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    Leave No Trace
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    77 critiques spectateurs

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    Herve L.
    Herve L.

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Superbes images
    Rythme lent mais émotions soutenues
    Histoire d'amour entre un père et une fille, un père qui fuit son passé, ses angoisses ... sa fille qui se cherche face à out cela
    Une jeune actrice époustouflante
    Un film comme on aimerait en croiser plus souvent !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 351 abonnés 3 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Tom (Thomasin McKenzie) a quinze ans. Elle vit seule dans les bois de l'Oregon avec son père Will (Ben Foster) qui fuit un passé qui le hante. Leurs contacts avec la société des hommes sont réduits au minimum.
    Mais la police, qui ne tolère pas une telle marginalité, les pourchasse et les déloge. Les services sociaux placent le père et sa fille dans un haras. Tom semble se faire à sa nouvelle vie. Mais Will ne s'y fait pas.

    Le dernier film de Debra Granik est tiré d'une histoire vraie et du roman "My Abandonment" qu'elle avait inspiré en 2010 à Peter Rock. Il brasse des sujets qui font écho à notre temps : l'écologisme radical, le retour militant à la nature, le refus des conventions sociales, la marginalité souhaitée ou subie... En témoigne le nombre de films, souvent excellents, qui en ont recemment traité : "Into the Wild" de Sean Penn, "Wild" de Jean-Marc Vallée, "Vie sauvage" de Cédric Kahn... Mais la référence qui vient immédiatement à l'esprit est "Captain Fantastic" de Matt Ross avec Viggo Mortensen, un des tout meilleurs films de 2016, avec qui "Leave No Trace" fait - presque - jeu égal : l'histoire d'un veuf et de sa nombreuse progéniture élevée dans les bois et contrainte de revenir à la civilisation.

    Le mérite en revient à la retenue de la mise en scène qui fuit tout sensationnalisme. Ni sexe ni violence, presque pas d'action dans "Leave No Trace" où pourtant on ne s'ennuie pas une seconde. Pas non plus d'esthetisation ampoulée ni de divination panthéiste d'une nature dont l'inhospitalité n'est pas euphémisée : "Leave No Trace" n'est pas un film écolo béat.

    La jeune Thomasin McKenzie, quasi-inconnue (la Néo-Zélandaise jouait un petit rôle dans le dernier "Hobbit") crève l'écran. Il y a huit ans, Debra Garnik donnait déjà son premier rôle dans "Winter's Bone", l'histoire d'une fratrie abandonnée à elle même dans les Appalaches, à une inconnue. Son nom : Jennifer Lawrence...
    nadège P.
    nadège P.

    127 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Au fond des bois dans l'Oregon aux USA, un père (ancien vétéran de guerre) et sa fille adolescente, forme à eux deux une communauté autonome, avec ses rè­gles, sa philosophie. Thomassin est une adolescente douce et intelligente. En plus de l’art de la survie, son père lui a transmis de solides connaissances. Tous deux vivent clandestinement dans un parc national près de la ville de Portland. Mais un jour ils sont chassés de leur campement. Les services sociaux leur proposent alors un toit, une vie « normale ".
    Cet amour filial et cette vie dans la nature sont saisis par la réalisatrice avec une rare délicatesse et elle réussit à donner corps aux démons du père : croyant fuir ses semblables, l’ex-soldat veut surtout échapper à ses cauchemars. Thomassin, elle, ne cherche pas à fuir. Elle jouit de la liberté de son existence buissonnière et s’épanouit autant dans le voisinage de la nature qu’au contact d’autrui.
    Adapté d’un roman qui fut tiré d’une histoire vraie, ce très beau film met en lumière l’Amérique des "marges", peuplée de laissés-pour-comp­te ou d’oubliés volontaires, adeptes de la décroissance. Des êtres qui, comme Thomassin et son père, préfèrent ne pas laisser de trace.
    dominique P.
    dominique P.

    808 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Que cela est agréable de pouvoir visionner des films de cette qualité là.
    Voilà un drame magnifique d'un père (ancien vétéran de guerre) et de sa fille adolescente qui refusent de vivre dans le monde moderne et s'isolent en forêt.
    De temps en temps ils vont en ville chercher des provisions nécessaires mais ils essaient de vivre le plus possible en harmonie avec la nature.
    Un jour ils sont débusqués et on leur fournit un toit ainsi qu'un travail pour le père.
    spoiler: Très vite ils vont fuir sur les routes, cela se transforme en road movie. Ils vont rencontrer des gens bienveillants.

