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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 septembre 2008
Les débuts de Michael Mann était on ne plus prometteur grâce à ce grand film fascinant au style bleuté où l'on reste captivé par le travail d'orfèvre de ce grand cinéaste... Magnifiquement envoûtant...
Tout est fait dans ce film pour ennuyer et endormir le spectateur. Si son remake "Dragon rouge" n'est pas une grande réussite, il est toutefois plus prenant que ce "Sixième Sens".
Ici, Lecter n'est pas Lecter ; c'est Lecktor. Ah ! Et le problème, c'est que c'est à l'image de ce qui va suivre... Un film rafraîchissant grâce à son sens aigu de la parodie ! Blague à part, Le Sixième Sens est une petite enquête qui reste constamment à la surface. Un film prétentieux mais pas déplaisant, malgré des images criardes ; bien je trouve que ce terme est idiot, ce film a affreusement vieilli, et même pour son époque, il devait s'agir d'une pauvre série B, rythmée mais peu inspirée et convenue. Mauvais copier-coller, mister Mann ! En tout cas, sincèrement, ne regardez pas ce film avant de découvrir la Saga Hannibal, dont Je suis l'un des plus gros Fanatiques de ce Monde... Je sens que je vais m'amuser dans mon prochain article moi...
Complètement inégal, tant au niveau du rythme que du scénario. Une alternance entre trouvaille exceptionnel et prévisibilité déconcertante. Petersen tire son épingle du jeu en livrant une grande composition. Mais attention au longueur...
Le sixième sens, le premier film sur Hannibal Lecter, avant Le silence des agneaux ! Même s'il est certes moins reconnu et moins bon que ce dernier, le film n'en reste pas moins un brillant thriller ; Le sixième sens retranscrit parfaitement bien l'état-d'âme des profilers et montre à quel point ces gens sont exceptionnels, William L. Petersen (Grissom des Experts) est plus que convenable dans le rôle principal, tout comme les rôles secondaires avec bien sûr Brian Cox en Hannibal Lecktor. Mais le film a beaucoup vieillit et montre à quel point le suspense a changé dans ce genre de thriller. Michael Mann (Heat, Collateral) aura tout de même réalisé un thriller pour le moins intelligent et tendu mais loin d'être le meilleur du genre !
Avant d’être considéré comme l’un des maîtres du polar américain actuel, Michael Mann a du se frayer des chemins bien plus difficiles de par son passé et ses premières œuvres ne peuvent que confirmer ces dires. La preuve avec "Le Sixième Sens", polar creux, terne et sans surprises ponctué d’un suspense on ne peut plus fade. On cite souvent ce film car il marque la première adaptation littéraire d’un roman de Thomas Harris, mais il marque surtout la première apparition au cinéma du personnage qui sera immortalisé par Anthony Hopkins seize ans plus tard : Hannibal Lecter (ici interprété par Brian Cox). Déjà le premier problème de l’œuvre (et même si il s’agit d’un problème involontaire) c’est que beaucoup de personnes ont vu "Le Silence des Agneaux" avant "Le Sixième Sens" et ne vont donc pas pouvoir s’empêcher de faire la comparaison entre Hopkins et Cox. Cependant même sans ce détail, on est vraiment très loin de la maîtrise et de la virtuosité éclatante que l’on connait du metteur en scène aujourd’hui. Pourtant le premier quart d’heure nous annoncerait le contraire ; il arrive quelquefois à nous troubler de par cette photographie stylisée et surtout ces couleurs bleues parvenant même à instaurer parfois une sorte de climat glaçant au sein du film. Mais passé ce début tout cela s’estompe et est remplacé par un magma laborieux ou le thème du mal et la relation flic/tueur n’atteignent jamais la profondeur du film de Jonathan Demme. Non sans quelques beaux moments d’ennui également.
