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brqui-gonjinn
90 abonnés
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3,0
Publiée le 23 novembre 2012
Le genre du film noir n’avait plus la même saveur depuis bien longtemps, c’était sans compter sur l’arrivée quelques années plus tard du quasi inconnu James Gray qui redonne au genre ses lettres de noblesses grâce à son second long-métrage "The Yards. Léo Hadler, jeune délinquant de quartier, sort de prison avec une seule idée en tête : ne plus jamais y retourner. Dans cette optique il décide de trouver un travail stable et réglo et se tourne vers son nouveau beau-père le patron d’Electric Rail Corporation qui règne sans partage sur le métro du Queens. Mais le destin semble en avoir décidé autrement, alors que son meilleur ami Willie l’initie aux rudiments du métier, Léo découvre que son beau-père gère son business comme une véritable petite mafia et se trouve tiraillé entre la promesse qu’il s’est faite et sa vie. "The Yards" est un long-métrage aux ambitions scénaristiques très légères, le rythme de ce thriller est donc assez lent et c’est bel et bien son point faible. En revanche le casting est de qualité et la maîtrise dont fait preuve Gray pour dépeindre une ambiance à la fois sombre et réaliste fait énormément penser au travail de Martin Scorsese à ses débuts. Définitivement un metteur en scène à suivre.
Un bon scénario un bon duo d'acteurs (joaquin phoenix toujours très bon) une bonne mise en scene bref je n'ai pas de reproches particuliers a ce film sauf peut etre un début un peu lent
James Gray met en scène, avec une très bonne maîtrise, le cas de conscience d'un ex-détenu devant les pratiques de l'entreprise familiale. C'est le drame par excellence, chacun des protagonistes devant tour à tour affronter un dilemme. Je regrette quelques rares longueurs, mais dans l'ensemble c'est un très bon film, doté d'un casting assez exceptionnel.
Largement surcoté, alors oui il y a les éléments de base dans le scénario et les acteurs pour un bon film mais le résultat reste franchement fade. Au bout d'un quart d'heure on sait à peu près ce qui va se passer donc pas de suspense, le rythme est poussif et pour l'action macache!
Leo Handler vient de sortir de prison et prend pour unique décision de rester dans le droit chemin. Mais quand il est entraîné de nouveau dans le crime par le biais de son meilleur ami Willie, les problèmes reviennent à la charge... Avec "The Yards", James Gray réalise là un polar dramatique d'une sobriété, d'une simplicité et d'une élégance rare, faisant tout le sel de sa mise en scène. En effet, si l'intrigue du film paraît assez sommaire à première vue, la richesse des personnages, le jeu contrasté des acteurs et les jeux d'ombres permettent à "The Yards" de facilement sortir des terres battues. Grâce aux personnages de Wahlberg et Phoenix, James Gray propose deux points de vue et une intensité totalement différents. Ainsi, on s'identifie vite dans le personnage de Leo Handler qu'interprète avec un premier degré assez désarmant mais d'une grande sincérité Mark Wahlberg, en totale retenue, tandis que Joaquim Phoenix joue avec un ironie et sarcasme un personnage à l'opposé de Leo, pourtant son meilleur ami. Mais plus le film avance, plus le film monte en tension et le suspense s'amplifie petit à petit avec brio, sans tomber dans l'esbroufe visuelle lourdingue chère aux révélations de certains thrillers américains. En gardant une ligne directrice simple mais efficace, James Gray signe un thriller familial,aux jeux de lumière splendides et à l'interprétation excellente, supportée de plus par des seconds rôles parfaitement campés par James Caan en tête ainsi que Charlize Theron, qui compensent le manque de conviction de Faye Dunaway, un peu dans les nuages, semble t-elle. Au final, si "The Yards" ne provoque pas de véritable choc ni de réelle originalité, c'est dans sa capacité à raconter une histoire banale de façon personnelle, passionnée et travaillée qui saute aux yeux du spectateur. Remarquable.
