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    The Yards
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    307 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2022
    Sur fonds de magouille autour des attributions des marchés ferroviaires, un film d'une grande ampleur ou James Gray développe ses thèmes fétiches, la cellule familiale rassurante et oppressante, la rédemption, la corruption le destin. James Gray est un cinéaste moral, au sens où ses films comportent des enjeux très forts. Son goût pour la tragédie le rapproche de son idole, Francis Coppola, son rythme lent lui permet de s'intéresser aux personnages et à leurs dilemmes intérieurs. Le côté parfois un peu simpliste du film offre une ligne claire et permet d'aller au fond des thèmes abordés. Le film s'avère profondément émouvant, aidés par des acteurs en grande forme, la plupart des relations entre les protagonistes sont passionnantes (Charlize Theron Joaquin Phoenix, ou la relation de Mark Wahlberg avec sa mère malade)
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    J’ai revu avec grand plaisir ce monument du polar noir. James Gray se met au sommet du genre avec une histoire assez classique, un drame familial qui a des accents du «  Parrain », réalisée tout aussi classiquement et avec brio et élégance. Le rythme est feutré mais jamais ennuyeux et l’interprétation remarquable dont un Joachin Phoenix « habité » comme de coutume. Il est passé près d’un prix à Cannes et l’aurait bien mérité.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Très classique tant dans sa forme que dans sa dimension tragique, le film au scénario attendu mais cohérent met en scène relations familiales ébréchées et contexte professionnel de magnats corrompus dans une réalisation sobre mais efficace mettant en lumière un casting impliqué. Cependant le rythme faiblit par endroits et surtout ce Yards pâtit de la comparaison avec l'excellent La Nuit nous Appartient. Dispensable car surpassé.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Si « The Yards » fait aussi authentique c’est que James Gray, co scénariste et réalisateur du film, a grandi dans le Queens et qu’un scandale identique éclaboussa sa famille car son père y fut mêlé. Quelque par renié par son fils, car dans cette galerie de personnages le père est évidemment le grand absent et Léo, le héros, devient le couple central avec la mère, offrant un grand rôle à Helen Burstyn qui l’assume par une performance admirable. Car dans ces lumières aussi vacillantes que les âmes qu’elles éclairent, se débat un jeune homme tout juste libéré sur parole, suite à un vol de voiture presque banal, dont le seul but est de se réinsérer le plus normalement possible. Ce possible n’existera pas car voilà que commence une tragédie implacable qui détruira l’amitié, la vie de sa cousine plus adorée qu’une sœur (et qui le lui rend bien), d’une famille minée dès le départ par le patriarche, maître corrupteur, chanteur et pire encore. Durant les presque deux heures que dure le film, la trop grande lenteur maîtrisée de la mise en scène rend par moment la tension irrespirable, mais aussi paradoxalement, trépignante, nous embarquant dans une furieuse mais angoisse envie d’accélérer. Avec ses décors, ses plans, sa musique impeccable (d’Howard Shore) et un casting exceptionnel ce grand film est avant tout un film d’acteur comme Hollywood ressort la recette qu’en de trop rares occasions, les effets spéciaux et la surenchère étant devenue la règle majoritaire depuis plus d’un quart de siècle. Que ce soit la sobriété de Mark Wahlberg, pris dans l’engrangement du délit de sale gueule, la douceur souvent muette d’Ellen Burstyn, oscillant entre l’espoir et le désespoir d’une mère perdue entre faiblesse et déception, la composition complexe de Joaquin Phoenix l’ami de toujours, déchiré car paralysé devant un choix impossible car il ne veut renoncer, ni à l’argent, ni à la femme qu’il aime, ni à l’amitié, ni à la liberté et qui finira par tout perdre, Charlize Theron (mmm !) la cousine fragile, innocente sacrifiée découvrant la lâcheté coupable de l’homme qu’elle aime, demandant pardon à son ignoble beau-père, James Caan faux derche sans morale aucune, dont aucun meurtre, aussi proche soit-il, n’entame la résolution et enfin Faye Dunaway, sa femme, tante du héros malheureux qui assiste impuissante à l’agonie cardiaque et mentale de sa sœur et qui sent dans quelle tragédie s’est enfermée sa fille à l’insu de son plein gré. Le cinéaste avec une force descriptive évidente, réussit l’exploit de ne jamais se fourvoyer dans le lacrymal, tout en gardant des moments d’émotions très fort, comme lorsque sa tante tend la main à son neveu lors du deuil de sa fille. Tout est juste, tout serait parfait, mais la fin sembmle escamotée, la tragédie devait être plus complète à mon sens. Après « Little Odessa », James Gray a fait le deuxième film qu’il souhaitait et non l’habituelle déception alimentaire dans laquelle trop de ses collègues se sont fourvoyés (lire son interview dans LES INROCKS).
