Mon compte
    Sale temps à l'hôtel El Royale
    Note moyenne
    3,5
    3434 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sale temps à l'hôtel El Royale ?

    266 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    75 critiques
    3
    106 critiques
    2
    42 critiques
    1
    16 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Titre, affiche, casting, bande-annonce... Il y avait tout pour me plaire dans ce « Sale temps à l'hôtel El Royale », que j'ai pourtant été à deux doigts de rater, faute de succès en salles. Et s'il ne réitère pas la claque qu'avait été pour moi « La Cabane dans les bois », film fantastique aussi délirant qu'imprévisible, Drew Goddard confirme qu'il est assurément l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération. L'introduction donne le ton : de la maîtrise, du mystère, de la violence... On ne sait alors rien de ce qui va se dérouler mais les bases sont là. C'est sans doute le principal reproche que je peux faire à l'œuvre : alors qu'elle laisse envisager un scénario particulièrement complexe, tortueux, celui-ci est finalement presque classique, pour ne pas dire simple. Ce qui fait toute la différence, c'est la forme. Composition des plans, décors, dialogues et surtout narration : tout est mis en place pour rendre le « jeu » des plus stimulants, notamment par ce découpage consacrant une partie à chaque personnage, éclairant au fur et à mesure le puzzle, quitte à présenter la même scène selon différents points de vue : toujours efficace, surtout avec Goddard comme chef d'orchestre. Dommage, du coup, que l'on nous révèle presque tout d'un coup, alors que le mystère avait été savamment entretenu jusque-là, d'autant qu'il n'est pas donc pas vraiment à la hauteur des espérances. Légère frustration, donc, mais vraiment légère. Car ce film, c'est un vrai beau plaisir de cinéma. Pour le coup, l'important n'est pas la destination, mais le voyage. Que ce soit les personnages, le soin amené aux différentes scènes, l'alchimie se créant entre les différents comédiens : presque tout est source de ravissement, le détonnant mélange des genres amenant quelque chose d'un peu fou, parfois imprévisible, de nombreux moments, aussi bien dans le calme que la violence, s'avérant un régal spoiler: (la roulette et son dénouement : bonjour les sensations fortes)
    . J'ai été moins convaincu par la partie consacrée à Billy Lee, ce « bad guy » flamboyant mais manquant de chair ne collant qu'à moitié avec le tableau général. Reste que côté casting, c'est du tout bon : Chris Hemsworth, donc, prenant un goût manifeste à écorner son image, mais aussi Jeff Bridges, impérial, la révélation musicale et cinématographique Cynthia Erivo, le toujours excellent Jon Hamm spoiler: (dont je ne m'attendais pas du tout à la mort si prématurée!!)
    et surtout Dakota Johnson, d'une sensualité, d'un charisme n'ayant rien à envier à sa comédienne de mère, Melanie Griffith... On pourrait presque tous les citer, dont un spoiler: Xavier Dolan
    aussi impeccable qu'inattendu. Je peux entendre que cette note puisse paraître un peu haute au vu des réserves émises. C'est simple : j'ai eu envie de célébrer le cinéma. « Sale temps à l'hôtel El Royale », c'est du vrai cinéma, celui que j'aime, beau à regarder, souvent captivant à suivre, se plaisant à nous perdre en cours de route pour mieux nous retrouver. Enfin, je serais le plus malhonnête des hommes si je n'écrivais pas un mot sur la bande-originale : une merveille (mon Dieu, qu'est-ce que c'était bon, la musique des 60's!!), élément à part entière d'un titre définitivement pas comme les autres, et assurément l'une de mes plus belles soirées sur grand écran en 2018. Merci, M. Goddard (Drew, pas Jean-Luc!!).
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Six ans après le bon "The Cabin in the Woods", Drew Goddard est de retour avec un film qui ne reprend pas la même structure, mais qui est également centré sur un lieu qui cache de nombreux secrets. Et le lieu n'est pas la seule chose qui réserve des surprises, car tous les personnages sont ici pour une raison bien précise que l'on découvre au fur et à mesure que l'histoire se dévoile. Le récit est construit sous forme de chapitres qui correspondent à la chambre occupée par le personnage en question. Après une introduction qui concerne tout le monde, on découvre donc tous les personnages et leurs motivations les uns après les autres. On découvre des choses, on les voit différemment et surtout on comprend mieux tout ce qu'il se passe, ce qui n'est pas évident au début. Le récit est très bien structuré avec des histoires qui s'entrecroisent, des flashbacks et des moments qui ne sont pas toujours dans l'ordre sur le plan chronologique. J'ai trouvé la mise en place vraiment très bonne grâce notamment à une mise en scène vraiment réussie. Au-delà de l'intrigue que l'on découvre, on remarque qu'il y a énormément de sujet dans ce film seulement, ils représentent en quelque sorte chaque personnage, mais ils ne sont jamais abordés. Le réalisateur se focalise plutôt sur ce huis clos qui est classique, mais pas moins efficace. