Pentagon Papers
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this is my movies
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740 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 février 2018
En petite forme le père Spielberg ces dernières années ? Pour dire une telle sottise, il faut avoir éviter plusieurs de ces films de la dernière décennie. Et ce film montre qu'il est dans une certain continuité, celle de "Lincoln" et "Le pont des espions" notamment. Film dossier sérieux et prenant, il nous immerge dans une Amérique sur le point de perdre son innocence. S'il n'est pas le 1er à le faire, il le fait à sa façon, avec son talent et ses convictions. Visuellement, il fait moins dans le classicisme que sur les films cités plus haut. Sa caméra virevolte, trousse des mouvements élaborés, happe le spectateur. Confronté à un scénario loin d'être cinématographique (des gens dans des pièces qui discutent, parfois au téléphone), il appuie le propos en faisant du tout un film d'espionnage haletant, avec des travellings dynamiques, le tout entrecoupé de plans plus longs où les acteurs ont le temps de donner leur pleine mesure (et il a un casting incroyable pour). Vibrant, le film donne son poids de vue, forcément dogmatique, mais il représente la colère d'hommes et de femmes qui vivent la fin d'une époque. Plus de collusion avec des politiques, une presse libre et indépendante, au service des gouvernés et non des gouvernants. Un point de vue noble, exposé avec parfois un manque de nuances, mais toujours juste. Mise en scène intense, scènes captivantes, acteurs incroyables scénario prenant, un petit bijou de narration qui rappelle la bonne santé artistique du bonhomme. Et surtout, le film ne donne qu'un aperçu de l'affaire, qui recèle de nombreux protagonistes (on pourrait imaginer suivre le parcours du 1er journaliste qui a bossé sur l'affaire pour le compte du TImes, le mythique N. Sheehan). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
T-Tiff
T-Tiff

105 abonnés 1 200 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 février 2021
Un film de Steven Spielberg, c'est quasiment toujours un petit événement, pourtant avec "Pentagon Papers" le réalisateur n'a visiblement pas marqué les esprits. Le film relate la décision qu'a pris Katharine Graham, directrice du Washington Post, de publier des informations confidentielles au sujet de la guerre du Vietnam, alors que le journal était en passe de rentrer en Bourse et que la légitimité de Katharine Graham en tant que directrice est remise en cause. Le film démarre avec une séquence d'introduction directement au Vietnam au milieu des combats, Spielberg montrant d'entrée de jeu tout son talent. La suite de l'œuvre quitte bien sûr les champs de batailles pour les salles de rédactions américaines. Le film met tout de même pas mal de temps à installer ses enjeux, si bien qu'il faut attendre un bon tiers du film pour voir enfin le personnage principal affronter la décision précédemment mentionnée. Incarnée par une bonne Meryl Streep, Katharine Graham forme un duo avec son rédacteur en chef Ben Bradlee, incarné par un tout aussi bon Tom Hanks. Mais malgré ce bon casting et l'excellente réalisation de Steven Spielberg, qui parvient à rendre palpitant un simple coup de téléphone, il manque un petit quelque chose à l'histoire pour complètement décoller. L'intrigue prend effectivement un chemin assez prévisible où les enjeux ne sont finalement pas si importants puisque les révélations du Post ont véritablement commencé avec le Times. Toutefois, les thématiques de la place de la femme dans les sphères du pouvoir, de la liberté de la presse et évidemment le contexte historique de la présidence Nixon retiendront notre attention. "Pentagon Papers" reste néanmoins l'un des films les plus mineurs de l'immense carrière de Spielberg.
Cineseba
Cineseba

