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Tendax_montpel
33 abonnés
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5,0
Publiée le 10 février 2010
Prodigieux film, merveille de suspense et de réalisation... Le malaise des deux personnages principaux nous prend au coeur tant leur jeu est subtil. Ajouter à cela qu'on trouve ici peut-être l'une des première "twist ending" de l'histoire du cinéma (à confirmer). En bref un film que l'on ne peut que conseiller, dans lequel chaque détail a sa place et où rien n'est remplissage.
La Femme au Portrait est l'un des nombreux chefs-d'œuvre du metteur en scène Fritz Lang. L'histoire est celle du professeur Wanley (Edward G. Robinson), qui rencontre une séduisante jeune femme, Alice Face (Joan Bennett) dont le portrait est exposer dans une galerie. Il la suit chez elle mais l'amant de la femme surgit et Wanley le tue à la suite d'une bagarre. Voici un scénario vraiment excellent de la part du scénariste Nunnally Johnson (Les Raisins de la Colère), qui accumule les rebondissements jusqu'à un dénouement final de toute beauté et assez surprenant également. Le réalisateur est en tous les cas au sommet de son art et il maitrise parfaitement son sujet de bout en bout. Le duo principale du film est donc constitué du très grand Edward G. Robinson et de la ravissante et talentueuse Joan Bennett, et autant dire que l'on se régale devant leurs interprétations. Vraiment tout est réuni, dans ce film des années 40, pour que l'on passe un super moment. La photographie de Milton Krasne est absolument magnifique et le noir et blanc est vraiment d'une grande beauté. La superbe partition musicale de Arthur Lange et de Hugo Friedhofer apporte véritablement un plus supplémentaire à cette œuvre admirable. Voici donc un film que je conseille à tous les fans de ce génial metteur en scène, certainement l'un des meilleurs de sa période américaine. Moi en tous les cas, je prends un immense plaisir à le revoir à chaque fois. Voici un film qui se bonifie à chaque vision et c'est ce qui en fait toute sa force.
Suspense implacable et parfaitement huilé pour La femme au portrait de Fritz Lang. La mise en scène est exemplaire, et les acteurs très bons aussi. A partir de la scène du meurtre commence un jeu particulièrement sadique : quand notre héro va-t-il se trahir pour de bon ? En cela, certaines scènes réellement cruelles (pour le héro comme pour les spectateurs) sont vraiment géniales. Et évidemment, il y a ce final... dont je ne dirais rien. Fritz Lang semble dans La femme au portrait nous montrer le désir, mêlé à l'angoisse, de s'enfoncer dans les ténèbres qui peut exister en un homme bourgeois, quitter son petit confort pour l'aventure et le risque. On est à l'opposé de Je veux vivre qui nous montrait un héro démuni contre qui la société s'acharnait et qui se retrouvait dans ce monde de ténèbres bien malgré lui. Un divertissement de haut niveau, un film noir rythmé et plutôt jubilatoire, en bref un excellent Fritz Lang de sa période américaine, à découvrir ou à redécouvrir.
Étant le premier film de Fritz Lang que j'ai visionné, je l'ai bien aimé. Par contre, j'ai retiré une étoile en raison de la fin trop simpliste. Ce film me donne le goût de connaître ce cinéaste de talent avec sa filmographie assez impressionnante. Les acteurs sont très bons. Notamment cette charmente actrice que j'ai découverte avec ce film, la belle Joan Bennett. Un film qui a certainement vieillit, mais qui a de grandes qualités.
Fritz Lang continue de surprendre et de satisfaire (le mot est faible !) avec La Femme au portrait (1944), il réalise un superbe polar à la fois noir et manipulateur. Une rencontre singulière, un meurtre (par accident) et c’est une multitude d’évènements qui vont avoir lieu. Une tension palpable et du suspens, tel un Hitchcock, Fritz Lang nous offre un film noir interprété par d’excellents acteurs, dont le duo Edward G. Robinson & Joan Bennett. Si le scénario tient la route au gré des nombreux rebondissements, vous n’êtes pas au bout de vos surprises, grâce à un twist ending original et ingénieux, qui termine en beauté ce polar oppressant !
Un chef d'oeuvre à (re)découvrir dès que vous en avez l'occasion. Digne des meilleurs Hitchcock. Une belle leçon de cinéma et un excellent divertissement.
