Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 545 abonnés
9 449 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 9 mars 2017
Deux frères qui n'ont rien en commun et qui ne se sont pas vus depuis quinze ans décident de passer du temps ensemble en forêt pour chasser. Adam n'a jamais été proche de Clint ni de son père tandis que ces deux derniers partageaient absolument tout ce qui lui a toujours fait de la peine et l'a fait se sentir délaissé. Un différend que l'on voit à travers des flashbacks pendant que les deux avancent vers leur but. Cette partie dramatique sert à étoffer une histoire vraiment minuscule en plus de laisser une porte de sortie au réalisateur au cas où... Tim Brown n'a pas appris de ses erreurs, car comme pour "The Cradle" son film manque vraiment de rythme et de consistance. Il faut attendre cinquante minutes pour que cela s'emballe un peu, mais malgré ça, il y a encore de gros creux qui empêche d'avoir un final plaisant. En plus, la "menace" ne semble jamais dangereuse du moins, on ne le ressent pas puis l'histoire se perd dans des trucs incompréhensibles. Le sympathique cadre et le fait d'attendre qu'il se passe quelque chose font que le film se laisse suivre, mais c'est très moyen à cause d'une ambiance inexistante et d'un mystère pas assez exploité.
Deux frères que tout oppose, l’ainé montagnard baroudeur et le cadet pur produit citadin, et qui se voient très peu depuis 15 ans, se retrouvent et partent pour une chasse-randonnée sur un plateau forestier et montagneux. Amenés inconsciemment dans les lieux mêmes où le cadet se perdit et fut sauvé par le père quand il était petit enfant, le périple les forcera à affronter leurs passés, leurs rancœurs, à clôturer leurs comptes personnels, et malheureusement également celui avec la créature démoniaque de la forêt qui cette fois semble décidée à ne pas laisser filer sa proie. Si le titre cul-cul, l’enjeu et l’ambiance semblent annoncer un petit filmounet d’horreur sans originalité, l’agréable surprise sera pourtant au rendez-vous jusqu’à la dernière seconde. Car même sans être un grand film, une mise en scène de talent permet un spectacle captivant et crescendo, dans une ambiance étonnamment profonde et intimiste, ce qui est rare pour le genre, ponctuées de flashes-back et de parenthèses oniriques. La montée parallèle et brillante entre le dialogue à cœur ouvert, la nécessaire solidarité face au danger, la tension, la fatigue et la conscience croissante du péril imposé par la fantastique créature hostile qui rode, sait nous conduire jusqu’au bout d’un voyage ouvert aux alternatives. Voire à une suite ?