48 abonnés 623 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 février 2018
« Captivant ! Le film relate un fait historique sur le scandale d’Etat américain autour des rapports et des documents détaillés ultra-secrets, volés et publiés pour faire éclater la vérité et les secrets sur la Guerre au Vietnam et dénoncer les mensonges des gouvernements qui savaient que cette guerre était déjà vouée à l’échec. Le Président Nixon intervient pour que la justice interdise de nouveaux articles. À la fois interessant et complexe, ce film est riche en réflexions sur la place de la presse dans la société et son rapport avec le pouvoir. Le film « Pentagon Papers » est bien d’actualité, la phrase qui m’a le plus marqué dans le film, est : « La presse a été créée pour protéger les gouvernés, pas les gouvernants ». Justement, le réalisateur Steven Spielberg dénonce implicitement que les hommes politiques peuvent mettre en danger la démocratie, la liberté d’expression face aux critiques virulentes du Président Trump à l’égard des médias. Je pense aussi aux journalistes d’investigation qui ont pour rôle de montrer la réalité sur les actions politiques, les nouvelles lois, sur les revers des entreprises par rapport à l’écologie ou aux pays pauvres, par exemple, « Cash Investigation » avec Élise Lucet. Comment alors concilier entre le pouvoir, le devoir d’informer et la liberté d’expression et d’opinion, d’où la question d’objectivité ? Que penser lorsque le pouvoir intervient pour museler la liberté de la presse ? Et, on n’oublie pas les fake news dans les réseaux sociaux. Fascinant, ce film ! Meryl Streep, toujours classe, magistrale, Tom Hanks toujours imposant ! J’ai bien aimé ce film ! Interessante découverte sur un fait méconnu durant la présidence de Nixon ! »
Fanadri123
Fanadri123

30 abonnés 116 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 février 2018
Pentagon Papers
En 1971, la directrice du Washington Post, Katharine Graham, s’associe à son rédacteur en chef, Ben Bradlee, pour divulguer secrets et révélations sur la guerre du Vietnam durant le mandat des quatre derniers présidents américains.
Bien que conventionnel et classique dans sa forme, Steven Spielberg parvient avec sa mise en scène inspirée à insuffler une réflexion palpitante sur le rôle de la presse, sa liberté et du pouvoir de celle-ci. Josh Singe, qui a déjà signé Le Cinquième Pouvoir (2013) & Spotlight (2015), reparle en expert du journalisme et des scandales politiques. Et le résultat à l’écran se révèle tout à fait captivant, Spielberg continue ainsi son exploration de l’Histoire des Etats-Unis avec son perfectionnisme qui lui est propre.
Le Washington Post, qui à cette époque était encore un petit journal, cherchait à tous prix à devancer le New-York Times. La rivalité est palpable et une course contre la montre s’engage alors pour la divulgation ou non de ces informations politico-militaires. L’équipe prendra la décision historique de mener cette bataille afin de défendre le droit de publier la vérité.
Après Il faut Sauver Le Soldat Ryan (1998), Arrête-Moi Si Tu Peux (2002), Le Terminal (2004) et Le Pont Des Espions (2015), Tom Hanks retrouve pour la cinquième fois Steven Spielberg. Et l’acteur n’a plus rien à prouver tant son jeu est toujours juste. L’équipe du film a pu bénéficier des conseils des personnalités de l’époque pour retranscrire au mieux les nombreux doutes et prises de risques qui ont dû émaner de la rédaction du Washington Post juste avant le livrer au monde entier un scandale d’Etat. Meryl Streep, pour sa première vraie collaboration avec Spielberg, est impeccable face à Tom Hanks, le duo fonctionne à la merveille, il est infaillible. Le reste du casting est composé de nombreuses stars de séries, notamment Bob Odenkirk (Breaking Bad, Better Call Saul) et Jesse Plemons (Fargo).
La reconstitution des années 70 est à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre d’un long-métrage du réalisateur, notamment sur la fabrication d’un journal à l’époque. A 71 ans, inutile de reprocher quoi que ce soit à celui qui nous a fait tant rêver étant petits et continue d’apporter, comme ici, des histoires qui poussent à la réflexion.
La partition de John Williams, qui a œuvré sur la quasi-totalité des films de Steven (29 films) est ici tout en retenue, à l’image de ses dernières compositions. La baguette n’est plus aussi folle qu’auparavant. Mais certains thèmes ressortent du lot et possèdent cette grande force musicale propre au compositeur. J’écoute d’ailleurs la bande originale à l’heure où j’écris ces lignes.
Pentagon Papers s’inscrit dans la lignée de Lincoln et Le Pont des Espions de par sa forme et son classicisme. Spielberg livre ici une réflexion nécessaire sur les manœuvres politiques et le droit à la vérité. Hâte de découvrir, dans un tout autre registre, son Ready Player One qui sort en mars prochain.
📞 Appelez-moi Jo
📞 Appelez-moi Jo

