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    Une Saison en France
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    36 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2018
    un thème qui m'intéressait,comment s'organiser et faire son trou quand on est réfugié et demandeur d'asile avec ses 2 jeunes enfants-la mère est décédée dans la guerre civile en RCA- et je n'ai pu ressentir que de la compassion pour tous les personnages mais je me suis un peu ennuyé,j'ai trouvé le scenario larmoyant et un peu poussif, de beaux sentiments ne suffisent pas pour faire un bon film.
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    Qui accepte de se laisser éprouver par le malheur de l'autre ne peut rester insensible à ce film émouvant qui met en scène une migrant ordinaire. Chacun peut s'identifier à ce vécu pour peu qu'il s'imagine confronté un jour à un régime politique qui le persécuterait. Le destin de cet homme et de ses deux enfants nous rend à coup sûr très fier d'être français, patrie des droits de l'homme, qui prend comme chacun le sait sa part dans la prise en charge de la misère du monde, avec générosité et humanité. Ce film montre l'art et la manière de pousser au désespoir des êtres qui ne cherchent qu'à survivre et mener leur existence d'une manière digne. Il est dommage que la salle ait été à 90% vide, car la large diffusion de ce film permettrait à chacun de se faire un idée non sur un fantasme mais sur une réalité en chair et en os.
    innocom
    innocom

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    Oh que c'est bon! Le film est agréable et sincère...à le voir, ça semble si simple de raconter de belles histoires! On fait corps avec les personnages. Rien n'est trop dit. C'est doux en sensation mais pas larmoyant. Bien qu'émouvant parfois le film n'est pas lourdingue. On passe un très bon moment, le réalisateur nous emporte avec lui, la caméra est fluide, les personnages sont attachants. C'est de l'exceptionnel au quotidien: ces personnages extraordinaires, c'est nos voisins, on les croisent tous les jours et c'est pour ça qu'on accroche à l'histoire. On ressort de la salle à regret mais on se sent riche d'une nouvelle expérience.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2018
    Une histoire prometteuse mais finalement décevante. En tant que spectateur, on n'attend pas grand chose de ces personnages, spoiler: et leur destin semble scellé depuis le début.
    Le jeu est parfois mal habile, d'autres scènes semblent un peu forcées : l'échange de livres entre les frères, le ras-le-bol des omelettes de la part des enfants, spoiler: même le suicide par immolation par le feu semble excessif
    . Néanmoins, le personnage de Carole, porté par Sandrine Bonaire est assez beau, chaque minutes passées chez elle se présentent comme des instants de bienveillance dans une vie agitée. Le plan-séquence pendant la fête d'anniversaire est particulièrement crédible, on se sent invité à la table avec Abbas et ses enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 février 2018
    Un jeu faux de la part de tous les acteurs, une mise en scène personnelle inexistante et des dialogues digne d’un élève de CP détruit completement Un sujet contemporain des plus important. Je déconseille le film à part si vous vous ennuyez dans votre vie et que vous avez 1h40 à perdre.
    Marilou M.
    Marilou M.

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2018
    Dignité. C'est ce que je retiens de ce film, sans volonté d'effets ni de misérabilisme. La machine à broyer de la machine administrative de "non octroi du droit d'asile" d'un pays qui n'a plus d'ouvert que la légende à laquelle les réfugiés ont le malheur de croire.
    Min S
    Min S

    57 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2018
    Je deviens une grande fan de Sandrine Bonnaire, elle jeux toujours très juste, dans ce film elle sait transmettre à le spectateur son empathie pour l’homme qu’elle aime et à ses enfants.

    Un film très dur sur le déracinement et la difficulté de tout recommencer dans un pays étrangère. Je n’ai pas trop accroché à la mise en scène, il me manquait un brin de sincérité? Les acteurs ( a part Sandrine) plus ou moins convaincants? ... je ne sais pas 🤷��♀�.
    La musique est belle et bien choisi 🎶✔�.

