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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 juillet 2018
Ce film coréen relate l'histoire méconnue et effroyable de l'île d'Hashima... Cette histoire est très bien interprétée, très bien réalisée, de sacrés moyens ont été nécessaires... Déchirant, historique, à voir !
Il y a toujours dans le cinéma asiatique un jeu d'acteur naïf et improbable qui décrédibilise le propos. En plus, ici par le biais de ces personnages, l'intrigue est mal amenée. Ajoutons, des dialogues simplistes et mal doublés, un humour et une musique de fanfare hors propos et ce battleship prend l'eau! L'intention de traiter un tel sujet est fort louable mais l'oeuvre cinématographique est un naufrage désarmant.
Le cinéma Coréen est riche de bons films. Celui ci, sans atteindre l'exceptionnel '' soldats de l'espérance '' est néanmoins de très bonne facture. Les acteurs sont très bons et l'histoire épique.
C'est un véritable Chef d'ùOeuvre. Historique implacable, Interpretation magistrale, images epoustouflantes, scènes épiques et plans d'une incroyable beauté.
Ce film sud-coréen a été accompagné d’un joli buzz dans les milieux cinéphiles mais n’a été, dans un premier temps, projeté que dans une seule salle française. La frilosité des distributeurs a montré ce film au public français avait-elle une raison d’être ? Force est de constater que oui. En effet, le film est culturellement très ancré dans l’histoire entre le Japon et la Corée. Tout n’est donc pas facile à appréhender dans les relations entre les différents protagonistes du récit. En tant que spectateur occidental, une autre barrière est celle de la différenciation peu aisée entre les personnages. Il est, en effet, difficile tout au long du film de discerner convenablement la langue coréenne de la langue japonaise. On est aussi peu armé pour différencier physiquement les coréens des japonais, ou des chinois. Ces écueils passés, reste un film spectaculaire, efficace, et à la mise en scène de grande qualité. Les acteurs sont, pour la plupart, convaincants, incarnant des rôles bien écrits et le scénario ne s’avère pas si linéaire que cela. Jusqu’à l’approche du final on suit un père et sa fille (on peut reconnaitre un parallèle avec La Vie est Belle de Benigni) dans cette île fortifiée dans laquelle ils sont forcés comme d’autres coréens à travailler dans une mine de charbon. Mais le moment fort, vendu dans la bande-annonce, c’est cette tentative d’évasion incroyable qui clôt le film. Et cette longue séquence peut susciter de l’admiration par sa réalisation soignée et son rythme enlevé, ou peut laisser totalement dubitatif. Sa violence presque hors de propos, des choix musicaux étonnants, et un côté un peu trop grandiloquent, peut facilement laisser le spectateur sur la touche. On regrettera aussi des décors paraissant trop artificiels sur les plans larges ce qui enlaidie certaines séquences alors que d’autres sont, au contraire, très esthétiques.
un film très prenant, qui méritait une sortie plus large, à voir en salle. Les personnages sont bien troussés, malgré la difficulté du langage (difficile de distinguer la langue coréenne de la langue japonaise, alors que ça a son importance dans le film), du coup on est captivé par leur sort. Ce qui rend les scènes dramatiques ou de suspens vraiment intenses (toute la fin, mais pas qu'elle). Je n'ai pas trouvé le film nationaliste, ni anti-japonais (ce que je craignais et que certains reprochent au film), il critique la guerre et le comportement des hommes, y compris des Coréens, un peu comme un film français qui parlerait de l'occupation, forcément les Allemands peuvent se sentir critiqués... Mais dans ce film on voit aussi la collaboration et toutes les magouilles. Cela fait penser à des films se passant dans les camps de concentrations nazis, avec sa vie qui continue, ses chefs violents avec leurs privilèges bien qu'eux-mêmes prisonniers, etc... Bref j'ai tout autant adoré la description de la vie sur l'île que les scènes d'actions. Cela rend le film très riche, c'est non seulement un film d'action intense (avec un vrai suspens), mais aussi un témoignage historique, et un drame (bien sûr et heureusement vu l'histoire, on n'est pas du tout dans Tomb Raider; quand des gens souffrent on souffre avec eux dans ce film). Certains reprochent la violence du film, je n'ai à aucun moment trouvé qu'elle était spectacle, bien au contraire elle est dramatique. Encore un excellent film grand public coréen, j'adore totalement ce style! Une façon de raconter qui prend aux tripes et fait vibrer! (tout en donnant à réfléchir sur ce qu'on est, nous les humains) Si le film passe près de chez vous (un miracle alors!) n'ayez pas peur d'y aller! En dehors de la confusion des langues japonaises et coréennes, il n'y a besoin que d'un très minime bagage historique pour tout comprendre et être captivé par ce film superbement réalisé.
