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ned123
157 abonnés
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4,5
Publiée le 20 janvier 2019
J'ai vu un film... qui donne tout, qui présente des ouvriers coréens, des esclaves au service des Japonais, pendant la 2nde Guerre Mondiale, et on suit les méandres de l'humanité pour tenir ses prisonniers exploités sous le joug, la trahison, la haine... Les images sont spectaculaires, violentes et très souvent puissantes. La mise en scène est d'une virtuosité virevoltante, et les séquences se succèdent avec maestria. C'est foisonnant, fou, ambitieux... Certains plans séquences sont tellement longs que c'est une prouesse incroyable. A se demander comment on réalise de tels exploits. Par ailleurs, le casting met en scène énormément de personnages parfaitement bien campés, et l'un des exploits de ce film est de bien suivre le destin de chacun d'entre eux, avec des épisodes de lâcheté, d'héroïsme, de courage, de douleur... Un très grand film, à voir absolument...
Un film de guerre qui réussi à jouer aussi sur la touche comique.–D’une histoire vraie, ce film parvient à retracer un moment important de l’histoire entre sud coréen et japonais. Seul véritable reproche, la durée du film un peu trop long au final..
La petite île minière d'Hashima concentre tous les problèmes que connaissait le Japon à l'époque avec la Seconde Guerre mondiale en fond et les conséquences de la colonisation de la Corée avec ici des centaines de Coréens qui étaient enlevés ou trompés pour être emmenés sur cette île afin de travailler dans les mines dans des conditions très difficiles. La présentation des faits est assez terrible puisqu'on a l'impression d'entrer dans un camp de concentration avec des gens entassés qui sont obligés de travailler toute la journée pour un soi-disant salaire qu'ils ne verront jamais. Une situation terrible même pour les femmes forcées à l'esclavage sexuel et les enfants dont le sort est tout aussi sombre. Un contexte historique pour une histoire sur le travail forcé qui parle notamment d'espionnage et de la rébellion de ces personnes opprimées qui veulent regagner leur liberté. Un scénario assez riche, mais pas toujours intéressant comme lorsqu'il est question de l'espion et de sa mission. Il y a énormément de personnages, mais rares sont ceux qui sont attachants comme le père et sa fille. La petite Kim Su-an (Train to Busan) est d'ailleurs une nouvelle fois très convaincante. À part le début et la fin, le film est un peu plat, mais heureusement cette dernière partie explosive et divertissante vient sauver l'ensemble. Au final, le film est pas mal, je l'ai préféré au précédent de Ryoo Seung-wan, "Veteran" auquel je n'avais pas accroché.
Un des pires films qui m'ait été donné de voir depuis un certain temps J'arrive éventuellement à comprendre qu'un tel film soit sorti, l'Asie n'étant pas exempte de relents nationalistes qui ne sentent pas toujours très bons et le repentir japonais se faisant toujours attendre. Mais était t'il nécessaire de traduire ce film, qui malgré la bonne volonté apparente des acteurs, nous donne un spectacle lourd, surjoué, et dénué de la moindre subtilité! En gros, ni fait ni à faire ou alors, si il y a une 2ème lecture, je veux bien qu'on m'explique...
un film très prenant, qui méritait une sortie plus large, à voir en salle. Les personnages sont bien troussés, malgré la difficulté du langage (difficile de distinguer la langue coréenne de la langue japonaise, alors que ça a son importance dans le film), du coup on est captivé par leur sort. Ce qui rend les scènes dramatiques ou de suspens vraiment intenses (toute la fin, mais pas qu'elle). Je n'ai pas trouvé le film nationaliste, ni anti-japonais (ce que je craignais et que certains reprochent au film), il critique la guerre et le comportement des hommes, y compris des Coréens, un peu comme un film français qui parlerait de l'occupation, forcément les Allemands peuvent se sentir critiqués... Mais dans ce film on voit aussi la collaboration et toutes les magouilles. Cela fait penser à des films se passant dans les camps de concentrations nazis, avec sa vie qui continue, ses chefs violents avec leurs privilèges bien qu'eux-mêmes prisonniers, etc... Bref j'ai tout autant adoré la description de la vie sur l'île que les scènes d'actions. Cela rend le film très riche, c'est non seulement un film d'action intense (avec un vrai suspens), mais aussi un témoignage historique, et un drame (bien sûr et heureusement vu l'histoire, on n'est pas du tout dans Tomb Raider; quand des gens souffrent on souffre avec eux dans ce film). Certains reprochent la violence du film, je n'ai à aucun moment trouvé qu'elle était spectacle, bien au contraire elle est dramatique. Encore un excellent film grand public coréen, j'adore totalement ce style! Une façon de raconter qui prend aux tripes et fait vibrer! (tout en donnant à réfléchir sur ce qu'on est, nous les humains) Si le film passe près de chez vous (un miracle alors!) n'ayez pas peur d'y aller! En dehors de la confusion des langues japonaises et coréennes, il n'y a besoin que d'un très minime bagage historique pour tout comprendre et être captivé par ce film superbement réalisé.
Magnifique. Preuve que le cinéma Sud Coréen va bientôt surpasser Hollywood.
Battleship Island est inspiré d'une histoire vraie de Coréens forcés à travailler pour les Japonais dans une mine sur une île pendant la deuxième guerre mondiale.
Mais surtout, ce film est un voyage cinématographique à Battleship Island, une destination on n'est pas prêts à oublier bientôt, comme des vacances qui vous scarifier avec des souvenirs qu'on garde long après avoir revenu sur terre.
