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    Leave No Trace
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    77 critiques spectateurs

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    Claudine G
    Claudine G

    187 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Ce film est assez étonnant. Au départ on découvre Tom (jeune fille de 15 ans) avec son père au milieu de nulle part, si ce n'est un parc public, où ils ont organisé leur vie et ceci au quotidien. Des abris de fortune, boire les gouttes des feuilles pressées d'arbres trempés par la pluie et bien d'autres choses encore. Or le père (ex-militaire) est un homme instruit, qui ne manque pas d'argent et qui fait vivre à sa fille une vie de solitude, certes dans un cadre magnifique mais dépourvu de sociabilité, d'éducation scolaire et autres choses de notre vie actuelle. Tout se passe bien jusqu'au jour où Tom découvre la vie, les personnes qui s'intéressent à autre chose qu'à soi-même. Très bien interprété avec beaucoup d'émotions, on se demande quand même comment peut-on vivre de cette façon (même si notre degré de sociabilité n'est pas grand, si l'on a envie aussi de temps en temps de solitude), alors que l'on aborde un futur "robotique" ?
    coperhead
    coperhead

    21 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2019
    Film minimaliste mais très émouvant sur l'Amérique des marginaux .La réalisatrice Devra Granik habituée a filmer les déshérités comme dans Winter's Bone nous délivre cette fois un road movie dans les bois de l'Oregon d'un père et de sa fille de 15 ans . Il se degage une véritable osmose entre ces derniers depuis longtemps mais une divergence va apparaître après leur retour forcé par les services sociaux vers une vie plus sociale. Le père ancien vétéran semble fuir sans cesse cette vie normale et en même temps ses cauchemars alors que sa fille recherche plutôt d'autres relations humaines. Superbe
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 063 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Il y a 7 ans, "Winter's Bone" nous avait permis de découvrir un certain talent chez la réalisatrice Debra Granik et un grand talent chez Jennifer Lawrence, pas vraiment connue à l'époque. Du Missouri, Debra Granik s'est déplacée vers l'Oregon et elle signe, de nouveau, un film se déroulant dans la nature, avec de nouveau l'histoire d'une fille et de son père. Cette fois ci, la relation entre Tom, la fille, et Will, son père, est du genre fusionnelle. Un père, vétéran de l'armée américaine, qui ne veut plus vivre dans la société "normale". Tom, non seulement accepte cette vie rude dans un parc des environs de Portland, sous la tente, même en plein hiver, mais elle semble bien aimer ça. Jusqu'au jour, où, embarquée avec son père par les services sociaux et placée avec lui dans une ferme, elle découvre autre chose, autre chose qui va faire vaciller son rapport avec son père. Parti sur de très bonne base pendant 20 minutes, le film se met ensuite à ronronner avec une succession de scènes gentillettes et plutôt sympathiques mais qui n'offrent rien de vraiment mémorable. Quant aux comédiens ? Beaucoup s'enthousiasment à propos de Thomasin McKenzie, la jeune comédienne néozélandaise qui interprète le rôle de Tom. Bon, elle est plutôt bonne dans son rôle mais il n'y a quand même pas de quoi grimper au rideau. Quant à Ben Foster, on l'avait quitté excellent dans 2 chefs d'œuvre, "Comancheria" et "Hostiles", on le retrouve sans beaucoup de charisme dans un film globalement très moyen, bien loin de ce que fait Kelly Richardt dans un genre similaire.
    FaRem
    FaRem