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est que c'est l'hôtel le personnage principal et non pas tous ses occupants qui finalement ne sont pas très importants comme l'on s'en rend compte avec certains qui disparaissent précipitamment. C'est un peu fourre-tout puisque tout repose sur les histoires personnelles des personnages et sur l'ajout de nouveaux arrivants, mais l'ensemble est bien divertissant en plus d'être très agréable à suivre grâce à la mise en scène soignée, mais aussi à l'ambiance rétro, au contexte et à la photographie. À noter également le très bon casting surtout Jeff Bridges qui est excellent.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Premier bon point est le contexte géo-politico-social des Etats-Unis en 1969 qui laisse l'Histoire s'imposer en filigrane, en toile de fond notamment avec l'élection de Nixon, le Viêt-nam, le fait divers Charles Manson et aussi la magnifique B.O. où s'impose la Soul Music. Le chapitrage est une bonne idée bien gérée par un montage judicieux à l'exception notable de flash-backs un peu lourdingue voir surperflue. Mais l'histoire reste prenante avec des séquences plutôt jouissives et fun, avec en prime des personnages vraiment très bien croqués. Malgré un grand final est un peu poussif, le cinéaste signe un film dense, très efficace qui n'est pas dénué ni d'humour ni de fond.
    Site : Selenie
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    « Sale temps à l’hôtel El Royale » ou l’art d’une mise en scène très théâtrale !
    Quel ingénieux dispositif à la manière d’un véritable décor de théâtre que le spectateur n’est d’ailleurs pas le seul à contempler de sa lorgnette !
    On n’en dira pas plus sur ce détail, mais de découvrir cet hôtel sur le déclin à cheval sur la Californie et le Nevada, avec ces astuces qui évoqueraient presque une maison de poupée, est déjà une trouvaille remarquable de la part de Drew Goddard.
    Et quand on ajoute la panoplie de personnages, tous très curieux et même mystérieux au départ, au point de se demander à quelle sauce ils vont être mangés, on ne fait en réalité que d’aller de surprise en surprise !
    Que ce soit Jeff Bridges, Lewis Pullman, Dakota Johnson, Cynthia Erivo, tous sont surprenants, différents dans des rôles assez déjantés !
    Difficile de s’imaginer jusqu’où tous ces clients et leur réceptionniste, vont nous embarquer tant les événements vont virer au surréalisme le plus fou et autant dire qu’on n’est loin d’avoir encore tout vu !
    Il ressort de cette histoire une montée en puissance, dont les conséquences vont nous laisser totalement béats et dépassés...
    Et comme Drew Goddard a aussi l’art de filmer ses acteurs, avec une lumière qui là aussi nous donne l’impression de les voir sur les planches, on est vraiment aux anges !
    Chaque client au sein de cet hôtel a en effet sa part d’ombre plus ou moins avouable, en tous cas bien dissimulée, et tout ce décalage entre eux, va provoquer l’impensable jusqu’à la folie !
    On aboutit à des moments délirants, complètement loufoques et bon nombre de scènes sont incroyables comme une certaine synchronisation parfaite entre un marteau et des battements de mains qui va faire des éclats !
    Du cinéma plein d’inventivité à l’humour noir et grinçant, où l’Amérique de la fin des années 60 est formidablement retranscrite (avec son lot de réminiscences par rapport au contexte historique), que ce soit cette ambiance de motel, ces carrosseries de voiture, cette esthétique flamboyante d’une époque révolue !
    Un pur régal !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Déjà le seul titre de ce film a de quoi interpeller. Qui se risque encore aujourd’hui à ce genre de formulation ? Dès le départ on comprend qu’on va avoir affaire à un film en total décalage avec les codes du moment, pour le meilleur ou pour le pire. Et franchement, quand j’ai vu les premières minutes, je me suis vite mis à espérer. Et c’est fou comment une intro peut dire beaucoup de choses sur un film. Ici, on se retrouve avec un plan d’ensemble qui ouvre sur toute une chambre d’hôtel. L’écran est littéralement le quatrième mur (et quand on apprend par la suite la nature de ces chambres, cela se révèle riche de sens). Dans cet espace on voit un personnage rentrer, surveiller nerveusement l’extérieur revolver à la main, déplacer le mobilier, retirer le plancher, y planquer quelque-chose, puis le remettre, attendre dehors sous la pluie, revenir, attendre à nouveau, puis spoiler: laisser rentrer un complice qui l’abat froidement dans le dos