Battleship ISland nous permet de nous faire une idée de l'autre facette de la 2ème guerre mondiale, celle de l'Asie du Pacifique. On y voit tous les aspect de la fameuse d'ïle d'Hashima qui produisait une quantité importante de charbon pour l'effort de guerre japonais, en incorporant de force hommes, femmes et enfants sur cette île dans les mines et dans les maisons de joie. On retrouve le style coréen contemporain, parfois gore et ultra-réaliste, mais aussi parfois assez déroutant avec des envolées héroïques (avec su Sergio Leone en fond sonore) et contestataires anti-japonaises, et des moments d'humour burlesque dont un moment complètement hors sujet. Dommage que ce film soit si peu distribué.
Énorme succès en Corée du Sud (plus de 6 millions d’entrées), Battleship island raconte un épisode sombre de la Seconde Guerre mondiale pour la Corée du Sud mais totalement inconnu en France. C’est sûrement la raison pour laquelle, malgré ses nombreuses récompenses et ses diverses projections à l’UNESCO, le film sort en catimini en France (1 salle sur Paris). Une des difficultés pour le public occidental, incapable de différencier aussitôt un protagoniste coréen d’un japonais, peut venir également de la profusion de personnages qui empêche de totalement identifier chaque personnage et donc de bien suivre l’intrigue. Cependant, il faut reconnaître que les scènes de guerre (en particulier la dernière) sont impressionnantes de maîtrise et rattrapent beaucoup, avec la description de ce qui se passait dans cette île et la musique très réussie (utilisant notamment The Ecstasy of gold d’Ennio Morricone), ses faiblesses. Brillant mais qui nécessite plusieurs visions pour être totalement compris.
Le cinéma coréen ne manque jamais de nous étonner et ce dernier opus arrivé sur nos écrans démontre, si nécessaire, l'exceptionnelle maitrise d'un réalisateur - pour nous inconnu - dans un grand film-opéra, décrivant un épisode historique de la domination du Japon sur la population coréenne durant la seconde guerre mondiale, à la veille de l'écrasement de sa puissance impérialiste. La mise en scène, les décors et les images illustrent magnifiquement l'enfer que vivent ces quasi-prisonniers devenus esclaves des Japonais dans un huis-clos démoniaque. Les scènes de bonheur, mais aussi du travail dans la mine, les scènes de guerre jusqu'à l'évasion épique, constituent toutes des morceaux de bravoure à l'honneur du cinéma de guerre. Émouvant dans tous les registres, ce film est parfois difficile à supporter. Le scénario, bâti autour de l'histoire d'un père musicien et de sa très jeune fille, chanteuse et danseuse, nous conduit habilement vers un final éblouissant. A voir, sans tarder.
Le spectateur qui va voir un tel film est en général bien informé des qualités des films sud-coréens. Le dilettante qui ne connaît rien à cette cinématographie ferait mieux de retourner à ses chers téléfilms européens. L’État sud-coréen a mis en place au début des années 1990 une politique similaire à la nôtre : subventionnement du cinéma via une taxe sur les billets, bureau unique de financement et autres instances de concertation. Battleship Island est caractéristique d’une nouvelle politique : après que les États-Unis firent pression sur ce pays pour changer leur politique culturelle, et la fin de leur système similaire au nôtre, les films durent se tourner vers un autre modèle : celui d’Hollywood. Nous avons donc : nationalisme, du patriotisme, des personnages caricaturaux, des explosions, des scènes d’action et des bons sentiments. Pour autant, la culture sino asiatique prend le dessus et permet de faire vivre une histoire inscrite dans les manuels. L’enthousiasme réel, admiratif et sincère d’une partie de la presse française permet heureusement de voir ce type de film, même s’il ne passe que dans une seule salle dans la région parisienne.
