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    Buñuel après l’âge d’or
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    20 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Comme le titre l’indique, le film, adapté du roman graphique, « Buñuel dans le labyrinthe des tortues » (2009) de Fermín SOLÍS (37 ans), raconte la réalisation par Luis Buñuel (1900-1983) de son 3e film, après l’échec et le scandale de « L’âge d’or » (1930), « Terre sans pain » (« Las Hurdes, tierra sin pan ») (1933), documentaire moyen métrage de 27 mn. Le réalisateur y insère d’ailleurs des extraits du documentaire et montre le travail de création de Buñuel, pas toujours à son avantage : il met en scène certaines images [comme l’avait fait, avant lui, l’Américain Robert Flaherty (1884-1951) avec « Nanook l’Esquimau » (1922), spoiler: telles la chute d’une chèvre d’une falaise (abattue au fusil par Buñuel), l’attaque d’un vieil âne par des abeilles après la destruction de leur ruche, le transport dans une barque d’un bébé mort (en fait, endormi)
    . Malgré tout, la région des Hurdes qui regroupe 43 villages dans le nord de l’Estrémadure, dans la province de Cáceres, n’en restait pas moins l’un des lieux les plus pauvres d’Espagne, sous les débuts de la Seconde République Espagnole. C’est aussi un film sur l’amitié entre Luis Buñuel et Ramón Acín (1888-1936), sculpteur et qui lui a financé son documentaire grâce à un gain au loto, ainsi qu’avec son caméraman Eli Lotar (1905-1969) et son assistant Pierre Unik (1909-1945) qui lui avait suggéré le lieu de tournage. Le film a obtenu le prix du meilleur film d’animation à la 34e cérémonie des Goyas en 2020.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    214 abonnés 2 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    On se laisse porter par ce portrait qui rend hommage et égratigne à la fois. Cette dualité retracée au détour d'un tournage qui laisse entrevoir le mécanisme de création de Bunuel et ses relations aux autres, son équipe, ses amis, sa famille et même sa collaboration avec Dali qui lui aura fait de l'ombre. Avec ses conflits internes de par son père et son obsession pour se révéler à la face du monde, alternant animation et images réelles, ce dessin animé est un projet osé qui nous renseigne et nous passionne.
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    Dessin animé entre-coupé d'images de l'époque, comment naît un film documentaire ?
    La fin est très touchante sur la mentalité du réalisateur. Ça traite de 1936 et du peuple pauvre d'Espagne mais aussi de l'amitié entre hommes. Quelques passages plats mais on se laisse porter.
    3,5/5
    Audrey L
    Audrey L

    645 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Cette animation au visuel un peu chiche (pas très détaillé ni beau) nous présente le tournage du film Terre sans pain de Bunuel, en nous ouvrant au passage quelques fenêtres sur la psychologie torturée du réalisateur, notamment sa relation avec son père et Salvador Dali empreinte de complexes. Bunuel après l'âge d'or nous aura au moins fait gagner un temps considérable en nous enlevant l'envie d'aller voir le film Terre sans pain en à peine quelques images (extraites dudit film) qui nous ont révulsé les rétines sur la cruauté envers les animaux. On remercie cette animation de nous avoir alerté à temps, on aurait passé un très désagréable moment à voir des chèvres jetées d'une falaise, un âne sur qui on a jeté une ruche d'abeilles et qui hurle à la mort jusqu'à ce qu'on l'abatte froidement, un coq dont on arrache la tête... Terre sans pain rejoint donc la blacklist "on ne comprend pas l'intérêt de filmer le plaisir de faire souffrir des bêtes" (co-détenu : Cannibal Holocaust), et les quelques secondes diffusées dans Bunuel l'âge d'or nous ont déjà fait sauter de notre fauteuil et insulter le bonhomme copieusement. De même, l'intervention de Bunuel sur la plupart des sujets filmés nous fait dire que ce film tourné n'est pas un exemple d'objectivité et de spontanéité, on apprécie l'honnêteté de l'animation qui dépeint au plus juste ce qu'a pu être le tournage à l'époque, et nous permet d'appréhender un peu plus concrètement qui était ce fameux Bunuel dont les professeurs de lettres et de cinéma nous rebattaient les oreilles sans qu'on sache de qui on parlait. Pour cette découverte totale et instructive (bien que le laps de temps de l'intrigue est très limité), le film vaut le détour malgré son visuel peu avenant, et son honnêteté à tout montrer nous aura permis d'éviter un pénible visionnage futur... Ouf.
    Fabien S.
    Fabien S.

