Dans notre merveilleux monde de fake news et de pouvoirs corrompus dans tant d’états dits souverains, ce magistral retour sur le terrible épisode de « l’Holodomor » durant les années 1932-33 illustre et la rage idéologique de Staline et la lâcheté des peuples occidentaux. Bref rien ne change ! Un film très classique mais superbement reconstitué, fidèlement documenté, admirablement interprété et mené sur le rythme d’un grand thriller. L’histoire, pas tant connue que ça comme le film l’expose si bien, reste aussi glaçante que les hivers ukrainiens. L’Histoire sur un air de film d’espionnage de haut vol.
Film sans nuance, donc notation sans nuance. Comment transformer le traitement d’un événement historique en véritable navet. Ce film raté n’est qu’une succession de clichés grossiers incapables de relater un événement historique avec discernement et intelligence. Juste PATHÉTIQUE!!!
La véritable d'histoire du journaliste qui a dénoncé la terrible famine en Ukraine dans les années 30 sous Staline, le prétendu or de la Russie, les blés d'Ukraine était en faite un mythe du régime... Amateur d'Histoire, ne rater pas ce film...
Ce film est la pire abération historique, incohérence scenaristique... J'en passe En tant qu'historienne, je déplore un univers si peu cohérent culturellement et une piètre manière de saisir les enjeux d'une période difficile. Orientalisme, mépris de la culture russophone bref ne regardez pas !
j'ai eu du mal à me demander si l'histoire était vraie , j'avais l'impression de faire face à des incohérences. on passe d'un lieu , un temps sans trop comprendre le pourquoi et le comment, sinon les acteurs s'en sortent et l'histoire est intéressante, la politique à toujours été la politique qu'elle que soit l'époque
L'interêt majeur de ce film est l'histoire elle-même de ce gallois intrépide (Il s'appelle Gareth Jones bien sur!) dont on peine à croire qu'un homme puisse se lancer dans une telle épopée. Innocence de l'époque.? Déjà en 1930, on fabriquait des fakenews, mais seul l'Etat stalinien savait faire! Réalisation appliquée, on sent le métier mais jamais le génie. James Norton peine à rendre crédible cette épopée morbide dans les régions frappées par la famine organisée par le pouvoir central. DVD mars 21
Le film aborde un sujet peu traité au cinéma, à savoir la grande famine qui a sévi en Ukraine entre 1932 et 1933 (Holodomor en ukrainien et qui a fait au moins 4 millions de morts) et révélé par le journaliste britannique (il est originaire de Barry au Pays-de-Galles et sa mère a vécu en Ukraine), Gareth Jones (James NORTON). Il travaille comme conseiller auprès de l’ancien Premier Ministre (1916-1922) britannique David LLOYD GEORGE (1863-1945), lui aussi d’origine galloise, libéral et pacifiste. Il s’est fait connaitre en obtenant, à 28 ans, une interview du chancelier Adolf Hitler en février 1933 lors d’un voyage en avion en compagnie de Joseph Goebbels. S’intéressant aussi à l’Union Soviétique et licencié économique par Lloyd George, il décide de s’y rendre (en mars 1933) pour interviewer Joseph Staline qui vient de mettre en place la collectivisation des terres. Bien que le film soit un peu académique, abusant des gros plans sans profondeur de champ, il a le mérite de faire reconnaitre la préscience de Jones (spoiler: même s’il a dû se taire concernant son voyage en l’échange de la libération de 6 ingénieurs britanniques et de son retour au Royaume-Uni ), tant sur Hitler que sur le communisme et de dénoncer l’aveuglement de certains intellectuels occidentaux vis-à-vis de l’Allemagne nazie et de l’U.R.S.S [spoiler: tels le journaliste Walter Duranty (Peter SAARSGARD) du New York Times (de 1922 à 1936) et qui obtint pour ses reportages (mensongers) le prix Pulitzer en 1932 ]. La réalisatrice inclue des scènes où George Orwell rédige « La ferme des animaux » (1945), fable critique de la Révolution russe et du régime totalitaire soviétique ; malheureusement, ces scènes sont confuses et n’apportent pas grand-chose au film, d’autant que la rencontre entre Orwell et Jones n’est pas avérée. On retrouve néanmoins l’ambiance tragique de 2 autres films proches, l’un sur la déportation des Estoniens, « Crosswind : la croisée des vents » (2014) de Martti Helde et l’autre sur un couple polonais séparé pendant la guerre froide, « Cold war » (2018) de Pawel Pawlikowski.
Gareth Jones est un jeune journaliste ambitieux. Après avoir décroché une interview avec Adolf Hitler en 1933, il débarque à Moscou afin d’interviewer Staline et essayer de percer les secrets du miracle soviétique vanté dans une grande partie de l’Europe occidentale.
