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yayo
65 abonnés
1 221 critiques
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5,0
Publiée le 23 mai 2013
Voilà ce que j'appelle un grand film! On sent une maîtrise parfaite du sujet autant dans la mise en scène que dans l'intrigue très bien tissée. On a là un grand film noir.
un départ classique et si on a une impression de déjà vu on se laisse tout de même facilement porter par le film, un peu déçu malgré tout par certaines facilités dans le scénario. La fin vient évidemment changer ce point de vue même si j'avais déjà vu ce tour de passe passe, dans un film plus ancien ou plus récent that's is the question.
Un film décevant, car le rythme lent et la construction du récit font vraiment vieillot. Et même si la fin donne un sens nouveau à tout ceci on ne peut pas s'empêcher de penser que Lang aurait pu faire bien mieux que cette histoire somme toute banale..
Un grand film noir de l'immense Fritz Lang ! Superbement écrit et interprété, le film s'inscrit dans la veine de ses films expressionniste notamment par certains plan et effets d'images. De plus, la fin est absolument exceptionnel alors que dans tout autre film elle ferait kitch voire ridicule mais qui, dans le cas présent, est tellement bien amenée qu'elle est est extrêmement surprenante. Un chef d'oeuvre du film noir !
Un film subtilement ambigu, entre drame et humour. Fritz Lang tire un canevas scénaristique typique du film noir, celui de l’enchaînement de la déveine enfonçant le héros, vers le conte moral ironique. Il prend un malin plaisir à mettre un personnage incarnant une forme de maîtrise, un universitaire, un psychologue, dans une situation incontrôlable du fait de son sentiment de culpabilité. Le suspense créé la tension dramatique avec une distance ironique ou humoristique en même temps, ce qui est très fort. La seule déception relative est la ficelle un peu trop grosse de la pirouette finale.
Attention Chef d'oeuvre ! La femme au portrait revisite le genre du film noir où victime et bourreau se confonde, où le meurtre est commis par mégarde, où réalité et illusion se confondent. On y retrouve les éléments classiques des films noirs : femme fatale, personnage à la psychologie difficilement identifiable, homicide involontaire !
Lang nous livre ce qu'on pourrait appeler un film "gris". Décevant dans son dénouement, il n'est pas non plus exempt de reproches auparavant. Edward G. Robinson commet un peu trop de bourdes en se dévoilant un peut trop... spoiler: même s'il s'agit de son rêve, la construction du personnage se révèle en effet décevante pour le cerveau d'une éminence en psychologie . Le film reste sympathique mais on est loin du chef-d'œuvre.
Grand film de Fritz Lang, avec le même duo Bennett/Robinson que dans La Rue rouge. Forcément, un film à voir deux fois, car la vision est bien différente la seconde fois, lorsque l'on découvre tout l'humour de Fritz Lang, sa façon de construire avec délectation un mécanisme cynique. Si on peut trouver la fin simpliste, elle ne sert qu'à porter la philosophie du réalisateur, qui explore comme d'habitude le versant sombre du coeur de l'homme. Superbe photo également de Milton Krasner, et superbe manière qu'a Lang de multiplier les cadres, les fenêtres au coeur de l'image, pour servir l'onirisme du film. Une perle du film noir.
Pas particulièrement fan du cinéma de Fritz Lang, j'avais quelques appréhensions au visionnage du film. Cependant, au fur et à mesure que les minutes passent mais qui ne se ressemblent pas, la tension présente entre les deux complices reste intacte du début à la fin. Tout comme le professeur, on n'a peur pour lui et peur de le voir fauter. Concernant la fin, aussi surprenante que simpliste soit elle, aurait mérité quatre étoiles en moins, mais je ne vais que garder le reste du film en tout point fabuleux.
La Femme au portrait : une fois de plus, Fritz Lang exhibe tout son savoir dans un Film noir impeccable, dans lequel il reprend sa problématique favorite : Qu'est-ce que la culpabilité ? et comment les personnages expriment-ils ce sentiment obsessionnel et cette volonté pressante de rémission qui mènent à l'auto-trahison. spoiler: Dommage que le final qui révèle que tout n'était qu'un rêve donne cette impression désagréable que ce film est une vaste blague. Ce final est à la fois inutile et intérressant car il souligne que le Cinéma est l'art de l'illusion Mais, jugeant uniquement le travail de Fritz Lang, je reste béat d'admiration une fois de plus devant un chez-d'oeuvre.
Redoutable "traum movie", c'est à dire film qui met en scène un rêve, "The Woman in the Window" est un chef d'oeuvre du très grand Fritz Lang. Haletant, le film crée une ambiance de suspens, aussi bien que chez Hitchcock, si ce n'est même parfois mieux. L'histoire est prenante, l'esthétique du film réussit à nous surprendre. Réflexion présente dans "Eyes Wide Shut" de Kubrick, des années plus tard, le fantasme est ici au coeur de toute l'intrigue.-spoiler- Révélé à la fin du film, l'apparition réelle de cette femme au portrait sort tout droit de l'imaginaire, de l'inconscient de ce Monsieur Wanley. La fascination, le fantasme, les limites du réel et de l'imaginaire, ou plus précisèment du subconscient. Film intelligent donc, très bien mis en scène comme à son habitude, Lang nous prouve son génie, 50 ans avant le treizième film de Kubrick.
Enfin un Fritz Lang de l'époque américaine qui me plaît et qui se démarque des productions hollywoodiennes d'époque. Même si le scénario tombe souvent dans la facilité avec des principes cousus de fil blanc assez irritant, la qualité du noir et blanc, l'interprétation et le travail de Lang finissent par séduire malgré tout. Un bon film noir des années 40 qui pourrait être culte sans tous ses clichés scénaristiques.
J'aime beaucoup le cinéma de Lang, toujours magnifique, je m'attendais à un film du genre Rue Rouge, avec peut-être un petit côté Poe (sans doute à cause du titre, magnifique, qui me fait penser au portrait ovale). J'ai bien aimé sans adorer tout le film, très bien mis en scène, très bien interprété, très bien écrit, sans forcément que ça me touche outre mesure. j'avais beaucoup plus aimé rue rouge par exemple dans le même genre. Mais par contre la fin me désole vraiment, j'ai trouvé ça d'une nullité confondante. j'ose espérer qu'il y a un truc que je n'ai pas compris, ou que c'est imposé par les producteurs, parce que là, ça tombe dans la débilité la plus profonde. ça gâche tout. On coupe la dernière minute du film et on a un vrai bon film noir, dans un noir et blanc somptueux, qui est inspiré et dégage un certain charme, même si ça sonne parfois un peu le déjà vu, mais il y avait quelque chose de bien. Bon après ça reste juste la toute fin, mais bon, voir un film pour voir cette fin, on a vraiment l'impression d'avoir perdu son temps. Heureusement que le reste du film relève le niveau.