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    Pentagon Papers
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    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Didactique. Nixon est au pouvoir et c’est pas un tendre. Lui et les autres ont baratiné tout le monde sur la guerre au Vietnam mais tant que ça ne se sait pas, pas de problème. Sauf qu’un rapport secret du Pentagone est « leaké » comme on dit aujourd’hui et il éclabousse salement le gouvernement. Publier ou ne pas publier, that’s the question. En tout cas c’est celle que se pose le Washington Post dont on suit l’équipe pendant le film. Il y a là deux films en un. D’un côté, il s’agit d’un thriller politique dans la grande tradition américaine qui rappelle furieusement le cinéma engagé des années 1970. A ce jeu là, le style très très académique de Spielberg fait mouche puisque le récit est extrêmement fluide, logique de bout en bout. Mais ne nous méprenons pas, il ne s’agit pas d’un pamphlet et si Spielberg s’engage, c’est toujours de manière modérée. On est à l’antipode du traitement qu’aurait proposé un Oliver Stone. Car, ici, le film a avant tout pour ambition de raconter une histoire et si celle-ci peut amener le spectateur à la réflexion, c’est un plus. A titre personnel, j’aurais préféré une prise de position plus franche et un style moins consensuel. Mais on ne refera pas Spielberg, plus à son aise dans le pur divertissement. Pour preuve une fin balourde appuyée par une partition hors-sujet d’un John Williams qu’on a connu plus inspiré. L’autre film raconte l’évolution d’une femme d’affaire malgré elle dans un milieu sexiste au possible. C’est la prestation de Meryl Streep qui nous fait aimer cette histoire plus personnelle et intime. Elle excelle dans la finesse de jeu qui fait évoluer son personnage. Le pendant négatif de cette seconde histoire c’est qui affaibli le cœur de la réflexion concernant le pouvoir et les médias. Elle atténue la force que pourrait prendre le propos. Reste que tout ça se regarde avec beaucoup de plaisir, que le suspens est très bien entretenu et que l’interprétation est aux petits oignons. Quelques regrets mais un bon film dans l’ensemble.
    reymi586
    reymi586

    465 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2018
    En deux mots : intéressant et académique. On ne s'ennuie pas en suivant cette histoire mais il n'y a pas vraiment de surprises. J'ai presque cru voir un documentaire. Au niveau casting, on retrouve deux géants en la personne de Tom Hanks et Meryl Streep : l'un comme l'autre ne m'ont pas impressionné comme souvent par le passé. Bref, pas très marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mars 2018
    Poussif...Ce mot résume bien ce film.. Tout est poussif, le rythme, le jeu (Merryl Streep surjoue une douceur naive souvent agaçante). Thom hanks pas vraiment crédible, souvent a contre-temps dans les scènes de pseudo emballement. l'hisoire est intéressante mais tout cela est bien soporifique., trop fade et finalement assez ennuyeux....
    Mathieu
    Mathieu

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Très bon thriller de Spielberg. Il retrace bien la difficulté que les médias avaient pour transmettre les informations à la population américaine. Mais il seulement centré sur la directrice du journal Washington Post. Pourquoi les personnages ne font que parler des Pentagon Papers et nous ne savons rien sur ces informations secrètes. Pourquoi le film est seulement centré sur le Washington Post alors qu'en réalité c'est le New York Times qui a prit le plus de risque face à la censure de la presse par le gouvernement. Pourquoi la place de la femme dans les années 60 est montrée plusieurs fois alors que ce n'est pas un enjeu du film. Cependant le travail de recherche historique semble très bien fait, les scènes sont magnifiquement tournées et les mises en scène sont en grande partie réussies. Un film à voir, du Spielberg qui change des films d'actions.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Je met deux étoile, car les décors année 70 sont vraiment beaux. Et l'histoire semble bien racontée... Mais les 45 premières minutes on s'endort. Je ne voulais pas forcément de l'action, mais au moins un semblant de suspense.
    Ceci dit, je ne suis pas un fan de ce genre de film politique, et je ne savais pas trop ce que j'allais voir... Peut-être que ça plaira aux amateurs.

    Par contre, l'hommage à la liberté de la presse, est un hommage funeste, car ça fait bien longtemps que la presse n'a plus vraiment d'indépendance...