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Ce film de Gray est d'une grande rigueur classique, soigné, sans le clinquant ni les effet de manches qui souvent vont de pair avec les histoires de parrain et de famille mafieuse. Le triptyque est le même, corruption, fidélité, élimination. Mais les apparences sont ordinaires: comment un père de famille, chef d'entreprise réussit à obtenir des chantiers minables de maintenance dans les transports publics new-yorkais. Sympa et faussement bienveillant, il aide le copain de sa fille, le neveu par alliance, la belle-sœur devenue veuve trop jeune, etc… Le rouleau compresseur qui sert de scénario va progressivement venir laminer cette vie tranquille. Et exacerber les tensions entre les différents protagonistes. Et là James Gray excelle pour tirer partie et décortiquer les situations d'incertitude personnelle auxquelles chacun va se trouver confronté. Au milieu d'un casting plutôt réussi, émerge Joachim Phoenix, qui n'a pas tiré le rôle le plus sympa, mais il l'incarne avec l'énergie du désespoir et une force qui contamine le film. Mériterait certainement le grand écran pour en apprécier pleinement la qualité de la prise de vue et l'ambiance des "chantiers" de la Pomme. Les dialogues sont parcimonieux et l'argot employé souvent difficile à suivre même quand on est anglophone. DVD1 vo - mars 2019
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    C'est vrai que quand on résume l'histoire, elle est toute simple, Et comme dans tous les cas d'histoire simple le réal à tendance à tirer à la ligne (d'autant que le film dure 2 heures) Nous déplorons donc quelques longueurs. Peu d'action, le film préférant s'attarder sur la personnalité des protagonistes. De ce point de vue les personnages sont bien écrits et excellemment interprétés, Wahlberg et Phoenix en tête, mais aussi James Caan, très à l'aise et Charlize Théron sémillante. Les thèmes abordés sont "classiques", la famille, la corruption, le destin et le film n'ennuie jamais. On déplorera quelques zones d'ombres (la mort de Charlize) et la fin manifestement bâclée. Un bon film !
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Une magouille qui tourne mal, la justice s'en mêle et les règlements de comptes commencent. La façon dont tournent les événements est ingénieuse et les pertes sont plus dures à encaisser que prévu. J'aime l'ambiance très sombre qui arrive soudainement à la deuxième partie du film. Le metteur en scène est excellent et le baratin régulier des mafieux est en accord total avec la réputation de ce milieu. Un très bon divertissement et un aperçu clair des dangers de la corruption et des coups tordus qui tournent mal.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Deuxième long métrage de James Gray après le très bon "Little Odessa", "The Yards" nous plonge dans les dessous plutôt sales d'une industrie de transport aux pratiques mafieuses. Il s'inspire indubitablement, notamment dans son esthétique, du travail de Coppola et de sa trilogie du Parrain même s'il lui manque l'ampleur de ce dernier. James Gray a réalisé un bon film mais il manque à celui-ci plusieurs qualités qui auraient pu en faire une pépite du genre. "The Yards" est cependant servi par un casting de choix avec quelques valeurs montantes du cinéma comme Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg ou encore Charlize Theron. Formellement parlant, il n'y a pas grand chose à redire. Je regrette que l'intrigue soit un peu trop classique, sans réelles surprises, avec peu de moments mémorables et une ambiance qui ne se maintient pas toujours très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mars 2013
    James Gray est avec PTA (Paul Thomas Anderson), l'un des derniers auteurs américains qui n'ai pas été happé et broyé par le système hollywoodien. Et il est aussi l'un des rares à prendre le cinéma au sérieux. Soucieux de raconter une bonne histoire avant tout, ses scénarios sont des références. En témoigne ce second film noir, plus ambitieux que "Little Odessa" et d'une efficacité redoutable. D'une trame d'apparence très simple, Gray développe une tragédie en plusieurs actes, et prend vraiment son temps pour construire les enjeux et les conflits de son histoire. On regrettera peut-être un Mark Wahlberg trop lisse et beaucoup moins bons que ses autres partenaires qui crèvent l'écran. Un très bon film.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2024
    C'est noir, plus glacé que glaçant. C'est élégant et classique, certes. C'est bien réalisé et bien interprété (Wahlberg, sans être mauvais, peine à se hisser à la hauteur de Phoenix)! Mais à force de jouer la carte opératique urbaine, la tragédie moderne où la fatalité emporte tout, le film se révèle froid et programmatique, n'évite pas les écueils attendus et fini par manquer un peu de nerf. On se prend alors à rêver d'un grain de sable, celui qui permettrait à l'émotion de s'immiscer dans ce rouage parfaitement huilé...
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Pour son second film, James Gray a déjà établit toutes les caractéristiques de son cinéma si personnel, à mi-chemin entre Coppola, Cassavetes et Sydney Lumet. Cette histoire de famille mafieuse en décomposition, plus bancale et désorganisée qu'elle voudrait paraître est mise en scène magnifiquement. Scènes éclairées à la De La Tour, à la bougie, sombre ambiance, pas poisseuse mais pesante, lourde, dépressive. Interprétation magnifique de tous les acteurs. Le poids de la famille, de la classe, transparait dans chaque scène. Et cette histoire de réinsertion ratée n'aura été qu'un immense gachis pour les protagonistes, mais certainement pas pour les spectateurs.
