Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Freakin Geek
247 abonnés
883 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 18 mars 2018
Encore méconnu en France où la plupart de ses films sont restés inédits ou ne sont passés qu’en festival et directement en DVD, le réalisateur Ryoo Seun-Wan va certainement beaucoup plus faire parler de lui avec Battleship Island. Entre la formidable reconstitution de ce camp de travail et l’incroyable scène d’évasion, le film restera certainement longtemps dans les mémoires comme un film aussi essentiel pour les coréens que La Liste De Shindler pour la communauté juive. Cette sortie technique dans une seule salle est incompréhensible tant ce long métrage mériterait d’être vu par le plus grand nombre car il est certainement l’un des films sud-coréen le plus marquant de cette année. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Pendant la Seconde guerre mondiale, des Coréens sont amenés de force sur l'île de Hashima, au large du Japon pour y travailler à la mine. Parmi eux, un clarinettiste et sa fille, un Coréen bagarreur, une femme de réconfort, un espion du mouvement d'indépendance infiltré pour libérer un vieux résistant.
Énorme succès au box-office coréen (plus de six millions d'entrée), "Battleship Island" sort en catimini sur nos écrans - il n'est guère programmé à Paris que dans une seule salle. Il a provoqué une crise diplomatique avec le Japon. C'est qu'il dénonce les conditions de travail à la mine de Hashima et, plus encore, le refus persistant du Japon de reconnaître ses torts. Cette dimension-là du film, pour importante qu'elle soit, ne parlera guère au spectateur occidental.
Et c'est d'ailleurs bien là le défaut principal de "Battleship Island", construit et destiné à un public coréen. Outre qu'on ne comprend pas grand chose aux rivalités sino-japonaises (le sous-titrage ne distingue pas les deux langues, qu'une oreille mal exercée ne distingue pas non plus, alors que leur utilisation à tel ou tel moment, dans la bouche de tel ou tel personnage, n'est pas sans importance), le montage suit des règles bien différentes de celles qui régissent les films occidentaux.
"Battleship Island" est en même temps très rapide et très lent. Très rapide, il condense un scénario aux nombreux personnages et aux multiples rebondissements qui auraient pu sans peine remplir une mini-série de plusieurs heures. Très lent, il filme avec complaisance la violence d'interminables scènes de bagarre ou d'action.
Au bout de deux heures dix-sept minutes, on sort un peu groggy du cinéma, avec le sentiment désagréable de s'être trompé de salle et d'avoir vu un film qui ne nous était pas destiné.
Jusqu’à maintenant nous étions un peu passé à côté de Ryoo Seung-wan malgré une relative imposante filmographie. Et belle surprise que ce The Battleship Island, référent direct d’un cinéma des années 60 (version Oncle Sam, cf. La Grande Evasion et ses lignes narratives multiples) et d’une production coréenne toujours et encore florissante. Vraie démonstration de mise en scène et de belle tenue d’un récit maîtrisé de bout en bout qui convoque l’Histoire et la mémoire d’une nation, comme divers genres et styles de cinéma réunis en un seul film. Vrais morceaux de bravoure cinématographique, tenue par un rythme qui ne s’écroule jamais, pour se diriger vers un final furieux. Réussir tout ceci en conjuguant humour, mélodrame, romance, histoire et violence réaliste était loin d’être évident. Belle découverte. requiemovies.over-blog
« The Battleship Island » est un très bon film disposant d’une histoire basée sur des faits réels. Le développement est particulièrement soigné et l’intrigue est bien construite, pour mener le spectateur à la longue séquence finale, singulièrement sanglante et épique. Le rythme est plaisant, laissant suffisamment de place à l’évolution des personnages, amenant la bonne dose d’explication. La distribution offre de très bonnes prestations. Les scènes d’action sont très bien orchestrées et très impressionnantes. La photographie est sublime, permettant de s’immerger pleinement dans l’histoire et ainsi de percevoir parfaitement les conditions de vie des différents protagonistes. L’ensemble est non seulement divertissant mais également très éducatif. Un film à voir indéniablement.
La petite île minière d'Hashima concentre tous les problèmes que connaissait le Japon à l'époque avec la Seconde Guerre mondiale en fond et les conséquences de la colonisation de la Corée avec ici des centaines de Coréens qui étaient enlevés ou trompés pour être emmenés sur cette île afin de travailler dans les mines dans des conditions très difficiles. La présentation des faits est assez terrible puisqu'on a l'impression d'entrer dans un camp de concentration avec des gens entassés qui sont obligés de travailler toute la journée pour un soi-disant salaire qu'ils ne verront jamais. Une situation terrible même pour les femmes forcées à l'esclavage sexuel et les enfants dont le sort est tout aussi sombre. Un contexte historique pour une histoire sur le travail forcé qui parle notamment d'espionnage et de la rébellion de ces personnes opprimées qui veulent regagner leur liberté. Un scénario assez riche, mais pas toujours intéressant comme lorsqu'il est question de l'espion et de sa mission. Il y a énormément de personnages, mais rares sont ceux qui sont attachants comme le père et sa fille. La petite Kim Su-an (Train to Busan) est d'ailleurs une nouvelle fois très convaincante. À part le début et la fin, le film est un peu plat, mais heureusement cette dernière partie explosive et divertissante vient sauver l'ensemble. Au final, le film est pas mal, je l'ai préféré au précédent de Ryoo Seung-wan, "Veteran" auquel je n'avais pas accroché.
Un film de guerre qui réussi à jouer aussi sur la touche comique.–D’une histoire vraie, ce film parvient à retracer un moment important de l’histoire entre sud coréen et japonais. Seul véritable reproche, la durée du film un peu trop long au final..
Bonjour, comme je ne sais pas où m'adresser, je le fais ici. Je vous informe de l'énorme faute des administrateurs. En Corée, le "nom de famille" n'est PAS APRÈS, mais AVANT!! et il n'y a pas de tiret! et sans faute d'orthographe serait le mieux. Les acteurs sont donc: Song Joong Ki / Kim Su An (et non Kim Soo-an) / Hwang Jung Min / So Ji Sub / Lee Jung Hyun. Merci de votre compréhension.