    Conclusion : une action molle, et une morale bourgeoise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Une excellente réalisation haletante, l'affaire du siècle américain maîtrisée par un grand cinéaste, les scènes sont magnifiques, le Washington Post éclate un scandale retentissant, que c'est bon au cinéma, on est captivé, excellents acteurs, actrice bien sûr, Meryl Streep, de la fiction success-story.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Le parti pris scénaristique est celui de nous montrer une propriétaire d'un journal, qui fait le courageux choix de laisser des journalistes faire leur travail, au détriment de ses amis au pouvoir et des intérêts financiers du groupe.
    Aucun regard n'est apporté sur les risques pris par le lanceur d'alerte, alors que c'est quand même un sujet d'actualité.

    S'il voulait formuler une critique du manque d'indépendance de la presse, Spielberg est à côté de la plaque. Le problème, ce n'est pas Nixon, le problème, c'est tout ce système de collusion, entre la classe politique dirigeante, les financiers et les patrons de presse. En fait, il fait passer pour héroïque une décision qui n'aurait pas dû l'être.
    AurelC
    AurelC

    3 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2018
    Le trio Hanks/Streep/Spielberg tient toutes ses promesses. Ceux qui ne voit en ce film qu'un message anti-Trump n'ont à mon avis rien compris...Le film traite évidemment de la place de la presse dans la société et de ses rapports avec le pouvoir en place. On sait qu'ils sont actuellement tendus avec la Maison Blanche, mais Pentagon Papers évite le manichéisme en questionnant ce rapport face au pouvoir en général (de Kennedy a Nixon), quelqu'il soit. Et puis, le contenu des secrets d'Etat que le Washington Post a l'opportunité de révéler ne sont jamais exposés de manière précise. En fait, ils ne sont qu'un prétexte - comme le McGuffin dans les films d'Hitchcock - qui permet à Spielberg de développer le vrai sujet de son film : ses personnages, comment ils vont réagir au dilemme posé, pourquoi et au regard de quelles conséquences. Par ce biais, il évoque également l'évolution de la place des femmes dans la société, mais ce film est surtout pour moi une nouvelle occasion pour Spielberg de nous raconter une belle histoire : celle d'une femme qui n'a pas confiance en elle, qui ne se sent pas à sa place, mais qui doit pourtant faire un choix décisif. Si on a pu lui reproche de surjouer dans certains de ses derniers films, Meryl Streep est cette fois absolument géniale. C'est peut-être un de ses meilleurs rôles. Et puis, il faut voir comment Spielberg orchestre le suspense autour du choix qu'elle doit faire (publiera/publiera pas) dans ce que l'on pourrait qualifier d'une des meilleures séquences "téléphoniques" du cinéma...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2018
    Film incroyable, racontant une histoire allant au delà du scandale ayant secoué la maison blanche il y a presque 50 ans, car il expose également l'histoire de l'émancipation des femmes, parle de courage, de lutte avec le pouvoir, et j'en passe... Le tout ficelé par un spielberg inspiré, accompagné d'une Meryl Streep flamboyante et d'un Tom Hanks toujours aussi bon... A voir!
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    « Captivant ! Le film relate un fait historique sur le scandale d’Etat américain autour des rapports et des documents détaillés ultra-secrets, volés et publiés pour faire éclater la vérité et les secrets sur la Guerre au Vietnam et dénoncer les mensonges des gouvernements qui savaient que cette guerre était déjà vouée à l’échec. Le Président Nixon intervient pour que la justice interdise de nouveaux articles. À la fois interessant et complexe, ce film est riche en réflexions sur la place de la presse dans la société et son rapport avec le pouvoir. Le film « Pentagon Papers » est bien d’actualité, la phrase qui m’a le plus marqué dans le film, est : « La presse a été créée pour protéger les gouvernés, pas les gouvernants ». Justement, le réalisateur Steven Spielberg dénonce implicitement que les hommes politiques peuvent mettre en danger la démocratie, la liberté d’expression face aux critiques virulentes du Président Trump à l’égard des médias. Je pense aussi aux journalistes d’investigation qui ont pour rôle de montrer la réalité sur les actions politiques, les nouvelles lois, sur les revers des entreprises par rapport à l’écologie ou aux pays pauvres, par exemple, « Cash Investigation » avec Élise Lucet. Comment alors concilier entre le pouvoir, le devoir d’informer et la liberté d’expression et d’opinion, d’où la question d’objectivité ? Que penser lorsque le pouvoir intervient pour museler la liberté de la presse ? Et, on n’oublie pas les fake news dans les réseaux sociaux. Fascinant, ce film ! Meryl Streep, toujours classe, magistrale, Tom Hanks toujours imposant ! J’ai bien aimé ce film ! Interessante découverte sur un fait méconnu durant la présidence de Nixon ! »
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 février 2018
    La défense de la figure de la femme, une première chez Spielberg, est sans doute le point le plus fort de Pentagon papers. Incroyablement, après plus de quarante ans de carrière ce n'est que la troisième fois qu'une femme porte le poids d'un de ses films (les autres, Sugarland express et La couleur pourpre) Le texte de Liz Hannah rafraîchit le style académique du réalisateur. N'oublions pas qu'on parle de l'homme qui avait créé les blockbusters dans les années 70 avec Les dents de la mer. C'est à dire, l'art de Spielberg a influencé énormément le concept d’académisme, pas à l'envers.