    . Tout ceci se fait dans une atmosphère travaillée, aussi bien dans la construction de l’espace que dans celle du rythme. Le cadre est fixe, mais le décor et ce qu’y font les personnages sont riches de sens. L’action se déroule en continu, mais la musique et un usage maitrisé du jump cut donnent à cet ensemble une unité et une fluidité plus qu’appréciables. Coup de feu. Annonce du titre. Ça y est : tout a pratiquement été dit. Tout a été dit en termes de présentation de l’intrigue et du lieu, mais tout a aussi été dit sur la démarche du film. C’est manifeste : « Sale temps à l’hôtel El Royale » entend renouer avec la sophistication et l’atmosphère des bons vieux films à l’ancienne. On ne s’agite pas pour rien. On travaille chaque cadre au millimètre. On travaille chaque scène à la seconde près. Il faut chercher à optimiser au maximum chaque élément du film. Prendre le temps quand c’est nécessaire. Ellipser quand au contraire l’histoire l’impose. Retirer le superflu. Bref, chercher à atteindre un degré de maitrise et d’exigence pour chaque détail. C’est l’antithèse même du cinéma actuel. C’est un décalage osé et assumé en faveur d’un cinéma qu’on pourrait juger aujourd’hui comme désuet et dépassé, et le tout construit autour d’une intrigue qui suggère quelque-chose de simple et de sophistiqué à la fois. Autant vous dire qu’en affichant de telles exigences d’entrée, Drew Goddard m’a plus que caressé dans le sens du poil. Et d’ailleurs – pour être honnête avec vous – ce « Sale temps à l’hôtel El Royale », il a su me séduire plus d’une heure durant sans me décevoir. Un quasi-sans-faute face auquel je me délectais goulument. Chaque scène était pensée comme un tout qui s’exprimait en plusieurs dimensions. La découverte d’une pièce de l’hôtel était aussi la découverte d’un personnage. La découverte d’un personnage était également la découverte d’une partie de l’intrigue. Et c’était en enchainant la découvertes des pièces une à une que le film nous promettait de compléter ce gigantesque puzzle narratif que constituait l’hôtel El Royale. Seulement le problème donc, c’est que cette promesse dure difficilement plus d’une heure car, à partir de la moitié du film, ce « Sale temps à l’hôtel El Royale » commence à révéler ses fissures. Premier problème : il peine à justifier convenablement les actes forts qu’il a posé dans la première partie ( spoiler: Pourquoi Darlene fracasse le crâne du père Flynn ? Est-ce qu’elle le connaissait ? Est-ce qu’elle a vu quelque-chose de particulier qui lui a mis la puce à l’oreille ? Eh bah non. Elle est juste tellement habituée à être filoutée qu’elle reconnait les filous… C’est tout ? Pourquoi nous serine-t-on au départ avec des histoires de meurtres à la télé ? Est-ce que cela concerne un personnage ? Si oui, et si c’est Darlene, pourquoi on n’en entend plus parlé par la suite ? Pourquoi Emy se risque à ligoter sa sœur et à flinguer quelqu’un de sang froid ? A-t-elle commis un crime atroce qui justifie de tels extrêmes ? Bah en fait on ne saura jamais… De même, rien de tangible ne nous permet de comprendre pourquoi Rose se retourne à ce point contre sa sœur. Qu’elle ait ses petites hormones en ébullition à la vue de Billy Lee passe encore. Mais Emy ne semble même pas en compétition avec sa sœur dans la conquête du bel éphèbe ! D’où nait la rivalité ? Et comment justifier qu’elle puisse aller jusqu’à renier totalement cette sœur qui l’a pourtant sauvée d’un père violent ?
    ) Et à dire vrai, tout le problème va vite résider dans ce grand manque : l’écriture de Drew Goddard n’est pas à la hauteur de ses ambitions. Toutes les promesses posées ne sont pas satisfaites. On nous annonce un habile jeu de puzzle qui, non seulement n’est pas habile, mais qui en plus n’est pas vraiment un puzzle. Pour qu’un puzzle soit réussi il faut qu’à la fin, en additionnant toutes les pièces, une image se dégage. Là, il n’y a pas d’image. Il y a juste une juxtaposition de pièces, d’histoires, qui ne parviennent pas à faire un tout. Et le problème, c’est qu’à juxtaposer ainsi de telles histoires toutes plus extraordinaires les unes que les autres, leur accumulation finit par nuire à la crédibilité de l’ensemble. Parce que, pour un hôtel paumé au milieu de la cambrousse, on y retrouve quand même une sacrée concentration d’embrouilles cheloues ! ( spoiler: Il a fallu que se retrouvent par hasard au même endroit : des propriétaires qui font chanter leurs clients, un vétéran du Viet-Nam totalement frappé, des braqueurs qui ont décidé d’y planquer leur magot, un agent du FBI qui fait une enquête sur une grosse affaire, deux filles en cavale prêtes à tout et – excusez du peu : John Fitzgerald Kennedy ! Ça fait quand même beaucoup de coïncidences !