    559 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Un très bon film d'animation avec des images d'archives d'un documentaire de 1932 intitulé "Terre sans pain".
    Laurent D
    Laurent D

    1 abonné 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Très bon film d'animation relatant le tournage d'un des films phares de Luis Buñuel : Terre sans pain. l'idée d'entrecouper les images animées par les véritables prises de vues du film en question donne à l'ensemble une toute autre dimension. C'est réussi et utile.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    67 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    un court film d'animation sympathique et didactique pour les cinéphiles sur un épisode précis de la vie de Bunuel. Intéressant mais pas à la hauteur de ce que certains critiques nous avaient promis. DVD vo janvier 20
    missfanfan
    missfanfan

    92 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Voilà un bon film d'animation sans temps morts où l'on ne s' ennuis pas une seconde les images sont également bien faites et le doublage est bon pourtant je n'ai jamais été très fan de Luis Bunuel comme quoi
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Un bon film d'animation. Je recommande sans problème Buñuel. Même si le sujet de départ est un peu faible à mon sens, la qualité de l'animation, sa touche et les dialogues nous entrainent de manière très agréable et sans temps mort dans l'intrigue tout en nous donnant quelques éléments historiques sur le réel de l'époque à travers les incrustations documentaires.

    Bravo à l'équipe réalisatrice.
    Lou L
    Lou L

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2019
    Un bonheur sorti de nul part, réalisé par Salvador Simo qui s’est inspiré de la bande dessinée de Fermín Solís : Buñuel y el labirinto de las tortugas (trad: Buñuel dans le labyrinthe des tortues. Ainsi, le film Bunuel : après l’âge d’or s’articule autour du tournage de Terre sans pain, le film documentaire que Luis Buñuel a réalisé en 1932 dans la région la plus pauvre d’Espagne : Las Hurdes. Terre sans pain marque le détachement de Buñuel de « l’orthodoxie » surréaliste (mené par André Breton) et son engagement sur des thématiques plus sociales. Ce film a pu être réalisé grâce au financement “surréaliste� de son ami sculpteur Ramon Acin dont le lien d'amitié inconditionnel basé sur la foi du talent de l'autre est poétiquement mis en scène. Bunuel et Acin sont dans des parcours parallèles qui vont dans des sens opposés. Quand l'un semble échoué et regretté, l'autre se révèle à lui-même et au monde. Quand l'un disparaît, l'autre s’élève par l'atteinte de sa vérité. "Tout prend un sens nouveau", cette réplique du personnage éponyme résume le parcours émotionnel en tant que spectateur, où l’on observe avec compréhension et émotion, la progression de la vision du monde du personnage. Le film imagine les contours du “réel objectif�, i.e. le film documentaire. Le dessin animé s’éloigne donc du registre purement biographique où le documentaire est une source d’inspiration pour construire un personnage de fiction, aux facettes multiples et ambivalentes tantôt prétentieusement capricieux, tantôt sensible à la misère humaine. Terre sans pain expose une réalité poétique, car dramatise le réel miséreux en mettant en scène délibérément des plans cruels. Ses motivations pour l’horreur, Bunuel l’explique en 1953 lors d'une table ronde à l'Université de Mexico, où il décrit le surréalisme comme celui qui "aura détruit la représentation conventionnelle de la nature […] ébranlé l'optimisme bourgeois et obligé le spectateur à douter de la pérennité de l'ordre existant". Le dessin animé dépeint avec simplicité les motivations de Buñuel et les origines de ces plus grandes angoisses et jouissances. Ainsi, plusieurs niveaux de temporalités et d'univers jalonnent l’histoire sans perdre le spectateur. Le niveau le plus manifeste est Bunuel adulte en dessin animé (T=0), les prises de vue réelles du film Terre sans pain (T=0), son enfance en dessin animé (T= -X années), ses rêves/cauchemars en dessin animé (T=0). Les superpositions d’univers et des cadres spatio-temporels sont fondées et emmenées avec délicatesse. Le choix d’un film d’animation est non seulement nécessaire, mais apporte de la poésie et du surréalisme dans l'onirisme. Sans compter sur une plume fine délivrant un humour habile. En somme, Bunuel : après l’âge d’or est une claque émotionnelle avec une notion spéciale pour la bande originale du film composée par Arturo Cardelus apportant sa pièce à l’édifice d’une grande beauté grave.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Buñuel après L’Âge d’or est ainsi, tous genres et toutes techniques confondus, l’une des jolies surprises de l’année.
    choisirunom
    choisirunom

