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    Leave No Trace
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    77 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    au debut je me suis dit que je n'allais pas tenir tout le film, en m'inventant moi même la suite du scenario...mais tres vite il est devenue de plus en plus interessant.. ce n'est certe pas un film d'action, mais un bon film aux dimensions psychologique . tres reussi, bien jouée, émouvant, je ne le regrette pas et sort de l'habituel, ce qui est un plus.. je le conseille
    Jorik V
    Jorik V

    1 232 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Debra Granik revient près de dix ans après avoir révélé Jennifer Lawrence dans le très beau « Winter’s Bone », film dans la même veine naturaliste (et tout autant que proche de la nature) que peut l’être ce « Leave no trace ». Un film d’ailleurs tout aussi beau où notre environnement compte autant voire plus que nous, humains, qui le peuplons. La cinéaste sait mettre en valeur les forêts de l’Oregon, le côté paisible de la vie dans la nature où le temps semble s’être arrêté. Mais elle sait aussi éviter les travers trop contemplatifs où les plans perclus d’admiration béate devant les merveilles de la végétation ou d’une nuit à la belle étoile. Il n’y a donc aucun excès d’émerveillement ostentatoire qui aurait pu être ennuyeux ou poseur. C’est un bon point.

    « Leave no trace » montre une manière de vivre différente et salvatrice. La société actuelle et son fonctionnement ne sont pas critiqués tel un pamphlet mais certains paradoxes sont pointés du doigt tout de même comme le fait qu’un parc naturel, et donc la nature, soient interdits aux gens qui souhaitent y vivre. Le film est parfaitement dosé entre récit initiatique, le côté social sur une réinsertion difficile, le drame humain pur et dur et le beau portrait d’une relation père/fille. D’ailleurs, à ce niveau et film après film, Ben Foster montre l’étendue de son talent et forme un magnifique duo avec sa jeune partenaire. La fin proposée par le long-métrage est quelque peu attendue mais a belle allure, évitant tout pathos excessif.

    On pourra trouver que cette œuvre qui se niche dans un courant contestataire face à une certaine société de consommation soit un poil trop longue mais le récit parvient toujours à se renouveler et à contourner le côté répétitif. Dans tous les cas « Leave no trace » est une étonnante histoire vraie qui reste peut-être un peu trop nébuleuse sur le passé du héros et du pourquoi de son choix de vie, ce qui empêche parfois l’empathie envers les personnages et la compréhension du spectateur. Mais le plus gros problème du film, sans qu’il n’y puisse rien, c’est de passer après le magistral « Captain Fantastic » sur un sujet similaire. Et la comparaison ne joue pas en sa faveur tant ce dernier était plus beau, plus poétique, plus émouvant. Néanmoins, Granik creuse un sillon plutôt intéressant et humaniste dans le cinéma indépendant américain n’évitant pas toujours pour autant les clichés dudit cinéma.

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    FaRem
    FaRem

    7 810 abonnés 9 029 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    "Leave No Trace" raconte l'histoire d'un père et de sa fille qui souhaitent vivre seuls en totale autarcie. Rien de mal sauf que déjà c'est illégal de vivre dans une réserve naturelle et surtout les services sociaux ne peuvent laisser une mineure vivre dans la nature peut importe si elle est heureuse et bien élevée, ce qui est le cas. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'ils les laissent ensemble et leur proposent une solution qui ne va cependant pas les satisfaire. Du moins, ne pas satisfaire Will qui est toujours celui qui souhaite mettre les voiles. Ce choix de style de vie n'est jamais expliqué explicitement seulement, la réalisatrice laisse sous-entendre certaines choses qui peuvent justifier cela. Sur le fond, le film a des airs de "Captain fantastic" seulement ici, il n'y a pas deux mondes qui s'affrontent même pas des idées et encore moins un côté décalé avec pas mal d'humour par contre il y a cette confrontation au monde réel qui a également un impact sur la vie de ces gens encore plus ici d'ailleurs puisque la situation évolue bien plus. C'est d'ailleurs ce que j'ai trouvé intéressant puisque l'on n’assiste pas à une situation statique ni redondante malgré que l'on assiste à la même chose. Ce film est comme un survival, mais pas un survival pour survivre, mais une lutte pour préserver ses idées et une relation. Une relation qui est fusionnelle et forte, mais un peu superficielle. La seule chose que je peux reprocher à ce film est que j'aurais aimé quelque chose de plus profond avec des personnages et idées plus développés. Ce n'est qu'un détail, car on se laisse prendre par cette histoire, mais cela manque à certains moments et c'est ce qui m'a empêché d'être transporté ou ému par ce que je voyais. À part ça, c'est un bon film porté par les excellents Thomasin McKenzie et Ben Foster.
    cinono1
    cinono1