    C’est un film qui m’a fait beaucoup réfléchir 🤔
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2018
    Sincèrement, j'aurais vraiment aimé apprécier ce film mais "Une saison en France" ne m'a pas du tout convaincu. Je ne peux qu'adhérer et saluer le message du film mais je suis en revanche beaucoup moins convaincu par la forme adoptée par Mahamat-Saleh Haroun. Le cinéaste tchadien est bien intentionné mais il manque à mon sens cruellement de justesse, ne parvenant pas à trouver le bon rythme ni à transmettre son message avec subtilité. Du début à la fin, le film prend le spectateur par la main comme si ce dernier n'était pas capable de réfléchir par lui même ou de comprendre l'intention de l'auteur si celle-ci n'est pas clairement exprimée. Les dialogues sont vraiment mal écris, la mise en scène hésitante, les rebondissement prévisibles et les acteurs sont dirigés de manière assez étrange. Certaines scènes fonctionnent tout de même très bien et réussissent à émouvoir mais l'ensemble reste malheureusement trop didactique pour être à la hauteur de ses ambitions.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    spoiler: « J’étais un étranger et tu m’as accueilli ». Cette phrase, Abbas (Eriq Ebouaney) l’a écrite dans la lettre qu’il a laissée à Carole (Sandrine Bonnaire), la femme qu’il a rencontrée en France et qui, en effet, lui a ouvert non seulement sa porte mais son cœur.
    Abbas, tout comme son frère Etienne (Bibi Tanga), ont dû fuir leur pays, la République centrafricaine en proie à la guerre civile. Tous deux sont des lettrés, ils aiment la littérature (parmi leurs livres, on aperçoit, entre autres, « Les Essais » de Montaigne et « Ulysse » de James Joyce). À Bangui, le premier enseignait la littérature et le second la philosophie. Mais en France, le pays où ils ont trouvé un refuge précaire, que faire sinon exercer un travail de survie ? Abbas doit se contenter de travailler sur un marché (là même où il rencontre Carole) et Etienne ne trouve rien de mieux que de faire le vigile.
    Tous deux tentent comme ils peuvent de reconstruire leur vie. Abbas donne, dans un premier temps, l’impression de s’en sortir, lui avec ses deux enfants qu’il a réussi à scolariser. Mais ses nuits sont hantées de cauchemars, il voit et revoit sa femme morte au cours de leur fuite. spoiler: Quant à ses enfants, il n’a rien à leur faire manger que sempiternellement des omelettes. La vie devient de plus en plus difficile au point qu’il faut se résoudre à quitter un bel appartement pour se contenter d’un studio loué par un marchand de sommeil, un studio qui semble un palais si on le compare à la misérable cabane construite sur un terrain vague que Etienne a élu pour domicile. Mais un studio qui n’est peut-être bien, lui aussi, qu’un asile très précaire. La seule planche de salut pour pouvoir vraiment reconstruire sa vie, ce serait d’obtenir le droit d’asile. Mais dans la France d’aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose qu’on obtient si facilement. Y a-t-il un espoir de régularisation ou faudra-t-il vivre encore et encore en se cachant et en prenant la fuite ? Même le secours de Carole, l’amie, l’hôtesse bienveillante, risque de ne pas suffire à éviter les drames.

    En filmant cette histoire ô combien d’actualité, le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun n’a nullement cherché à nous faire pleurer à bon compte. Le but n’est pas de faire verser des larmes de crocodile, mais de changer les regards. Bien sûr qu’il y a des drames et de l’émotion dans ce film, mais il y a aussi de la douceur et de la tendresse, et il y a aussi et surtout de la dignité. Quand Abbas et ses deux enfants se mettent autour d’une table pour fêter l’anniversaire de Carole, aussi pauvres soient-ils, chacun d’eux offre son cadeau. Une scène comme celle-là, d’apparence toute simple, en dit long sur la dignité de ces personnes.
    Beatrice P.
    Beatrice P.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    Dommage que ce film ne soit pas plus distribué. ! a voir pour son approche des personnes sans papier.
    PLR
    PLR

    463 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2018
    Manifestement, le réalisateur assume le fait de ne pas avoir trop voulu en montrer et en dire pour ne pas se placer ouvertement sur le registre quelque peu militant. Son militantisme à lui c'est de montrer les journées qui s'égrènent, à la recherche d'un nouveau logement, à l'attente d'une décision administrative, à occuper un petit boulot, à se défaire des fantômes qui empêchent la reconstruction, à être là pour les enfants. Mais à vider ainsi son scénario des questionnements politiques et sociétaux, il est à la limite de faire oeuvre inutile. On reste froid, insensible. En attente de quelque chose pour vibrer, adhérer, se révolter le cas échéant mais non... rien ou pas grand chose. Paradoxalement un film comme Samba (2014), autrement plus grand public, explorait davantage le sujet que ce film là qui se veut jouer dans la catégorie du film d'auteur.
    Agathe R.
    Agathe R.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    Un beau film sans clichés qui illustre bien la sensation de rejet et d'abandon vécue par les migrants.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2018
    Un film lourd, misérabiliste, plein de clichés et finalement sans intérêt. Par ailleurs, beaucoup de longueurs. Le thème aurait probablement mérité mieux.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2018
    Il existe plusieurs façons de traiter le drame des migrants au cinéma. Dans "Une saison en France", le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun en a choisi une qui s'écarte de celles qu'on voit le plus souvent. Ici, Abbas, le personnage principal, est arrivé en France depuis une bonne année avec sa fille Asma et son fils Yacine. Alors qu'il était professeur de français à Bangui, la capitale de la République Centraficaine, il a fui son pays avec sa femme et ses 2 enfants. Sa femme a péri durant le périple mais, lorsqu'on les rencontre dans le film, tout laisse croire que Abbas, Asma et Yacine sont bien installés dans notre pays : les enfants sont scolarisés, Abbas a un travail, Abbas a une "amoureuse" et le trio occupe un appartement plutôt cossu. Sauf qu'on va vite apprendre que l'appartement est prêté, qu'il va falloir le quitter pour se retrouver entre les mains d'un marchand de sommeil et que Abbas se trouve dans la situation difficile de demandeur d'asile. C'est sur ce canevas que Mahamat-Saleh Haroun, le réalisateur (et, par ailleurs, ministre) de, entre autres, "Daratt", "Un homme qui crie" et "Grigris" réussit à rendre passionnante et intense une histoire où on peut avoir l'impression qu'il ne se passe pas beaucoup d'autres événements que ce qui se passe dans la vie de tous les jours. C'est le comédien français Eriq Ebouaney qui interprète le rôle d'Abbas, Sandrine Bonnaire étant Carole, celle avec qui il a une relation et qui est d'origine polonaise.
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Un film beau et nécessaire qui ne s'encombre pas de clichés ou de misérabilisme. Le réalisateur illustre au moyen d'une histoire assez simple, la sensation de rejet et d'abandon vécue par les migrants.
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