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Ykarpathakis157
4 782 abonnés
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2,0
Publiée le 31 octobre 2020
Ce film suit les voyages du journaliste Gareth Jones en URSS de l'ère stalinienne où il a découvert les Holodomor. Une grande famine qui a dévasté l'Ukraine et qui a été cachée au monde par le gouvernement soviétique. J'ai trouvé le film réalisé avec compétence mais avec un grand défaut il a pu transformer un sujet aussi important et intense en une expérience très terne. C'était peut-être moi qui ai passé une mauvaise journée de repos. Mais j'ai trouvé le film d'un ennui total et une énorme occasion manquée de raconter une histoire aussi extraordinaire et pas très connue sur cette partie de l'histoire soviétique. Je peux toujours le recommander en raison du sujet mais vous feriez peut-être mieux de regarder un documentaire concernant cette histoire...
A l'ombre de Staline suit un jeune conseiller britannique à la fois persuadé que la Grande-Bretagne devra s'allier à Staline pour vaincre le péril nazi qui se profile et en même temps curieux de savoir comment l'URSS a pu réussir son industrialisation saisissante. Il partira donc voir lui-même comment le financement de l'industrialisation a pu être assuré et découvrira l'holodomor. Financé par la Pologne et l'Ukraine, je craignait un film larmoyant surjouant dans le registre du pathos. En réalité, ce n'est pas du tout le cas et au contraire j'ai trouvé une certaine retenue dans la description d'un des pire drame du siècle précédent. J'avais en mémoire cette description faite par Kravchenko (I chose freedom) qui m'avait durablement marqué par sa description minutieuse. Le film montre en restant dans la retenue. J'ai également trouvé une certaine retenue dans la description de ces personnages qui entretenaient l'aveuglement collectif, usaient de leur prestige pour nuire à la crédibilité de ceux qui dénoncent l'insupportable ou encore de la politique des Etats qui "font avec" la réalité pour continuer les affaires "as usual". Le jeu des acteurs est juste et centrer l'histoire sur le destin tragique d'une homme qui veut croire en ses valeurs de justice amène l'émotion chez le spectateur. C'est donc un film qui m'a remué et qui a le mérite de faire connaître l'un des pire crime de l'histoire et au-delà s’interroger sur les mécanismes qui font qu'on refuse de voir. Le parallèle entre le traitement de ce crime par le NY times et les dérives idéologiques de ce même journal aujourd'hui ne manquera pas d'interpeler.
Un très beau film avec d excellents acteurs et de très belles images sur les mensonges d état qui ont duré 40 ans concernant l effroyable famine en Ukraine orchestrée par les communistes et qui fait étrangement écho aux mensonges d aujourd hui en 2020 à propos de la pseudo epidemie
Voici un film convaincant et vivant sur un sujet assez occulté : le génocide ukrainien dans les annee30 par Staline très belle reconstitution de la Russie soviétique de ces années là, acteurs attachants tout en ne surjouant pas, notamment James Norton et Vanessa Kirby.. George Orwell apparaît en train d’ecrire Animal Farm, c.est un petit artifice qui encourage à lire le bouquin On devine que la réalisatrice polonaise ne porte pas les russes dans son cœur, on sait pourquoi Quoiqu’on pense, un grand film
Un film intéressant, bien fait, sur un sujet fort mais qui pêche par son hyper-esthétisation ; les images sont belles, certains plans sont superbes mais ils écartent de l'indispensable réalisme attendu sur un tel sujet. De plus, le regard porté sur l'histoire soviétique est trop simpliste et trop contemporain, mettant davantage en cause le stalinisme que l'essence totalitaire du communisme et portant un jugement facile sur des faits dont la compréhension n'était pas si aisée dans le contexte de l'époque.
L'URSS, Staline, un système économique vendu comme exceptionnel : un journaliste se lance dans une enquête pour montrer que ce n'est que de la poudre aux yeux. Un rythme parfois un peu lent mais un ensemble qui plonge dans la pauvreté, les enfants laissés à eux-mêmes, et une pression politique.
Intéressant sujet bien traité mais bien trop ennuyant par moments, certes le sujet ne se prêtait pas bien à l'action mais là l'ennui est trop présent, ce qui est fort dommage.
Bon film historique qui retrace une histoire non connue. quelques longueurs. l'horreur humaine dans toute sa splendeur. La moralité est bonne, le monde égalitaire est loin et laisse souvent place à un monde manipulateur des pauvres petits citoyens que nous sommes. à la sortie du ciné j'ai regardé qu'un espion russe n'était pas dans mon dos.
Film très intéressant, sur un sujet qu'on ne connaissait pas. Scènes terribles et choquantes dans cette Ukraine ravagée. L'acteur n'est pas incroyable par contre et son histoire avec la journaliste pas très intéressante.