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    40 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Un polar noir filmé avec une photographie qui donne une sombritude déléctable, l'intrigue et le scenario sont maîtrisés parfaitement ce qui donne à ce film une crédibilité incontestable. 14/20
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    39 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2012
    Un James Gray de plus : sombre, dans les quartiers pauvres de NY, avec des affaires mafieuses et leurs effets sur une famille et l'entourage.

    Avec son acteur fétiche : Joaquin Phoenix.

    Bons acteurs dans l'ensemble d'ailleurs. Ca se laisse voir même si pas un brin original une fois que l'on a vu ses autres films.

    Le rythme est un peu lent.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Le second film de James Gray ne gagnera pas le prix de l'originalité, l'intrigue n'est pas des plus aboutis mais la manière de raconter son histoire est parfaite. Esthétiquement très beau, le film redonne au polar (ultra) noir ses lettres de noblesses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    5 ans après son coup de maître (et son premier chef d’œuvre !), l'auteur de "Little Odessa" nous livre son second volet sur la Famille : "The yards" (2000).
    Synopsis : New York, au cœur du Queens. Léo, libéré de prison, tente de se réinsérer socialement grâce à son oncle qui possède la grande compagnie des rails du métro du Queens. Mais c'est sans compter sur Willie qui exécute les tâches ingrates de l'oncle. Léo va dès lors se confronter à sa propre famille.
    Toujours sur le thème des rapports familiaux entre individus, et incluant le monde de la pègre au milieu du métro, maître Gray continue ce qu'il avait amorcé sur "Little Odessa" : il nous prend dans le vif du sujet pour nous imprégner poisseusement de son univers. Et les rapports familiaux sont toujours aussi diablement bien écrit par lui et son compère Matt Reeves (le réalisateur de la suite du préquel "La planète des singes" avec Serkis, c'est lui !). Ainsi, le scénario, bien alambiqué dans les méandres des personnages et de l'histoire que nous conte Gray, fignolé et minutieusement préparé, alterne avec brio corps-à-corps, temps morts (l'attente de Léo), silences (non-dits), avancement de l'enquête policière... le tout filmé par les yeux de Léo. Au lieu que ce soit James qui nous raconte une histoire, c'est Léo qui nous donne sa version des faits. Mark Wahlberg (tout juste passé devant la caméra de Paul Thomas Anderson : "Boogie nights"), juste impressionnant dans ce rôle d'homme brisé par la vie, se fait ainsi l'alter-ego de Gray au travers de sa caméra. Maître Gray, toujours dans son autobiographie, radiographie ainsi l'univers de la pègre au travers de la composition magistrale de Wahlberg qui, via son personnage, nous invite à en découvrir tous les rouages.
    Donc, pour parler casting, c'est toujours du haut niveau. Deux générations d'acteurs s'associent (la valeur sûre et la valeur montante), et ce, pour notre plus grand bonheur. Dans le rôle du patriarche (l'oncle qui veut aider sa famille à s'en sortir), James Caan assure un max, Faye Dunaway, Joaquin Phoenix, Ellen Burstyn, Charlize Theron et donc Mark Wahlberg apportent, grâce à leur interprétations ombrageuses et vivifiantes tout le tonus de "The yards". Des compositions dignement sobres et posées pour un film de gangster très bien maîtrisé ; Joaquin Phoenix, le futur Commodus de "Gladiator", incarnant ici un Willie peu commode, nous livre toutes les facettes de son talent : extra !! "The yards", maîtrisé par le casting donc.
    En atteste une musique somptueusement mélancolique et ajoutant au récit la dimension d'un mal être au sein de la famille, dont la figure de proue ne vacille jamais à l'image de l'interprétation de James Caan (justement le fils de Brando dans "Le parrain"). Musique mirobolante donc d'Howard Shore (le compositeur de "Seven") qui dirige l'orchestre philharmonique de Londres, toujours supervisée par Dana Sano (music-maker fétiche du cinéaste). Du bon son, en somme. Merci Howard ! Surtout qu'il s'agit, musicalement, d'un New York... londonien. Réjouissant !!
    "The yards" est également un film maîtrisé pour l'apport de James Gray à la technicité du métrage. Le travail sur la direction de la photographie par le regretté chef opérateur Harris Savides ("Zodiac", "American gangster") qui manie couleur/ombrage/visibilité avec telle parcimonie mérite tous mes chapeaux !! ; le montage d'une lenteur à couper au couteau ; et la mise en scène de Gray, toujours plus limpide, sont un modèle du genre.
    Pour conclure, "The yards", polar noir urbain par excellence produit par les frères Weinstein, n'a pas l'envergure d'un "Little Odessa", mais possède bien la force d'un auteur-peintre contemporain bourré de talent à n'en pas douter. Rarement New York n'a été si bien filmé depuis l'époque Leone. C'est dire !
    Spectateurs libérés de prison depuis peu, ne cherchez pas : James Caan... viendra à vous !
    Accord parental souhaitable.
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