    ) Et autant dire que dans l’édification de cette intrigue brinquebalante, il y a clairement un élément de trop qui est venu tout faire s’écrouler comme une vulgaire tour de Kapla, c’est l’arrivée du personnage de Billy Lee. Dès qu’est arrivé son arc narratif, j’ai compris qu’il n’y aurait plus rien à sauver. Toute vraisemblance s’écroule. Le film a l’air de nous dire : « Je finirais avec ce que je veux, comme je veux, et qu’importe si ça ne tient debout ou pas. » spoiler: Parce que Billy Lee, c’est quand même le gars qui débarque en moins d’une heure après qu’on l’ait téléphoné alors qu’il vit le long de la côté californienne et que l’hôtel se trouve à la frontière avec le Nevada ! Quand on sait qu’à vol d’oiseau la plage la plus proche de Tahoe se trouve à 240 kilomètres, que dans les années 1970 il n’y avait toujours pas d’autoroute, et que le Billy n’est pas du genre à vivre à côté de son téléphone fixe, tu te dis que le gars il doit être du genre à avoir des superpouvoirs et qu’il doit certainement se téléporter en bifrost pour arriver aussi vite à destination ! Et puis d’ailleurs, quand l’ami Billy arrive, il est accompagné d’hommes de mains avec des flingues et des bagnoles, alors qu’on nous dit en parallèle qu’il est une sorte de gourou de secte dans laquelle il est le seul mec et qu’il est plutôt du genre à se déplacer à pied au milieu des champs plutôt qu’à stocker des fusils à pompe dans des coffres de berlines. Et puis aussi : pourquoi se met-il à menacer et buter des gens comme ça, sans raison valable ? Ce gars là on ne connait même pas ses motivations ! En gros, ce personnage, c’est juste l’agrégation de tout ce qui manquait à Drew Goddard pour conclure son film. Il fallait un final tonitruant avec un méchant capable de monter dans les excès. Et comme il ne l’avait pas, il a décidé de le sortir de son chapeau-sans-logique. Goddard aurait pu essayer à la place de rassembler les fils de son intrigue, notamment en faisant intervenir les fameux propriétaires dont on nous gave depuis le début de l’intrigue, ou bien les gens du FBI, mais non. Visiblement, Goddard n’entendait pas faire le boulot jusqu’au bout.
    Et franchement ça me déçoit beaucoup un final comme celui là. On prend la peine de faire un film soigné qui pose un paquet d’inconnues et de mystère, et toutes ces promesses là, on les benne par une deuxième moitié de film qui a décidé de ne pas faire l’effort d’une résolution. Du coup, l’un dans l’autre, j’ai une impression mitigée. D’un côté je ne peux quand même pas renier le plaisir que j’ai globalement eu face à un film qui s’est risqué à beaucoup de choses, notamment en termes d’ambiance et d’esthétique, de l’autre j’ai encore la gueule de bois face à cette retombée progressive du soufflé ; une retombée qui ne peut s’expliquer que par une forme assez avérée de fainéantise narrative. Alors l’un dans l’autre j’ai envie de privilégier l’audace par ma note, mais autant dire qu’en faisant le boulot à moitié, Drew Goddard est vraiment passé à côté de quelque-chose ; quelque-chose qui aurait pu faire de lui un auteur prometteur… Tant pis pour lui, après tout. Mais surtout, tant pis pour nous… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Une assez bonne surprise pour l'hôtel El Royale ! Ayant vu autant des bonnes critiques que des mauvaises, je suis allée me faire ma propre opinion et j'ai été plutôt séduite par ce thriller noir. Effectivement, pendant tout le long, on pense fortement à Quentin Tarantino : même type de réalisation, huit-clos à la « Les 8 salopards », bien qu'El Royale reste un niveau en dessous.
    Pour commencer, le film possède de très belles images et couleurs, donnant ainsi une atmosphère plus mystérieuse. L'histoire est ainsi découpée en plusieurs chapitres sur les différents personnages, leurs points de vue et ce qui se passe dans leurs chambres respectives. Ils ont chacun des secrets, des buts précis et leur nuit dans cet hôtel va aboutir à de gros règlements de comptes et péripéties. C'est un huit-clos assez surprenant, sanglant et jouissif pour les spectateurs. Pas de gros défauts à vue d'oeil, mais il y a malheureusement des scènes de dialogues assez longues, sans grand intérêt et qui font décrocher. Ce côté là aurait pu être diminué ou amélioré, mais cela reste un bon thriller avec un casting au top.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    L'hôtel El Royale est construit sur la frontière qui sépare le Nevada de la Californie. Il a connu au début des années soixante son heure de gloire ; mais dix ans plus tard il est tombé à l'abandon et n'est plus guère géré que par un seul garçon d'étage (Lewis Pullman)
    C'est là que se retrouvent quatre personnages : un prêtre amnésique (Jeff Bridges), une chanteuse de blues sans le sou (Cynthia Erivo), un VRP trop bavard (Jon Hamm) et une jolie pépé (Dakota Johnson). Chacun cache un secret.