    La femme n'est plus un personnage plat. Pour une fois le réalisateur met en lumière une actrice de registre impeccable qui enrichît le développement de son personnage, personne d'autre que Meryl Streep. Dans le rôle de Kay Graham, propriétaire du Washington Post, elle joue une femme indécise et craintive qui doit face à l'élite machiste qui ne la permet jamais de s'exprimer au-delà des fêtes qu'elle donne chez elle. Le changement de mentalité de cette femme arrive sans que le film lui fasse des fausses éloges.

    Parce qu'on ne parle pas d'une héroïne décidée et déterminée. Au contraire, le film ne cache pas que cette femme appartenait à une élite aisée qui se voyait renforcé par son amitié avec différents membres du gouvernement. Quand la liberté de presse est mise en danger, sa première inquietude n'est que les chiffres et son imminente sortie en bourse. La clé pour qu'elle soit du coté des droits fondamentaux n'est que strictement personnelle: la trahison de son ami, Robert Mcnamara, Sécrétaire de la Défense, qui aurait laissé le fils de cette dame partir au front même s'il savait que la guerre était perdue depuis longtemps.

    Le courage de cette femme, ce moment où elle assume son pouvoir et elle tient les rênes de la situation, sort à la surface dans la scène la plus remarquable du film. Seule dans son bureau, on voit Meryl Streep collée au téléphone en pleine discussion de groupe. De l'autre coté de la ligne, les éditeurs et le cadre administratif. Au même temps que la femme essaie de faire le choix correcte, les plans des autres personnages défilent sur l'écran. On trouve chaque acteur seul dans un premier plan regardant le point où Meryl Streep fera apparition dans le plan suivant, changeant de position à mesure que la caméra survole la pièce par-dessus de sa tête. Spielberg transforme le manque d'action en dynamisme grâce à sa connaissance de la caméra.

    Pour couronner le tout, la scène finît avec Streep en état de grâce, qui, en totale maîtrise de ses capacités, laisse que la réplique finale s'échappe en bégayant de ses lèvres "Faisons-le. Publions!" Une capacité pour réussir une performance qui ne devrait pas nous surprendre après plus d'une vingtaine de nominations aux Oscars. Pourtant, on reste bouche-bées quand on constate un tel contrôle des expressions et des gestes, a priori banales, comme fermer une porte pour retourner avec ses invités. Fermeté, courage, peur, conscience et même des indices de regret, tout ceci nous transmet Meryl Streep en cinq secondes, à peine, dès qu'elle raccroche le téléphone jusqu'à qu'elle sort du bureau.

    Mais le personnage de Streep n'est pas la seule femme en lutte à être représentée dans le film. On a aussi les rôles secondaires et même les figurantes. Toutes font partie d'un sentiment de sororité présent dans le texte. Dans le premier acte, une scène qui a passé inaperçu montre Meryl Streep aux portes de la salle où elle se réunit avec ses actionnaires. Les épouses, qui attendent dehors, se tournent vers cette femme qui dirige le journal le plus important de la ville et elles lui ouvrent le passage, la regardant avec admiration. Une fois qu'elle traverse les portes, elle doit sinuer autour des hommes qui le tournent le dos et qu'à peine la regardent.

