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Sitsou
2 critiques
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5,0
Publiée le 19 décembre 2021
J’ai eu la chance de travailler sur ce beau projet ! Je peux donc vous dire qu’en plus d’être une réussite visuelle le film est une prouesse techniques car il fut fabriqué dans les dures conditions des confinements successifs, avec un petit budget, et des équipe en distanciés. Et pourtant j’ai personnellement adoré participer à ce projet pour un réalisateur talentueux mais humain, un studio respectueux et un film qui porte des messages tellement doux et importants! Une histoire d’amitié entre fille (c’est si rare!) qui parle aux enfants de pacifisme, d’écologie, d’acceptation de soit… je suis sure que ce film marquera les enfants qui le verrons et rappellera au adulte la puissance des comtes !
Poil est une petite fille élevée par un puissant dragon. Mais lorsque son père doit payer la Sorcenouille de son deuxième bien le plus précieux, c’est Poil qu’il offre, plongeant sa fille dans une infinie tristesse et l’obligeant à fuir la grotte familiale. Poil se lance alors dans un voyage à la découverte du monde des hommes. À leur contact, elle apprendra l’amitié, la solidarité, mais aussi la cupidité qui semble ronger le cœur des hommes.
Après leur succès avec Dofus - Livre I : Julith en 2016, Jean-Jacques Denis et Anthony Roux renouvellent leur collaboration.
Énorme coup de cœur pour ce film d’animation.
J’ai été totalement séduit par cette superbe histoire. On est plongé dans une contrée lointaine où dominent les seigneurs. Un monde où existe un dragon accumulant l’or à l’image de celui dans Le Hobbit de Tolkien. Un univers volontairement simpliste imaginé par les réalisateurs mais parfaitement maitrisé. Comme on dit “simple et efficace”. Pas forcément besoin de complexité pour offrir du rêve. On va donc voir cette jeune fille dragonne se lier d’amitié avec une humaine alors que naturellement celle-ci doit être une ennemie.
Une partie du récit va donc tourner autour de cette thématique de l’amitié. Une méfiance naturelle existe entre les deux, mais il y a une bonté mutuelle qui née, ainsi qu’un lien de confiance. Même si j’ai aimé e thème, il ne sera pas le principal. En effet, Princesse Dragon va plus s’attaquer aux parents. Le dragon ne s’attendait pas à avoir Poil mais force est de constater qu’il va l’aimer. Elle ne rentre pas dans les normes de ce que doit être un dragon et la rupture va logiquement se créer. C’est comme le père de la princesse qui la façonne de manière à ce qu’elle n’ait aucune liberté de penser. Pour lui, une femme doit obéir. Lorsqu’il voit que sa fille est tout le contraire, logiquement le liant est plus dur. On va donc voir la réaction de ses pères et observer comment le lien affectif évolue. En somme, l’amitié entre Poil et la princesse va être une bouée de sauvetage. Alors qu’aborder ces problématiques aurait pu être morose, le film va se débrouiller pour toujours rester joyeux.
Le récit est vraiment entretenu. Il va toujours se passer quelque chose, impossible de s’ennuyer. Le fait qu’il doit court donne aussi un effet de condensation fait de la bonne manière. J’ai surtout apprécié que le scénario ne soit pas linéaire. Dans les grandes lignes on s’attend à ce qui arrive cependant, il y aura toujours le petit ajout apportant de la surprise. Les personnages aussi vont être vraiment travaillés et profond. Je ne parle pas seulement des principaux explorés totalement d’un aspect émotionnel. Je me suis vraiment attaché à elles, surtout Poil. Les personnages plus secondaires ne vont pas être délaissés. Même si leur développement est rapide, c’est suffisant pour les cerner.
Concernant les graphismes, Jean-Jacques Denis et Anthony Roux ont voulu que ce conte soit une saveur d’autrefois. C’est chose faites grâce à des dessins sublimes. Ils sont colorés et vivants. Grâce à eux, se crée une ambiance particulière. De plus, la bande originale va parfaitement accompagner le tout.
Je suis allé voir le avec les enfants aujourd'hui un peu au hasard, et j'ai trouvé ce dessin animé vraiment superbe. Une histoire simple mais efficace, très poétique avec de l'émotion. Mes enfants ont adoré. Une très bonne surprise.
Au premier regard j'ai été séduit pas les graphismes. J'ai regardé le trailer qui m'a plu. Et j'ai jeté un œil aux critiques. J'ai été surpris de la faible note. Mais quelques avis dithyrambiques mon convaincu de le le regarder. A raison. Moi et mes filles avont passé un excellent moment. Les graphismes sont juste magnifiques. Entre le dessin et quelques passages qui semble a l'ordinateur. On retrouve la simplicité du trait d'un Ghibli ou encore le grand méchant renard ou Ranking king. Les héros ont la candeurs et l'énergie de la jeunesse. Et savent remettre à leur place des parents aigris et renfermés. C'est frais, plaisant. Vraiment a voir.
film très touchant de finesse et de justesse. Mes filles ont adoré son histoire et ses personnages (mention spéciale au poney spoiler: Fiduval !) . De plus, le film est assez court, sans aucune longueur... parfait pour ma plus jeune de 4 ans et demi, qui s’est régalée pour sa première venue en salle !