    Tout est parfait dans ce film et ce que j'ai surtout apprécié c'est sa lenteur, sa psychologie, sa délicatesse.
    A noter également la présence d'animaux (des lapins, des chiens).
    Bernard D.
    Bernard D.

    106 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Ouf il existe un cinéma « indépendant » aux States et « Leave no trace » de Debra Granik, réalisatrice qui en est à son 4ème long métrage en est un bon exemple. L’histoire est simple : un vétéran dont ne sait trop quelle guerre, traumatisé par son expérience et ayant apparemment perdu son épouse (sans que la cause ni le délai soient précisés) fuit la société et vit dans un parc à Portland avec sa fille, âgée d’une quinzaine d’années, qu’il élève et éduque fort bien. Mais aux USA, les SDF n’ont pas droit de cité dans les lieux publics et ce tandem d’être orienté par les services sociaux vers une ferme … mais Will ne peut supporter le fait d’être ainsi « assisté » spoiler: et il va de nouveau fuir avec sa fille, Tom, jusqu’à une rencontre avec des ermites volontairement regroupés dans des mobile homes au coeur d’une forêt, fasse basculer les destins. Tom comprend alors qu’elle n’a pas à gérer le problème de son père d’où une séparation malgré une grande complicité/tendresse fusionnelle avec son père.

    La grande qualité de ce film est l’absence de « pathos » : il n’y a que très peu de dialogues entre le père et sa fille et tout passe par des regards, des gestuelles, des mimiques avec un jeu d’acteur très sobre. A noter 2 belles images métaphoriques : celle de l’araignée et de sa toile, et celle de la ruche avec les abeilles potentielles dangereuses pour les humains.
    Un film peut-être un peu trop lent par moment et avec un peu trop de bruits d’hélicoptères … mais un film d’une grande humanité !
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    un un très beau film de Devra Granik , réalisatrice die l'excellent "winter's bone" dont le cadre était déjà là marginalité elle l'a forêt. beaucoup d silence , de non dit suffisent pour traduire la relation entre. le père et la fille, les peur de l'un et les envies de l'autre qui lentement les écartent.
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Encore un de ces films du "cinéma indépendant" américain qui vous laissent babas, par leur originalité, leur personnalité, leur profondeur. Avant le visionnage, vous avez du subir les BA de divers "chefs d'oeuvre" franchouillards: Climax, L'amour est une fête, Alad2 dont la seule vision imposée vous fait sentir sale....
    Debra Granik, on la connait déjà par le magnifique Winter's bone qui lui aussi, nous immergeait dans la nature, la forêt... Leave no trace est encore plus fort, plus puissant, plus oppressant aussi.
    Tom (Thomasin McKenzie) et son père Will (Ben Foster) vivent dans la forêt. Dans un parc national de l'Oregon. Pas de sentier pour parvenir à leur campement. Juste une trace au milieu des fougères. Là, une tente, un réchaud, une toile pour protéger quelques vêtements ou provisions, une encyclopédie, un jeu d'échecs.... Une cachette pour les outils. De temps en temps, il faut aller à la Portland pour les provisions de base, pâtes, haricots.... et retirer de l'argent; on suppose -car rien n'est souligné; on est dans le flou- que Will a une petite retraite d'ancien combattants. Dans la forêt vivent aussi d'autres anciens du Vietnam. Incapables de retourner dans le monde, de côtoyer ceux qui n'ont pas vécu les mêmes horreurs.
    Le père et la fille forment un petit couple fusionnel. Ils me font penser à ma chatte et à son petit, alors même que celui ci est devenu un ado, un chatdo si vous voulez. Sans doute Tom n'a t-elle aucun souvenir d'une autre vie. Sans doute, sa mère est elle morte depuis longtemps. Pour Tom cette vie là est la plus belle. Will lui a bien dit qu'ils n'étaient pas comme les autres.
    Mais on n'a pas le droit de camper dans un parc national, et les rangers finissent par les débusquer. Les autorités les traitent avec beaucoup d'humanité: ils constatent que Tom est instruite, que son intelligence est parfaitement développée. On trouve à la fille et au père une petite maison isolée, et à ce dernier un job dans une plantation de sapins. Will commence par mettre la télévision et le téléphone dans un placard, mais semble s'adapter à cette nouvelle vie. Tom découvre l'école, et cela lui plait. Elle commence même à se faire un copain, un garçon de son âge qui élève des lapins de concours.... Jusqu'au jour où Will débarque avec les deux sacs à dos. On s'en va. Ils veulent nous enrôler, nous embrigader, fais ton sac, on part.
    Et pour ne pas se faire rattraper, il faut quitter l'Orégon, passer dans l'état de Washington où les conditions climatiques sont bien plus rigoureuses. La fuite risque de tourner au drame, père et fille s'en sortent grâce à une petite communauté de marginaux qui vivent dans des mobil-homes, dans la forêt, et là, Tom se sent vraiment bien, pense qu'ils vont s'enraciner, jusqu'au jour où Will reparaît avec les sacs....
    Après le policier borderline de Thunder Road, encore une variation psychologique autour d'une personnalité perturbée, mais celle de Will nous touche beaucoup plus. Pourquoi cette fuite? Pourquoi ce rejet de la civilisation? Pourquoi cet homme cultivé, intelligent, calme et doux n'est il apaisé que dans la rusticité d'une vie inconfortable au plus profond des forêts? Pourquoi ce sentiment d'être différent? Sûrement, comme je l'ai déjà écrit, à la suite de traumatismes liés au Vietnam mais il n'y a ici aucune psy en gros sabots. Juste des photographies d'un homme qu'on ne peut condamner en dépit de ce qu'il fait vivre à sa fille. Mais combien de temps Tom, qui découvre les autres et s'aperçoit qu'ils ne sont ni méchants, ni très différents, suivra t-elle son père chéri dans cette fuite sans but?