    272 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Très beau film qui raconte l'histoire de gens " à coté". Le film est sans bruit, ni fureur mais ses thèmes sont brulants : la société moderne et la nature, la solitude et le groupe, le rapport père-fille, l'émancipation, la marginalité. Le film est appuyé par une très belle photographie, très dense,Debra Granik s'était fait remarquer par son très beau Winter Bone et son ambiance presque fantastique. Ici, elle ne juge pas ses personnages mais les met en relief en montrant leurs choix de vie, pas meilleurs ni moins bon que les notres. Les personnages sont très bien défendus par Ben Foster meurtri et valeureux, et impossible de ne pas mentionner la présence de Thomasin McKenzie, découverte du film, et qui prend la lumière comme personne.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    49 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Vu et avis le 20180926

    Très bien fait, très intéressant, j ai bien adhéré au film.

    Pour moi, le film n est que très peu sur la relation aux autres et surtout sur la relation père - enfant (fille ne me semble pas avoir d importance), un peu sur l adolescence, pas mal sur le mal vivre - les restes de traumatisme (peu importe lequel mais l article de journal sur la vague laisse supposer que quelque chose de grave a est passé et que le père n en est qu une victime parmi plusieurs - qui a choisi l ostracisme comme échappatoire).

    Ce film est une sorte de fable, je ne pense pas qu il cherche à prétendre représenter une réalité mais une possibilité. Finalement leur vie est assez idyllique ; ils réussissent très bien à vivre leur vie, elle n a pas l air assez contraignante. Je pense que si le film aborde peu l aspect manuel de survie dans les bois, c est parce que ce n est pas son but. Les bois sont juste un contexte, une explication parmi d autre sur la situation.

    Pour moi, le film raconte l adolescence dans le sens prise d indépendance, lorsque l enfant et le parent n’ ont plus forcément le même but et que leur relation fusionnelle s effiloche. Tom, la fille, semble à la recherche de relation sociale : elle espionne les ouvriers forestiers, elle lit près d un chemin probablement pour voir passer les gens - les joggers, j imagine que durant la période bois il y a d autres traces que j ai oubliées telles que ce qu elle lit, raconte à son père, sa relation aux animaux. Lorsqu elle est ramenée vers la société on voit bien à quel point elle est à l aise, qu elle n a pas de souci de socialisation. Elle craint le regard de ses futurs camarades de classe, elle se projette dans l avenir.

    Will est le contraire: il vaque à ses occupations dans les bois, il a réponse à tout, des solutions pour tout, est ouvert. Et il se referme, se tait face à la modernité, face à autrui autre que tom. Il est à son affaire dans les bois mais devient absent de sa propre vie dès qu il n y est plus. Je pense qu il vit au jour le jour, sans but.

    Bien sur que le film est plus riche que ça : le regard des autres, l intrusion de la société dans la vie de certaines personnes sans légitimité. Voire le film montre peut être justement le contraire, que Tom a besoin de cette intrusion alors même qu elle ne le savait pas. Que la société protège parfois efficacement les gens contre eux-mêmes, qu elle a au contraire sa pleine légitimité à entrer ainsi dans la vie de Tom et will.
    floflo2204
    floflo2204