34 abonnés 189 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 avril 2020
Le cinéaste américain offre, en plus d’une leçon de journalisme, une critique profonde de l’Amérique de Trump et plus largement le gouvernement américain dans son ensemble.
Ricco92
Ricco92

243 abonnés 2 196 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 février 2018
Il est rare que Steven Spielberg traite de la politique contemporaine dans ses films. Même si le film traite d’un évènement s’étant passé dans les années 70 sous la présidence de Richard Nixon, Pentagon papers est clairement une réaction à l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, ce qui explique la rapidité de sa réalisation (Spielberg est entré en négociation en mars 2017 et la sortie américaine s’est faite le 22 décembre 2017 !!!) et peut-être son accueil critique triomphal alors que ce n’est clairement pas le film le plus important du réalisateur de La Liste de Schindler (accueil qui est renforcé par le fait que le film sorte en pleine affaire Weinstein et mouvement #metoo alors qu’il évoque également la difficulté de diriger un journal quand on est une femme dans les années 60). Ainsi, plus que le sujet évoqué par le titre français, le film traite surtout de la liberté de la presse puisqu’il ne traite pas la découverte des Pentagon papers par le New York Times mais son traitement par le Washington Post (ce qui explique le titre original : The Post) alors que le Times est menacé de censure.
Cette œuvre est donc surtout un film à thèse. Heureusement, le brio de la mise en scène (la scène du téléphone, les suspenses provoqués à multiples reprises par les annonces répétés qu’un message important vient d’arriver…), la musique de John Williams (qui possède pour certaines notes des relents d’Arrête-moi si tu peux) et le talent des acteurs (le casting est tout même mené par Meryl Streep et Tom Hanks) évitent de rendre le film lourd et ennuyeux. Pentagon papers est donc une œuvre mineure dans l’immense filmographie du cinéaste mais reste un film très plaisant à suivre même s'il reste encore à faire un long métrage traitant réellement de cette affaire.
Xavier D
Xavier D

67 abonnés 1 079 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 novembre 2020
Une distribution impressionnante venue du cinéma Meryl Streep, Tom hanks, Bruce Greenwood, Jesse Plemons et de la télévision comme Bob Odenkirk, Sarah Paulson, Tracy Letts. Un sujet pas souvent traité au cinéma, le journalisme sur des sujets brûlants de dossiers secrets défense sur la guerre du Vietnam. Le cinéaste manipule toujours aussi bien sa caméra et l'humour omniprésent ajoute à mon plaisir. Je m'attendais à un film bien lourd et qui est, assez facile. Un mélange entre réalité et fiction. Un film féministe aussi où la femme est enfin respectée, dans un monde où les hommes sont des rois. Un bon suspens aussi. On assiste aussi au coulisse d'une publication avec les machines à imprimer. On explication du Watergate. Une fin jubilatoire basé sur de fait réel. Du très bon Spielberg.
LeFilCine
LeFilCine