Très bon film historique , bien interprété . On évoque souvent les camps de la mort et mais beaucoup moins les conséquences tout aussi dramatiques de la politique Stalinienne . Dans le cadre du devoir de mémoire , ce film devrait être présenté dans les écoles .
Ce film relate une période pendant le règne de Staline dont j'ai peu entendu parler, periode qui précède juste la folie nazie qui va être emmenée par Hitler. Cela parle de comment la Russie devient le grenier de l'Europe, et donc ramène beaucoup d'argent et de puissance au pouvoir en place, quite à faire du mal à ses voisins pour l'obtenir. Encore une période bien sombre de l'histoire...
Il est toujours intéressant de voir des long-métrages dont le sujet s’attache à des pages méconnues voire inconnues de l’histoire. Et encore plus lorsque ces pages méritent d’être remémorées car elles nous ramènent aux périodes les plus sombres et tristes de notre passé commun. En prenant donc pour sujet l’Holomodor (qui signifie extermination par la faim et désigne « La Grande Famine ») supposément organisé par Staline dans les années 30, cette œuvre fait office de rappel d’une période très noire et opaque du passé. Une période qui a tendance à être oubliée dans les manuels d’histoire et la mémoire collective au profit de la Shoah. Agnieszka Holland semble connaître son sujet sur le bout des doigts et s’être documenté en conséquence mais son scénario peine souvent à clarifier ce pan complexe de notre Histoire et surtout à bien le contextualiser. Il y a donc pas mal de zones d’ombres et le script à tendance à s’éparpiller plus que de raison, surtout dans la seconde partie.
Pourtant les germes d’un film d’investigation et d’espionnage historique étaient bien posés. Mais, si la première heure attise notre attention et se révèle prenante et intrigante, la seconde n’est pas du même acabit. « L’ombre de Staline » délaisse les couloirs du journalisme et de la politique pour se murer dans une espèce de survival qui tranche avec le reste. Encore ce dernier fut-il captivant mais ce n’est pas le cas. En effet, la deuxième partie s’avère lancinante, terne, avec un gros manque de rythme plutôt rédhibitoire alors qu’elle devrait atteindre des sommets de tension. Les longueurs s’accumulent et ont raison de notre patience. De plus, le film se clôt en nous laissant avec pas mal d’interrogations sans réponse et il contient bien trop d’invraisemblances et facilités de scénario pour être crédible.
Plutôt qu’un film d’évasion ou de traque en territoire hostile, « L’ombre de Staline » aurait dû continuer sur le terrain du thriller et du jeu de dupes. Heureusement, le sujet étant passionnant et ses ramifications nombreuses et très intéressantes, on y trouve relativement son compte. On peut y voir beaucoup de résonances avec l’actualité que ce soit dans la manière de manipuler l’opinion publique à coup de propagande ou dans le cadre des lanceurs d’alerte, notre héros en étant un d’une autre époque. Ce dernier est interprété par un James Norton correct mais qui manque de prestance et de charisme. On apprécie l’esthétique surannée, adaptée à cette œuvre classique voire académique, et visuellement très travaillée qui décevra cependant la plupart des espoirs qu’on mettait en elle.
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" L'ombre de Staline"est un film qui a plus d'un mérite à commencer par dévoiler la face cachée de la dictature stalinienne qui fit plus de 20millions de morts!Nous suivons un journaliste courageux jusqu'à la témérité.Le film nous fait bien voir le décor, puis dans une deuxième partie, l'envers du décor!. Un film sombre, trop sombre même parfois.Et c'est son défaut majeur en plus d'un banc titre de début réduuit à sa plus simple expression.
Au début des années 1930, le journaliste gallois Gareth Jones (James Norton) vient de publier un reportage sur Adolf Hitler, rencontré au cours d’un voyage en avion. Avec aplomb, il ambitionne d’interroger Joseph Staline, alors que la presse internationale loue la modernité du système nouvellement mis en place en Russie. Il se pose une question décisive : d’où vient tout l’argent qui transforme le pays, paré pour une guerre éventuelle ? Visa en poche pour se rendre à Moscou, il s’apprête à découvrir les terribles dessous du régime. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/06/27/lombre-de-staline/)
Excellent film. Sombre, à l'image de cette époque stalinienne. Un épisode méconnu du grand public que ce journaliste et conseiller politique qui se met en tête d'aller témoigner de la réalité de la famine en Ukraine résultant de l'accaparement des récoltes des paysans par le pouvoir soviétique au début des années 30. Cette histoire vraie méritait d'être relatée au cinéma, avec ses héros et ses lâches aussi, comme certains correspondants américains qui se compromettaient avec le pouvoir et relayaient sa propagande.Un hommage à cet homme, Gareth Jones, qui s'est battu pour que la vérité éclate au grand jour.