    Un autre clin d’œil à la lutte des femmes est l'assistante de Meryl Streep, qui coupe le speech de sa patronne pour éviter que les hommes prennent par téléphone la décision qui ne correspond qu'à elle. On est surpris de voir Sarah Paulson réduite à un rôle de femme de foyer dans trois scènes jusqu'à que la surprise arrive. spoiler: C'est son personnage qui ouvrira les yeux à son mari, Tom Hanks, en ce qui concerne les obstacles auxquels une femme doit faire face dans le monde professionnel, peut importe sa classe sociale. Hors question d'attribuer à l'homme le rôle de sauveur dès un point de vue condescendant
    . La scénariste se réaffirme dans ses convictions et la figure de la femme se crée dès la dignité. spoiler: La travailleuse du Tribunal qui va juger Meryl Streep la guide et elle profite pour lui montrer son respect avant de se faire engueuler pour son chef. Entre les manifestants aux portes du Tribunal, une chaîne de femmes, main sur la main, créent un passage pour la sortie de la femme convoquée en justice.


    spoiler: Le verdict du jury sera récité par une éditrice du journal qui l'entend au téléphone. Un speech tire-larmes à la façon Spielberg, toutefois, justifié. Pentagon papers n'était qu'un scénario rangé dans un tiroir jusqu'à la victoire de Trump, le déclencheur pour que Spielberg le rend prioritaire et pour qu'il fasse le film en trois mois. La prise de pouvoir de Trump, dans un climat d'intoxication et de fake news sont a l'opposée des principes des pères fondateurs du pays, comme le film nous le rappelle dans les phrases de l'éditrice qui transmet ce message de justice, rigueur et liberté de presse.


    Pentagon papers est une rébellion de Spielberg contre Trump, un rappel des erreurs qui ont provoqué la chute des mégalomaniaques comme lui. Tout au long du film on attend les fichiers audio de Nixon et on ne voit que sa silhouette, de loin. Quelque chose de similaire à l’exercice que le réalisateur Steve Mcqueen avait fait avec les enregistrements de Margaret Thatcher dans Hunger. spoiler: On entend Nixon donner l'ordre de détruire le journal juste avant la dernier scène du film: L'agent de sécurité dans les bureaux Watergate qui appelle la police ayant découvert de cambrioleurs
    . Le rideau tombe et c'est le message que le réalisateur envoie au président qui reste: Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. ///////////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Rudy M
    Rudy M

    62 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2018
    J'ai été déçu de ce film au vu des critiques dithyrambiques ainsi que des acteurs qui y jouaient ! Je n'ai pas trouvé le film emballant et une fois le sujet mis en avant je n'ai pas trouvé l'intrigue interessante bref déçu
    Françoise P.
    Françoise P.

    5 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Film d’enquête dans le milieu du journalisme et de la politique. Les faits sont anciens et pourtant tellement actuels. Tom Hanks et Meryl Streep sont formidables. Avoir et revoir.
    Victor M.
    Victor M.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Superbe réalisation de Spielberg, sur un sujet passionnant avec un casting digne de ce nom. Avec ce film nous en tirons une belle morale après l'avoir vu. Même si les scènes sont presques identiques et que l'on ne comprend pas tout au commencement. Néanmoins je le conseille fortement.
    Christian M
    Christian M

    14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2018
    L'histoire d'un fait historique; la présentation par le "Washington Post" d'un document relatif à la guerre du Viet Nam-classé "secret défense" par le Pentagone, Ce film fait l'apologie de la presse libre, met en exergue le rôle déterminant d'une femme (la directrice du journal) qui malgré son manque d'expérience au départ, et le peu de considération professionnelle que les hommes de son entourage lui portent (C'est une femme!), arrive à prendre les décisions courageuses qui s'imposent (publier quand même).Bref tout est là pour faire un film dans l'air du temps.On s'ennuie un peu, mais on s'y attendait.
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