'être longue... Ce huis-clos est séduisant, inclassable et barré. Entre film noir, décalage total et thriller, cet hôtel révèle un lot de surprises imprévisibles, réussissant toujours à nous re-captiver par ses twists suite à une scène un peu trop bavarde. C'est personnellement l'intrigue de personnages qui m'a emballé, donnant l'impression d'être en pleine partie de Cluedo : en effet, le mystère plane lorsque une chanteuse, un faux-prêtre, un commercial et une hippie séjournent dans le même hôtel... Découpé en segments se focalisant sur chaque personnage, le scénario use des flash-backs et change de points de vue pour une même situation. C'est rythmé par la violence de l'action soudaine tout comme étonnamment émouvant via des scènes très sensibles. Jeff Bridges et Lewis Pullman offrent des petites pépites d'émotions qui détonnent et font du bien dans un thriller tandis que Cynthia Erivoest nous envoute quand elle chante. Tout ça participent au décalage très charmeur du long-métrage. Un plateau de jeu intriguant, une atmosphère 60's dépaysante et ses musiques soul, des pions aux personnalités opposés, des passages secrets et des meurtres : "Sale temps à l'hôtel El Royale" a tout pour plaire et la mise en scène de Goddard ne fait que rendre cet univers plus insolite et trépident qu'il ne l'est déjà visuellement. Tout parait parfait voire brillant. Mais une fausse note a totalement diminué mon engouement ; et cette fausse note s'appelle Chris Hemsworth. L'acteur en soit ne me dérange pas mais son personnage, un assassin hippie, leader d'une secte et accompagné de ses sbires, ne m'a pas paru à la hauteur de toute la montée de tension fabriquée par l'ensemble des rouages du film. C'est vraiment bête car au lieu de continuer à jouer avec nos attentes de spectateur sans cesse contournées, la scène finale est servie sur un plat d'argent oubliant tout suspense et enjeux. Personnellement, je n'y ai pas cru et bien que l'imprévisibilité est toujours de mise, cette fin découd tout ce qui précède. Alors, il y a sûrement une explication dramaturgique avec la fin du mandat du président Nixon aux Etats-Unis, mais sorti de son contexte, on ne voit qu'un blond bien foutu, chemise ouverte, qui fait son petit chef malsain gratuitement. Dommage, c'était si bien parti...