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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 novembre 2013
Un excellent film ! Nous sommes dans la continuité de "Little Odessa". Cette fois, James Gray ne s'intéresse pas à un seul individu lié au grand banditisme, mais au système en lui même dans ce qu'il a de plus vicieux et de plus pervers. C'est un système qui n'obéit qu'à l'argent. A la différence de beaucoup de films de gangsters, cette fois la famille n'a rien de sacré et d'idéal. C'est elle qui est la première victime de ce système. Comme dans "Little Odessa", nous voyons qu'il conduit à la destruction et à la mort. Ce monde ne mène nulle part. J'ajouterais que les acteurs sont très bon, mais particulièrement Joaquin Phoenix. Petit à petit, nous assistons à la déchéance du personnage. La musique est très bien choisie et la lumière joue un rôle important. Je sais que James Gray est fan de Coppola. On voit qu'il s'est inspiré de lui pour les lumières, ou la couleur au sens plus large. Comme pour "Little Odessa", nous avons des couleurs assez pales, froide, glaciale, qui évoque la tristesse, le manque de joie et la mort. Donc nous avons un très bon film !
Une plongée dans le "milieu" qui fuit le spectaculaire au profit d’un réalisme saisissant. James Gray a soigné sa mise en scène et ses personnages (ni tout blanc, ni tout noir) aidé en cela par un casting de 1er ordre (Mark Wahlberg moins bad boy qu’à son habitude, James Caan parfait dans le rôle ambigu de l’oncle, Charlize Theron magnifique en petite amie tiraillée, Faye Dunaway glaciale mais surtout Joaquin Phoenix bouleversant dans ce rôle de truand à la fois flamboyant et pathétique). Mais la plus grande force de "The Yards" réside peut être dans son scénario qui embarque le spectateur dans des directions auxquels il ne s’attend pas forcément : on pourrait s’attendre à une banale histoire de fils maudit se retournant contre sa famille alors qu’au final, on se retrouve devant une réflexion sur la fatalité et l’impossibilité d’échapper à son destin. Aucun des membres de cette "famille" n’en sortira indemne de ces évènements mêlant corruption, trahison, abandon… On pourra toujours reprocher à "The Yards" sa lenteur ou son image proche du noir et blanc mais cette mise en scène sert le propos du film. A voir !
Une quête de rédemption passionnante filmée avec sobriété par James Gray qui trouve plus de suspense, plus de rythme et des personnages plus intéressants que dans son premier long-métrage "Little Odessa".
Un magnifique drame sombre, violent, froid, fataliste, irrévocable. Une mise en scène parfaite, véritable leçon de cinema qui offre la part belle à ses personnages typiques mais si attrayants. Peu surprenant le long métrage de Gray subjugue son spectateur avec une facilité déconcertante. Lancinant et irréversible, les éléments s'enchaînent calmement jusqu'à un final inévitable. Du grand art
Film qui se situe dans une bonne moyenne. Bons acteurs, avec une intrigue intéressante, mais manque le zeste supplémentaire pour mériter un intérêt supérieur.
Après une seconde coopération entre Joaquim Phoenix ; Mark Whelberg et James Gray, la première a donné naissance à un film psychologique dans une famille qui tombe dans un très grand drame. La réalisation très sombre donne une grande réalité à cette histoire. The yards nous donne un rappel sur les limites de l’amitié ou de la fraternité entre des amis de longue date.
The Yards est un huis clos d'une banlieue américaine dans lequel James Gray évoque pour la première fois les sentiments humains, montrant avec brio comment, poussé à bout, un homme peut devenir un monstre. Joaquin Phœnix excellent dans son rôle habituel de séducteur tourmenté, Mark Walbergh impressionnant campant un jeune homme désorienté qui retrouve peu à peu ses repères dans une situation catastrophique. Dialogues tranchants. Du pur James Gray.
Film à l’atmosphère très sombre, drame familial dans les bas fonds de New York. Plongée dans la pègre, la maffia, les affaires et solidarités familiales dans ces milieux glauques en marge de la justice. Un film sans grande action, un peu lent mais qui renforce la noirceur du sujet. Avant tout un très grand film d’acteurs dans des rôles peu mis en valeur par le souffle épique mais plutôt par les ambiances, les silences, les attitudes. Révélation de 3 jeunes prodiges, Joaquim Phoenix, Mark Wahlberg et Charlize Theron. Un film pas facile, pas un grand spectacle ni un grand divertissement mais un très bon film , intelligent, exigeant pour le téléspectateur.
Comme toujours chez James Gray, on a droit à un grand film. Grand par tout les sens du terme. Par la réalisation, impeccable comme toujours. Par le scénario, vraiment en béton. Par l'interprétation, toujours juste. Et enfin par l'ambiance, pesante mais qui correspond parfaitement au film.
Bon, j'aime ce que fait James Gray, en trois films il a su me satisfaire, mais jamais ses films ne m'ont vraiment transcendé ou transporté. C'est aussi le cas de ce The yards. Alors qu'on soit clair : ça reste très bon : il y a une histoire sympa, des dilemmes cornéliens pour presque tous les personnages, de très bons acteurs (Joaquim Phoenix et Mark Wahlberg sont au top, l'un comme à son habitude, l'autre surprenant de retenue, auquel on peut facilement s'identifier), des passages puissants, de bons rebondissements... Mais bon, ça reste assez classique, Gray y apporte son esthétique visuelle mais bon, il ne nous sort pas un scénario si inventif que ça (mais bon, ça passe quand-même). Par contre je trouve qu'a certains moments du film quelques longueurs se font sentir. Un très bon film de Gray, classique mais réussi.
Un film sobre, caractéristique. Qui parle de parole d'honneur ou de délation dans un milieu corrompu. A peine Léon sortira-il de prison qu'une mauvaise voix s'offrira à lui, il ne sera pas l'appréhender et s'engouffrera dans de gros ennuis. C'est l'histoire aussi d'une famille en apparence très unie, qui montrera ses failles quand des enjeux très conséquents se mettront à poindre. Le film est très long, les dialogues sont soporifiques, les voix françaises très beaufs. L'action est rare, le film avance lentement, c'est assez ennuyeux, même si ça n'est pas totalement la catastrophe. Une étoile donc.
The Yards restera pour toujours comme ma première rencontre avec le cinéma de James Gray. Mon attachement pour ce film est donc particulier, qui plus est à l'age précis ou je l'ai vu, un choc cinématographique de premier ordre ! Ce sentiment s’accroît d'années en années, je peux d'ailleurs faire le même constat pour l'ensemble de la filmographie de ce cinéaste. L’obscurité est une nouvelle fois une allié, la mise en scène regorge d'instants on l'intensité est-ci palpable que j'en suis tout ébahis et encore plus scotché. Les noms à l'affiche s'inscrivent dans cette veine, Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Faye Dunaway, Ellen Burstyn ... La scène entre Leo ( Wahlberg ), Willie ( Phoenix ) et Erica ( Theron ) dans l'immeuble puis dans la rue m'a littéralement coupé le sifflet ! Le film regorge de quelques perles du même acabit, on ravive les tensions et notamment les peines pour construire un dénouement aussi déchirant que somptueux. Magnifique !
Un polar comme je les aime : noir, tendu, intense, psychologique. Bonne histoire assez classique mais très prenante. Rythme assez lent, des longueurs. Très bon casting, Mark Wahlberg surprenant, Charlize Theron envoûtante et sexy.