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Je vais être dur parce qu'il faut l'être...Jamais bunuel n'aurait supporté un tel sentimentalisme, des rêves aussi niais et la musique est médiocre, et pas médiocre parce que sentimental. Rendre hommage à un cinéaste exceptionnel devrait nous rendre heureux mais quand la mise en scène est une insulte à l'oeuvre de ce cinéaste...Et tous les jours on voit cela des documentaires sur des gens subversifs qui font un recul de 150 ans en terme de subversion, c'est le musée...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Il est assez rare qu’un film d’animation brosse le portrait d’un cinéaste au travail. Buñuel après L’Age d’or, de Salvador Simo, vaut surtout pour le récit, original et passionnant, du tournage de Terre sans pain, en 1932, par Luis Buñuel, documentaire de vingt-sept minutes
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Considéré par l'église catholique, lors de sa sortie, comme "injurieux pour la patrie, la famille et la religion", objet de scandale et, finalement, censuré, "L'âge d'or", le premier long métrage de Luis Buñuel, a entrainé la ruine de ce dernier et il faut un véritable miracle pour qu'il puisse réaliser le film qu'il avait en tête : "Terre sans pain", un documentaire de 30 minutes sur la vie, en 1930, dans la région des Hurdes, à l'ouest de l'Espagne, la plus pauvre du pays. Ce miracle : un billet de loterie acheté par le sculpteur anarchiste Ramon Acin, lequel va tenir sa promesse : financer le film si le billet est gagnant. Le billet était gagnant ! Le film d'animation "Buñuel après l'âge d'or" raconte la période 1930-1933 de le vie de Luis Buñuel avec, en particulier, le séjour, pour tourner "Terre sans pain", de Buñuel, Acin plus le poète Pierre Unik et le caméraman Eli Lotar à La Alberca et dans la région voisine. On y voit le côté "documenteur" de "Terre sans pain" avec quelques scènes qu'on qualifiera d'arrangées, le côté plutôt insensible du réalisateur avec les animaux à côté d'une grande sensibilité face à la misère humaine, sa phobie des poules. Deux personnes le hantent et viennent le visiter lors de ses cauchemars : son père et Salvador Dali. A noter une idée très intelligente de Salvador Simó : certaines scènes sont initiées sous forme d'animation et se continuent par un extrait de "Terre sans pain".
    Lila-Cinéma
    Lila-Cinéma

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Magnifique film d'animation sur mon cinéaste préféré : l'immense, l'indépassable Luis BUNUEL ! C'est émouvant de voir que je ne suis pas la seule à être fascinée par cet homme et par son cinéma. Enfin un portrait à la hauteur de son imaginaire, que peut-être seul le film d'animation peut toucher du doigt tant il est question d'un délire poétique entre une extrème sensibilité et une très grande puissance formelle.

    Cette histoire raconte comment il a réalisé un de ses 1er films "Terre sans pain" (en 1936) Aussi pour apprécier pleinement ce film d'animation je recommande chaudement de prendre 30 min pour regarder ce documentaire dont on parle encore beaucoup aujourd'hui : https://www.youtube.com/watch?v=QvMxAbO2f9s
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