190 abonnés 592 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 février 2018
Après Le Pont des Espions sorti fin 2015, Steven Spielberg, nous présente encore une de ces grandes affaires qui a marqué l'histoire américaine d’après-guerre. Mais le scandale des Pentagon Papers n'a pas la même portée pour nous, spectateur européen, que celui narré dans l'excellent Spotlight, Oscar du meilleur film 2016. Heureusement, ces papiers du Pentagone ne s’avèrent pas être ce sur quoi la caméra de Spielberg s’arrête le plus. Le célèbre réalisateur américain est malin et il sait être dans l'air du temps, il a donc fait de cette affaire complexe un film profondément féministe. Il faut pourtant s'accrocher au début, parce que la multiplication des intervenants dans le récit nous perd un peu, et on a bien du mal à savoir qui est qui. Alors que le sujet de fond de ces Pentagon Papers est la conduite de la guerre du Viêtnam, Spielberg en fait une affaire de courage journalistique et de convictions personnelles. Le personnage interprété par Meryl Streep incarne cette volonté de renverser des montagnes et de casser les codes dans une époque largement dominée par la gent masculine. Après un démarrage ardu, Spielberg nous déroule un récit d'une implacable efficacité, à la mise en scène, comme toujours très pertinente. Malheureusement il force parfois un peu trop le trait vers la fin sur le militantisme féministe, alors qu'on avait compris depuis longtemps où il voulait en venir. En somme, Steven Spielberg nous propose un long-métrage de qualité, mais ni à la hauteur de Spotlight (dans le même genre) ni de sa dernière réalisation, Le Pont des Espions.
Alolfer
Alolfer

144 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 juin 2020
Steven Spielberg + Meryl Streep et Tom hanks = un film excellent ! Une histoire vraie et osé . Tout est mis sur le stress et le talent de ses acteurs ! Excellent Spielberg
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 26 janvier 2018
Ça joue bien mais on s’ennuie. Tentatives d’accentuer des tensions non ressenties avec une musique insistante. Plans séquences inutiles juste insérés pour des effets de styles. Tout est prévisible et on piétine pour que le film avance vers ce que l’on sait déjà. Le sujet était pourtant intéressant. La note presse est-elle due au combo : film sur la presse/Spielberg/Meryl Streep?
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

216 abonnés 2 555 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 avril 2018
Pentagon Papers est encore un film très réussi.
Le trio Steven Spielberg – Meryl Streep – Tom Hanks (j'ignore si c'est la première que ces trois géants du cinéma se rencontrent) est une combinaison gagnante.
Le film ne partait pourtant pas forcément gagnant à mes yeux (je me méfie des critiques presse extrêmement, voire exagérément dithyrambique à l'égard d'un film traitant du journalisme), mais forcé d'admettre que si le film ne mérite peut-être autant d'éloge, Steven Spielberg fait toujours du travail irréprochable.
L'intrigue est palpitante mais elle mérite en revanche que l'on s'y accroche (il ne faut regarder ce film de manière « passive »).
Les interactions entre les personnages sont intéressantes et au final, tous les points de vue (à l'exception évidemment de celui de Nixon) se conçoivent, les personnages étant traversés par différents conflits d'intérêt.
Les personnages sont impeccablement campés. Pour le coup, Meryl Streep et Tom Hanks sont parfaits, à la hauteur des louanges qu'ils reçoivent. Mais les seconds rôles sont impeccablement incarnés eux aussi (par Bruce Greenwood, Bob Odenkirk ou encore Bradley Whitford).
spoiler: Le final est excellent. Ne connaissant pas la chronologie exacte de cette affaire, je ne m'attendais pas à ce qu'elle précède immédiatement le scandale du Watergate.

Film très réussi. Ce ne sera pas le plus mémorable de la filmographie de Steven Spielberg (il n'a pas la superbe et le grandiose de ses prédécesseurs, pas sûr d'ailleurs que le film en ait l'ambition), mais on a affaire à quelque chose d'excellente qualité.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

