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Lightning_Mc_Queen
23 abonnés
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4,0
Publiée le 22 juillet 2008
Ballet d'amour et de mort d'une perversité parfois effarante mais jamais gratuite, GEMINI étonne par ses audace formelles qui oscillent entre le grand-guignol le plus revendiqué et le glauque le plus suffocant. Une oeuvre à part. Une oeuvre inquiétante, déstabilisante. Du pur Tsukamoto, en somme !
Déjà avec sa série Tetsuo, Shin'ya Tsukamoto m'avait laissé au bord de la route. Peut-être était-ce dû à son fort côté expérimental dont je n'avais pas réussi à adhérer. "Gemini" ne bénéficie pas de cette excuse puisque, malgré son étrangeté, il reste largement accessible et compréhensible.
Les grandes lignes de l'intrigue sont d'ailleurs intéressantes et bien pensées mais le film souffre de plusieurs problèmes de taille à savoir une réalisation boiteuse, des acteurs pitoyables, une construction narrative brouillonne et un ensemble qui pue l'amateurisme. C'est moche et l'ambiance ne prend pas. On pourrait souligner la qualité des musiques mais celles-ci sont souvent hors sujet.
L'impression de visionner un vieux téléfilm mal foutu, laid et surtout ennuyeux.
Shinya Tsukamoto n'a pas fait que des chefs d'oeuvre mais "Gemini", sorti en 1999, constitue l'un de ses meilleurs films. Situé dans le Japon du début du siècle, celui-ci interroge donc la gémellité dans un ensemble qui s'avère souvent séduisant. Tout d'abord, il nous faut constater combien le film en costume sied bien au cinéaste. La photographie est en effet impeccable, servie par une bonne maîtrise du huis clos. Tsukamoto parvient à se renouveler quelque peu ; cette fois, plus de métal, c'est au niveau cérébral que cela se joue. Il n'y a pas non plus de digressions hiystériques comme on a pu le voir dans ses précédents films ; ici tout est d'une sobriété exemplaire. Malgré quelques longueurs dans la seconde moitié du film, l'inclassable nippon amène une réflexion assez réussie sur la thématique du double. Cinéaste très inégal, il aura néanmoins livré une dernière lueur avant un net déclin inauguré dès les années 2000.
Si Dead Ringers s'intéressait davantage à la psychologie entourant la gémellité, et devenait un drame, Gemini se lance clairement sur la voie de l'horreur viscérale en remplaçant un jumeau à la vie construite, épanouie et rangée par son autre jumeau, assassin et voleur qui lui dérobe son existence et le maintient en captivité pour lui faire goûter la souffrance qu'il a enduré pendant des années). Viscéral, parfois contemplatif, souvent cruel, Gemini est un essai concluant du génial Tsukamoto et un film d'une beauté fascinante. Obsédant, c'est le mot.
En voilà un film bizarre... Très bizarre même. Aussi bien dans l'histoire qu'il nous raconte que par son rythme. Un peu long d'abord, il devient intrigant avant de sombrer à nouveau dans l'ennui. Un étoile et demi pour ce tronçon central qui a le mérite d'être accrocheur.
Gemini est le meilleur film de studio de Tsukamoto même si il est dans un style totalement différent d'Hiruko The Goblin auquel j'ai attribué la même note. Dans Gemini, au revoir le grand gignol et bonjour la finesse dans cette histoire plutôt lente qui ne commence pas comme un Tsukamoto (Images lumineuses et plan fixe) mais qui biffurque rapidement en un Tsukamoto (Caméra portée instable, images sombres,...). Je trouve génial que Tsukamoto puisse faire du cinéma commercial tout en gardant un style très personnel... Quant au scénario, j'adore son déroulement et l'inversion des deux jumeaux ainsi que les flashbacks totalement déjantés d'un point de vue visuel et sonore. Un grand film fantastique où l'on est du côté du mal... Magistral !!!
j'aime beaucoup tsukamoto lorsqu'il s'engage entierement dans son film,malgré tous les courants de critiques et de protestation...mais ce film est une daube monumentale,mal joué,mal filmé,invraisemblable,les larmes a la fin sur le visage sont pathetiques,un homme reste des jours dans un puit sans qu'un seul poil de barbe ne pousse sur son menton(des supers gilette integrés??mais si mais si ce genre de detail compte pour la credibilité...):le seul point remarquable est la musqie suberbe et vraiment effrayante:l'etoile est pour la musqiue.