Sur place, Gareth prend vite conscience de la supercherie. Derrière la propagande stalinienne se cache des secrets bien inavouables et un régime prêt à tout pour les préserver …
L’ombre de Staline relate une histoire vraie et se construit comme un thriller sombre et admirablement documenté. La reconstitution est minutieuse et la réflexion autour de la propagande et du totalitarisme fait froid dans le dos.
Un film témoignage du carnage d’une idéologie nauséabonde ayant conduit à encore plus de morts que le nazisme.
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Un sujet extrêmement fort mais qui, avec un autre angle, aurait pu être bien plus passionnant: le thème principal n'est pas le génocide par la famine des paysans ukrainiens durant les années 30 mais bien le journaliste gallois Gareth Jones qui a pris connaissance du massacre et cherché à en informer le monde. Alors certes c'est un biopic mais j'aurais aimé en apprendre plus sur cet Holodomor ("extermination par la faim") et sur cette situation de soviétisation forcée par le régime stalinien, plutôt que sur les difficultés d'un lanceur d'alerte d'avant-guerre à se faire entendre. La "liste de Schindler" avait ainsi réussi à raconter l'histoire d'un homme tout en rendant visible la réalité du régime et de la Shoah. Bien entendu la comparaison avec le chef d'oeuvre de Spielberg est ambitieuse mais, même si certains passages en Russie et en Ukraine sont édifiants, l'ensemble trop centré sur l'individu et moins sur le contexte est un peu fade voire ennuyeux par moment.
Souhaitant faire œuvre mémorielle par le rappel de l'Holodomor, la réalisatrice s'attache à dénoncer les mensonges d'Etat que relaient des journalistes corrompus et enfermés dans un cercle vicieux de menaces ou de privilèges. Cependant, l'insistance dramaturgique dessert le propos tout en le privant d'une émotion sincère quoi que les acteurs fassent de leur mieux pour donner de la consistance à des personnages globalement monolithiques; ainsi le parallèle historiquement discutable avec la Ferme des Animaux d'Orwell aurait mérité un traitement plus subtil, de même les réactions internationales et la réalité de ces meurtres une contextualisation plus réfléchie. Une volonté louable inaboutie.
L’Holodomor, sujet passionnant très peu connus des français. Le courage du jeune journaliste est bluffant. Les décors qu'ils soient à Moscou ou dans campagne Ukrainienne sont très bien réalisés. Quelques scènes sont splendides voire déstabilisantes. Malheureusement, le scénario hésite entre plusieurs thèmes pour n'en choisir finalement pas vraiment un. Est-ce cela ou l'interprétation un peu lisse de James Norton ? Le personnage principal a du mal à faire sa place. Heureusement quelques personnages secondaires prennent le relai, notamment le journaliste Walter Duranty, interprété par Peter Sarsgaard.
Gareth Jones en 1933 se rend à Moscou pour essayer de comprendre comment la jeune République Soviétique s'y prend pour être aussi prospère alors que l'Europe peine à sortir de la crise et que les dictatures gangrènent le continent. Il comprend très vite en se rendant en Ukraine au risque de sa vie que derrière la promesse collectiviste communiste se cache l'exploitation jusqu’à la mort de la population ukrainienne. L'Ukraine, grenier à blé de l'URSS avec son sol fertile, produit les denrées alimentaires pour tout le pays alors que les ukrainiens eux-mêmes meurent de faim par millions allant jusqu'au cannibalisme pour leur survie. De retour au Royaume Uni, il décide de raconter ce qu'il a vu, mais personne ne veut l'entendre. Les hauts responsables européens vantent le modèle soviétique, aveuglés par les visites d'états organisées par le régime lui-même. Pire que tout, Walter Duranty, son compatriote et journaliste comme lui, en tant que correspondant du New York Times rédige des articles élogieux sur le régime. Titulaire du Pulitzer personne ne remet en cause ses articles; quelques années plus tard, son imposture sera démasquée mais son prix jamais retiré. L'intérêt premier du film est qu'il vient percuter l'actualité. Gareth Jones est un lanceur d'alerte avant l'heure. Aujourd'hui oublié et ignoré de son vivant, quelle injustice alors que les usurpateurs ont vécu grassement et sont restés dans l'Histoire. Ce film est une vraie leçon pour la presse et la démocratie. J'avais découvert au cinéma la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland en 1990 avec "Europa Europa" et content de la retrouver toujours aussi militante 30 ans plus tard. Super documenté, son film est un témoignage utile même s'il cède trop souvent à la facilité et à la démonstration. L'académisme passe encore, mais là, elle force le trait à outrance et le manque de subtilité jalonne tout le film. A voir tout de même pour son sujet et la force du propos; même s'il manque de cinéma dans ce film tout-un-cinema.blogspot.com