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AlphaWolf
75 abonnés
825 critiques
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1,0
Publiée le 10 novembre 2019
Ce film se résume à une accumulation de scènes pédantes de masturbation pseudo intellectuelle à se taper la tête contre le mur. Le scénario vivote sans direction autour d'un personnage principal mou et peu attachant, et de personnages secondaires tous plus insignifiants les uns que les autres. Rien ne se passe, la progression dramatique est nulle, la mise en scène aussi apathique que le jeu d'Andranic Manet et on vient, tant bien que mal, à bout de ce film interminable qu'on se fera une joie d'oublier.
Un jeune provincial "monte" à Paris pour suivre des études de cinéma. Un roman d'apprentissage en noir et blanc dans les pas de Rohmer, Eustache, Desplechin, Garrel... Qualité d'écriture et d'analyse, élégance mélancolique. Mais aussi quelques longueurs, quelques caricatures et un côté trop littéraire, référencé à l'excès, qui peut paraître "poseur". Sur le fond, pas sûr que ce tableau d'une jeunesse cinéphile et intello intéresse un large public.
C’est très long comme réalisation en noir et blanc, j’ai crue que ca parlerai du passé de cette façon alors que non, nous sommes bien au présent de l’actualité. Ca prend tout son temps, de la philosophie de discussion à l’école universitaire du septième art, avec quelques moments drôles, d’autres inintéressants, encore et encore que cela continue dans la marche peu inquiétante et ennuyeuse du suiveur. Vient ensuite la séquence tragique qui ne m’émeut pas particulièrement, la recherche de l’effet émotionnel s’estompe trop rapidement dans la mise en scène, sans réelle explication plausible, le romantisme mélancolique, les antécédents familiaux aux sources plausibles. Le film se termine enfin sur une image contemplative comme cela se fait dans le cinéma asiatique et française.
4 517 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 septembre 2020
Mes Provinciales n'est pas le type de film où la trame de l'histoire nous amène logiquement de A via B à Z. Dans un premier temps notre principal protagoniste doit s'installer à Paris trouver de nouveaux amis et commencer l'éducation qu'il souhaitait. L'appartement qu'il partage avec beaucoup d'autres avait été arrangé au préalable partage. Il emménage sans trop tarder lors de son premier jour en ville. Une fête qui a lieu le premier soir, qui ne l'inclut pas vraiment mais il s'adapte progressivement et trouve des gens avec qui parle. Le premier jour de conférence ressemble beaucoup aux dialogues que je détestais dans L'Homme irrationnel de Woody Allen. Dans l'ensemble le film se prend trop au sérieux et il semble trop long. Les développements dramatiques n'ont rien d'extraordinaire mis à part le suicide inattendu d'un de ses amis. Je suppose que ce film offre plus de cerise sur le gâteau pour les personnes connaissant le domaine du cinéma ou de la littérature ou de la philosophie. Mais pour moi cela me laisse froidi avec un sentiment d'analphabétisme dans les domaines du cinéma, de la philosophie et de la littérature mais je peux imaginer que d'autres plus couramment dans ces domaines sont mieux lotis. De plus tous ça est filmé en noir et blanc prétentieux alors que le film est de 2018..
J.P Civeyrac un cerebral ,maitrise de philosophie ,ce film represente bien l´homme ,un film cerebral rempli de citation ,un devoir de philosophie ,bien filmé mais une longue riviere d´ennuie serpentant ,á reserver aux intellectuels instruits qui ne sont pas mon monde , c´est du mauvais france culture filmé .Quést qu´´ún bon film c´est celui qui fait des entrés pourquoi parce qu´il coule et que le spectateur se laisse porter ,c´est la même chose avec un livre on rentre dedans et on n´as plus conscience d´y etre .Je conseille a Civeyrac de regarder dersu ouzala de Kurosawa(un chef d´oeuvre ) jusqu´á l´épuissement et de comprendre la beautée du simple ,du non dit qui parle plus que toute les phrases du monde .Il y a une phrase orientale qui dit :Le doigt qui montre la lune ne pourras jamais vous faire comprendre ce qu´est la luneLe monde est rempli de ses gens au savoir de seconde main dont le seul but est d´expliquer aux autres ce qu´a voulu dire le livre ou le film original, commentaires ,analyses ,critiques c´est le fond de commerce de tout ces litterraires et philosophes( citation libre de Krishnamurti).On ne peut etre de la trempe de Rohmer ou Bresson qui pour moi etaient deja compliqués
Un film horriblement pompeux, long, nias, se prenant pour un chef d'œuvre (filmant en noir et blanc, sortant de grandes phrases). Film beaucoup trop prétentieux qui se prend pour une œuvre d'art, tout ce que je déteste.
Un très beau roman d'apprentissage. Un film très bavard, mais c'est son principal intérêt : quelle place pour la parole des jeunes dans le monde actuel ?
C'est un film qui a tout d'un grand : ce noir et blanc, cette lenteur, ces images, ce jeu des lumières et d'ombres, ce jeu d'acteur (Étienne qui joue un rôle essentiel)... J,.-P. Civeyrac fait de ce film un vrai chef d'oeuvre !
Bonjour, Je mets trois étoiles mais elles sont plus proches des 4 que des 2. Pour moi c'est un bon film, intéressant parce que différent de la production actuelle. Evidemment on pense à Eustache et même aux contes de Rohmer c'st très verbeux, avec beaucoup de références littéraires ,littéraires, philosophiques. Le passage du cour sur le cinéma est trop élitiste citant des metteurs en scéne que peu de gens connaissent et en oubliant des fameux comme Roberto Benigni qui est pour moi aussi grand que De sica. Au niveau de la mise en scène c 'est pas révolutionnaire, le noir et blanc n'apporte rien de spécial et dessert même l'action.Jj'ai aimé les personnages de Corentin Fila et Sophie Verbeek, mais je trouve Andranic Manet trop mou, en dehors du film ,détaché. trop campagnard, bien sur c'est le rôre qui veut ça mais son côté flasque et gras encore une fois ca casse la cadence du film. C' est un film qui fait un peu le liant entre les années 70 et 2010.. D'ailleurs s'il n' y avait les portables , on aurait peu le situer dans les années 70 ,80. Bon bien sûr il y a les clichés habituels, la gauchiste bobo idéaliste et engagée, le jeune artiste maudit intello qui croit qu'on peut encore changer le monde avec l'art...Mais tout ça passe plutôt bien car les acteurs sont convaincants et attachants. Pour finir, je trouve la fin trop prévisible, on sent venir le suicide du jeune cinéaste incompris et la scéne finale reflète un grosse erreur esthétique.. (L'expression de Manet, le canapé, la fenêtre tout est de mauvais goût et mal filmé)