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Iloonoyeil
52 abonnés
321 critiques
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2,5
Publiée le 27 décembre 2024
Bonjour tout le monde,
Coralie Fargeat réalise un premier film au suspens réussi et efficace.
Le film comporte un plan séquence, qui clôture cette œuvre cinématographique , féministe et plus ou moins réaliste. qui donne à réfléchir. Sinon, le déroulé de ce long métrage est sans grande surprise.
La musique extra -diégétique est particulièrement adéquate au climat général du film.
Gros navet. Franchement décevant. Tellement de choses improbables. Heureusement interdit aux moins de 12ans trop de sang. Vraiment gore . Je n'ai pas passé un bon moment et en plus j'ai payé plein tarif pour ce film.
Un film qui ne laisse vraiment pas indifférent... En tombant sur la bande-annonce, on peut se demander qui a eu l'idée de réaliser un film de ce registre, avant de comprendre qu'il s'agit d'un film de genre ultra assumé, et de trouver le concept génial. En le visionnant, l'impression reste la même, ce long-métrage tient toutes ses promesses ! En revanche, on peut regretter la bande-annonce qui saccage à peu près tous les moments phares du film... Il y a évidemment plein de défauts spatio-temporel, et rien n'est crédible, mais le tout est contre-balancé par des idées de mises en scène et de montage exceptionnellement créatives : il vaut le détour rien que pour ça.
Le scénario ne réinvente rien, mais il arrive malgré tout a être intelligent. Les acteurs sont excellents que demander de plus. Mais la réalisation... est excellente ! Coralie Fargeat arrive à créer des cadres incroyables, a nous mettre pleins les yeux. Il y a aussi un gros travail sur le son, chaque frottement dans l'air se fera entendre et nous plongera dans une ambiance asphyxiante. Bref un très bon film, à voir et à revoir.
Film sans dialogue, mal joué, mal filmé , mal monté, mal sonorisé seulement de jolies couleurs. Tout depuis le début sonne faux, les scènes sont improbables, tout les situations sont parfaitement incohérentes. Une très déplaisant moment à subir. Une espèce de pâle contrefaçon nulle a C... de I spit on your grave .... un film bien digne du cinéma français !!
je ne vais pas dire grand chose ce film m'a plus c'est gore énergique stylé c'est une superbe série b !! je vais juste inviter les gens qui en ont marre de voir le cinéma français rester toujours dans le même genre a aller voir ce film car si ce genre de film fonctionne il y en aura d'autres alors foncez !!
Les amateurs de films de série B se plaignent trop souvent de l'incurie du cinéma français dans le domaine qui ne donne que trop rarement sa chance à de jeunes réalisateurs pour ne pas saluer la solide performance de Coralie Fargeat qui signe avec "Revenge" un premier film pour le moins intéressant et prometteur. Certes la tonalité du propos ne cache rien des convictions féministes de l'auteur (Coralie Fargeat signe elle-même son scénario) dont on peut tout de même se demander si exposées à ce point, elles ne sont pas un brin opportunistes en cette période de chasse à tout ce qui porte un appendice. Si tel était le cas, il serait malgré tout difficile de reprocher à une réalisatrice effectuant ses premiers pas de ne pas mettre toutes les chances de son côté. Pour le coup et c'est sans doute ce qui fait toute l'originalité de "Revenge", Coralie Fargeat n'y va pas avec le dos de la cuillère. Son héroïne, Jennifer interprétée par la superbe Matilda Lutz, une jeune mannequin italienne reconvertie actrice, se transforme en Némésis impitoyable qui question raccommodage en remontrerait tous les jours au Rambo de Sylvester Stallone. Après avoir été violée par un des deux amis de son amant (Kevin Janssens) avec qui elle passait un week-end clandestin dans une villa de luxe située en plein désert marocain, elle est stoppée dans sa fuite par une chute du haut d'une falaise qui la voit littéralement s'empaler sur un arbre mort, le pieux lui traversant les entrailles étant judicieusement placé de manière à symboliser toutes les agressions violentes et trop nombreuses dont sont victimes les femmes. Parvenant à s'extraire par la seule force de sa volonté de cette vilaine posture qui aurait tué n'importe quel autre héros masculin de cinéma (nous n'avons pas dit super-héros), Jennifer va se transformer en Diane chasseresse. La métaphore proposée par Coralie Fargeat est sans ambages. Désormais les femmes n'ont plus peur des hommes et si l'idée venaient à certains de contraindre leur sexualité, il ne faut plus attendre d'elles qu'elles se comportent en victime. Si Jennifer est revenue d'entre les morts, c'est bien pour porter haut ce message. Derrière ce contexte clairement exposé, la jeune réalisatrice s'empare sans complexe de tous les codes du revenge movie qu'elle maitrise à merveille. Les méchants le sont à souhait et le suspense est parfaitement entretenu malgré l'issue connue de tous. Frêle et déterminée, Matilda Lutz recouverte de sang, avançant avec son fusil à pompe le long des chemins caillouteux du riff marocain est remarquablement filmée par Robrecht Heyvaert. Il est désormais loin le temps où dans "La traque" (1975) de Serge Leroy, Mimsy Farmer également victime d'un viol lors d'une partie de chasse entre notables provinciaux finissait criblée de balles au fond d'une mare, telle la chèvre de Monsieur Seguin après avoir chercher à échapper à ses bourreaux. Le chemin est certes encore long avant que la civilisation imprègne toutes les âmes mais l'on peut penser que le cinéma en présentant de manière si volontariste la réponse des femmes face à leurs agresseurs apportera sa pierre à l'édifice. Un excellent film à conseiller à ceux qui veulent vibrer devant un très bon suspense qui nous incite à l'évolution des rapports entre les sexes.