Tout marché dans ce film, le décor qui nous plonge au fond de ce monde et les acteurs qui nous gardent là-bas. La réalisation unit ces deux aspects pendant que l'histoire est fascinante et bien racontée.
Il y a sûrement des choses qui je n'aime pas dans Battleship Island, mais là, toute suite ce soir, je ne voie aucune.
Le cinéma coréen ne manque jamais de nous étonner et ce dernier opus arrivé sur nos écrans démontre, si nécessaire, l'exceptionnelle maitrise d'un réalisateur - pour nous inconnu - dans un grand film-opéra, décrivant un épisode historique de la domination du Japon sur la population coréenne durant la seconde guerre mondiale, à la veille de l'écrasement de sa puissance impérialiste. La mise en scène, les décors et les images illustrent magnifiquement l'enfer que vivent ces quasi-prisonniers devenus esclaves des Japonais dans un huis-clos démoniaque. Les scènes de bonheur, mais aussi du travail dans la mine, les scènes de guerre jusqu'à l'évasion épique, constituent toutes des morceaux de bravoure à l'honneur du cinéma de guerre. Émouvant dans tous les registres, ce film est parfois difficile à supporter. Le scénario, bâti autour de l'histoire d'un père musicien et de sa très jeune fille, chanteuse et danseuse, nous conduit habilement vers un final éblouissant. A voir, sans tarder.
Le spectateur qui va voir un tel film est en général bien informé des qualités des films sud-coréens. Le dilettante qui ne connaît rien à cette cinématographie ferait mieux de retourner à ses chers téléfilms européens. L’État sud-coréen a mis en place au début des années 1990 une politique similaire à la nôtre : subventionnement du cinéma via une taxe sur les billets, bureau unique de financement et autres instances de concertation. Battleship Island est caractéristique d’une nouvelle politique : après que les États-Unis firent pression sur ce pays pour changer leur politique culturelle, et la fin de leur système similaire au nôtre, les films durent se tourner vers un autre modèle : celui d’Hollywood. Nous avons donc : nationalisme, du patriotisme, des personnages caricaturaux, des explosions, des scènes d’action et des bons sentiments. Pour autant, la culture sino asiatique prend le dessus et permet de faire vivre une histoire inscrite dans les manuels. L’enthousiasme réel, admiratif et sincère d’une partie de la presse française permet heureusement de voir ce type de film, même s’il ne passe que dans une seule salle dans la région parisienne.
Ce film coréen relate l'histoire méconnue et effroyable de l'île d'Hashima... Cette histoire est très bien interprétée, très bien réalisée, de sacrés moyens ont été nécessaires... Déchirant, historique, à voir !
Gros coup de cinéma que ce film d'action coréen qui démontre une fois encore que ce cinéma là n'a rien à envier au cinéma américain. Tous les ingrédients sont réunis pour une dramaturgie guerrière mais au-delà de cela, il y a une mise en scène époustouflante. Du grand art !
C'est un véritable Chef d'ùOeuvre. Historique implacable, Interpretation magistrale, images epoustouflantes, scènes épiques et plans d'une incroyable beauté.
Évasion, espionnage, lutte des classes, crimes de guerre... Le film est un condensé de tout cela, superbement mis en scène, à grands renforts d'explosions et de révoltes. Les scènes dans les mines sont choquantes et criantes de vérité, la scène d'évasion finale est incroyable même si on frôle parfois l'indigestion.
"Battleship Island", film de guerre historique sud-coréen coécrit et réalisé par Ryoo Seung-wan, sorti en 2017. Un film qui a eu un gros succès en Corée avec une diffusion massive et avec 6 millions d'entrées, film de guerre patriotique qui met l'accent sur l'exploitation des Coréens durant l'occupation japonaise sur la minuscule île minière de Hashima où les coréens étaient envoyés pour du travail forcé. Le film a créé une polémique entre le Japon et la Corée, pour qui, bien entendu, les versions de l'histoires divergent. Le Japon accepte mal d'être dépeint comme un occupant tortionnaire, Ryoo Seung-wan décrit Hashima comme un véritable camp de prisonniers, quoi qu'il en soit y a fort à parier que le respect des droits humains n'étaient pas à l'ordre du jour durant cette période de la seconde guerre mondiale. Un film au format habituel des grands films asiatiques, durée longue et réalisation soignée. Une narration sur un temps long, où la présentation des nombreux personnages occupe une grande place avant d'aboutir à une résolution spectaculaire, avec énormément de figurants. Quelques longueurs parfois mais de la qualité, des moyens et de l'héroïsme. Un film, certes long, mais bien fait, un beau travail de la photo, entre couleur et noir et blanc, sens du cadrage. La tension monte sur cette ile-usine, véritable prison flottante, au large de la ville de Nagasaki quand, en 1945, la guerre est clairement perdue pour les japonais.
Je suis assez admirateur du cinéma coréen pour son style assez particulier basé sur un rythme effréné en surrégime et un jeu d'acteur volontairement surjoué. Mais si cela marche bien pour une fiction, c'est beaucoup moins convainquant pour une reconstitution historique pendant la période de la seconde guerre mondiale. Du coup, le film s’emballe constamment inutilement et l'histoire vire parfois au ridicule (le massacre à la fin est surprenant mais cela sent le scénario arrangé à plein nez) . Heureusement, les moyens investis dans le film sont impressionnants et les décors, les costumes, la lumière, la photographie sont esthétiquement irréprochables.Un bon film étonnant et plein d'adrénaline.
Le cinéma Coréen est riche de bons films. Celui ci, sans atteindre l'exceptionnel '' soldats de l'espérance '' est néanmoins de très bonne facture. Les acteurs sont très bons et l'histoire épique.