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Tendax_montpel
31 abonnés
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3,5
Publiée le 13 août 2012
James Gray met en scène, avec une très bonne maîtrise, le cas de conscience d'un ex-détenu devant les pratiques de l'entreprise familiale. C'est le drame par excellence, chacun des protagonistes devant tour à tour affronter un dilemme. Je regrette quelques rares longueurs, mais dans l'ensemble c'est un très bon film, doté d'un casting assez exceptionnel.
La réalisation de James Gray laisse vraiment à désirer, trop lente, trop approximative en plus d'un mauvais jeu de lumière. Mark Wahlberg a un jeu d'acteur soporifique et sans aucun charisme. Un film assez décevant au final.
Un bon polar, rudement bien interprété, mais malheureusement gangrené par ses longueurs, son appétit pour les dialogues à rallonge entre mecs qui "se mesurent" (on a décroché plusieurs fois) et sa (forte) analogie avec La Nuit nous appartient. Même réalisateur (James Gray), mêmes acteurs (l'excellent duo Joaquín Phoenix et Mark Wahlberg), quasiment même sujet d'intrigue (la pègre qui s'entrechoque avec les états d'âme d'un bon gars)... Si vous avez déjà vu le brillant film La Nuit nous appartient (2007), The Yards a de forts airs de redit qui atténuent notre enthousiasme tout du long. Dommage, vraiment dommage, car tout respire la technicité d'un bon film : le binôme Phoenix et Wahlberg fonctionne très bien (complémentaire dans leur jeu respectif), l'intrigue est intéressante par moments (quand on résume les interminables dialogues : comment cet accusé à tort va s'en sortir ? L'amitié avec le vrai assassin va-t-elle durer ?) et le final apporte un soupçon de morale, plutôt bienvenue. The Yards manque juste d'émotions et de suspens (scénario très prévisible, fin attendue), n'a pas d'intérêt pour aucun personnage féminin, et possède beaucoup de longueurs, ce qui donne cette impression de voir un film bien intentionné mais restant encore le "premier essai" de son petit frère prodige de 2007... On s'est copieusement ennuyé, mais le duo d'acteurs reste excellent.
La famille comme tribu fratricide... Beaucoup de cinéastes contemporains - Martin Scorsese en tête - ont dépeint la mafia comme un milieu intime et pourri de l'intérieur dont chaque membre peut avoir recours aux trahisons et aux coups les plus bas vis-à-vis de ses semblables. Quelques années après un très beau premier film - le crépusculaire Little Odessa - James Gray réalise The Yards, une chronique familiale aux allures de tragédie profondément ancrée dans ce contexte impitoyable qu'est le gangstérisme. Le cinéaste s'y intéresse plus que jamais à l'éthique du milieu : la fameuse loi du silence. Entouré des meilleurs acteurs de l'ancienne génération - superbe James Caan - mais aussi de la nouvelle - Joaquin Phoenix, fringuant ; Mark Wahlberg, impressionnant - James Gray nous offre de magnifiques éclats formels pour mieux recentrer la morale de chaque personnage au coeur de son film. Anti-manichéen et sombrement réaliste, The Yards s'avère alors non moins crépusculaire que Little Odessa et s'inscrit dans la lignée des meilleurs films du genre. Une petite référence.
De James Gray j'ai pu voir Two Lovers, qui m'a bien emballé, et La Nuit Nous Appartient (que j'ai du voir 2-3 fois) qui ne m'a guère ému et même plutôt ennuyé. Soit 50% de sa filmo en fait! Je reconnais du talent au bonhomme mais un petit truc qui lui manque, surtout pour la Nuit Nous Appartient, c'est un peu de folie. Et là j'ai vu le même film, une histoire de corruption, de famille, avec une ambiance de nuit, plutôt bien foutue, mais loin des maîtres étalons du genre (Coppola, Scorsese). Tout ça est hyper sage, très, trop calme en fait. Et finalement guère passionnant. A vrai dire passé la 1ère heure, j'ai regardé d'un oeil, parce que tout ça était très lent et sans grand enjeu. En fait on peut considérer que c'est un peu trop long, ou qu'il en manque et que tout ça aurait pu être plus étoffé. Mais là on est entre deux, et on s'ennuie ferme. Donc bon c'est pas mal, mais insuffisant pour ma part.