726 abonnés 3 196 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 octobre 2018
Les premiers plans nous plongent dans la guerre du Vietnam, ses soldats ses bombardements ses horreurs, puis soudain s’attardent l’espace de quelques secondes sur une machine à écrire posée là et négligée par la grande majorité du personnel militaire. Car un autre combat, tout aussi âpre, se livrera loin du Vietnam – d’un point de vue géographique, non thématique – et intéressera ici Steven Spielberg. Le sang versé abreuve une encre noircie par la rancune entachant la candeur de pages encore vierges à l’image de ces figures militaires rayées de noir et de kaki pour garantir leur camouflage. Le noir sur blanc change aussitôt de sens, passe de la divulgation à la révélation. Pentagon Papers respire l’encre et le papier-journal, s’immerge dans les agitations de corps à l’étroit dans des espaces confinés où se jouent pourtant la restauration d’une vérité, épouse à merveille une époque et ses mentalités. Le geste spielbergien est à la fois précis et approximatif comme plongé dans la frénésie générale, a recours à une esthétique a priori désuète à grands coups de zooms, de plans fixes ou en rotation légère, de discours rendus dans leur intégralité sans coupes. L’œuvre embrasse la rythmique de l’évènement en train de voir le jour, refuse tout dynamisme artificiel ; il suffit de considérer la sublime et subtile bande originale composée par John Williams pour comprendre la très grande maturité avec laquelle le réalisateur aborde un tel sujet. On vibre avec des personnages relayés au rang d’acteurs et de témoins d’une révolution. Il y a là toute l’essence du cinéma, toute l’effervescence d’un épisode historique majeur raconté en mode mineur – d’où le choix du Washington Post plutôt que du New York Times – à l’instar d’un combat, d’une lutte pour l’émancipation. C’est quand les frontières entre divulgations scandaleuses et révélations dangereuses, entre sphère professionnelle et espace familial, entre hommes et femmes volent en éclat le temps d’un dépassement de soi, d’une sortie de piste que le film brille le plus, excite, secoue ; Pentagon Papers narre la passion acharnée de protagonistes assoiffés de vérité, plus encore de justice à une période meurtrie par le mensonge pseudo-patriotique et la misogynie. Mais cette passion n’est jamais facile, jamais donnée telle quelle, toujours hésitante et portée pour cela par un exceptionnel duo d’acteurs à la complexité psychologique bouleversante de justesse. Tom Hanks est adorable, passionne de bout en bout, Meryl Streep est brillante de fragilité et de force toutes deux polarités entre lesquelles oscille l’héroïne qui, d’un "malgré elle", devient un "grâce à elle" (ou à un "à cause d’elle", selon le point de vue adopté). Rares sont les œuvres à saisir l’urgence dans ce qu’elle a de plus frénétique et, curieusement, de plus immobile. Il fallait un génie pour la mettre en scène de la sorte. Avec Spielberg c’est chose faite.
cinéman
cinéman

45 abonnés 829 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 février 2018
Ce film fait référence au gâchis humain de jeunes envoyés se faire massacrer au Vietnam, et du traitement journalistique de cette tragédie. Même si le sujet est assez original, le résultat s'avère un peu plat par le manque d'action. On note toutefois une accélération dans la seconde partie du film, et un questionnement sur la liberté de la presse (ici le Washington Post) quand le pouvoir impose sa tutelle par la censure... C'est enfin un bon "documentaire" sur les rouages d'une maison de presse américaine dans les années 70, on est impressionné par ces machines paraissant aujourd'hui monstrueuses et obsolètes pour faire fonctionner un journal.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 26 janvier 2018
Tres ennuyeux, l'histoire est mal presenté, un documentaire plus detaillé aurait fait l affaire, là nous avons un film qui est trop long sans saveur, Spielberg devrait resté sur la SF je pense.
PLR
PLR

483 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 25 janvier 2018
Un réalisateur vedette, spécialiste des super productions démonstratives, la crème des acteurs, un scénario sur fond d'Histoire avec un grand H. C'était bien parti pour un film sortant de l'ordinaire. Mais las, on pouvait s'attendre à davantage de frictions entre le pouvoir politique et celui de la presse. Un exposé davantage démonstratif des mécanismes visant à museler cette dernière. C'est drôle, ça semble presque trop facile. On ressent trop peu la pression On reste passif, attentiste. Les gentils juges de la Cour Suprême, garants des valeurs transmises par les pères fondateurs de la Nation (c'est cité à peu de chose près dans le scénario) sont là ! Et le système démocratique américain étant le meilleur du monde sous le regard finalement assez peu critique de Spielberg, on reste sur sa faim. Avec l'impression de ne pas avoir vu le film qu'on aurait dû voir sur ce sujet-là.
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