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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 janvier 2018
Incroyable. En tout point. Grâce à une réalisation soignée et à des décors de rêve (le journalisme d'hier avec les machines d'impression d'origine, rien que pour ça, vous plongez dedans), Steven Spielberg fait de son film une incroyable machine à suspens. Drôle hein, alors que l'on connaît déjà la fin ? Et pourtant, tout est là pour que la tension soit maintenue de bout en bout, et que le spectateur, comme s'il dévorait un bon livre, n'arrive plus à détacher ses yeux des pages. Spielberg est bien servi : Tom Hanks en porte-étendard d'une presse qui se rêve (et deviendra) un quatrième pouvoir est génial, Meryl Streep incarnant quant à elle avec classe et élégance, une Katharine Graham fabuleuse d'Humanité, de féminité et de classe. Sa transformation tout au long du film est spectaculaire et démontre la magie d'une actrice qui au-delà de savoir tout jouer, sait donner vie à l'Histoire. Spielberg nous régale avec des plans de Nixon plus vrai que nature, qui montrent sa violence mais surtout à quelle point la déflagration lui fait perdre raison et moyens. La fin est inéluctable. Même s'il fut réélu triomphalement, spoiler: le plan de fin sur le Watergate laisse déjà envisager la fin prochaine et fait le lien avec l'excellent "Les Hommes de l'ombre" (bel hommage de Spielberg).
Le réalisateur parle évidemment aussi de son époque et des USA d'aujourd'hui. A la face du monde la phrase claque comme un avertissement à Trump, ses fake news et facéties contre les journalistes : "La presse est là pour servir les gouvernés, non les gourvernants". A voir, ABSOLUMENT !
On le sait, Spielberg considère que la presse est en grave danger, on le sait aussi l'époque est (enfin !) à la valorisation des femmes et Les Hommes du président évoquait à peine Katharine Graham, donnant la part belle aux seuls hommes. Spielberg fait donc du trois en un, en mettant ensemble tous ces ingrédients pour monter la mayonnaise sur le Post et sa patronne. Oui mais voilà c'est un film, vieux, convenu, sans aucun intérêt de mise en scène, avec une Meryl Streep minaudante, présentant Kay Graham comme une bobonne qui quasiment par hasard, prend la bonne décision alors que la vraie Kay Graham était infiniment plus trapue et politique que ça. Certains apprécieront ce film "à l'ancienne" comme on apprécie la blanquette. Personnellement j'attends bien autre chose du cinéma et ne suis donc pas franchement séduite par ces Pentagon papers.
Un film magnifique. Les valeurs défendus par Steeven Spielberg dans son film sont des valeurs phares, et universelles, qui méritent très grandement d’être mise à la lumière du jour. Je conseil grandement ce film !
Étonnant et palpitant de se retrouver dans les années 70 sans internet, une juste reconstitution de ces années qui paraissent si lointaines avec de grands acteurs et l’excellence de Steven Spielberg . À voir et revoir pour ces précieux décors .
Liberté de la presse est le maître mot de ce film. Compliqué au début, on ne sait pas trop où Spielberg veut nous amener. Très vite les choses se décantent grâce aux deux figures principales Meryl Streep et Tom Hanks tous deux parfaits dans leurs rôles. A voir
Musique de film, casting, ambiance... aucune fausse note dans ce film qui retrace l’avant watergate avec les Pentagon papers : début des ennuis pour Nixon. Pour moi un film référence . Foncez !
Les Etats Unis ont le chic pour ressortir des moments peu glorieux de leur histoire pour en faire des films, et dénoncer des scandales politiques ou pour parler de la condition des noirs ou des femmes. Spielberg s’est inspiré de faits réels que je ne connaissais pas, si fait qu’au début du film j’étais perdue quand ils parlaient de personnages qu’apparemment les spectateurs devaient connaitre. Aux USA peut-être, mais ici ? Donc, première partie peu compréhensible et au rythme lent, franchement on s’ennuie un peu. Puis les choses deviennent un peu plus claires et l’intrigue devient intéressante : vont-ils réussir à mettre au grand jour les mensonges que leurs présidents ont servi sans sourciller au peuple américain ? La justice s’en mêle sur l’instigation du président en place, Nixon (cela se passe juste avant le scandale du Watergate, évoqué à la fin) et tente de les arrêter, mais le courage de Katharine Graham permettra de faire éclater la vérité. Spielberg signe là un film très inégal. Certes il y a de très bons acteurs, une reconstitution historique soignée, et un coté féministe plutôt bienvenu, mais ça manque de souffle épique et de lyrisme. Je n’avais pas aimé du tout « Le pont des espions » pour les mêmes raisons : trop long, trop lent, histoire pas convaincante. Où est passée la magie des Indiana Jones, de Jurassic Park ou de la Couleur Pourpre ?
Ce film est probablement le plus mauvais réalisé par Spielberg. Il allie une mise en scène plate et sans génie, des séquences dialoguées interminables. C'est dommage parce que le scénario et ce dont quoi il est tiré avaient tout pour plaire. Le casting est finalement le seul atout du film selon moi. A part cela, c'est un film trop long, trop bavard, et donc ennuyant au possible.