Un excellent film à suspense qui tient le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final, avec d'excellents acteurs, des rebondissements multiples et une réalisation toujours aussi soignée de Fritz Lang. Un très grand film.
Un véritable chef-d'oeuvre du film noir. L'ambiance, très sombre, rend le film très prenant. Impossible de s'en détâcher. Edward G. Robinson est une fois de plus très convaincant sans son rôle. Et malgré sa noirceur, le film n'oublie pas l'humour et l'optimisme, rares au film noir. Un grand classique facilement accessible et donc à voir.
Très bon moment de cinéma, accessible à tout public. Le film est prenant, l'histoire travaillée mais on ne se perd pas en longueur. Définitivement à voir.
«The woman in the window» (USA, 1944) de Fritz Lang est un film à suspens qui suit «Ministry of fear» (USA, 1944). Il conte l'histoire d'un professeur en criminologie, interprété par le sobre Edward G. Robinson. Lors d'une soirée entre hommes, le professeur confit à ses deux collègues qu'il rêve d'aventure. Entraîné par trop de verres consommés l'homme va commettre malgré lui un meurtre à cause de la femme qui a servi de modèle pour un portrait (Joan Benett). La force de la mise en scène languienne fait se dérouler les événements à une allure rapide. Chaque actions, réfléchis par les personnages de Robinson et Benett, s'accumulent entraînant en même temps la tension du film, si bien qu'à la fin, le stress est à son apogée. Sans dévoiler la fin, Lang finit son film comme «Ministry of fear» avec un optimisme américain confiant en l'humanité. Afin de traiter au mieux possible son film et de le rendre le plus efficace, Lang utilise ( comme il le fera pour «Secret beyond the door...» ) de la musique. Arthur Lange apporte à la tension autant que les plans du cinéaste et autant que l'expression de Benett et Robinson. Le plan vers la fin où Robinson est assis dans son fauteuil et qui révèle toute la magie du film est extrêmement bien fait et atteint parfaitement son but, celui de dévoiler que le film n'est rien d'autre que «L'illusion comique». Réalisé à l'apogée de la Seconde guerre mondiale, le film se dévoile finalement être la preuve que l'homme est encore capable de se contrôler, l'homme est encore maître de lui-même. Le film transpire l'optimisme de Lang ceci grâce à la fin aussi réjouissante qu'inespéré. «The woman in the window» est une leçon que Lang nous donne modestement, celle qu'il ne faut jamais perdre espoir et que finalement, la vie n'est peut-être pas ce que l'on croit. En conclusion, en faisant de ce film à suspens la véritable expression d'un message optimiste, à l'heure où le monde perd espoir, Lang réalise une de ses meilleurs oeuvres filmiques.
Un bon Fritz Lang, on se demande qui va trahir qui et comment pour etre finalement quand même surpris.Les films de Fritz Lang ont cette particularité qu'ils traversent le temps sans prendre une ride.
Un traitement unique du film noir, de la part d'un Fritz Lang inspiré pour établir un suspense incroyable. Robinson, un excellent acteur, joue à la perfection l'homme faible, perdu, qui tente ce qu'il peut pour se sortir d'une situation pour le moins inconfortable. Joan Bennett reste efficace malgré un manque de modernité dans le jeu (eh oui, ça vieillit mal tout ça) mais la narration pesante de Fritz Lang porte le film au rang de chef-d'oeuvre tellement il tire les gouttes de sueur au front du spectateur. Certaines scènes atteignent le paroxysme de l'intensité (Robinson proche de la défaite à plusieurs reprises) et le résultat est irréprochable. Fritz Lang est grand, et possède un style unique : un réalisateur comme on en voit plus.
Un Fritz Lang dans lequel Edward G.Robinson trimbale son faciès de citoyen modèle rongé par la culpabilité. Tout cela est très habillement construit, même si Lang n'évite pas quelques clichés inhérents au genre, jusqu'au final, plutôt ironique et inattendu, tout en étant un brin moraliste.
Un vrai film noir, une ambiance à la Fritz Lang, un suspense savamment entretenu, un scénario comme on n'en voit plus beaucoup... Tout est très bien mené et je dois admettre ne pas m'être sentie tout à fait détendue... l'angoisse du criminologue, excellemment joué par Robinson, est communicative! La fin m'a légèrement déçue mais ce film reste un incontournable du film à suspense.