Deuxième film de James Gray, sûrement le moins génial de ce cinéaste passionnant. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur, la famille et l’honneur sur fond de tragédie grecque transposée à l’époque moderne, ici celle des gangs et des syndicats. La mise en scène est comme toujours irréprochable et l’interprétation, de Joaquin Phoenix à James Caan en passant par Faye Dunaway et Mark Wahlberg, est parfaitement homogène et brillante. La seule réserve à émettre est sûrement au niveau du scénario, un rien moins inventif et plus touffus (voire confus par moments) que ceux des autres films de Gray, par ailleurs un des génies indiscutables de l’heure. Mais ceci mis à part, quelle force, quelle atmosphère, quelle humanité !
Largement surcoté, alors oui il y a les éléments de base dans le scénario et les acteurs pour un bon film mais le résultat reste franchement fade. Au bout d'un quart d'heure on sait à peu près ce qui va se passer donc pas de suspense, le rythme est poussif et pour l'action macache!
Le genre du film noir n’avait plus la même saveur depuis bien longtemps, c’était sans compter sur l’arrivée quelques années plus tard du quasi inconnu James Gray qui redonne au genre ses lettres de noblesses grâce à son second long-métrage "The Yards. Léo Hadler, jeune délinquant de quartier, sort de prison avec une seule idée en tête : ne plus jamais y retourner. Dans cette optique il décide de trouver un travail stable et réglo et se tourne vers son nouveau beau-père le patron d’Electric Rail Corporation qui règne sans partage sur le métro du Queens. Mais le destin semble en avoir décidé autrement, alors que son meilleur ami Willie l’initie aux rudiments du métier, Léo découvre que son beau-père gère son business comme une véritable petite mafia et se trouve tiraillé entre la promesse qu’il s’est faite et sa vie. "The Yards" est un long-métrage aux ambitions scénaristiques très légères, le rythme de ce thriller est donc assez lent et c’est bel et bien son point faible. En revanche le casting est de qualité et la maîtrise dont fait preuve Gray pour dépeindre une ambiance à la fois sombre et réaliste fait énormément penser au travail de Martin Scorsese à ses débuts. Définitivement un metteur en scène à suivre.
Deuxième film du peu prolifique James Gray (quatre films en 15 ans), The Yards est une tragédie sous forme de polar. On en retrouve tous les éléments: l'erreur, la rivalité entre deux hommes, la rédemption, les complots, la famille, soit autant de thèmes chers à James Gray. Grand admirateur de Francis Ford Coppola, James Gray rend plus d'une fois hommage au Parrain et laisse sa caméra fixe afin de mieux montrer l'évolution des personnages dans leur environnement mis en valeur par l'utilisation du cinemascope. Les acteurs sont sublimes et rendent leurs personnages très convaincants. Néanmoins, on peut reprocher un manque de rythme dans certaines scènes et aussi le fait que, si James Gray est fasciné par le cinéma classique de l'âge d'or d'Hollywood, il ne l'a pas connu contrairement à d'autres réalisateurs comme Clint Eastwood. De fait, même s'il multiplie les hommages et reprend la manière de travailler, ses films n'arrivent pas à saisir cette âme qui habitent les classiques les rendant uniques. The Yards reste néanmoins un film superbe et de loin le plus réussi de son réalisateur.