Cinéaste méconnu à l'époque, Michael Mann laissait déjà entrevoir son talent à travers les premières aventures du Dr Lecter avec un univers visuel et sonore qui lui est propre (très années 80 ce qui était normal pour l'époque). Autant dire que cette version enterre facilement celle de Ratner et Brian Cox est loin d'être ridicule en Hannibal Lecter et ne tombe pas dans le grand guignol comme Hopkins pour "Hannibal" et "Dragon Rouge".
J'ai pas vraiment accroché. Un peu fade comme film qui, nous plonge un peu dans l'ennui...Pourtant j'apprécie énormément les films de M.Mann (Heat, excellent). On est très loin du Silence des agneaux dans la série des hannibal lecter. Je n'ai pas vu son remake, Dragon Rouge mais j'ai hate de comparer pour peut être revoir la note du "sixième sens" à la hausse
Le Sixième Sens (1987) est l'adaptation du premier roman de la trilogie Hannibal écrit par Thomas Harris. Une première version que l'on doit à Michael Mann et qui bénéficia en 2002 d'un remake, intitulé Dragon Rouge (titre original du roman), réalisé quant à lui par Brett Ratner. Dans l'original, on retrouve le Dr. Hannibal Lecter sous les traits de Brian Cox, c'est ensuite Anthony Hopkins qui prit la relève dans les trois autres chapitres : Le Silence des Agneaux (1991), Hannibal (2001) & Dragon Rouge (2002). Premier thriller psychologique pour Mann, qui réussit sans fausse note son adaptation cinématographique. Une mise en scène, à la fois glacial et épurée, où l'on suit pas à pas, l'enquête d'un expert/légiste sur les traces d'un tueur sanguinaire appelé "le tueur de la pleine lune". Pour l'aider dans sa lourde tache, il devra faire appel au docteur Hannibal Lecter. Une première version qui mériterait d'être plus connu auprès du grand public, contrairement à son remake, de moins bonne qualité !
Du très bon polar. Cette adaptation du roman Dragon Rouge de Thomas Harris tient en haleine jusqu'à la fin, grâce à un suspense maintenu tout au long du film, d'excellents acteurs dont un héros torturé, Will Graham, qui découvre qu'en traquant un tueur sadique, il est en réalité à la recherche de ses propres démons. Le tueur est absolument terrifiant et inoubliable, Brian Cox est un bon Hannibal Lecter, même s'il n'a pas l'intensité d'Anthony Hopkins dans Le Silence des Agneaux. Michael Mann soigne sa réalisation, comme toujours, même si elle contient certains défauts ici et là (la fusillade finale est moyennement réussie) mais s'il n'est pas encore le Michael Mann de Heat, on sent le savoir-faire et le perfectionnisme pour raconter l'histoire et montrer la dualité du héros (Will mimant les gestes du tueur dans la maison des Jakoby; Will fuyant l'hopital dans un escalier en spirale, Will regardant son reflet pour s'adresser au tueur). Un très bon moment de cinéma.
Tout le monde se souvient bien sur d'Hannibal Lecter dans le Silence des agneaux.En réalité,la saga fut lançée au cinéma dès 1986 avec "Le Sixième Sens"de Michael Mann,et remaké en 2002 sous le nom de Dragon Rouge.J'ai vu ce dernier avant ce film,donc évidemment j'ai établi des comparations.Il s'avère que ni l'un,ni l'autre ne sont de grands flms,surtout face au Silence des Agneaux.C'est pale,mou,peu palpitant et vaguement sophistiqué.J'ai à peine reconnu le talent de Mann.Après,certains peuvent préférer cette version originale,mais c'est loin d'etre mon cas.Elle fait assez has-been aujourd'hui.
Un bon film nettement supérieur à mon goût au silence des agneaux… Les acteurs sont très bons, on arrive a des sommets de tensions… Le but ici n'est pas de faire peur, mais de faire un polar. Vraiment saisissant même si on est loin de ce que sera Collateral ou bien Heat toujours chez Mann.