    76 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Après le sublime Winter's Bone et un documentaire confidentiel, Debra Granik réalise une nouvelle oeuvre où les relations familiales et la nature sont reines. On est plongé au cœur de l'Oregon dès les premières secondes du film, le parc national entourant Portland est filmé avec une grande délicatesse et un grand respect pour en délivrer toute la beauté. De même, lorsque l'histoire nous emmène explorer d'autres endroits que ce soit la ville de Portland ou bien en se focalisant sur d'autres aspects de la nature, on ne peut s'empêcher de s'émerveiller face à la beauté de la nature américaine. La musique est un élément à part entière du long-métrage et constitue un ajout parfait pour une histoire si simple mais pourtant si belle. Dickon Hinchcliffe réalise chaque partition avec la volonté de faire vivre l'image et non le scénario. C'est surement sa plus grande force en tant que compositeur ici, l'image passe avant tout et captive intensément son spectateur à chaque instant. Par ailleurs, le morceau Moon Boat de Kendra Smith à la fin est absolument sublime et s'accorde parfaitement avec le film tout en nous laissant face à nos émotions et notre ressenti. Debra Granik dirige son long-métrage d'une main de maître, mettant toujours ses acteurs au centre de son propos et exploitant le mieux possible les possibilités visuelles qui lui sont données. Comme elle l'avait fait dans Winter's Bone sous un autre angle, la réalisatrice redonne sa voix à la nature nous apprenant parfois bien plus sur l'histoire qu'un dialogue. Malgré tout, la plus grande qualité de ce film réside sans aucun conteste dans les performances de ses acteurs. Thomasin McKenzie est la vraie révélation de cette histoire, après avoir dévoilé au grand jour le talent de Jennifer Lawrence, la réalisatrice nous offre ici une nouvelle pépite du cinéma. Cependant, il faut également insister sur la performance de Ben Foster, l'acteur américain montre ici toute l'étendue de son talent qu'il n'avait jamais vraiment pu exprimer. Sa performance est selon moi la meilleure du film, captivante, violente, subtile mais toujours en maîtrise, l'acteur impressionne et nous embarque avec lui pendant la totalité du long-métrage. Le scénario, adapté d'une oeuvre de Peter Rock, est une grande beauté. Peignant avec conviction une relation père/fille fusionnelle et d'une grande beauté, Debra Granik et Anne Rosellini nous font vivre cette vie marginale de nos héros avec talent et l'envie de nous faire rentrer dans cette relation. On se surprend dès lors à s'imaginer dans les situations, à imaginer nos réactions, à vivre avec ces personnages. Leave No Trace signe le retour en grande pompe d'une des réalisatrices indépendantes les plus talentueuses du moment révélant au monde entier l'immense talent de Thomasin McKenzie et Ben Foster.
    AZZZO
    AZZZO

    281 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Le pitch ressemble à celui de Captain Fantastic pourtant tout oppose les deux films. Si le premier (2016) se voulait un brûlot politique écolo anti-libéral et anti-consumériste, rien de cela dans Leave no trace. Le père a seulement fui le monde par peur que l'essentiel ne se dissolve dans la civilisation. Il protège sa vie et celle de sa fille mais le problème est qu'elle grandit sans éprouver ses craintes. Ce film n'est pas à charge, ne prend pas partie, il se contente d'observer la relation père-fille dans et hors du monde avec nuance et subtilité. C'est simple mais profond. Une vraie réussite.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    73 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    J'avais été enthousiaste quand j’avais vu Winter’s Bone en 2010.
    Je dirais qu’on retrouve, une Amérique des laissés pour compte, une bande son de musique country, de grande qualité et une atmosphère semblable; au coeur d’une nature sauvage.
    Cette fois, c’est autour de Portland dans l’Oregon.
    Un amour fusionnel entre un Papa inadapté (ancien militaire?) et sa jeune fille de 15 ans.
    Malgré l’attachement, on sent bien qu’elle s’oriente très progressivement, vers une « autre vie possible » .
    Un très joli film, tout en retenue, en délicatesse, isolés du monde ou au milieu de « marginaux » bienveillants
    et attachants.
    J’ai trouvé le film avec un regard, presque optimiste.
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 063 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Il y a 7 ans, "Winter's Bone" nous avait permis de découvrir un certain talent chez la réalisatrice Debra Granik et un grand talent chez Jennifer Lawrence, pas vraiment connue à l'époque. Du Missouri, Debra Granik s'est déplacée vers l'Oregon et elle signe, de nouveau, un film se déroulant dans la nature, avec de nouveau l'histoire d'une fille et de son père. Cette fois ci, la relation entre Tom, la fille, et Will, son père, est du genre fusionnelle. Un père, vétéran de l'armée américaine, qui ne veut plus vivre dans la société "normale". Tom, non seulement accepte cette vie rude dans un parc des environs de Portland, sous la tente, même en plein hiver, mais elle semble bien aimer ça. Jusqu'au jour, où, embarquée avec son père par les services sociaux et placée avec lui dans une ferme, elle découvre autre chose, autre chose qui va faire vaciller son rapport avec son père. Parti sur de très bonne base pendant 20 minutes, le film se met ensuite à ronronner avec une succession de scènes gentillettes et plutôt sympathiques mais qui n'offrent rien de vraiment mémorable. Quant aux comédiens ? Beaucoup s'enthousiasment à propos de Thomasin McKenzie, la jeune comédienne néozélandaise qui interprète le rôle de Tom. Bon, elle est plutôt bonne dans son rôle mais il n'y a quand même pas de quoi grimper au rideau. Quant à Ben Foster, on l'avait quitté excellent dans 2 chefs d'œuvre, "Comancheria" et "Hostiles", on le retrouve sans beaucoup de charisme dans un film globalement très moyen, bien loin de ce que fait Kelly Richardt dans un genre similaire.
    innocom
    innocom