    "Le cinéma selon Goddard" (Libération ! Si tu me lis, embauche moi !). Drew Goddard s'était fait connaître en 2011 avec son premier film, "La Cabane dans les bois", un "slasher" plus malin que les films du genre, produit pour trente millions de dollars et qui en a rapporté le double. On l'attendait au tournant. Le revoici sept ans plus tard avec un film bien différent.

    "Sale temps à l'hôtel El Royale" ressemble à une pièce de théâtre. Tout le film se déroule entre les quatre murs d'un hôtel, isolé au milieu de nulle part, quasiment sans clients, qui cache derrière ses miroirs sans tain des portes dérobées et des couloirs secrets. Les décors, la musique ressuscitent une époque : celle de la fin des années soixante, de Woodstock, de Charles Manson dont Chris Hemsworth - dont l'entrée en scène se fait longtemps attendre - constitue un double à peine déguisé.

    Le film a trois défauts.
    Le premier est perceptible dès la bande-annonce. Celle-ci commence comme une comédie qui mettrait en scène quelques clients rassemblés dans un sympathique lieu de débauche, pour tourner quelques secondes plus tard, au drame. Entre ces deux registres, "Sale temps à l'hôtel El Royale" hésite sans jamais choisir.
    Le second est que l'opacité des personnages disparaît rapidement. On comprend l'histoire de chacun - grâce à quelques pachydermiques flashbacks - et la coïncidence de leur rencontre. Si bien que, faute de suspense, la tension dramatique se relâche et qu'on devine par avance vers quelle conclusion le film se dirige.
    Le troisième est que ladite conclusion tarde à se dessiner. "Sale temps à l'hôtel El Royale" aurait pu durer une heure trente et constituer un film sympathique et joliment troussé. Il dure cinquante minutes de plus et y perd en densité.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Tarantinesque en diable, ce film n'arrive cependant pas à se hisser à la hauteur de son maître. Après avoir été scénariste d'un tas de films et de séries n'ayant rien à voir les uns avec les autres, Goddard se prend pour un auteur et c'est bien là que ça ne va plus. Le film se tient pendant une bonne heure et demie, avec quelques scènes étonnantes et la présence magique de Dakota Johnson mais aussi avec des longueurs notamment dans les parties chantées. A la fin, ça va moins bien avec l spoiler: e flash-back vietnamien bien-pensant, l'interminable et débile fausse absolution, et même la purification par le feu…
    C'est tellement outré qu'on ne peut s'empêcher de penser que Goddard a dû se dire : "si les critiques pouvaient dire que ce film est à message, ce serait un plus !". Ben voyons !
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Déjà six ans depuis la sortie du premier et excellent film de Drew Goddard La cabane dans les bois. La bande-annonce de celui-ci était alléchante. Au final, c'est une légère déception qui domine. On est là devant du Tarantino light. Techniquement, c'est plutôt bien fait. L'interprétation est aussi de qualité. Le scénario est plutôt sympathique...par moment. La mise en scène suit le mouvement. Des scènes surprenantes, des très violentes, d'autres inutiles, des brusques accélérations mais aussi des temps morts. Et donc le tout un peu trop long. On attendait plus de nerf, de folie, de délire. Même si l'arrivée du toujours très sexy Chris Hemsworth aux deux tiers du film dynamite un peu le dénouement. On passe un moment pas désagréable, mais on est passé à côté du grand thriller d'action qu'on espérait...
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Sale temps à l'hôtel El Royale se vendait bien : bande-annonce dynamique, casting au point, et surtout Drew Goddard à l'écriture et à la mise en scène. Showrunner de la tuerie Daredevil et scénariste de Cloverfield ou World War Z, Goddard s'impose ici comme un réalisateur qui veut avoir une vision d'auteur accompli au point d'aller piocher à droite et à gauche, et d'empêcher son oeuvre d'avoir, finalement, sa propre personnalité.