    C'est magnifique; c'est de la dentelle. Subtil et inteligent. A voir absolument
    Loïck G.
    Loïck G.

    312 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Un père et sa fille vivent en marge de la société dans des forêts, mais toujours en bordure de la civilisation. On ne sait trop pourquoi ils ont adopté ce mode de fonctionnement, limitant à l’extrême tout contact. Un premier questionnement auquel la réalisatrice en ajoutera beaucoup d’autres dans un film qui ressemble vraiment à du cinéma. La prise de pouvoir d’une illusion possible à laquelle vous adhérez. Une force narrative évidente pour une histoire qui possède du répondant, et une petite musique tout à fait singulière sur l’Amérique éternelle. Celle des racines que Granik enfonce un peu plus en compagnie de Thomasin Mckenzie et Ben Foster tout à fait raccords.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    miouze
    miouze

    50 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Bouleversant. Les séquelles des anciens combattants et leur(s) impasse(s) , leurs conséquences sur cet homme, la force de l'amour du binôme père-fille, et surtout : le respect des choix. Magnifique, on ne sort pas indemne.
    Claudine G
    Claudine G

    187 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Ce film est assez étonnant. Au départ on découvre Tom (jeune fille de 15 ans) avec son père au milieu de nulle part, si ce n'est un parc public, où ils ont organisé leur vie et ceci au quotidien. Des abris de fortune, boire les gouttes des feuilles pressées d'arbres trempés par la pluie et bien d'autres choses encore. Or le père (ex-militaire) est un homme instruit, qui ne manque pas d'argent et qui fait vivre à sa fille une vie de solitude, certes dans un cadre magnifique mais dépourvu de sociabilité, d'éducation scolaire et autres choses de notre vie actuelle. Tout se passe bien jusqu'au jour où Tom découvre la vie, les personnes qui s'intéressent à autre chose qu'à soi-même. Très bien interprété avec beaucoup d'émotions, on se demande quand même comment peut-on vivre de cette façon (même si notre degré de sociabilité n'est pas grand, si l'on a envie aussi de temps en temps de solitude), alors que l'on aborde un futur "robotique" ?
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    396 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    On retrouve un format de scénario assez classique dans son déroulement pour un film indépendant américain, néanmoins celui-ci est transcendé par les différents protagonistes de cette histoire. En effet, on est vite pris d’empathie pour ces personnages remarquables, en partie grâce au talent des acteurs, mais également par la force de la réalisation tout en finesse et pleine d’humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Tom, une jeune fille de 15 ans, vit avec son père au milieu de ce qui paraît au début une forêt, et qui s’avère être un parc public des environs de Portland, aux États-Unis. Surpris par les services de surveillance le père et sa fille sont assignés dans une HLM. Le couple père/fille est traité en même temps avec égard et méfiance. La difficulté à accepter la société semble concerner plus le père que la jeune fille.

