Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
petitlapinnoir
61 abonnés
318 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 22 février 2016
Un grand film noir réalisé de main de maître par James Gray, où la famille tient un rôle important. Pour moi, on est très proche du point de vue émotionnel (la durée et la musique de Morricone en moins), du Il était une fois en Amérique de Léone. On est littéralement écrasé par le poids de l'histoire, le charisme des acteurs, et donc la mise en scène. Malheureusement, ou évidemment, le film sera un terrible échec commercial et peu reconnu par ses pairs. Cherchez l'erreur.....
Après Little Odessa qui m'avait déjà emballé, The Yards ne m'a pas déçu . Dans un New york que l'on ne reconnaît pas, Martin Gray nous plante une histoire bien noire qui confine à la dramaturgie. Histoire d'honneur, de trahison et de lâcheté jouée magnifiquement par tous les acteurs même si MArc Walberg avec sa tête de premier de la classe n'a à mon sens pas le physique totalement adéquat.
Mais je suis resté scotché par l'intensité narrative , la puissance de la mise en scène , la beauté des cadrages et la maitrise de la direction d'acteur. Du cinéma 4 étoiles
Mark Walhberg et Joaquin Phoenix sont vraiment très bons dans leur rôle malheureusement le scénario est répétitif et le rythme du film est très lent. On est content quand ca s'arrête! Enfin ce film est vraiment très très proche de Little Odessa du meme réalisateur, il était peut être en panne d'inspiration.
On croirait voir un bon Lumett, mais ce n'est pas du Lumett mais c'est tout aussi bien. Cela m'a fait plaisir de le voir pour la première fois au Champo, salle mythique des films art et essais du 5ème parisien ! Par quoi, traduirais-tu "Yard", Joyce ?
Pour son deuxième film, James Gray confirme son talent inné pour le polar, jouant avec les codes du genre mais offrant toujours quelque chose de nouveau. Ici c'est plus un drame familial qu'un film avec des gangsters et l'ambiance sombre colle parfaitement à la quête de rédemption d'un Mark Wahlberg qui a été rarement été aussi bon. La corruption, la lutte fratricide, l'échec, la famille, autant de thèmes que le cinéaste aborde avec justesse offrant à Joaquin Phoenix le premier rôle fabuleux d'une longue collaboration et à Charlize Theron une de ses plus belles prestations. Et puis il y a James Caan et Faye Dunaway dont le talent vient compléter le tout pour un pur bijou de cinéma.
J en avais toujours écouté du bien, je ne l ai pas trouvé si extraordinaire. James Gray aime le drame, je dirais même presque la tragédie car on sent comme dans ses autres films des personnages écrasés, que se soit par leur passé, leur famille ou entourage et cherchant à se débattre contre des événements qui se retournent systématiquement contre eux. Il aime aussi filmer la destruction autour de ses personnages, de leur vie, leur avenir mais surtout de ceux qu ils aiment par peur de les perdre. L ambiance de The Yards ou la corruption est partout, ou la justice n est qu un arrangement perpétuel en fonction de ce qui pourrait arranger tel ou tel décideur. C est intéressant à regarder mais ça m'a jamais passionné, j ai trouvé que par moment il se dégageait du film une certaine torpeur qui m a gêné, chose qui n existait pas du tout dans la nuit nous appartient, le meilleur film encore à ce jour de James Gray.
Après son premier film très remarqué, "Little Odessa", James Gray vient nous prouver ses réels talents de cinéaste avec "The yards". Un casting monstrueux et les performances qui vont avec, un choix musical collant parfaitement à ce scénario de grande envergure, "The yards" ne mettra pas longtemps à nous charmer. James Gray apporte un point de vue remarquable au 7ème art, et nous donnera envie par la même occasion, de suivre ses prochains projets de près. Fort, vrai, et poignant, le cinéaste arrive à nous faire ressentir de puissantes émotions, dues à son excellente direction.
James Gray est souvent considéré par certains cinéphiles comme un des meilleurs scénaristes-réalisateurs au monde, le digne héritier d'un Martin Scorcese qui tarde à se renouveler.
Souvent, The Yards est cité comme un des meilleurs films de la décennie. Je l'ai enfin vu. Et je ne suis absolument pas d'accord. Loin de moi l'envie de vous dire que The Yards n'est pas un bon film, loin de là. C'est même un bon film. Mais le rythme y est tellement lent au début qu'arrivé au rythme de croisière du film, au bout d'une bonne heure, je m'ennuyais déjà, le mal était fait. Si le scénario est vraiment intéressant et possède d'excellents rebondissements et personnages, la réalisation n'est pas à la hauteur, tout juste démonstrative quand elle devrait être rythmée. Les acteurs sont néanmoins très bons, sauf peut-être Joaquin Phoenix, dont on voit dès la première image qu'il est louche, rien qu'à son regard vicieux...