    On y retrouve des touches de lumières et de couleur des frères Coen, le cadrage et la direction d'acteurs de Tarantino, la vision d'auteur génial en moins. On retrouve ces éléments dans la manière qu'il a de caractériser ses acteurs; Jeff Bridges, prêtre, fait penser à une version aseptisée des personnages des 8 Salopards; quand à Chris Hemsworth, survendu tandis qu'il n'arrive que vingt minutes avant la conclusion, il écope d'un rôle de sous Charles Manson pour lequel il passe son temps à imiter Johnny Depp, sans jamais donner l'impression qu'il y croit.

    On se rend alors compte de la volonté qu'à Drew Goddard de faire prendre la pose à son film; Hemsworth en plein surjeu, qui croit qu'il a réinventé l'eau chaude, face à un Jon Hamm aux airs de Batman qu'on nous survendait une fois encore, et qui n'a que peu d'importance dans l'intrigue globale. Et le casting a beau être sympathique, il est tellement dirigé comme un ersatz de Tarantino qu'il n'a finalement plus d'autre relief que celui de reproduire ce qu'on avait déjà vu en mieux.

    Cela, on le retrouve également dans l'écriture. Lente, à la limite de la prétention, elle passe tellement son temps à vouloir bien faire les choses qu'elle s'enferme elle aussi dans une reproduction du travail du réalisateur de Pulp Fiction, au point même de reprendre sa narration scindée qui fit la sève de son art avec, notamment, le film cité précédemment; souvenez-vous de cette scène d'introduction qu'on suit des yeux de Tim Roth pour, à la fin, la voir du point de vue de Samuel Jackson.

    Goddard reproduit ce procédé narratif, sans l'avoir bien compris; c'est ainsi qu'on se retrouve avec une scène vue par trois personnages différents; celui de Jon Hamm, l'autre de Lewis Pullman, celle de Cynthia Erivo (sûrement la meilleure actrice du film, d'ailleurs), sans que cela n'ajoute de réel plus à l'intrigue, si ce n'est du temps supplémentaire. On retrouve aussi cette perte de temps dans des scènes ouvertement contemplatives, au point de ne plus rechercher la vraisemblance.

    Viennent en point d'orgue ces insupportables passages chantés, au nombre de trois ou quatre, et qui font défiler des minutes entières sans rien apporter de neuf à chaque fois, si ce n'est quelques nouveaux plans de caméra. Etait-ce véritablement la peine de filmer si longuement le passage de la recherche du butin, où les coups de marteau viennent se juxtaposer sur le chant de notre fameuse héroïne? Et que dire de ce passage ridicule où on lui propose de chanter encore à l'orée de sa conclusion, comme si le reste n'avait pas assez appuyé le propos ?

    A l'instar de ces flashbacks disséminés un n'importe où, alourdissant plus le rythme du film que ce qu'ils lui permettent en terme de profondeur d'écriture. Il suffira du combat final pour comprendre à quel point Goddard n'aura pas compris leur intérêt dans les films de Tarantino; plus que des rappels, ils permettent surtout de soutenir, par les révélations du passé, l'action du présent. On quitte clairement ce registre avec la révélation du flashback final, arrivé en plein combat, et propice à l'énervement du spectateur; quand le film abandonnait sa volonté de copier et prendre la pose, quand il décidait d'enfin régler ses comptes avec ses personnages, voilà que ses manies d'écriture reviennent tout gâcher.