    Une partie centrale peut-être un peu trop lente soustrait quelque chose au rythme qu’on récupère au point culminant de l’histoire, lorsque le conflit des deux volontés, proches mais orientées différemment, rééquilibre le désir d’appartenance et le sens d’inadaptation.

    Remarquable au demeurant la différence d’approche des protagonistes de Leave no Trace par rapport à ceux d’autres oeuvres, telles que Capitain Fantastic, où le refus découlait d’une attitude intellectuelle visant à maintenir un rapport avec le monde et ses lois civiles, sans aller jusqu’à parler de cas de vie vécue dans la désobéissance civile (pour tous, l’exemple du philosophe Thoreau).

    Dans Leave no Trace ce qui est représenté est donc un rapport ambigu avec le monde et pas tout à fait indépendant (l’utilisation par les protagonistes du plastic ou de la bouteille de gaz), jusqu’à culminer dans le geste final de la jeune fille qui, réinsérée dans la civilisation, laisse un sac dans la forêt auquel puisse accéder son père.

    Dans la scène pleine de douceur de la séparation des deux protagonistes avec la puissance visuelle d’un sentier qui se détache du parcours principal sans emprunter une direction, l’on perçoit l’exigence du film de Debra Granik, qui avait été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2018.
    traversay1
    traversay1

    3 247 abonnés 4 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Inutile de souligner les conditions difficiles dans lesquelles se sont déroulées les prises de vue de Leave no Trace, dans la rain forest de l'Oregon, où comme son nom l'indique, il pleut la majeure partie de l'année. Mais c'est justement à cause de ces situations climatiques inconfortables, pour les techniciens et les acteurs, que le film possède une véritable authenticité, encore renforcée par un travail admirable sur la bande-son, pour capter les bruits de la forêt. Dans la continuité de Winter's Bone, mais avec encore davantage de sensibilité, Debra Granik s'attache au portrait de marginaux, un père et une fille, reliés par une relation fusionnelle. La réalisatrice ne donne que le minimum d'informations sur le passé de ses protagonistes. C'est frustrant mais rationnel eu égard au désir des deux personnages de s'exclure de la civilisation. Le film ne juge pas, il est dans la bienveillance, que ce soit pour ces ermites volontaires ou pour les gens "normaux" et conformistes qui les côtoient quand ils sortent du bois. La pression sociale est forte, pourtant, c'est un fait, comme s'il y avait une envie générale de montrer qu'il y a un seul chemin à suivre, qui passe par l'acquisition d'une maison, d'une voiture, d'un téléphone ... Leave no Trace ne plaide pas pour le refus de la consommation et ne se transforme pas en plaidoyer écologique, du moins pas explicitement, mais montre simplement que choisir sa vie et avoir sa liberté de penser n'est pas aussi facile qu'il y parait. Le film n'a pas la prétention de démontrer quoi que ce soit, il se contente de montrer un père et sa fille, un peu différents du monde qui les entoure, au fil d'une fiction qui ne refuse pas le romanesque, même sur un mode minimaliste. Et l'on ne peut qu'être subjugué par l'interprétation lumineuse de la jeune néo-zélandaise Thomasin Harcourt McKenzie, au côté d'un très sobre Ben Foster.
    Nicolas D.
    Nicolas D.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Très beau film, avec l’actrice principale qui réalise une très belle performance et Ben Foster qui est une valeur sûre. J’avais peur qu’il ressemble trop à Captain Fantastic : que nenni ! Bien différent, et une approche très pudique du rapport à la guerre sur cet ancien combattant. A voir sans hésiter !
    CaroIine M
    CaroIine M

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Simple, poétique, apaisant, beaux paysages... une histoire magnifique et une belle découverte
    à voir sans hésiter
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