C'est assez ennuyeux, étant donné que ça tue un peu tout suspense. La musique d'Howard Shore est très pompière, comme pour renforcer le fait que c'est une tragédie Shakespearienne qui se joue devant nos yeux. Dommage, j'aurais aimé un peu plus de subtilité.
Après son premier long métrage "Little Odessa", James Gray frappe un grand coup avec ce second polar. Narrant la destinée d'un jeune gangster tiraillé entre le bien et mal, " The Yards" se révèle tour à tour brillant et passionnant mais aussi désespérement tragique. Il est assez effarant de constater cette maturité et ce sens de direction acquis en seulement trois ans et deux films. "The Yards" gagne en richesse d'interprétation. Là ou Tim Roth ne dégageait que froideur et inexpression, Joaquin Phoenix sublime les travellings du cinéaste. Quant à Mark Wahlberg, il trouve ici tout simplement son meilleur rôle. Certes les oeuvres mettant en scène les réalités mafieuses New Yorkaises ne manquent pas dans le paysage cinématographique mais avec "The Yards", James Gray a eu au minimum le mérite de s'y attaquer avec humilité et talent.
Voilà j'ai vu tous les James Gray à ce jour (mis à part le dernier The Immigrant) et je peux dire que sa filmographie est plutôt très raccord. Il suffit de regarder celui-ci pour ne citer qu'un exemple, de ce qui sur le papier peut paraitre bateau, un sujet éculé par excellence, qui devient une œuvre picturale quasi hypnotique, là est toute la différence, la patte James Gray. C'est un très grand réalisateur et bien un de mes préférés. Tout simplement un grand film noir, qui ne détrône pas certains chef-d'œuvre pour autant car l'enjeu est presque inexistant. Mais que c'est envoutant, les scènes s'enchainent en toute simplicité. Jamais on en fait trop, les prestations ajoutent de l'authenticité à l'ensemble. The Yards est le premier grand classique du réalisateur, Little Odessa était plus hermétique et âpre, là on a un film de gangster à l'univers encore très sombre (d'ailleurs c'est pas pour rien si l'essentiel de l'intrigue se déroule de nuit) mais qui peut parler à tout le monde. C'est tellement réaliste qu'on arrive à se sentir aussi mal que le protagoniste, victime d'une trahision plutôt contrariante... Encore une fois avec Two Lovers et La nuit nous appartient un exemple type de film qui ne se raconte pas, mais qui se vit !
A ce jour, le chef-d'oeuvre de James Gray, tant pour sa réalisation que pour sa direction d'acteur ou pour son scénario. Une véritable tragédie grecque contemporaine transposée dans le New York du début du siècle magnifiée par l'interprétation sublime de ses acteurs, Mark Walberg en tête. Avec ce film, James Gray prouvait définitivement à la planète qu'il devenait l'un des maîtres du cinéma mondial.
James Gray est plutôt efficace dans ce genre de polar noir et musclé. Si ça tourne parfois en rond, on se laisse prendre facilement notamment grâce à une intrigue intelligente et originale et au casting impeccable et prestigieux: Mark Whalberg face à Joaquin Phoenix (duo que James Gray réunira à nouveau dans La Nuit Nous Appartient), le grand James Caan et Charlize Theron, Ellen Burstyn et Faye Dunaway côté rôles féminins.
Dès les premières minutes , comment ne pas penser à La Nuit nous appartient : Phoenix , Wahlberg , tous deux présents aussi dans ce film. En tout cas , le scénario est simple, mais aussi le sujet est sensible : un ex détenu qui veut se réinséré dans la société en travaillant ... Encore une fois , c'est Phoenix et son rôle de Willie qui va faire "tomber" Léo , mais rien à faire , à la fin , y en a un qui tombe , mais ce n'est pas Léo ... Sujet qui tend un peu à la corruption de la police .. Un film valorisé par ces deux très bons acteurs , plus Charlize Theron ; c'est un film prenant , noir et très émotionnel ...
Je ne suis habituellement pas ultra fun du style de James Gray mais là je le suis complètement laissé emporter par The Yards. A la manière de « L’impasse » de Brian De Palma, James Gray trace l’histoire d’un ex-détenu condamné à replonger dans le monde mafieux et ne pouvant pas trouver sereinement sa rédemption. C’est toujours fait avec un style lent et minimaliste dans la mise en scène façon James Gray ce qui fait que je préfère quand même des films comme L’impasse ou la trilogie du Parrain à The Yards mais pour autant, je pense que c’est un grand film de gangster, avec un ton mélancolique qu’on retrouvait déjà dans Little Odessa. Les acteurs sont excellents, la musique accompagne parfaitement la tragédie du scénario et la fin est magnifique. Bref, un très très bon film.
Un portrait réussi dont les personnages gravitent avec talent autour d'un impressionant M.Wahlberg. La réalisation, sans éclat, fait preuve d'une discretion louable.