"The Yards" dont le titre québécois est "Trahison" débute paisiblement puis s’alourdit peu à peu pour s'enfoncer dans une atmosphère grave et inquiétante. James Gray fait preuve, selon moi, de beaucoup de maîtrise dans la mise en scène et travail volontairement l'aspect anxieux et préoccupé de ses acteurs pour aboutir ce drame bien sombre comme on les aime! Une situation qui, au fur et à mesure, échappe aux protagonistes talentueusement interprétés par le quatuor Wahlberg, Phoenix, Theron, Caan... Un long métrage très juste et très bien écrit qui ne triche pas et qui fait de lui un polar très respectable.
James Gray a un certain talent pour raconter des histoires de truands avec beaucoup de sobriété et de réalisme. Les dialogues sont posés, et la photographie est belle et contrastée, rappelant vaguement "Le Parrain" par moment. Même les musiques sont mélancolique et discrète, à l'image du film. A l'interprétation, Phoenix et Wahlberg démontrent encore une fois une grande maîtrise.
Pour son deuxième film, James Gray confirme son talent inné pour le polar, jouant avec les codes du genre mais offrant toujours quelque chose de nouveau. Ici c'est plus un drame familial qu'un film avec des gangsters et l'ambiance sombre colle parfaitement à la quête de rédemption d'un Mark Wahlberg qui a été rarement été aussi bon. La corruption, la lutte fratricide, l'échec, la famille, autant de thèmes que le cinéaste aborde avec justesse offrant à Joaquin Phoenix le premier rôle fabuleux d'une longue collaboration et à Charlize Theron une de ses plus belles prestations. Et puis il y a James Caan et Faye Dunaway dont le talent vient compléter le tout pour un pur bijou de cinéma.
Un bon film , les acteurs sont excellent pourtant je suis pas fan de ces acteurs mais le scénario est crédible , j'ai pris plaisir à le regarder et à revoir plus tard sans probléme .....
«The Yards» se détache de la production actuelle du genre dans lequel il s'inscrit (plus ou moins le film de gangster) par sa qualité, l'ambition de son auteur et malgré tout (et fort heureusement) la sobriété qui le caractérise. Si son long métrage demeure d'un classicisme certain, James Gray renouvelle quelque peu le sujet en évitant un à un les pièges inhérents à ce type d'exercice. Fort de l'héritage de ses maîtres, il se place dans la droite continuité de Coppola et de Scorsese mais il a par ailleurs la bonne idée de s'inspirer d'autres illustres cinéastes tels que Luchino Visconti ou Elia Kazan, pour obtenir un résultat finalement loin de se limiter aux figures récurrentes du genre (ses héros sont avant tous des marginaux, ses personnages sont archétypiques mais ont en eux des caractères transgressifs qui les éloignent du conformisme pur). Certes la famille demeure au coeur de ses préoccupations, mais elle est présentée d'une toute autre façon que chez Coppola : bien moins idéalisée, et réactualisée en vertu des changements qu'elle connaît de nos jours (père absent, difficultés financières, recomposition de la famille,...). Il s'agit pourtant d'une tragédie familiale ambitieuse (bâtie sur le modèle d'un opéra selon Gray), soutenue par une excellente partition d'Howard Shore (classique, voire insipide, mais totalement adéquate, à l'image de tous les éléments du film) et par une mise en scène sobre mais assez puissante. Gray a voulu réaliser une grande fresque dans la plus pure tradition, et c'est en grande partie ce qu'il a réussi à faire. Il manque cependant à «The Yards» l'étincelle qui fait d'un honnête long métrage un grand film, qui fait d'une bonne galerie d'acteurs une distribution éclatante, d'une forme maîtrisée une esthétique inoubliable. Bref, il manque à James Gray les moyens de transcender son cinéma : son film est excellent dans le genre auquel il se réfère (il égale aisément Coppola), mais une fois cette considération dépassée, il ne soutient pas la comparaison avec la plupart des grands films du 7e art. Pas de quoi crier au chef-d'oeuvre donc (on en est loin), néanmoins le talent de James Gray est indéniable et en germe, ne demandant qu'à s'épanouir. La suite nous dira s'il a su s'améliorer ou s'il avait déjà atteint ses (honorables) limites avec «The Yards». [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Ce thriller sur la corruption dans le monde des transports new-yorkais qui vire au drame n'a rien de très surprenant. La réalisation est assez lente et les acteurs ne semblent pas à leurs meilleurs niveaux.