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    C'est beau, intéressant, doux, calme. Un film agréable proche du sublime. En trois parties, la première, on voudrait qu'elle ne s'arrête jamais, la deuxième, qui nous intrigue et nous fait peur, nous mène à la troisième qui fait rêver. On pense à "Captain fantastic" de Matt Ross et on en est tout autant ravis!
    tichilik
    tichilik

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un délicat et tendre récit initiatique qui m'a touché au coeur, tant je me suis senti connecté à ces deux êtres: un père, emmuré dans un silence autant subi que recherché ; une adolescente idéaliste, qui cherche avec bienveillance et curiosité le mode de vie qui lui ira. Debra Granik filme la nature avec un sens inné de l'immersion ; et elle filme les oubliés de l'Amérique avec un regard plein de bonté qui leur donne grandeur et dignité. Leave No Trace est plus minimaliste, plus lumineux aussi, que Winter's Bone, mais il dégage la même puissance évocatrice d'une Amérique profonde, trop rarement traitée avec justesse au cinéma.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    11 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Une grande déception ! À force de construire le film sur des sous-entendus et des silences, on s’ennuie à cause du manque de fond et de scénario. La photographie et le montage rendent la vision du film assez hachée.
    Min S
    Min S

    53 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    J’ai adoré! 💛
    J’ai ressentie beaucoup d’émotions, ce film sobre dégage énormément de sincérité.
    Je le conseille vivement !! 🎞
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    41 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un agréable moment, très enrichissant, encore une histoire vraie à partager sur les écrans, mais en passant par une adaptation de roman.
    Cela parle d’éducation, de relations père - fille atypiques mais très fortes, du fait de vivre en marge et de ne pas vouloir se conformer au règles de vie de la société.
    On pense à un mixe entre « Captain fantastic » et « La route sauvage (Lean on Pete) », sans le côté doctrinaire du père de famille nombreuse du premier et sans la violence des rapports sociaux du second.
    La jeune fille est extrêmement fine et touchante.
    « Ceux qui errent ne sont pas tous perdus. »
    PLR
    PLR

    428 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Longuet et quelque peu soporifique car très peu d'action et pas vraiment de rebondissements susceptibles de tenir en haleine. Le cadre de départ est ainsi posé : un père et sa fille retirés du monde. Un choix du père manifestement et qui est consécutif à une certaine névrose, séquelle de la guerre pour cet ancien vétéran. Le scénario nous confrontera peu à peu à l'adolescente qui ne semble plus trop goûter à cette vie en milieu naturel et habitat plus que précaire ou tout au moins voudrait aussi goûter autre chose. Mais jamais un mot plus haut que l'autre entre ces deux-là. Ils se comprennent. Il s'aiment. Tout est dit. Je me trompe peut-être mais il me semble que l'illustration musicale du générique de fin pourrait être la chanson "Morgane de toi" (1983), en anglais ici et par un autre interprète que notre Renaud. Si c'est bien ça, ça souligne de nouveau le fil conducteur du sens profond de ce scénario : l'amour filial. Mais hélas, manque de rythme, d'intensité, d'intrigue... de contenu tout simplement. Un cadre de départ ne suffit pas.
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