    7 801 abonnés 9 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    "Leave No Trace" raconte l'histoire d'un père et de sa fille qui souhaitent vivre seuls en totale autarcie. Rien de mal sauf que déjà c'est illégal de vivre dans une réserve naturelle et surtout les services sociaux ne peuvent laisser une mineure vivre dans la nature peut importe si elle est heureuse et bien élevée, ce qui est le cas. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'ils les laissent ensemble et leur proposent une solution qui ne va cependant pas les satisfaire. Du moins, ne pas satisfaire Will qui est toujours celui qui souhaite mettre les voiles. Ce choix de style de vie n'est jamais expliqué explicitement seulement, la réalisatrice laisse sous-entendre certaines choses qui peuvent justifier cela. Sur le fond, le film a des airs de "Captain fantastic" seulement ici, il n'y a pas deux mondes qui s'affrontent même pas des idées et encore moins un côté décalé avec pas mal d'humour par contre il y a cette confrontation au monde réel qui a également un impact sur la vie de ces gens encore plus ici d'ailleurs puisque la situation évolue bien plus. C'est d'ailleurs ce que j'ai trouvé intéressant puisque l'on n’assiste pas à une situation statique ni redondante malgré que l'on assiste à la même chose. Ce film est comme un survival, mais pas un survival pour survivre, mais une lutte pour préserver ses idées et une relation. Une relation qui est fusionnelle et forte, mais un peu superficielle. La seule chose que je peux reprocher à ce film est que j'aurais aimé quelque chose de plus profond avec des personnages et idées plus développés. Ce n'est qu'un détail, car on se laisse prendre par cette histoire, mais cela manque à certains moments et c'est ce qui m'a empêché d'être transporté ou ému par ce que je voyais. À part ça, c'est un bon film porté par les excellents Thomasin McKenzie et Ben Foster.
    Jorik V
    Jorik V

    1 230 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Debra Granik revient près de dix ans après avoir révélé Jennifer Lawrence dans le très beau « Winter’s Bone », film dans la même veine naturaliste (et tout autant que proche de la nature) que peut l’être ce « Leave no trace ». Un film d’ailleurs tout aussi beau où notre environnement compte autant voire plus que nous, humains, qui le peuplons. La cinéaste sait mettre en valeur les forêts de l’Oregon, le côté paisible de la vie dans la nature où le temps semble s’être arrêté. Mais elle sait aussi éviter les travers trop contemplatifs où les plans perclus d’admiration béate devant les merveilles de la végétation ou d’une nuit à la belle étoile. Il n’y a donc aucun excès d’émerveillement ostentatoire qui aurait pu être ennuyeux ou poseur. C’est un bon point.

    « Leave no trace » montre une manière de vivre différente et salvatrice. La société actuelle et son fonctionnement ne sont pas critiqués tel un pamphlet mais certains paradoxes sont pointés du doigt tout de même comme le fait qu’un parc naturel, et donc la nature, soient interdits aux gens qui souhaitent y vivre. Le film est parfaitement dosé entre récit initiatique, le côté social sur une réinsertion difficile, le drame humain pur et dur et le beau portrait d’une relation père/fille. D’ailleurs, à ce niveau et film après film, Ben Foster montre l’étendue de son talent et forme un magnifique duo avec sa jeune partenaire. La fin proposée par le long-métrage est quelque peu attendue mais a belle allure, évitant tout pathos excessif.

    On pourra trouver que cette œuvre qui se niche dans un courant contestataire face à une certaine société de consommation soit un poil trop longue mais le récit parvient toujours à se renouveler et à contourner le côté répétitif. Dans tous les cas « Leave no trace » est une étonnante histoire vraie qui reste peut-être un peu trop nébuleuse sur le passé du héros et du pourquoi de son choix de vie, ce qui empêche parfois l’empathie envers les personnages et la compréhension du spectateur. Mais le plus gros problème du film, sans qu’il n’y puisse rien, c’est de passer après le magistral « Captain Fantastic » sur un sujet similaire. Et la comparaison ne joue pas en sa faveur tant ce dernier était plus beau, plus poétique, plus émouvant. Néanmoins, Granik creuse un sillon plutôt intéressant et humaniste dans le cinéma indépendant américain n’évitant pas toujours pour autant les clichés dudit cinéma.