Projet de longue date d'Ankama laissé dans l'impasse plusieurs années en attente d'une direction concrète, Princesse Dragon s'est fait attendre pour le meilleur. Les progrès faits par rapport aux deux précédents films du studio sont radicaux. Pas sur le style d'animation qui a changé, plus proche de celui des Ghibli mais pas hors de porté des artistes de Wakfu. Pas sur le scénario aux inspirations fabuleuses si évidentes que le scénario est dénué de surprise. Pour la première fois dans un long-métrage, Ankama parvient à doser ses obsessions pour enfin s'effacer derrière l'histoire. Anthony Roux ne laisse sortir son extravagance que pour quelques détails (la chevelure de l'héroïne, la sorcière grenouille, le combat contre les gardes) et ne laisse aucun mystère sur ses ambitions de raconter un simple conte pour enfants aux éléments tous déjà retournés mais dont la verve brute continue de communiquer aux jeunes d'aujourd'hui. Princesse Dragon jouit de peu d'originalité mais parvient à cerner les peurs et les problèmes de ses héroïnes au moyen d'idées nouvelles (la symbolique de l'œuf, l'atavisme filiale, l'enfermement) mises en exergue d'une histoire archétypale. Le film le plus efficace du jeune studio et peut-être son éclosion vers la maturité.
Ankama Animation nous livre une nouvelle fois un très beau film. Même si, contrairement à Dofus, on est vraiment sur un public enfant pour ce récit candide, les adultes pourraient ne pas bouder leur plaisir.
Avoir toute la richesse du monde ne sert à rien si l'on n’a personne avec qui la partager... C'est ce que regrette un dragon nommé dragon alors qu'il passe un marché avec une sorcière pour changer cela, mais son rêve d'avoir des enfants prend une tournure étrange lorsqu'il obtient une humaine... Une fille trop humaine à ses yeux qui est également trop différente pour ses semblables. Dans son aventure, Poil va découvrir la discrimination, le rejet des autres, l'oppression des femmes et les dangers de la cupidité. Sur une note plus positive, cette fable inspirée des films d'animation japonais est sur l'acceptation des différences, l'amitié et le pouvoir de la solidarité. Un conte bienveillant, tendre et chaleureux que j'ai quand même trouvé très plat et mièvre. Ce n'est pas du tout mauvais, je pense que je n'étais juste pas la cible de ce film qui vise un jeune public.
On croyait les studios Ankama trop occupés à faire fructifier leurs poules aux oeufs d’or que sont Dofus et Wakfu pour se préoccuper d’autre chose. En chantier depuis de nombreuses années et reposant sur un pur schéma de conte de fée, ‘Princesse Dragon’ s’adresse à un public plus jeune que les autres productions du studio et je n’en attendais honnêtement pas grand chose. Surprise, non seulement l’histoire, classique et intemporelle, se laisse suivre sans déplaisir mais Ankama témoigne une fois de plus de sa capacité à assimiler, digérer et régurgiter le meilleur de l’animation japonaise. Tout en décors en aquarelle, les appâts visuels de ‘Princesse dragon’ rappellent un peu ceux du ‘Conte de la princesse Kaguya’ de Isao Takahata, en moins influencés par les estampes Ukiyo. Ankama réussit également, à la fois à offrir l’un des plus beaux dragons récents du cinéma d’animation, digne de ceux des ‘Chroniques de la guerre de Lodoss’, et de faire de “Poil”, la princesse dragon du titre, un de ces enfants au faciès aplati de batracien chers à Miyazaki, sur le modèle de Meï ou de Ponyo : voilà qui ne parlera peut-être pas à ceux qui n’ont pas la référence mais pour les autres, ces influences parfaitement maîtrisées de la part du studio français contribuent clairement à la réussite globale du projet.
Beau conte parfaitement adapté à un public jeune. Les dessins sont de qualité et le le fond est tellement plus qualitatif que les grands hits hollywoodiens. Un film français de qualité
Un super film d'animation français traditionnel avec un graphisme à couper le souffle. Un mélange subtil de dessins magnifiques et d'animations en 3D rend le film à la fois poétique et moderne. ça , c'est pour l'aspect technique. Mais l'histoire est également un mélange de conte traditionnel et la modernité de thèmes très actuels. Le tout donne donc un film visible par tout le monde ( des plus petits aux plus grands ) et avec beaucoup de plaisirs. A noter également l'excellente BO musicale et la magnifique chanson du film écrite et interprétée par Pomme .
Ma petite fille de 5 ans est passée du rire aux larmes, de la peur à l'émotion. Bref ce film lui a fait découvrir la puissance du cinéma. Les personnages sont attachants, les décors splendides. Bravo !
L'histoire du film interessante. Les personnages sont attachants. Et le graphisme est réussi. A aller le voir sans hésiter. Mes enfants et ados ont adoré !