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Un visiteur
3,0
Publiée le 25 février 2018
Pas mal: costumes, bruits et bruitages et un duo brillants - Hanks se surpassant - s'accordent et nous voici prit dans l'affaire qui a tâché encore une "administration" américaine. Très générique dans sa façon de relater les faits....
Un film très américain, mais qui nous rend sensible combien l'accès au pouvoir pour les femmes est véritablement une conquête. C'était charmant d'entendre les spectatrices jubiler dans la salle lorsqu'un homme se voyait débouté de sa suprématie masculine. Non, le pouvoir ne doit pas revenir qu'aux hommes. Qu'il soit partagé et partageable est sain pour un fonctionnement démocratique. Richard Nixon était vraisemblablement un "sale type", s'imaginant qu'être président des Etats-Unis faisait de lui un homme tout-puissant, le "roi du monde". La guerre du Vietnam a été une sale guerre inutile, meurtrière, qui a sacrifié des innocents dans tous les camps. Qu'une femme à la tête d'un organe de presse puisse s'engager au nom de la liberté d'expression, c'est une victoire courageuse et exemplaire. Évidemment, Meryl Streep est magnifique.
Encore un grand film de Spielberg qui se maintient vraiment au sommet. On passera sur les inexactitudes historiques qui ne changent rien au fond et qui sont plutôt des batailles d’ego entre le « Post » et le « Times », pour se laisser emporter par ce film admirablement mené, découpé et monté. Un film politique qui s’attaque avec brio aux maux des USA – gouvernants menteurs et va-t-en guerre, imbecillité congénitale – qui sont en pleine résurgence depuis que ce pays s’est fait… trumper. Mais aussi un beau film sur une femme, grande bourgeoise désorientée dans une société machiste , qui s’affirme peu à peu comme une dirigeante de presse courageuse et brillante. C’est aussi, mais sans racolage sentimental, une belle histoire de conscience et de confiance entre un homme et une femme qui changeront pour un temps la presse américaine. Leurs interprètes sont à le mesure de leur réputation même si Meryl Streep est d’une « gentillesse » un peu excessive qui sonne légèrement faux à certains moments. Les seconds rôles, magnifiques machos empapillonnés et customisés, très con descendants, sont tous parfaits. Le film d’une grande histoire que l’on revivra 40 ans plus tard avec les révélations de Snowden dans le « Guardian ».
J'ai été très déçu ... Il est mou, très mou, terriblement lent. Je me suis beaucoup ennuyé. Très peu de suspens, pas de tension, les personnages ne sont pas attachants, beaucoup trop de blabla ... Il n'y a pratiquement pas de musique, les quelques unes présentes sont très (trop) discrètes. J'ai trouvé la mise en scène très plate et générique à l’exception de quelques petits moments. On ne se sent jamais impliqué dans l'histoire du film. Un documentaire de 20 minutes sur le sujet du film aurait été bien plus pertinent que ce long métrage ...
Si l'Histoire de l'Amérique vous intéresses, vous pouvez éventuellement le regarder à la TV mais pas au cinéma.
Une bonne histoire tenue surtout par de très bons acteurs. Tom Hanks et Meryl Streep tiennent le film a bout de bras car sans eux celui-ci connaîtrait quelques longueurs. A mon avis le film ne va pas assez loin dans ce qu'il a pu se passer durant cette période de l'histoire des Etats Unis et à eu peur de la censure.
Film très lent à démarrer, où on a un peu de mal à comprendre qui est qui, mais avec un dernier quart interessant. Et qui montre que les relations trop proches entre les journalistes et les politiques ne sont pas une invention moderne
Un film qui ne s'imposait vraiment pas. Je dois dire que c'est le plus mauvais Spielberg que j'ai vu jusqu'à maintenant. Un film banal sur la liberté de la presse, d'un genre déjà vu mille fois. Un scénario minimaliste et assez dénué d'intérêt. La prouesse est peut-être d'avoir réussi à faire un film de deux heures avec un contenu qui aurait largement pu être traité en une. Heureusement Meryl Streep joue de façon fort subtile. Tom Hanks lui joue un personnage stéréotypé et ne s'en tire pas trop avec les honneurs. Un film à vite oublier, ou encore mieux à ne pas voir.
Un peu comme pour Spotlight je ne vois aucune réelle légitimité à sortir ce film aussi tardivement, si ce n'est par pur opportunisme, en quoi la liberté de la presse mérite t-elle à l'heure actuelle d'être glorifiée compte tenue de ce qu'elle est devenue ? Si ce n'est pour venir mordiller les chevilles de l'administration Trump, parce que la réputation de Nixon n'est quant à elle plus à démontrer. Le film est à l'image de sa posture, à charge, sans grand recul ou complexité vis à vis de la déontologie journalistique, surtout que les personnages sont pour la plupart fades et restent cantonnés à leur rôle d'écrou bien huilé, encore et toujours dans ce modèle de cinéma convenu et bien-pensant désormais légion quand l'heure est à la représentation et aux récompenses (oui je suis de mauvaise foi mais c'est plus fort que moi). Reste la réalisation virtuose de Spielberg, qui d'un sens empêche toute sobriété mais qui a une fonction moteur dans un rythme pas déplaisant, donnant une certaine impulsion au contexte de ses équipes semblant toujours sur le qui-vive, pour le coup ça change de la platitude de Spotlight. Et puis la fin, pfff, c'est tellement facile, décidément la subtilité n'a pas sa place dans ce Spielberg très mineur, pour ne pas dire mauvais, disons inutile.