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    moket
    moket

    471 abonnés 4 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    Une belle odyssée, quoiqu'un peu longuette. Images et paysages sont magnifiques, les acteurs sont épatants.
    Hotinhere
    Hotinhere

    468 abonnés 4 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2020
    Inspiré d'une histoire vraie, un portrait touchant mais qui manque d'intensité, d'une relation père/fille qui se construit à l'écart de la civilisation, porté par l'interprétation de la formidable Thomasin McKenzie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 239 abonnés 4 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Cachés dans les bois, un père et sa fille vivent avec leur propre philosophie. Ils parlent peu mais se comprennent et s’aiment. Expulsés du jour au lendemain, on leur propose un toit, une scolarité et un travail. Mais ils n’avaient jamais réclamés cette vie que beaucoup rêverait. Debra Granik décrit un duo en marge de la société qui va devoir vivre avec de nouvelles règles. Les deux personnages vont faire face à conflit intérieur. « Leave No Trace » est une œuvre délicate et personnelle qui pourtant ne cherche pas à mettre la lumière sur les origines de ce père et cet enfant. Il y réside beaucoup de mystère car ce sont les choix suivants qui créent l’intensité du déroulement. La jeune fille découvre une société qu’elle ne connait point et va rapidement passer d’adolescente à jeune femme. La jeune actrice est d’ailleurs le gage d’un nouvel espoir pour le cinéma. Sa spontanéité et sa douceur prennent le pas sur la pointure qu’est Ben Foster. « Leave no trace » redéfinit le sens du mot liberté, notamment lorsqu’on souhaite s’éloigner de la société.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    cinono1
    cinono1

    272 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Très beau film qui raconte l'histoire de gens " à coté". Le film est sans bruit, ni fureur mais ses thèmes sont brulants : la société moderne et la nature, la solitude et le groupe, le rapport père-fille, l'émancipation, la marginalité. Le film est appuyé par une très belle photographie, très dense,Debra Granik s'était fait remarquer par son très beau Winter Bone et son ambiance presque fantastique. Ici, elle ne juge pas ses personnages mais les met en relief en montrant leurs choix de vie, pas meilleurs ni moins bon que les notres. Les personnages sont très bien défendus par Ben Foster meurtri et valeureux, et impossible de ne pas mentionner la présence de Thomasin McKenzie, découverte du film, et qui prend la lumière comme personne.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    116 abonnés 1 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Commençons par la conclusion livrée par le Parisien : « ce film livre avec finesse une réflexion sur la difficulté à vivre en société et sur l’émancipation. Le film manque cependant un peu d’émotion, sans doute parce que les personnages ne sont pas suffisamment étoffés. »
    Une jeune fille de 15 ans vit avec son père dans les bois d’un parc national en quasi autarcie et coupée de la société. Ce couple père fille respire l’amour filial. On pense à « Captain Fantastic » en mode naturaliste ; des gens qui souhaitent vivre en marge d’une société de consommation dans laquelle ils ne se retrouvent plus ; et que la société essaie de contraindre à vivre selon ses codes par coercition. Mais très vite on perçoit que ce n’est que le vasistas du sujet du film ; car moins qu’un choix, ce mode de vie cache surtout l’incapacité du père de vivre en société, il fuit ses démons et y entraine sa fille qui, elle, va devoir s’émanciper tout en gardant un amour profond pour ce père qu’elle ne comprend pas. Et que spectateur, on ne comprend guère aussi. Qui est la mère de la jeune fille ? Qui sont ces deux êtres marginaux ? Quels sont les traumatismes du père ? On ne le sait et ne le saurons jamais ; cette histoire se vit au présent ; d’où peut-être le manque d’empathie et d’émotion pour ce couple atypique. En tant que spectateur on passe juste de la révolte devant une société réprimant d’autres modes de vie à une question essentiellement éducative : en tant que parents, ne devons-nous pas donner le meilleur à nos enfants en n’évitant de leur faire porter le fardeau de notre propre passé. Contemplatif, sincère et simple ; un bon petit moment de cinéma indé’ US porté par deux acteurs convaincants que sont Ben Foster et la jeune révélation Thomasin McKenzie.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Jonathan P
    Jonathan P

    61 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Beaucoup de tendresse et d’affection pour Leave no trace. Très joli film, ou la souffrance se cache dans les bois.
    domit64
    domit64

    43 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2018
    L’amour entre ce père veuf, dévasté, vétéran du Vietnam incapable de s’insérer dans la société et sa fille devenue ado est plus fort que tout, mais le restera-t-il ?