Un film noir, très réussi. James Gray est un réalisateur à suivre, ses films sont vraiment réussi et excellent comme La Nuit nous appartient ou encore Two Lovers. L’histoire est poignante, avec une très bonne mise en scène, sa rappelle un peu l’histoire du parrain avec la famille. Joaquin Phoenix joue très bien le rôle de Willie Gutierrez, un homme rongé par la haine et Mark Wahlberg lui est excellent dans le rôle de Leo Handler, un homme qui est sortie de prison et au contraire lui et à la recherche d’une quête de rédemption, mais il va se retrouver témoin de chantage, corruption, sabotage et même de meurtre. Le reste du casting est incroyable et ils assurent tous parfaitement leurs rôles : Charlize Theron, James Caan, Faye Dunaway ou encore Ellen Burstyn.
On peut reprocher quelques longueurs, un scénario pas extraordinaire ou encore l"acteur Mark Wahlberg qui manque d'expressivité, il n'empêche que Gray reste un grand réalisateur contemporain et comme il n'y en a plus beaucoup en vie, on se doit de saluer son travail. La photographie et la musique sont magnifiques, de même que la sublime performance de Joaquin Phoenix qui est pour moi un des meilleurs acteurs du cinéma aujourd'hui. Ne vous attendez pas à de la violence pure, elle est contenue, elle est dans les rapports, les regards, les gestes. Car, à travers une image soyeuse, Gray arrive à rendre le tout digne d'une tragédie. Dommage que la fin soit un peu fade.
The yards a été un échec commercial et pourtant le film a été bien reconnu par la suite. Le casting est quand même excellent, l'histoire est originale. James Caan a un charisme fou dans ce rôle de ponte de la mafia qui tient le monopole des métros.
Un film d'une grande puissance dramatique, en forme de retour aux sources du polar mafieux. James Gray est un artisan ordonné et méticuleux et met en scène son film avec un classicisme qui n'enlève rien à sa virtuosité. La caméra est posée et laisse totalement place à cette saga bouleversante et à ses incroyables personnages. Tous sont d'une grande profondeur et merveilleusement écrits et incarnés. Mark Wahlberg, tout en finesse, délivre une prestation géniale de retenue et de profondeur, tout comme Charlize Theron dont la désintégration progressive vient en écho de l'effondrement de cette famille. Le scénario est merveilleux et l'histoire, remarquablement écrite, touche au cœur. Magnifique !!
La grande force de cette mise en scène réside dans la lenteur à coup de mélodie rythmée qui plonge au cœur du drame typiquement américain, le monde n’est pas rose pour un sou, l’intrigue de l’injustice. Le fusible qui saute et black-out total pour une réalisation sucrée salée, bien foutue comme dans son prédécesseur débutant dans le noir de « little Odessa » pour ressortir illuminer en chef-d’œuvre. Un cinéma sombre éclairé qui clignote rien que pour nos yeux réveillés, une tragédie d’amour qui se batte à deux pour le prix d’un, les scènes drama-romantiques mélodieuses adoucies de légèreté sont Kubrickiens, le scintillement qu’il puisse rejaillir de l’émotion, la voix est restée devant l’imprévu impulsif. Les tragédiens scénaristes réussissent à captiver l’attention encore une fois de plus associé à ce réalisateur, que ce soit dans l’histoire bien fournie et les différentes formats pour filmer.
Un film noir qui entre pratiquement dans le cercle fermé des classics...
On est ici dans l'ambiance des films un peu à l'ancienne, style le Parrain, avec des personnages forts et des gueules de cinéma. Le scénario qui tient sur un timbre est exploité avec une telle force qu'il nous tient en haleine près de 2 heures.
Une nouvelle génération est pratiquement née dans ce film qui nous prouve que Mark Walhberg, Charlize Theron, Joaquin Phoenix sont des valeurs sûres du cinéma....(l'avenir l'aura d'ailleurs rapidement prouvé!!).
Quant à la réalisation du film, la photo, la lumière: MAGNIFIQUE!!!