Franchement étonné de l'excellent score attribué à ce film mou et peu inspiré de Steven Spielberg, comparé à l'excellent "Snowden" par exemple D'interminables discussions de salon pour nous montrer des politiciens et directeurs de presse animés par le même opportunisme (c'est pas nouveau), discussions qui nous font totalement oublier le bourbier vietnamien caricaturé "vite fait" dans les premières secondes du film Seules les dimensions pharaoniques de l'imprimerie "d'avant le monde digital", et le dur labeur des hommes m'ont fasciné, un héritage à transmettre aux générations futures, tout comme "La liste de Schindler" : merci Monsieur Spielberg!
Dans la veine de Spotlght, un excellent film sur des faits historiques avérés. A la dimension passionnante du combat pour la liberté de la presse face à un scandale énorme, s'ajoute un portrait de femme de pouvoir fascinant qui résonne en ces périodes de libération de paroles dans les milieux de pouvoir. Meryl Streep incarne à merveille cette femme qui s'est retrouvée par hasard directrice de journal à la mort de son mari, spoiler: sans rien changer à sa façon de voir et de faire, ses collusions politiques et surtout son statut de femme des années 50 assez effacée, excellente hôtesse et pleine de savoir vivre et d'élégance mais cantonnée à un rôle de faire-valoir. Elle n'est directrice que sur le papier dans un premier temps, incapable de s'imposer pour sauver son journal face à un aéropage d'hommes qui la regarde de haut, l'ignore royalement, spoiler: manquant terriblement de confiance en elle face à un rôle pour lequel elle ne va réussir à prendre sa pleine légitimité que mise au pied du mur. C'est aussi cette transformation, symbole de l'émancipation des femmes dans ces années-là, et qui fait écho au plafond de verre toujours très présent, que Spielberg a su très bien rendre et qui ajoute une dimension sociétale très intéressante à un sujet politique et historique fort. De plus, la remise en question partout de la liberté de la presse et de la liberté d'informer pour protéger, lobbyes, politiques et puissants, a aussi un écho très fort dans ce film et nous fait mesurer avec encore plus d'acuité le recul énorme dans ce domaine ces dernières années. Bref, un très bon film !
Doté d'uns solide distribution et d'un sujet qui ne peut que passionner par son côté factuel, ce "Pentagon Papers" aux accents de vérité, de tribune pour une presse libre, résonne étrangement à l'heure où la presse et les médias sont devenus une véritable force politique, faisant et défaisant l'actualité, prenant parfois le rôle d'un tribunal médiatique au détriment d'une Justice indépendante.Oui la presse doit être libre. Au service de l'information et de la vérité. Non la presse ne doit en aucun cas oublier la déontologie à laquelle elle est tenue, et vérifier avec précaution toute source avant de chercher à faire le buzz et créer la polémique. Qu'en est-il aujourd'hui, la question mérite d'être posée presque un demi siècle après les faits que relate le film. Pour la forme, en revanche, comme souvent, Spielberg livre un exercice d'un classicisme absolu, au bon moment pour la sacro-sainte cérémonie des Oscars....
Steven Spielberg réaliste encore une fois un chef-d'œuvre avec son acteur fétiche Tom Hanks qui a été génial et qui joue merveilleusement bien ses rôle de composition
Je ne suis pas fan de tous les films de Spielberg, mais il incarne comme personne une manière de faire et de penser le cinéma qui fait de ses films, qu'ils soit plus ou moins bien réussis des objets toujours intéressants. Avec Pentagon Papers, il signe un chef d'oeuvre. L'histoire est passionnante, c'est un moment charnière dans l'histoire du journalisme. Mais surtout le personnage incarné par Meryl Streep raconte en creux une autre histoire tout aussi passionnante et formidablement émouvante, celle d'une femme qui se libère du carcan de sa condition. À voir absolument!
Ce film est peut-être un peu long à "se mettre en marche" mais il devient par la suite très "prenant". De plus, il révèle un double scandale aux Etats-Unis: celui d'une volonté de censurer la presse à l'époque de Nixon mais aussi un véritable scandale en ce qui concerne l'intervention de ce pays au Vietnam. Plusieurs présidents sont impliqués. Tom Hanks et Meryl Sreep sont tous les deux très bons dans leur rôle respectif.