    D'autant plus que si la photographie rattrapera sans problème quelques détails irritants de sa rédaction (l'éclairage est réussi, et la représentation de l'hôtel en fait un lieu vivant faisant un peu penser au Bates Motel ou à celui de Shining), ses dialogues ont la fâcheuse habitude de rechercher des punchlines toujours plus marquantes, sans jamais parvenir à les rendre percutantes. Ni du niveau d'un Leone ni de celui d'un Dirty Harry, Sale temps à l'hôtel El Royale accumule les clichés dans son écriture au point de se terminer dans un combat d'immense pathos à deux balles, sur fond de rédemption christique et de purification par le feu.

    Son rythme plombé faisant qu'on ne ressent aucune montée progressive vers son dénouement, l'action de conclusion n'aura que peu d'impact sur le spectateur, si ce n'est celui non négligeable de le libérer enfin après deux heures et demi de reproduction, de bavasserie et de quelques acteurs qui ne jouaient pas trop mal. Certes beau, Sale temps à l'hôtel El Royale, par sa volonté de bien faire en s'inspirant d'autres grands, a finalement mal fait en tombant dans la copie pure et simple, donnant à son film des airs de 8 Salopards en moins réussi, sur tous les points.

    Décevant.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Scénariste des longs-métrages de science-fiction tels que les Cloverfield et The Martian, Drew Goddard revient à la réalisation six ans après l'indigeste The Cabin in the Woods avec ce film noir intitulé Bad Times at the El Royale. Tout se déroule dans un motel à la fois kitch et dangereux où quelques clients mystérieux se montrent présents pour assister à un séjour... Enfin c'est ce que le public croyait ! Digne d'un roman d'Agatha Christie, Bad Times at the El Royale s'amuse aussi à déjouer les attentes des spectateurs (à l'envers du décor !) spoiler: puisque on peut accéder à un passage secret et ainsi espionner les gens grâce à un miroir dans chaque chambre.
    Brian De Palma aurait adoré ! Et pour couronner le tout, une tempête fait rage à l'extérieur comme l'avait fait si bien Quentin Tarantino devant son brillant The Hateful Eight. D'ailleurs, Goddard rend souvent hommage à son maître sur spoiler: un éclatement de la chronologie et de plusieurs chapitres,
    avec ces personnages (pourtant peu nombreux) et de pincées d'humour noir. Surtout que la trame sonore est choisie avec un soin irréprochable et une superbe photographie ne manque pas de charmer. Les dialogues se veulent très bavards, beaucoup trop long (2h20), l'ensemble est parsemé de hauts jouissifs spoiler: (avec des morts violentes et inattendues)
    et de bas plus soporifiques spoiler: (sur des conversations n'allant jamais droit au but)...
    Il faut avouer cependant, que les personnages sont des clichés ambulants d'une Ancienne Amérique spoiler: - Vietnam, christianisme, sectes et autres mouvements hippies -
    qui s'avèrent malgré tout, assurés par leurs interprètes. Jeff Bridges excelle en prête, Jon Hamm crédible en soit disant vendeur d'aspirateurs et Chris Hemsworth (retrouvant le réalisateur) qui assure à nouveau avec son charisme certain. Peut-être pas Dakota Johnson qui est aussi fade que dans les Fifty Shades... Mais on peut compter sur Cynthia Erivo, celle qui campe une touchante chanteuse perdue. A noter aussi une apparition plus qu'inutile de spoiler: Xavier Dolan... !
    Pour conclure Bad Times at the El Royale aurait dû être l'une des claques de cette fin d'année mais le cinéaste est trop dans ses références, n'arrivant pas à la cheville d'un Reservoir Dogs. Il offre tout de même un divertissement correct dans l'ensemble. Un semi ovni !
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Le scénariste Drew Goddard avait surpris son monde grâce à son premier film « La Cabane dans les bois » il y a quelques années. Un long-métrage qui démarrait comme un simple film d’horreur pour adolescents et qui déconstruisait le genre par le biais d’une dimension méta dans sa seconde partie totalement délirante. Surprenant mais un peu trop déconcertant. Si « Sale temps à l’hôtel El Royale » bénéficie d’un scénario tout aussi retors et qui sort des sentiers battus, il ne prend pas pour autant le même chemin introspectif avec le polar que son aîné. Et c’est tant mieux car l’originalité a ses limites dans certains cas. On pense un peu à l’excellent « Identity » de James Mangold avec ces inconnus coincés dans un motel avec un secret mais le déroulement sera moins psychologique et plus classique en dépit de nombreux rebondissements bien sentis. Cependant, on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu par une oeuvre au postulat doté d’un gros potentiel et qui le gâche par quelques petites sorties de route.