Film très lent à démarrer, où on a un peu de mal à comprendre qui est qui, mais avec un dernier quart interessant. Et qui montre que les relations trop proches entre les journalistes et les politiques ne sont pas une invention moderne
Fan de Spielberg grâce à la couleur pourpre, mais aussi de Tom Hanks j'ai été énormément déçu par ce film. Ce film est une honte, plutôt que de se centrer sur le véritable héro (Daniel Ellsberg) un observateur qui a assisté aux affrontements armés au Vietnam et qui est le premier lanceur d’alerte auteur des révélations des fameux Pentagon Papers, ce film fait la part belle à des snobinards en costards cravate du début à la fin. Quand un observateur (économiste) est exceptionnel pour son courage, son abnégation, son sens de la justice, son humilité et son intelligence, le relayer au second plan est une véritable insulte. Ce film essaye de nous faire larmoyer, et se focalise sur les atermoiements quant à la publication ou non d'articles qui pourrait freiner ou accélérer la carrière personnelle, de journalistes vivant confortablement. Il faut ajouter à cela une dose de pseudo féminisme (pour ceux qui s’intéressent au vrai féminisme, je leur conseille de lire les écrits d’Evelyne Sullerot). C'est un film pour bobos, ou snobs. Il est mou, sans émotions et incompréhensible, à moins d'avoir une mémoire eidétique et de connaître parfaitement l'histoire des USA. Je pense que le réalisateur et le scénariste ont oublié la valeur des choses élémentaires à force de rester dans leur tour d’ivoire. Cette guerre était inutile, des milliers d’américains et de vietnamiens sont morts en vain. Même lorsqu’elle s’est achevée, les soldats américains rescapés du Vietnam représentaient jusqu’à 1/3 des sans-abris. Rien de tout cela n'est évoqué. Je comptais mettre 2 étoiles mais, quand je vois à quel point les commentaires 5 étoiles ont l’air « fake », je ne mets aucune étoile pour rééquilibrer.
Ce film est intéressant de par l’histoire qu’il raconte, tiré de faits réels. Néanmoins le scénario est un peu brouillon et on commence à vite s’endormir... Un petit plus pour le casting qui reste excellent !
Un scénario intéressant, qui nous plonge dans des faits historiques qui le sont tout autant mais cela manque de suspense : je n’ai pas accroché. Les personnages aussi manquent de profondeurs, même s’ils sont servis par des acteurs remarquables. On s’attendait à mieux.
Malgré la dévotion de certains à l’égard de Steven Spielberg, malgré la qualité d’auteur et de génie du septième art que le réalisateur a su acquérir au fil des années, les dernières projections du cinéaste étaient parfois douteuses de par un talent parfois inscrit aux abonnés absent, en témoigne Le Bon Gros Géant, Cheval de guerre (qui filmé par un autre réalisateur n’aurait pas eu le retour si positif de certains commentateurs) comme Le pont aux espions, sympathique mais trop léger parfois. Il faut donc remonter à Lincoln pour retrouver l’essence du maître. Et c’est pas un retour aux racines d’un cinéma majeur, celui des années 70, que Spielberg revient avec un grand film. En maîtrisant un genre de bout en bout, le film d’investigation journalistique, il déploie avec finesse et manière, l’étendue de son talent en appliquant à la lettre la formule qui a fait les plus grands films du genre. On pense évidemment, et par proximité, à Les hommes du président et plus récemment à Spotlight ou les salles de rédaction étaient observées et observables de l’intérieur comme de l’extérieur. S’appuyant évidemment sur un scénario simple mais parfaitement bien construit sur les lignes d’un fait historique réel, Spielberg arrive à cadrer l’ensemble et rendre lisible cette histoire d’investigation comme d’enjeux (la liberté de la presse notamment). Thriller politique et historique, pavé critique d’une Amérique dont les fantômes d’un pouvoir politique qui bride la presse fait encore résonnance, Pentagon Papers est un peu de tout ça. Si l’arme principale reste le récit, le film est avant tout une démonstration de mise en scène, un retour du maître à son œuvre, de la plus belle des manières, engagé, adulte et tellement cinématographique. Tout semble être condensé dans ce film pour être calqué d’une époque sur la nôtre, celle des sales affaires politiques, du féminisme plus que jamais en tête de l’actualité (qui plus est sur les collines hollywoodiennes) et évidemment critique et défense de la liberté, de chacun tout comme de la presse. Pentagon Papers est vaste et dense. Mais le film n’aurait pas la même ampleur sans les prestations XXL de Tom Hanks et Meryl Streep. Comme souvent, ces deux-là savent tout jouer et même si Meryl Streep fait parfois un peu trop du « Meryl Streep » Tom Hanks compose une partition inspirée et une nouvelle fois orginale. Leçon de cinéma, qui mêle intelligence et brio de mise en scène Pentagon Papers s’inscrit dans les grands films hollywoodiens avec la manière, et ce par la composition de multiples talents, associés devant et derrière la caméra. Le retour de Spielberg peut enfin être acté. requiemovies.over-blog.com