Amateurs de dentelle psychologique à la Hong Sang-soo, passez votre chemin devant Battleship Island. Le film de Ryoo Seung-wan, cinéaste connu des amateurs de séries B coréennes, est tout l'inverse : ébouriffant jusqu'à la nausée et aussi subtil qu'un hippopotame menacé. Evoquer les crimes de guerre japonais est pourtant une affaire importante et louable, pour le devoir de mémoire, mais de là en faire un divertissement "pop corn"uniquement axé sur l'action et le ressentiment pour les exactions nippones a quelque chose de malsain. Car effectivement, le film de Ryoo est épique, dantesque même, mais sa complaisance envers la violence -la bataille finale est interminable et outre sa virtuosité se caractérise par son insistance sanguinolente, sans compter un chantage à l'émotion assez atroce. Le chaos règne dans Battleship Island marqué par un nationalisme exacerbé qui aura sans nul doute trouvé un écho dans les salles coréennes. Dans ce capharnaüm, la caractérisation des personnages, assez bien dessinés dans l'ensemble, console un peu de l'abus d'hémoglobine et des dérives patriotiques. Un documentaire sur l'histoire de Battleship Island mériterait d'être tourné, si ce n'est jamais fait, mais ce n'est évidemment pas le but du film qui vise avant tout à être un spectacle. ce qui est somme toute une drôle de façon de rendre hommage aux hommes, femmes et enfants morts à cause de la folie guerrière et de la barbarie humaine.
Magnifique. Preuve que le cinéma Sud Coréen va bientôt surpasser Hollywood.
Battleship Island est inspiré d'une histoire vraie de Coréens forcés à travailler pour les Japonais dans une mine sur une île pendant la deuxième guerre mondiale.
Mais surtout, ce film est un voyage cinématographique à Battleship Island, une destination on n'est pas prêts à oublier bientôt, comme des vacances qui vous scarifier avec des souvenirs qu'on garde long après avoir revenu sur terre.
Tout marché dans ce film, le décor qui nous plonge au fond de ce monde et les acteurs qui nous gardent là-bas. La réalisation unit ces deux aspects pendant que l'histoire est fascinante et bien racontée.
Il y a sûrement des choses qui je n'aime pas dans Battleship Island, mais là, toute suite ce soir, je ne voie aucune.
S'étant déjà frotté au film d'action bien bourrin, Ryoo Seung-wan franchit le cap du film historique avec "Battleship Island" qui prend place en 1945 sur l'île de Ha-shima. De là, les Japonais tirent une des ressources minières importantes de leur pays et mènent cette mine d'une main de fer, avec cruauté, utilisant tous les prisonniers qu'ils ont sous la main, femmes, enfants, vieillards. Parmi ces prisonniers se trouvent des Coréens. Mais la situation intenable et la fin de la guerre approchant vont leur donner une occasion de se soulever et de se battre pour quitter l'île. Film historique, film de guerre, film d'évasion, film d'action, film catastrophe, "Battleship Island" embrasse à peu près tous ces genres avec une envie de cinéma particulièrement forte et très gourmande où l'on n'hésite pas à caser du Morricone pour donner du souffle à une scène remplie d'action et de suspense. A l'instar du récent "The Strangers", le film mélange les genres quitte à en ingurgiter un peu trop et à être un peu boursouflé. Qu'importe, avec une fluidité de mise en scène évidente et une sacrée maîtrise des personnages (nombreux mais rapidement présentés et facilement identifiables), le réalisateur livre un spectacle généreux dont le climax est d'une intensité incroyable, témoignant d'un sens cinématographique indéniable. On pardonnera alors au film son léger manque de subtilité et ses quelques longueurs pour l'apprécier comme un grand spectacle ébouriffant, rempli de violence et de noirceur, réalisé pour la modique somme de 21 millions de dollars, moins cher que le dernier film de Dany Boon chez nous ! Décidément, on pourrait faire bien des choses avec notre budget en France...
Vu totalement par hasard, je dois que cette production Suc Coréenne ; montre quelle possède un talent et donne envie d'en voir plus en ce qui concerne les productions venant de chez eux. A la fois une majestueuse épopée et une dénonciation "implicite" on va dire qui est pour beaucoup de monde méconnu puisqu'elle sait passé pendant la seconde guerre mondiale. Il nous montre une partie très noir, très crue ou hommes, femmes... furent battus, abusés et j'en passe tout le long de leur déportation. S'en suit une résistance comme on aurait pu le penser mais bien réalisé et bien mis en scène par des personnages tenant haut en couleur l'affiche de leur pays et interprétant avec brio leur histoire que peut connaissent et il est bien dommage que le film (enfin vu d'où vient la production, les salles n'ont pas voulu trop se mouiller...) n'est pas été distribué correctement. Le tout à renfort d'effets spéciaux spectaculaire mais qui marque le coup et tombe là ou il faut. Bref, une bonne surprise qui devrait ravir les fans du genre même si pour le coup on est pas devant une production Américaine...