    Ce film dénonce avec finesse et subtilité la société de consommation, la guerre, les clichés et les avis à l’emporte-pièce.

    Vivre librement n’existe finalement pas.

    Beaucoup d’émotions, excellemment joué, un film qu’on pourrait qualifier de contemplatif.
    A voir sans hésitation.
    Loïck G.
    Loïck G.

    311 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Un père et sa fille vivent en marge de la société dans des forêts, mais toujours en bordure de la civilisation. On ne sait trop pourquoi ils ont adopté ce mode de fonctionnement, limitant à l’extrême tout contact. Un premier questionnement auquel la réalisatrice en ajoutera beaucoup d’autres dans un film qui ressemble vraiment à du cinéma. La prise de pouvoir d’une illusion possible à laquelle vous adhérez. Une force narrative évidente pour une histoire qui possède du répondant, et une petite musique tout à fait singulière sur l’Amérique éternelle. Celle des racines que Granik enfonce un peu plus en compagnie de Thomasin Mckenzie et Ben Foster tout à fait raccords.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    141 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Aucune idée de ce à quoi m’attendre ; je regarde innocemment ce film. En fin de compte, j’ai trouvé le film relativement moyen. La réalisation est vraiment naturaliste et maîtrisée mais l’histoire est un peu ennuyante et je n’ai pas été attrapé par le tout.

    La réalisation manque un peu de rythme mais le fait qu’elle soit tourné à l’épaule aide à l’identification et l’immersion dans l’univers. Malheureusement, la caméra-épaule secoue un peu trop l’esprit et aurait mérité plus de stabilité. Sinon, le travail sur le son est très précis ; on distingue tout de suite une ambiance différente entre la ville et la forêt ; et ce dans la photographie et les couleurs également. Quant à la musique, je la trouve belle à chaud mais avec du recul, je la trouve oubliable. Très clairement, la réalisation est très singulière mais il aurait mérité moins de naturalisme et plus de fantaisie.

    J’ai la sensation que le scénario veut suivre la mouvance créée par “Captain Fantastic”. Ce genre consistant a montré une personne vivant en recluse de la société n’est pas un sujet qui me touche ; d’autant plus qu’au fur et à mesure du film, seul un personnage évolue a contrario de l’autre. Par conséquent, les protagonistes sont attachants mais il y en a un des deux qui manquent de développement et qui n’évolue absolument pas. Cela n’empêche que la narration est correcte et le propos de fond est tout à fait honorable. Simplement, je ne suis pas réceptif au récit et à cette ambiance.

    J’encourage tout de même la découverte de ce film même si je n’ai pas passé un moment mémorable. Le film possède une véritable thèse et il faut la découvrir.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    86 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2018, Leave no trace a aussi été projeté durant le festival de Deauville. En cela, le troisième long-métrage de fiction de Debra Granik suit les traces laissées par ses deux aînés : Down to the bone (2004) puis Winter’s bone (2010). A l’identique, la réalisatrice américaine laisse la nature au cœur de Leave no trace. Elle sera l’écrin parfait pour représenter le réalisme social cru d’une Amérique alternative animée par un désir d’indépendance.
    Dans sa thématique, Leave no trace s’inscrit dans le sillon de films tels que Vie sauvage (2014) de Cédric Kahn ou Captain fantastic (2016, Œuvre de renoncement) de Matt Ross. L’originalité du film n’est donc pas dans son sujet mais dans le traitement de celui-ci. Ainsi Debra Granik ne fait porter aucun message utopiste à des personnages qui ne seront jamais antagonistes. La réalisatrice conserve donc une narration usant des mêmes postulats que ceux exposés dans Winter’s bone (2010) et éloigne Leave no trace des films de Kahn et Ross précités.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
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