Un trio d'homme d'affaires se préparent à effectuer une partie de chasse dans le désert de l'Ouest américain. Sauf que la maîtresse de l'un d'entre eux, jeune femme sublime, va leur faire tourner la tête, et les vacances vont virer au cauchemar pour tous. Sorti en France à peine quelques mois après les révélations d'abus sexuels par Harvey Weinstein, "Revenge" arrivait à point nommé. Ce rape & revenge viscéral et féministe n'a pourtant pas séduit le public, et c'est bien dommage. En effet, au delà de l'histoire de vengeance, il s'agit surtout d'un survival sanglant (âmes sensibles s'abstenir !), où une femme aux apparences de bimbo va trouver la force et les ressources pour échapper à ses poursuivants. Matilda Lutz se révèle d'ailleurs convaincante dans le rôle, face à des quadragénaires riches et sûrs d'eux, qui masquent des êtres particulièrement lâches et cruels. Mais c'est aussi la forme que l'on retiendra, avec une mise en scène propre et inspirée : jolie photographie, narration très graphique (les dialogues ont peu d'importance), allégories pertinentes, montage nerveux et violent, et quelques plans très sympathiques (dont un plan séquence réussi dans le dernier acte). Sans compter la BO électronique très efficace. Certes, on reprochera pas mal d'invraisemblances, totalement assumées. Mais "Revenge" a le mérite d'avoir une vraie personnalité, et d'être visuellement soigné.
Une bonne série B et un vrai talent de réalisatrice. C'est bien filmé, très graphique, énergique, violent et gore (certaines images sont insoutenables). Point de vue scénario, c'est un rape and revenge classique, mais la réalisatrice en fait quelque chose d'assez novateur. Saluons également la belle révélation Matilda Lutz.
N'y allons pas par quatre chemins. Revenge est un sympathique film de vengeance qui fait la part belle aux belles images, à la violence, au gore tout en servant un scénario certes simpliste mais pourtant fort captivant. Le tout est drôlement bien mené et l'actrice principale, Matilda Lutz, fait une très bonne prestation, à la fois fragile et impitoyable. A l'image d'Arès et Grave, Revenge fait plaisir à voir dans le paysage cinématographique français et j'espère que Coralie Fargeat, la réalisatrice, arrivera à faire financer ses futurs films même si malheureusement le cinéma de genre en France est encore sous-estimé et mal considéré... En tout cas, pour un premier film, c'est vraiment plus que correct.
Pour un film français c'est plutôt correcte, sans rien n'inventer ,ici les références aux films du même genres sont nombreuses, il parvient à tirer son épingle du jeu grâce une mise en scène relativement maîtriser et quelques plans réussis. Après le scénario en lui même est très basique et déjà vu mille fois, et on n'évitera pas certaines grosses ficelles, incohérences, comme cette scène ou d'héroïne se soigne façon Rambo. Pas avare en hémoglobine il l se laisse suivre sans mal malgré un jeu d'acteurs défaillant.
Ce n'est pas un film d'action à proprement parler. Mais une traque entre une escort girl et trois types en quête de bon temps. Je n'ai pas vu en quoi c'était spécialement féministe. Oui, c'est jouissif de voir ce petit bout de femme au visage d'ange prendre les armes pour se venger de ses agresseurs. C'est bourré de références. Le désert rappelle celui de Mad Max et que les altérations au niveau du son, de l'image, rappellent un peu ce qu'on peut voir chez Gaspar Noé et Irréversible. De là à en faire un symbole, une croisade ou je ne sais quoi même en plein affaire Weinstein...Je ne pense pas que le cinéma ait ce pouvoir-là. C'est trop lui demander. C'est avant tout un problème d'éducation et les parents et l’Éducation Nationale ont une part de responsabilité car c'est durant l'enfance que tout se construit et que c'est là où les efforts doivent être portés. Mais pour deux petits millions d'euros, c'est pas mal. A ma connaissance, un film de vengeance relativement gore (la réalisatrice a dit avoir été marqué par Verhoeven et Tarantino et ça se voit) écrit et réalisé par une femme avec une héroïne en sous-vêtements traquant un homme à poil comme une bête, ça n'arrive pas si souvent dans le cinoche français.
J'ai su qu'a la fin du film qu'il s'agissait d'une réalisatrice en faites. C'est un bon film souvent violent et le seul point négatif est qu'on a du mal à croire que cette malheureuse arrive à survivre après cette chute ( c'est exagéré) sans parler de tout ce qu'elle doit faire après (bonne actrice) mais on pardonnera vite pour rentrer dans cette traque haletante dans ce désert qui m'a aussi fait pensé à Mad Max.