    Et le problème principal de ce suspense rétro vient de sa durée. Deux heures et vingt minutes c’est beaucoup trop long! Une demi-heure de moins n’aurait pas été préjudiciable à sa qualité et aurait accouché d’un format plus adapté à un genre qui se doit d’être rythmé. Pourtant, et c’est paradoxal, un personnage ou deux en plus dans cet hôtel aurait ajouté du piment à l’affaire mais aurait aussi pu combler cette durée trop généreuse, qui se traduit parfois par trop de bavardages inutiles et des séquences étirées plus que de raison. Le bon côté des choses est que le film prend bien le temps de présenter ses personnages, ce qui s’avère de moins en moins courant à notre époque, tout comme son contexte en optimisant au maximum le lieu de l’action. Enfin, cette intrigue pour le moins intrigante retombe un peu comme un soufflé, l’épilogue étant un tantinet décevant au regard des pistes mises en branle et certaines zones d’ombres restant mystérieusement opaques (le meurtre dont on parle à la télé, les personnes sur le film gardé par le réceptionniste, …).

    Drew Goddard sait pourtant instaurer un climat empli de mystère et il parvient à maintenir notre attention grâce à son histoire pour le moins peu commune. Machiavélique et intelligente, elle ne prend pas le spectateur pour un idiot et le fait participer. On apprécie les astuces narratives employées tels que les retours en arrière, le chapitrage ou même le fameux procédé de la séquence vue de différents points de vue comme dans « Rashomon ». L’ambiance inquiétante et l’humour noir parfois présent nous font tout de même passer un bon moment pour une oeuvre hors des modes qui aurait gagné à pousser le concept encore plus loin et surtout en étant plus clair et concise. Ajoutons le plaisir d’une bande originale délicieusement rétro et on obtient un jeu de massacre imprévisible qui dresse le portrait d’une certaine Amérique sous Nixon moribonde.

    Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2019
    En 1969, dans un hôtel à la frontière entre la Californie et le Nevada, un groupe de personnages aux histoires troubles vont se rencontrer... "Bad Times at the El Royale" propose plusieurs arguments juteux. D'abord, une distribution de rêves (Jeff Bridges, John Hamm, Dakota Johnson, Chris Hemsworth...), servie par des acteurs impliqués. Ensuite, une mise en scène élégante, qui joue avec adresse avec les décors et la BO typique de l'époque. Le souci est que le scénario qui relie tout cela parait poussif. Bien qu'il offre plusieurs surprises et des passages vraiment prenant, il n'est pas vraiment original (le découpage par personnage de l'intrigue et le changement de points de vue fait penser au cinéma post-Tarantino des années 90), il laisse trop de zones d'ombres pour impliquer pleinement le spectateur (certains personnages ne seront jamais vraiment expliqués, ni la présence simultanée de tout ce monde !), et le final semble un peu simple. Une semi-déception donc, néanmoins "Bad Times at the El Royale" dispose de qualités que lui envieraient bien d'autres sorties de 2018.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    « Sale Temps à l’Hôtel El Royale » fait penser à l’adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En réalité, le scénario est original et c’est le réalisateur de « La Cabane dans les bois » qui en est à l’origine. Drew Goddard nous présente un faux prêtre, une chanteuse de soul, une hippie et sa soeur, un agent du FBI déguisé en vendeur, un gourou et un maître d’hôtel. Chacun se retrouve dans un hôtel autrefois luxueux situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada. Entre polar et comédie, le film vacille de personnage en personnage qui agit de façon inattendu pour le plaisir des fans de la pop culture version Tarantino. Les autres resteront sceptiques face à un manque de justification du comportement des protagonistes. Quoi qu’il en soit, voici un divertissement qui sort des sentiers battus et à la distribution impeccable.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Ce polar/thriller américain qui se passe dans un hôtel en 1969 est sensationnel.
    On ne décroche pas d'un bout à l'autre tellement c'est prenant.
    Les personnages sont bien campés, chacun a une bonne raison d'être là et il va se passer beaucoup d'évènements mais aussi beaucoup de choses vont être révélées.
    C'est tout à fait le genre de film qui me plaît.
    Un vrai régal de divertissement extrêmement plaisant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top